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Merlin111

Effet du saturnisme et détoxication des métaux lourds (plomb etc) avec des plantes

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Suite aux mésaventure de notre Dunette préférée, j'ouvre ce post pour essayer de trouver une solution naturelle

En deux mots : Dunette, Setter gordon rescue a subit bien des mauvais traitements avant de trouver son panier en or
Dernièrement lors d'un rendez vous pour des grands travaux de dentisterie, la Véto s'est aperçue que Dunette a la langue truffée de petits plomb.

On pourrait donc soupçonner que le comportement de Dunette soit en fait induit par
une maladie appelée saturnisme et induite par l'absorption de plomb.

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SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saturnisme

Saturnisme

Le saturnisme est le nom de la maladie correspondant à une intoxication aiguë ou chronique par le plomb. Il est ainsi appelé en référence à la planète Saturne, symbole du plomb en alchimie.

À la différence de la plupart des métaux, le plomb n'a aucun rôle connu dans l'organisme humain, ni chez d'autres espèces animales ou végétales. Il est toxique au niveau cellulaire, quelle que soit sa concentration.

Chez l'homme, le seuil légal de danger ou quantité maximale tolérée est en France de 100 µg de plomb par litre de sang alors qu'elle était de 400 µg en 1976, mais des auteurs estiment que des effets sur le cerveau et la cognition apparaissent avant ce taux ou quelle que soit la dose. Le jeune enfant, le fœtus et l'embryon y sont beaucoup plus exposés que l'adulte. Le saturnisme est une maladie ancienne (comme le montre certaines analyses de plomb faites sur des ossements anciens) et connue des anciens qui peut avoir des conséquences importantes en terme de santé publique, même à faibles doses, notamment parce que le plomb est facteur de débilité mentale quand il contamine l'embryon ou le fœtus et il affecte les capacités d'apprentissage chez l'enfant (Il a les mêmes effets chez des animaux invertébrés réputés primitifs) ; certains auteurs soupçonnent qu'elle ait pu jouer un rôle dans le déclin9 puis l'effondrement de l'empire romain à cause de la diffusion et utilisation de vaisselle et objets de plomb (dont récipients de cuisson, tuyauteries, réservoirs...) ou d'étains et d'émaux de poteries contenant du plomb chez les riches familles de l'aristocratie10 romaine , les vapeurs de plomb émises par les fonderies romaines de l'antiquité ayant même eu des retombées jusque dans les régions polaires.

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Le saturnisme peut affecter tous les animaux (saturnisme animal) et en particulier les oiseaux (saturnisme aviaire) ; pour d'autres espèces on parlera plutôt d'intoxication saturnine ou simplement d'intoxication par le plomb.

Le plomb induit des troubles systémiques qui, selon leur gravité et le moment de l'intoxication, seront réversibles (anémie, troubles digestifs…) ou irréversibles et éventuellement fatals (atteinte du système nerveux (⇒ troubles neuromoteurs), stérilité, cancers17, hypertension (corrélation positive entre le risque d'hypertension et teneur en plomb de la rotule, mesurée in situ par fluorescence X18, puis encéphalopathie et paralysie conduisant à la mort).

Chez l'enfant, il cause des effets graves et irréversibles sur l'organisme, dont le retard mental.

Le plomb - même à faible dose - a également un effet cytotoxique sur les cellules souches du système nerveux central19.

Une partie du plomb absorbé par ingestion ou inhalation est excrété, mais le reste s'accumule relativement durablement dans l'organisme, préférentiellement dans certains organes :

Les os ; 80 à 95 % du plomb absorbé se fixe dans les os en s'y substituant au calcium. Dans l'os, le plomb a une demi-vie moyenne de 20 à 25 ans.
Le foie
Le rein
Le cerveau

Les individus sont plus ou moins prédisposés et sensibles au saturnisme, selon l'âge et la durée d'exposition, selon certaines caractéristiques génétiques et s'ils sont carencés en certains nutriments et oligo-éléments (calcium notamment).

Le saturnisme n'est pas transmissible au sens infectieux du terme, mais une jeune femme qui a été significativement contaminée par le plomb (éventuellement des années avant, jusqu'à 20 ans plus tôt, quand elle était fillette, adolescente ou jeune adulte) transmet la maladie à son enfant in utero, le plomb franchissant aisément la barrière placentaire.

Réduire les risques de saturnisme nécessite des actions à la fois individuelles et collectives, incluant un contrôle des sources de pollution et une évaluation de tous les risques d’exposition.

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La toxicité du plomb est connue depuis l'antiquité, probablement depuis Hippocrate20 voire plus tôt. Des preuves de cette maladie existent pour l'antiquité depuis l'âge du bronze où les forgerons travaillant le bronze et surtout l'argent pouvaient s'intoxiquer aux vapeurs de plomb. Des indices archéologiques laissent penser que l'aristocratie romaine, même hors de Rome21, dans ses colonies était fréquemment victime de saturnisme, probablement en raison de ses pratiques alimentaires ou l'utilisation de certains fards à base de céruse de plomb9.

Un saturnisme aigu touchait autrefois principalement les mineurs et ouvriers de la métallurgie du plomb, ceux qui utilisaient de la vaisselle de plomb, et les ouvriers sertissant au plomb les vitraux. Mais avec l'avènement de la peinture au plomb, et l'essence plombée, le saturnisme est devenu très courant aux XIXe et XXe siècles.

C'est une des six premières maladies à avoir été déclarée maladie professionnelle en octobre 1919.

Malgré l'interdiction du plomb dans les peintures et l'essence dans de nombreux pays, des cas graves de saturnisme persistent dans la plupart des grandes villes (habitat ancien où les enfants sont exposés aux peintures contenant du plomb) et régions industrielles.

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« Imprégnation saturnine » est synonyme de saturnisme si cette imprégnation se traduit par des symptômes de la maladie ou peut les induire à terme.
« Coliques de plomb » désigne les symptômes abdominaux douloureux (coliques) du saturnisme aigu.
« Maladie des peintres » est le nom d'un symptôme constaté à l'époque où la céruse de plomb et d'autres peintures au plomb étaient très utilisées.
Le « pica » n'est pas un synonyme du mot saturnisme, mais le nom d'un comportement consistant chez l'enfant à porter ce qu'il trouve à la bouche. Il est souvent associé au saturnisme chez l'enfant, et plus rarement chez l'adulte (on parle alors de pica-like). Les animaux (par exemple, les vaches dans les étables) peuvent aussi s'intoxiquer gravement, voire mortellement en léchant des peintures anciennes, probablement en raison de leur goût sucré.

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Origine de la toxicité du plomb : Elle semble surtout venir de sa capacité à circuler dans les chaînes alimentaires et les organismes, en « mimant » le comportement d'autres métaux vitaux, dont principalement le calcium, et moindrement le fer et le zinc.
Le plomb s'y substitue dans différents organes et interagit ainsi avec la production de protéines et molécules impliquant ces trois métaux. Le plomb freine ou empêche ainsi des processus vitaux ou secondaires ; il inhibe la production de certaines enzymes et le transport de l'oxygène par le sang en particulier.
La plupart des premiers symptômes du saturnisme découlent du fait que le plomb interfère négativement avec une enzyme essentielle, Delta-aminolevulinic acid déshydratase (ALAD). L'ALAD est une protéine contenant un pont moléculaire dépendant du zinc. Elle est vitale pour la biosynthèse de l'hème, cofacteur de la production de l'hémoglobine.
Le plomb inhibe aussi une autre enzyme vitale (ferrochélatase) qui catalyse la réunion de la protoporphyrine IX et de l’ion Fe^{2+} qui forme l'hème.

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Le saturnisme n'a pas de symptômes spécifiques. Il est pour cette raison mal détecté, et souvent très tardivement après avoir été confondu avec d'autres troubles bénins (intoxication alimentaire, maux de tête, fatigue, alcoolisme, anomalies congénitales, troubles de comportement..).

Une mutation génétique de l’ALAD cause une maladie assez rare (la porphyrie) qui peut être confondue avec le saturnisme (et que le film The Madness of King George a illustré), mais qui peut en être différenciée par le fait que le plomb produit une anémie, ce qui n’est pas le cas de la porphyrie.

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Des traces de plomb sont détectables dans le sang de tous les individus. Aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), ou « centres de contrôle et de prévention des maladies », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la plupart des pays de l'Union européenne ont une valeur limite de 10 µg/dL de sang car la plombémie (taux de plomb dans le sang) est l’indicateur le plus communément utilisé dans le monde pour des raisons de commodité, mais il est incomplet. D'autres indicateurs sont donc parfois utilisés :

La plombémie indique une contamination récente ;

L'analyse du plomb dans les phanères (cheveux, ongles, poils) renseigne sur une contamination moyennement récente (mois précédents, année) ;

La mesure du plomb dans les dents (dent de lait le cas échéant), dans l'os renseigne sur une contamination ancienne ;
Une contamination ancienne peut également être mesurée dans l'urine après chélation. Le chélateur (DMPS, DTPA, etc.) est administré par intraveineuse, on analyse ensuite l'urine.

L'analyse du plomb dans l'air et l'environnement (poussières, peintures, eau, alimentation) est aussi un indicateur complémentaire d'exposition.

Il est possible de rétrospectivement détecter des cas de saturnisme via l'étude de teneurs en plomb de cadavres ou squelettes de personnes ou animaux morts (éventuellement il y a plusieurs siècles ou millénaires si leurs restes sont bien conservés).

Seuils de toxicité : Ils sont très discutés depuis les progrès fait en toxicologie ; des plombémies autrefois considérées comme « sûres » correspondent à des taux aujourd'hui considérés comme dangereux24 ("Blood lead levels once considered safe are now considered hazardous, with no known threshold")25 et de nombreux toxicologues estiment qu'il n'y a pas de seuils en deçà duquel le plomb peut être vraiment considéré comme sans danger, notamment pour le cerveau26. Cependant changer la norme légale (proposition étudiée par l'OMS) aurait des implications économiques telles qu'elles semblent encore faire obstacle à cette idée. Cela aurait aussi des implications juridiques complexes concernant l'application du principe pollueur-payeur et le traitement des « maladies professionnelles ».

Exposition moyenne de la population : De nombreux humains vivent aujourd'hui avec une plombémie très supérieure à ce qu'elle était à la Préhistoire, avec des taux susceptibles de poser des problèmes de santé et de développement, voire d'interférer avec le fonctionnement du cerveau.

Les données manquent pour de nombreux pays dits « pauvres », mais la plombémie moyenne dans les pays riches dépasse généralement 10 microgrammes par décilitre, ou 100 ppb (partie par milliard). Il n'est pas rare de trouver des personnes exposées dont la plombémie dépasse 200 ppb alors que la plupart des symptômes apparaissent aux environs de 100 ppb et que les effets mesurables sur le comportement et la cognition (avec perte de QI) des enfants apparaissent à des doses très inférieures à ces niveaux27.

Traçage : Des mesures isotopiques du plomb trouvé dans le sang, les os, ou l'environnement permettent - dans certaines conditions - d'en déterminer et tracer l'origine (le plomb de l'essence a par exemple une signature isotopique très différente du plomb de chasse, ou de celui utilisé dans les batteries).

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Le saturnisme aujourd'hui

Il reste un problème de santé publique, peut-être encore sous-estimé 28 y compris dans les pays riches où la majorité des cas graves et repérés de saturnisme concerne des enfants de moins de douze ans, vivant dans des zones exposées à du plomb d'origine industrielle ou vivant dans un habitat ancien, voire insalubre où des peintures au plomb sont accessibles. Ailleurs la situation est mal connue.

De nos jours, le saturnisme aigu est le plus fréquent chez l'enfant29 et souvent induit par l'ingestion de plomb sous forme de particule fines ou d'écailles de peinture au plomb (céruse ou hydroxycarbonate de plomb). L'origine de ces cas est le plus souvent une exposition dans l’habitat ancien à la céruse de plomb, peinture très utilisée jusqu’à son interdiction en 1948. La peinture est ingérée directement ou sous forme de poussières produites lors de sa dégradation au cours du temps ou à l'occasion de travaux (ravalements, grattage, brossage, ponçage...) En France, une expertise collective de l’INSERM a estimé en 1999 que 85 000 enfants de 1 à 6 ans étaient encore victimes de ce type de saturnisme1.

Plus rarement, on constate des intoxications par l'eau contaminée par d'anciennes tuyauteries en plomb (notamment dans les régions où l'eau est naturellement acide).

L'inhalation est localement (à proximité des usines et de sites pollués par le plomb) un facteur très important de contamination (par exemple dans le nord de la France, la fermeture de l'usine Métaleurop Nord s'est traduite par une chute rapide de la plombémie chez les enfants des zones périphériques, sans toutefois faire disparaitre les traces d'une pollution de fond).

Certains aliments cultivés sur des sols pollués par le plomb, viandes d'animaux ayant ingéré des végétaux riches en plomb ou souillés, et certains champignons sont aussi des sources de saturnisme d'origine alimentaire. En particulier, les consommateurs de gibier d'eau tués dans certaines régions très chassées et fortement contaminées par la grenaille de plomb de chasse sont exposés à un risque élevé de saturnisme. Plus rarement, la pièce de viande située près de l'entrée de la balle dans la chair d'un grand gibier (chevreuil, cerf, sanglier…) tué par balle de plomb pourrait aussi être une source d'intoxication. Elle est en tous cas une source démontrée de saturnisme aviaire chez le condor de Californie.

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Occurrence, prévalence

Hors intoxications professionnelles ou liées à l'habitat ancien, la prévalence du saturnisme reste mal connue ; Hormis dans les situations où le risque est connu, la maladie n'est en effet que rarement détectées par la médecine du travail. De même pour la médecine scolaire (quand elle existe), la médecine rurale ou de ville et la médecine d'urgence. On peut y voir plusieurs raisons :

Non-spécificité des symptômes qui pour la plupart peuvent être confondus avec un problème mineur, banal et ponctuel,
La plombémie est rarement proposée en médecine préventive (Cf. coût + éventuel non-remboursement par la sécurité sociale ?)
Symptômes d'intoxications pouvant apparaître plusieurs années, voire plusieurs décennies après l'exposition (« saturnisme de la ménopause »), qui font que le médecin n'évoque pas spontanément le plomb si le patient ne relate pas d'indices d'exposition passée.
Absence de test simple et immédiat fiable (la plombémie ne trace qu'une exposition récente, seul l'analyse de l'os renseigne sur l'exposition sur le long terme),
Lacunes dans la formation des médecins,
Raisons sociopsychologiques ; parler d'un toxique susceptible d'induire des troubles mentaux n'est pas facile pour le médecin. À titre d'exemple, toutes les grandes maternités pourraient disposer d'un appareil Xray-fluorescence permettant une analyse immédiate de chaque cordon ombilical lors de chaque accouchement. Ceci permettrait de mesurer la prévalence globale du saturnisme dans la population, d'identifier les populations à risque et de prévenir les parents en cas de problème et de recommander une alimentation surveillée pour les premières années de l'enfant. Idéalement, une plombémie devrait être recommandée en début de grossesse, ce qui est très rarement le cas, certains médecins évoquant des raisons éthiques, incluant le risque de troubler la sérénité de la mère durant la grossesse en cas de plombémie élevée.

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Sources principales d’empoisonnement
Les plombs de chasse, ball-trap et moindrement de pêche sont une source fréquente de saturnisme animal (Une cartouche de 30 à 35 grammes contient 200 à 300 billes de plomb toxique). En France (plus de 20 ans après les États-Unis) depuis 2005, les cartouches au plomb ne sont plus autorisées pour les tirs dirigés en direction d'une zone humide
Le plomb étant mou, la grenaille de plomb est durcie par ajout de 8 à 10 % d'arsenic et/ou antimoine). La grenaille s'érode et s'oxyde néanmoins facilement, et en milieu acide devient plus contaminante pour l'environnement. Dans le gésier et l'estomac des oiseaux, broyés entre les petits cailloux (dits grit) ingérés par l'oiseau, les billes de plomb avalées avec la nourriture ou confondus avec le grit sont érodées en quelques heures à dizaines d'heures. Le plomb passe alors dans le sang et intoxique l'animal. 12 billes de plomb de cartouche de chasse ingérées suffisent ainsi à mortellement empoisonner un cygne adulte par saturnisme aviaire

Risque et danger

La source originelle (le danger) peut être :

Du plomb-métal (ex : bijou contenant du plomb, en contact direct avec la peau, grenaille de plomb ingérée et piégée dans l'appendice) ; On estime généralement que pour chaque oiseau abattu, plusieurs cartouches ont été tirées (3 à 6 cartouches selon les sources, pour le gibier d'eau). Le petit gibier contient souvent des billes de plomb, qui peuvent être avalées par mégarde.
Du plomb moléculaire ; ex : vapeurs de plomb ; le plomb est sublimé en vapeur de plomb à une température inhabituellement basse[Laquelle ?] chez les métaux. Les grenailles de plomb ingérées par les oiseaux sont rapidement dégradées dans le gésier et l'estomac (en milieu acide) et passent dans le sang de l'animal sous forme moléculaire. Il est alors très biodisponible. On a estimé à la fin du XXe siècle qu'en France 8 000 à 9 000 tonnes de plomb était annuellement dispersées dans la nature via environ 250 millions de cartouches tirées par an, tous tirs confondus : environ 3/4 pour la chasse (soit plus de 6 000 t/an ) ; environ 1/4 pour le ball-trap (soit plus de 2 000 t/an).
L'apport annuel diminue (avec le nombre de chasseurs), mais la non biodégradabilité du plomb conduit à une accumulation croissante dans le sol où il reste longtemps accessible aux oiseaux. Dans un sol acide le plomb peut aussi se dégrader et contaminer les végétaux, les cultures et les animaux qui les mangent.
Des sels de plomb utilisés par l'industrie (ex. : pigments composé d'oxydes de plomb, antirouille à base de minium de plomb, etc.)

Dans tous les cas, le risque est que ce plomb soit absorbé par l'organisme, ce qui est tout particulièrement toxique au fœtus, à l'embryon ou au jeune enfant.

Absorption de plomb

Elle est multiple et varie selon les pays et les contextes (époques, lieux, comportements à risque, âge..) ; Ce sont notamment :

Inhalation d'air pollué par le plomb (pollution industrielle, vapeurs, poussière ou fumées contaminées, ponçage de peintures anciennes, essence plombée, atmosphère confinée d'un stand de tir...)
Ingestion de nourriture ou d'eau contaminée par le plomb (eaux acides ayant corrodés des tuyaux de plomb, des soudures contenant du plomb, ou des robinets ou éléments de plomberie en laiton contenant du plomb. Ingestion d'animaux ou plantes contaminés par un environnement pollué, aliments contaminés par des pesticides illégaux (arséniate de plomb, etc.). Quelques cas particuliers concernent des personnes qui portent volontiers à la bouche des objets à risque (soldats de plomb ou objets de plomb, crayons d'artiste à mine de plomb). Il y a eu quelques cas de fraudes où par exemple du faux paprika avait été teint par des sels de plomb (minium)
Pénétration percutanée, devenue rare, mais possible (cas d'onguents et khôls contaminés, de jouets ou bijoux en plomb, en matériau contenant du plomb ou peints avec des pigments au plomb)

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Principales voies d'empoisonnement

Rappel préalable : Chez les mammifères, une contamination intergénérationnelle (de la mère au fœtus in utero ou via l'allaitement) est toujours possible. (Chez l'oiseau, le saturnisme aviaire de la mère peut aussi influer sur la survie et les capacités du poussin).

La première voie demeure, semble-t-il, l’ingestion directe de particules (peinture) au plomb ou de sol et poussières contaminées. Les jeunes enfants ont aussi tendance à sucer la peinture de barreaux ou de châssis de fenêtres, ou peuvent parfois être intoxiqués en portant leurs doigts à la bouche après avoir touché les plaques de plomb utilisés pour l'étanchéité de toitures, gouttières ou chéneaux autour de châssis de fenêtres (ou autres éléments accessibles d'architecture). Depuis la fin du XXe siècle, dans un nombre croissant de pays, et dans la plupart des États américains et d’Europe, les propriétaires, loueurs et/ou vendeurs de maisons anciennes doivent à leurs frais faire un diagnostic, et informer les résidents potentiels du danger.

Les enfants sont parfois contaminés par une exposition chronique à des particules de plomb involontairement rapportés à la maison par des parents travaillant dans la métallurgie du plomb, les batteries ou la plomberie (ce plomb est rapporté sur les cheveux, la peau et les vêtements et chaussures). Ainsi par exemple lors d'une étude30 nord américaine, 75 % de 16 enfants de travailleurs exposés au plomb présentaient une plombémie nettement supérieure à celle des autres enfants de leur quartier (en moyenne 22.4µg/dL contre 9.8 µg/dL, p=.049). Une autre étude31 a porté sur 50 enfants âgés de 6 ans (31 enfants de parents exposés au plomb dans le secteur du bâtiment, et 19 cas-témoins, enfants de parents non exposés) ; les enfants de travailleurs exposés étaient 5 fois plus nombreux à avoir une plombémie jugée excessive (25,8 % contre 5,3 % pour les cas témoins). Une autre étude32 a porté sur 18 enfants (de moins de 7 ans) de réparateurs de radiateurs automobile (soudures contenant du plomb, et radiateurs éventuellement contaminés par le plomb de l'essence); tous les enfants dépassaient le seuil critique de 10 µg/dL.

L'enfant est plus souvent intoxiqué entre la deuxième et troisième années de sa vie (période où l'on porte souvent les doigts et objets à la bouche). Plus rarement (mais avec des effets plus graves), un empoisonnement au plomb peut survenir plus tôt (in utero, ou ensuite via le lait contaminé de la mère ou via du lait artificiel mal préparé ; par ex réchauffé dans un samovar soudé avec un étain riche en plomb (Ainsi, un nourrisson de 4-mois a atteint une plombémie veineuse de 46 mg/dl33).
Des intoxications d'enfants sont également régulièrement constatées suite à utilisation de jouets en plomb, et de faux bijoux ou objets décoratifs portés sur la peau ou que les enfants peuvent porter à la bouche. Idem pour des jouets peints avec une peinture au plomb.

L’alimentation reste une source de fond d’apports en plomb, généralement faibles, mais avec certains aliments plus à risque : champignons capables de fortement bioconcentrer et bioaccumuler le plomb, comme le font aussi d'autres espèces dont les moules, huîtres, autres coquillages et poissons ou mammifères carnivores. Les légumes ayant poussé sur des sols pollués, le gibier abattu par des grenailles ou balles de plomb, ou ayant vécu dans une zone humide depuis longtemps chassée, c’est-à-dire polluée par la grenaille de plomb sont d'autres sources alimentaires de plomb qui peuvent être ponctuellement facteur de saturnisme.

L’air est une source localement importante. La plombémie moyenne a nettement décliné dans la décennie qui a suivi l’interdiction du tétra-éthyle de plomb dans l’essence, mais certains pays ne l’ont interdit que tardivement ou ne l’ont pas encore interdit (Nigeria, Arabie saoudite, exceptions pour les territoires d’outre-mer pour la France..). Dans les régions industrielles, à proximité d’incinérateurs anciens et non mis aux normes, de certains sites miniers ou d’usines métallurgiques, l’inhalation de vapeurs et microparticules de plomb est une source majeure de plomb à ne pas sous-estimer.

L’eau du réseau de distribution d'eau potable, là où elle est naturellement acide ou neutre, peut apporter une quantité non négligeable de plomb. L’UE a imposé la suppression progressive de toutes les tuyauteries en plomb. Le plomb dissous dans l'eau peut provenir des tuyaux, mais aussi des soudures et d'accessoires en laiton de mauvaise qualité, riche en plomb lentement soluble dans l’eau34. Dans les zones à risque, il est recommandé de faire couler l'eau qui a stagné la nuit dans les tuyaux avant de la boire ou de l'utiliser pour la cuisson.

Certains cosmétiques importés tels que les khôls traditionnels du Moyen-Orient, d'Inde, du Pakistan, et de certaines régions d'Afrique sont également source d’intoxications, notamment d'enfants (certains khôls traditionnellement réputés protéger les yeux de diverses maladies contiennent jusqu'à 83 % de plomb). Une étude ayant porté sur 538 fillettes âgées de 6 à 12 ans a montré que le khôl provoquait une augmentation de la plombémie des fillettes35,36. Une autre étude37,38 a porté sur 175 enfants pakistanais et indiens âgés de 8 mois à 6 ans vivant au Pakistan ; ceux qui ont été traités avec du kohl traditionnel présentaient des plombémie moyenne triplée et excessive (12.9 µg/dL contre 4.3 µg/dL pour les autres enfants n'ayant pas utilisé ce cosmétique).

Des poteries cuites avec des émaux au plomb, des étains de mauvaise qualité ou des théières traditionnelles soudées avec du plomb ont fréquemment été des sources avérées d’intoxication, ayant justifié diverses alertes sanitaires et retraits de vente.

L’exposition au plomb-métallique liée à l’ingestion de petits objets (grenaille de chasse, lests de pêche) est peu réputée pour conduire à une plombémie élevée, mais on connaît quelques exceptions ; quand le plomb stagne dans le tube digestif et en particulier dans l’appendice où il peut rester piégé des années, ce qui n’est pas exceptionnel chez les grands consommateurs de gibier d’eau. Chez les oiseaux, le problème est très différent, car les morceaux de plomb ingérés (grenaille de plomb, plomb de pêche) sont rapidement érodés et solubilisés dans le gésier, provoquant un saturnisme aviaire, souvent aigu, très commun chez les oiseaux d'eau dans les zones très chassées mais également plus fréquent qu'on ne l'a d'abord cru chez d'autres espèces, hors des zones humides.

De nombreux composés organiques du plomb passent facilement au travers de la peau et des barrières intestinales. C'est le cas du plomb tétraéthyl qui était ajouté à l'essence, et l'est encore dans certains pays.
Certains "remèdes" populaires dont l’« Azarcon » ou le « greta » qui contiennent jusqu'à 95 % de plomb, utilisés pour "guérir", sont des sources graves d'intoxication39. Ce médicament est si toxique que, s'il tue tous les microbes, il contribue aussi à empoisonner gravement l'organisme, celui des enfants en particulier.

La médecine militaire et la médecine d'urgence ont parfois à faire face à des cas particuliers d'empoisonnement saturnin liés à des plaies balistiques (par balles ou grenaille de plomb) :

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Grenaille et balles de plomb

Les peintures anciennes extérieures écaillées peuvent intoxiquer des enfants ou animaux (volailles, vaches dans une étable…). C'est aussi une source de pollution du sol au pied de parois peintes au plomb ou au minium de plomb. Certaines peintures à l'huile ou huiles pures (de lin) ne contiennent pas de plomb, mais un additif (sel de plomb) a pu leur être ajouté comme siccatif, sans que cela ait été précisé sur l'étiquette par le fabricant

Jusqu’à une période très récente presque toutes les balles et grenailles étaient composées de plomb. Le plomb étant très mou, pour que les billes ne se déforment pas trop et pénètrent mieux, il est durci par ajout de 5 à 10 % d'arsenic ou d'antimoine (deux métaux qui sont également des toxiques) dans le cas des munitions d'armes à feu.

Lorsqu’une balle (ou une bille de plomb de type shrapnel ou de la grenaille de plomb) pénètre un organisme à grande vitesse, notamment s’il y a contact avec un os, des molécules et fragments de plomb peuvent être arrachés au métal et immédiatement dispersé dans l’organisme via le sang et la lymphe. Ce plomb métallique, s'il n'est pas retiré de l'organisme par la chirurgie, sera ensuite une source de contamination chronique de l'organisme.
Il arrive que le plomb d’une balle conservée dans un organisme puisse ainsi être à l’origine d’un saturnisme grave40, voire mortel41. Le problème est plus grave pour des balles ou grenailles piégées dans des articulations où elles risquent de se décomposer plus rapidement en libérant leur plomb42.
Cela vaut aussi pour l’animal tué par balle de plomb à la chasse (Les bonnes pratiques de boucherie veulent que la chair située autour de la zone pénétrée par une balle soit excisée et jetée).
Par exemple, les autorités sanitaires d'état du Dakota du Nord ont ordonné aux banques alimentaires de ne plus accepter les dons de viandes de gibier et de se séparer de tels stocks car elle peut contenir de nombreux fragments de plomb qui se dispersent autour de la trajectoire de la balle. Cette décision a été prise après que le Dr William Cornatzer eut collecté et radiographié (par tomodensitométrie) environ 100 paquets (d'une livre chacun) de viande de cervidé provenant de garde-manger de banques alimentaires. Le ministère de la santé du Dakota du Nord a confirmé la présence de plomb après avoir fait ses propres tests43. Dans la nature, les cadavres d'animaux non récupérés par les chasseurs, ou leurs entrailles (contenant des fragments de plomb) abandonnées su le terrain après l'éviscération sont mangés par d'autres animaux (dont des oiseaux), qui à leur tour accumulent du plomb, parfois jusqu'à en mourir43. Une étude faite dans la région de Yellowstone a relevé une élévation des taux de plomb des corvidés, certains rapaces (aigles royaux, pygargues à tête blanche…) et d'autres charognards lors des saisons de chasse au cerf et au wapiti, ce qui laisse penser que le saturnisme aviaire est très répandu. Au vu de ces données, les chasseurs peuvent volontairement utiliser des munitions sans plomb, au bénéfice des espèces qu'ils chassent mais aussi des consommateurs de leur viande43. Ce plomb est inévitablement ingérés par l'homme avec la viande44.
La grenaille ingérée par un oiseau est difficile à détecter (hormis aux rayons X), et elle est rapidement érodée dans un gésier. Dans la chair d'un oiseau tué à la chasse, elle est encore plus difficile à détecter, surtout sans détecteur de métaux. Elle est encore souvent présente dans la viande cuite et dans certains pâtés (gésier), voire ingérée avec la viande ; dégradée dans une viande hachée ou transformée en pâté, ou mise en contact avec un acide (citron, sauce tomate, vinaigre...), la grenaille de plomb peut libérer des quantités significatives de plomb et contaminer la viande et sa sauce (si elle est acide). Des intoxications chroniques et insoupçonnées pourraient ainsi concerner les consommateurs de certaines espèces à risque (gibiers d'eau atteints de saturnisme aviaire et/ou contaminés par de la grenaille de plomb), même si elles sont a priori rarement mortelles.

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Susceptibilités individuelles et vulnérabilités particulières
Chez la femme enceinte

Au cours de la grossesse, les os sont sollicités comme source de calcium, ce qui peut être source de relarguage de plomb dans le sang de la mère, et celui de l'embryon ou du fœtus. Une intoxication par le plomb peut alors entraîner des répercussions pour la mère et/ou l'embryon ou le fœtus45.

Chez la mère, les troubles sont les symptômes habituels du saturnisme, avec cependant une fréquence accrue d'hypertension gravidique45. Chez le fœtus, les effets du plomb, même à faibles doses sont dramatiques : Mort du fœtus et avortement dans les cas les plus graves, ou prématurité, malformations congénitales, complications neurologiques durables (débilité mentale possible)45. « Une toxicité retardée est possible, à distance de toute intoxication, notamment sous la forme de retards psychomoteurs et troubles du comportement liés ».

Le diagnostic de saturnisme de la femme enceinte repose sur le dosage des protoporphyrines-zinc et de l'acide delta-aminolévulinique-déhydrase, avec confirmation de plombémie. Après la naissance, le lait maternel peut alors être une nouvelle source d'aggravation de l'intoxication 45

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Chez l'enfant

Le saturnisme est plus fréquent et grave chez le jeune enfant, pour au moins 4 raisons ;

Le jeune enfant est plus susceptible d'ingérer des substances contaminées. L'oxyde de plomb a un goût légèrement sucré. L'enfant porte naturellement les doigts et les objets à la bouche ; ainsi existe t il des intoxications typiques de l'enfant (ex : Pica) des intoxications atypiques qui touchent parfois sévèrement les enfants, notamment liées à des accessoires de mode, à des remèdes populaires, des condiments importés, des bonbons46, des pastilles et des grenailles de chasse ou de pêche, ou encore des articles ménagers contenant du plomb47 ;
et parce que de 40 à 50 % du plomb ingéré par un enfant passe dans son sang (contre 5 à 10 % pour un adulte). Le plomb assimilé n'est que très peu et lentement éliminé naturellement.
sa peau et ses muqueuses sont plus fines, et par kg de poids corporel le volume de nourriture qu'il ingère, et la quantité d'air qu'il inhale sont plus importants.
Il a en raison de sa croissance des besoins accrus en calcium (auquel le plomb se substitue chimiquement facilement). Le plomb passe facilement de la mère à l'enfant via le lait si elle allaite.

Un enfant est généralement considéré comme nécessitant des soins à partir d'une plombémie de 100 µg par litre de sang, mais ce seuil pourrait être revu à la baisse en raison d'effets démontrés sur le cerveau à des doses bien inférieures.

En termes d'impacts sur le cerveau, on a longtemps considéré que les enfants étaient le plus vulnérables au plomb de l'état fœtal jusqu'à l'âge de 2 ans, mais une étude récente a montré qu'à l'âge de 6 ans, les effets neurologiques, pour une exposition au plomb inférieure à celle d’un enfant de 2 ans, induisaient davantage de troubles neurologiques48. Les risques de handicap mental, troubles psychomoteurs, du langage et de l’attention ou de la cognition, anémie seraient encore plus élevés à 6 ans qu'à 2 ans.

Aux États-Unis et dans les pays où le plomb est encore très utilisé dans l'essence, autour de certaines aires industrielles ou là où il est récupéré par les enfants, les cas de saturnisme infantile sont encore nombreux, conduisant parfois au décès49.
À titre d'exemple, en France en 2006, ce sont encore 437 nouveaux cas de saturnisme infantile qui ont été repérés en métropole. Il s'agissait essentiellement d'enfants de 1 à 5 ans, vivant en Île-de-France pour 56 % des cas, et dans le Nord-Pas-de-Calais pour 13 % (deux régions où le dépistage est beaucoup plus poussé (Cf. risques liés aux séquelles industrielles et aux peintures au plomb dans l'habitat ancien. 89 % de ces enfants avaient une plombémie de moins de 250 µg/L ; mais 9 enfants dépassaient les 450 µg/L, et l'un dépassait 700µg/L50. l'INVS note que sur 349 cas notifiés, 20 ne l'ont été notifiés qu'à la seconde plombémie dépassant 100 μg/L (tout signalement tardif à la DDASS retarde le traitement du risque environnemental, et augmente le risque d'aggravation de l’intoxication alerte l'INVS).

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Synergies : De nombreuses synergies entre plomb et autres polluants semblent possibles. Par exemple, Gorell et al. ont montré53 que le plomb associé à d'autres cations dont de cuivre était impliqué dans la maladie de Parkinson. Associé à l'alcool, le plomb peut avoir des effets aggravés sur le fœtus... La présence de cadmium dans l'organisme augmenter la teneur en plomb du lait des brebis54.

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ntoxication exogène
Le plomb d'une carafe en cristal peut contaminer les alcools forts, les vins, mais aussi le Coca-cola, le vinaigre ou les jus de fruit ou tout liquide acide qu'on y a stocké (même en quelques heures si la carafe a peu servi).

Une cause démontrée de saturnisme de l'adulte et surtout de l'enfant est l'intoxication par de la viande contaminée d'animaux qui ont ingéré du plomb issu des munitions, cartouches (et plus rarement balles) utilisées pour la chasse. Chez les gros oiseaux (tels oies et cygnes) le plomb de pêche est aussi une cause significative de saturnisme aviaire, qui peut être source d'intoxication de consommateurs de gibier. Certains champignons sont fortement bioaccumulateurs du plomb.

L'essence a été une source importante de plomb. Elle est depuis quelques années en forte diminution ; là où le plomb dans l'essence est interdit, ce qui n'est pas le cas dans tous les pays ; en Chine, au Nigeria comme dans d'autres pays producteurs de pétrole et dans certains pays en développement, l'essence est encore plombée, comme dans certains territoires d'outre-mer français.

Selon une conférence de consensus de 2003 sur le plomb et la femme enceinte (Kremp, 2003), le vin rouge serait la principale source de plomb dans l'alimentation des français. Ce pourrait être à cause du plomb désorbé par le bois de chênes des tonneaux, car le jus de raisin n'en contient pratiquement pas.
La bière contient parfois des taux élevés de plomb, probablement en raison de la fixation du plomb sur la cuticule des grains d'orge qui ne sont pas lavés avant utilisation. Le laiton ou les soudures des installations pourraient parfois être en cause.
Le cacao et le chocolat en contiennent parfois des doses préoccupantes, pour des raisons mal comprises. Chez l'animal, c'est le foie, mais surtout les os qui en contiennent le plus.

Un Français moyen absorberait via l'alimentation environ 470 μg de plomb par semaine (DHT de 1.500 μg/semaine).
Ce plomb provient surtout des légumes et des fruits (50 %), du vin, du pain et les pommes de terre (où il peut être plus concentré dans la pelure) ;
Des teneurs parfois très élevées ont été trouvées dans les champignons (dont champignons de Paris) et certains légumes, ou dans des alcools ou aliment conservés dans des poteries vernissées avec un émail contenant du plomb55.

Les carafes en cristal sont une source de plomb56 qui semble également avoir été très sous-estimée ;

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La goutte (dont les symptômes sont les mêmes que ceux du saturnisme chronique) s'est répandue dans la bourgeoisie de l'hémisphère nord en même temps et là où l'usage de carafes en cristal s'est répandu57 Lin et al. ont montré une corrélation statistiquement significative entre la fréquence de la goutte et celle du saturnisme58. Les contenants en cristal neufs ou ayant peu servi relarguent des quantités très significatives de plomb dans les aliments et boisssons59,60.
Une étude de 200461 s'est intéressé au vin stocké dans des décanteurs en cristal. Après deux jours seulement, le taux de plomb de ce vin était de 89 μg/L. Après quatre mois, ce taux atteignait de 2 000 à 5 000 μg/L. Un vin blanc a ainsi doublé sa teneur en plomb en une seule heure de stockage et l'a triplé en quatre heures. Certains brandy stockés plus de cinq ans dans des carafes en cristal ont atteint 20 000 μg de plomb par litre d'alcool62,63. L'EPA rappelle que la norme de potabilité de l'eau pour le plomb est aux États-Unis de 15 µg/L (15 parties par milliard)64.
De nombreux jus de fruits sont naturellement acides (tomate, citron, orange, ananas, abricot, raisin, kiwi, etc.). Il a pu arriver que des jus d'agrumes et d'autres boissons acides (Coca-Cola, sodas divers, eaux gazeuses...) aient été stockés quelques heures dans des carafes en cristal avant d'être servis, à des enfants notamment. Or, on a montré en laboratoire que le cristal relargue du plomb de manière aussi efficace avec n'importe quelle boisson acide qu'avec les boissons alcoolisées.
Quand une même carafe est depuis longtemps utilisée, elle a perdu le plomb le plus facilement disponible et ne relargue presque plus de plomb, pas assez pour qu'il soit plus dangereux pour la santé que celui trouvé dans la nourriture65,66.

D'autres sources habituelles de saturnisme sont certaines médecines traditionnelles (ayurvédiques notamment), certains cosmétiques traditionnels (khôl, surma).

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Intoxication endogène

Toute fracture entraîne en réponse physiologique une libération (rapide, normale et importante) de calcium dans le sang. Ce calcium est essentiellement prélevé dans les os. Or c'est dans ces mêmes os que 80 % à 95 %67 environ du plomb absorbé par le patient (humain), ou l'animal soigné a été stocké dans les années et décennies précédentes (le cycle du plomb ou temps moyen de séjour du plomb dans l'os est estimé être de 20 ans chez l'homme).

Ceci explique, que chez un individu ne présentant pas de plombémie anormale avant la fracture ou au moment de la fracture, mais ayant antérieurement stocké du plomb dans les os, un saturnisme puisse être induit par la libération d'une quantité significative de plomb « osseux » dans le sang. Ce type de saturnisme a très peu de chance d'être détecté si le médecin n'a pas été alerté sur ce risque par le patient (qui souvent n'en est pas conscient). Les symptômes sont mis sur le compte de l'état de choc ou du traumatisme lié à l'accident.

Si le patient est une femme enceinte ou allaitante, ce plomb peut intoxiquer respectivement le fœtus ou l'embryon et le bébé allaité.
Si le patient est une personne se préparant à avoir des enfants, il est possible que ce plomb puisse être source d'infertilité provisoire (le plomb est en effet connu comme étant reprotoxique chez l'homme, au moins en tant que facteur de délétion de la spermatogenèse; en revanche ses effets sur la fertilité féminine n'ont pas été suffisamment étudiés).

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Effets et symptômes chez l'Homme

Les symptômes d'intoxications légères conduisent rarement au diagnostic de saturnisme. Avec l'augmentation du taux de plomb dans l'organisme, les symptômes suivant apparaissent :

Nausées, vomissements, diarrhées/constipation, maux de tête, avec fréquente perte d'appétit et de poids ;
Apparition d'un goût métallique dans bouche, éventuellement suivi dans les cas d'intoxication forte d'apparition d'un liseré grisâtre ou bleuâtre sur les gencives, dit « Liseré de Burton » (très rare chez le jeune enfant, plus fréquent chez l'adulte gravement intoxiqué).
Douleurs abdominales (dites « coliques de plomb ») ;
Troubles neurologiques, avec réduction des capacités cognitives (difficulté de concentration, trouble de la mémoire), fatigue et comportement léthargique ou au contraire hyperactivité ;
Irritabilité ; c'est un symptôme qui a d'abord été constaté en milieu scolaire chez les enfants des régions ou familles exposées. Mais certains auteurs estiment qu'il a été sous-estimé chez l'adulte.
Insomnie ;
Retard de développement mental chez l'enfant, avec séquelles irréversibles si l'intoxication a concerné l'embryon, le fœtus ou le jeune enfant ;
Troubles psychomoteurs : Le plomb affecte les systèmes nerveux central et périphérique, d'abord de manière totalement indolore. Un des premiers signes d'atteinte périphérique (neuropathie chronique) étant une faiblesse des muscles extenseurs de la main (qui apparaît après quelques semaines d'exposition). Si l'exposition perdure ou est élevée, des douleurs articulaires apparaissent, puis une Paralysie éventuelle des membres ;
Anémie
Dysfonctionnement des reins ;
Hypertension artérielle ;
Thyrotoxicose, avec dépression de la captation d'iode par la thyroïde, et dysfonctionnement de cette glande, d'abord observée chez l'animal puis confirmée chez l'Homme dans les années 196068, 69, y compris dans un cas cas d'intoxication saturnine liée à la présence d'une balle en plomb non extraite de l'organisme 70.
On observe une élévation de l'hormone TSH) ou chute de la thyroxine sérique et libre en cas d'exposition chronique et plutôt quand la plombémie dépasse 60µg/100 mL.
Inversement, certaines thyrotoxicoses pourraient faciliter la contamination de l'organisme par relargage du plomb antérieurement stocké dans les os71. Dans ce dernier cas, l'augmentation de la plombémie est accompagnée d'une augmentation du taux sérique d'ostéocalcine qui reflète l'augmentation du « remodelage osseux » qui accompagne souvent l'hyperthyroïdie71.
Stérilité masculine (par effet toxique et/ou de perturbation endocrinienne) ;
Perte auditive ;
Hyperuricémie (accumulation d'acide urique suite à une excrétion insuffisante dans l'urine) ;
Cancers (induit par certaines formes chimiques du plomb) ;
Coma puis mort, généralement provoquée par une encéphalite.

Comme le mercure, le plomb semble pouvoir être un perturbateur endocrinien quand il touche le fœtus (in utero), avec des effets différés sur le développement mental72,73.

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SOLUTIONS NATURELLES

Source : http://www.sante-detox.fr/content/13-detoxication-metaux-details
Pourquoi les métaux lourds sont-ils dangereux ?

- Les métaux lourds catalysent la réaction de l’oxydation et favorisent la création des radicaux libres.
- La contamination aux métaux lourds diminue les minéraux (exemple : le zinc et le magnésium) et les éléments traces du partage d’enzymes. Cela provoque le blocus du métabolisme.
- Les contaminations chroniques aux métaux lourds peuvent structurer les enzymes et de cette façon créer des mutations dans notre système immunitaire.
- Les structures de graisses qui sont présentes dans toutes nos cellules peuvent changer de telle façon que l’apport en nutriments serait dérangé.

La science en nutriments et l’approche holistique d’après le Dr. Clark apporte des précieuses substances naturelles, pour éliminer les métaux lourds de façon spécifique et avec succès.
Voici une liste sur l’action des éléments d’un nouveau programme élaboré pour la détoxication des métaux lourds :


Vitamine B6 : Favorise l’excrétion de l’aluminium.


Vitamine C : (acide ascorbique) stimule en grande quantité le système enzymatique du foie. De ce fait le système sanguin est détoxiqué et les éléments toxiques tels que les métaux lourds et les pesticides sont mieux éliminés.


Vitamine E : Protège contre l’aluminium toxique, peut diminuer la concentration de plomb dans les tissus cellulaire et ainsi diminue leur toxicité.


Si le Calcium n‘est pas présent suffisamment dans le corps, cela augmente l’admission d’aluminium. De plus le calcium empêche l’apport de plomb dans l’appareil digestif.


Sélénium : Il a un effet protecteur contre l’aluminium et le Cadmium et diminue la toxicité comme aussi les dégâts oxydatifs causés par le mercure.


Zinc : Il réduit la toxicité de l’aluminium et de ce fait la destruction des cellules, il concurrence le plomb sur les points de liaisons des différentes enzymes et peut repousser le plomb. L’intoxication au Cadmium est souvent un point de corrélation avec le manque de Zinc.


Les acides Aminées que sont la Cystéine et la Méthionine contiennent dans leurs structures moléculaires du souffre. Les métaux lourds consomment le souffre qui est prévu pour le métabolisme des cellules et forment des sulfures. De ce fait les métaux lourds sont rendus solubles et peuvent être éliminés.


MSM : (Methylsulfonylmethan) est une forme de sulfate organique. C’est une poudre composée de cristaux blancs et sert comme source d’apport en sulfate, de même qu’elle détoxique les métaux lourds et a la capaciter de les dissoudre. MSM a un effet au niveau extracellulaire.


Acide Lipoïque : aussi nommé Thioctic acid, est un acide gras saturé avec une incroyable structure circulaire, qui possède deux atomes de souffre. Il apporte une contribution aux défenses contre la toxicité des métaux lourds. Il fonctionne en chélatant, à savoir il forme avec les métaux lourds et les complexes oligo-éléments (liaisons), ainsi ceux-ci sont réduits à néant. Du fait qu’elle est une très petite molécule soluble dans l’eau et la graisse, elle a accès pratiquement dans tous les tissus du corps humain.

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Le point de vue de l'Herboriste :

Pour ma part, je donnerai à Dunette une cuillère a café la première semaine de pollen (si possible bio)
C'est un aliment parfait, complet
Le pollen va l'aider à se détoxifier

http://www.levriersontheworld.com/t1225-miel-pollen-gelee-royale-propolis

et donner ensemble

Chlorella
et teinture mère d'ail des ours.


Toujours bien veiller a ce que Dunette puisse boire pour éliminer les poisons

Difficile de dire combien il faut en donner. Cela dépend de la concentration de la teinture mère. Si possible, la commander chez Herbalgem, qui est le seul a encore fabriquer des teintures mères HA/B c'est à dire de pharmacopée allemande, bien plus forte en produits concentrés mais surtout on évite une grande quantité d'alcool.

Commencer tout doucement et aller progressivement pour éviter une détoxication trop rapide, trop violente, et qui pourrait rendre Dunette nauséeuse.

Je suis certaine qu'un bon vétérinaire homéopathe pourrait l'aider

L'homéopathie n'est pas de mon ressort



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de rien Dunette
J'espère que cela va l'aider
mais il faut y aller tout doucement, et progressivement

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De toute façon si les troubles du comportement de Dunette sont dû au plomb après ce traitement tu devrais voir du changement assez rapidement!!
et sa qualité de vie meilleur!!

Merci Merlin pour toutes les explications !!!

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oui Fauve ! je vais laisser passer quelques jours le temps qu'elle se rétablisse et zou je commence la détoxification tranquillement ! C'est une bonne piste : merci à toi de m'avoir mis sur cette piste et à Merlin pour ses précieux renseignements gros bisous

pour les plombs je vais demander à la véto si elle les a retirés mais je ne crois pas. Il faut dire qu'hier j'étais un peu émue pour ma petiote et n'ai peut-être pas tout bien enregistré

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Dunette Castagnette a écrit:
oui Fauve ! je vais laisser passer quelques jours le temps qu'elle se rétablisse et zou je commence la détoxification tranquillement ! C'est une bonne piste : merci à toi de m'avoir mis sur cette piste et à Merlin pour ses précieux renseignements gros bisous

pour les plombs je vais demander à la véto si elle les a retirés mais je ne crois pas. Il faut dire qu'hier j'étais un peu émue pour ma petiote et n'ai peut-être pas tout bien enregistré


je ne pense pas que ce soit vraiment possible de lui retirer car ils doivent être profond et même au toucher impossible de les sentir il faudrais faire cela sous radio pour extraction!!
elle a vécue de bien triste choses Dunette epérons que cela l'aidera surtout!!!

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oui en plus la véto m'a dit " je n'ai jamais vu des plombs comme ceux-ci (elle m'a dit un nom de plombs utilisés en France).... ils sont très petits, et n'ont la forme habituelle" je lui ai répondu qu'en Espagne ils n'avaient peut-être pas les mêmes ? je n'y connais rien en plombs et autres cartouches de chasse

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Dunette Castagnette a écrit:
oui en plus la véto m'a dit " je n'ai jamais vu des plombs comme ceux-ci (elle m'a dit un nom de plombs utilisés en France).... ils sont très petits, et n'ont la forme habituelle" je lui ai répondu qu'en Espagne ils n'avaient peut-être pas les mêmes ? je n'y connais rien en plombs et autres cartouches de chasse



elle auras un traitement à vie pour neutraliser les effets du plomb car ne pouvant etre enlevé!!
mais cela auras pour effet d'attenuer les troubles de comportement de ta fifille et de résoudre bien des soucis pour elle et toi !
dès que tu as mis qu'elle avait du plomb ça m'a fait tilt !!! je comprend mieux ces troubles!!

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Très intéressant Merlin, merci.
Et la taurine ? est-ce que ça peut aider en ce cas ?
Pauvre Dunette.... courage, plein de bonne ondes pour vous soutenir toutes les 2.

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alys a écrit:
Très intéressant Merlin, merci.
Et la taurine ? est-ce que ça peut aider en ce cas ?
Pauvre Dunette.... courage, plein de bonne ondes pour vous soutenir toutes les 2.


Je ne sais pas, la taurine est un acide aminé essentiel, qui donne la peche
mais au niveau de la détoxication, je ne me rapelle plus
mes cours la dessus sont loin
je vais fouiller un peu

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mon médecin m'avait conseillé d'encadrer tout soin dentaire avec de la taurine, j'ai pensé que c'était par précaution au regard des produits utilisés en dentisterie.

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