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Merlin111

Dermatologie du chien : quand est-il conseillé de consulter ?

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Les affections dermatologiques sont nombreuses et leurs manifestations cliniques variées. En outre, des maladies générales peuvent également avoir des répercussions cutanées.
Les signes cliniques présentés dans ce dossier sont ceux qui motivent fréquemment des consultations ; le plus souvent, ils ne sont pas isolés et le tableau clinique est composé de plusieurs d'entre eux, des symptômes concernant d'autres organes ou des symptômes généraux pouvant également s'ajouter.
Certains signes cliniques d'apparence anodine peuvent révéler une maladie grave ou invalidante pour le chien et il est souhaitable de consulter un vétérinaire lorsque des anomalies sont constatées, en particulier si elles ne rétrocèdent pas spontanément et rapidement.

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Chute des poils

Il convient avant tout de rappeler que la chute des poils est un phénomène naturel chez le chien, qui permet le renouvellement régulier du pelage. Chez la majorité des sujets, ce processus est accentué pendant 2 périodes de l'année, au cours des mues. Chez les animaux qui sortent peu, ces variations saisonnières peuvent être moins marquées.
Une chute de poils augmentée en dehors des périodes de mue, ou qui conduit à l'apparition d'un pelage clairsemé, voire à des régions totalement dépilées (alopécie) est en revanche anormale. La chute des poils peut être directement liée à la maladie (par exemple lors de syndrome de Cushing, de démodécie, etc.) ou être provoquée par un comportement de grattage du chien (lors de DAPP, de pyodermite, de cheylétiellose, etc.).
Les dépilations sont souvent localisées mais peuvent être parfois étendues et, pour certains cas, finir par impliquer l'ensemble du corps. Lorsqu'elles sont circonscrites, la situation des lésions et leur caractère symétrique ou non peuvent orienter le diagnostic : ainsi, une alopécie de la région lombaire est souvent associée à une DAPP, alors que des dépilations symétriques des flancs évoquent plutôt une origine hormonale.
La chute des poils est rarement isolée : la plupart du temps elle est accompagnée d'autres signes cutanés (prurit, érythème, séborrhée, squames, etc.) et/ou généraux variables (lors d'hypercorticisme, d'hypothyroïdie, de leishmaniose, etc.).

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Le chien se gratte, se lèche, se mord ou se frotte fréquemment

Ces différents comportements sont généralement destinés à calmer une sensation douloureuse et plus particulièrement un prurit (démangeaisons). Le prurit est un signe clinique très fréquent lors d'affections cutanées, particulièrement pour celles qui ont une origine parasitaire ou allergique.
Le type de comportement est souvent dicté par la région atteinte et son accessibilité : lors de prurit des extrémités (pododermatite, épillet interdigité, etc.) ou de la région ventrale (atopie, allergie de contact, etc.), le chien va se lécher ou se mordiller, alors qu'il se grattera avec la patte postérieure ou se frottera avec les pattes antérieures si le trouble concerne la face ou les oreilles, et qu'il pourra chercher un support (mur, canapé) sur lequel se frotter pour un prurit des flancs ou de la région dorso-lombaire (lors de DAPP, par exemple).
L'intensité du prurit est variable d'une affection à l'autre et, pour une même affection, d'un chien à un autre.
Les prurits les plus marqués arrivent à perturber le sommeil de l'animal. En outre, il n'est pas rare que les chiens atteints finissent par s'automutiler, en particulier lorsque l'affection devient chronique, c'est à dire qu'elle se prolonge dans le temps plus de 3 semaines. Un grattage énergique, des mordillements fréquents, mais aussi un léchage répété conduisent en effet à l'apparition plus ou moins rapide (de quelques heures à plusieurs semaines) de lésions variées : excoriations (peau écorchée), croûtes, inflammation et rougeur, ulcérations cutanées, suintement lié à une infection secondaire, etc. Celles-ci peuvent ainsi s'ajouter aux éventuelles lésions directement dues à la maladie.
Nous avons tous déjà expérimenté à quel point certaines démangeaisons, par exemple dues à des piqûres multiples de moustiques, peuvent être difficiles à supporter ; savoir que son chien subit les mêmes désagréments justifie déjà de ne pas le laisser dans cet état. Lors de signes de prurit intense, une consultation rapide permettra au vétérinaire d'instaurer un traitement symptomatique pour soulager l'animal et éviter qu'il n'aggrave ses lésions, et sera également l'occasion de rechercher la cause du prurit, afin de la traiter et proposer chaque fois que possible des mesures préventives, afin d'éviter des récidives (traitements antiparasitaires, éviction des allergènes lors d'atopie, etc.).

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Le chien sent anormalement fort ou mauvais, sa peau paraît grasse et/ou il présente des squames

Beaucoup de chiens sentent le chien (!), sans que cela soit anormal. Si l'odeur est incommodante, des bains occasionnels permettent généralement de remédier au problème. Toutefois, lorsque une odeur se développe chez un animal qui ne présentait pas ce problème auparavant ou si elle persiste malgré des soins courants, ou réapparaît très rapidement, il est probable qu'elle est due à une affection cutanée. Cette mauvaise odeur est alors fréquemment associée à un état kérato-séborrhéique, c'est à dire une sécrétion anormalement abondante de sébum et une desquamation cutanée augmentée qui conduit à la formation de pellicules (squames).
La mise en évidence d'une peau grasse est souvent permise par son aspect visuel et/ou au toucher. La séborrhée, tout comme la présence de pellicules sont souvent localisées, mais peuvent parfois concerner des surfaces étendues. La taille et l'aspect des pellicules peuvent varier (sèches, grasses)
La séborrhée et la présence de squames sont des manifestations d'un trouble cutané purement cutané(cheylétiellose, dermatite allergique, dermatite à Malassezia, etc.) ou peuvent accompagner une maladie générale (hypothyroïdie, leishmaniose, etc;) et justifient de consulter un vétérinaire afin d'en déterminer la cause et de mettre en place un traitement adapté.

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Une ou plusieurs masses cutanées ont été repérées

L'observation de masses de petites tailles peut être difficile, en particulier chez les chiens à pelage épais ou long. En plus des inspections visuelles, il est donc important de palper régulièrement le chien, ce qui peut permettre une détection plus précoce. Le nombre, la taille, la consistance et la nature de ces masses cutanées sont variables. Toutes les masses ne sont pas des tumeurs : il peut également s'agir d'un abcès (par exemple après la pénétration d'un épillet), d'un nodule inflammatoire (suite à une piqûre de tique), d'un kyste sébacée, d'une verrue, etc. Les tumeurs cutanées peuvent être bénignes (lipome, etc.) ou malignes (fibrosarcome, mastocytome, etc.). Les masses superficielles qui peuvent être repérées à la palpation ou observées ne concernent pas toujours le tissu cutané : il peut aussi s'agir de masses impliquant des tissus directement situés sous la peau, tel que le tissu mammaire, les muscles de la paroi thoracique ou abdominale, un os des régions distales des membres, etc.
Dans tous les cas, il est vivement conseillé de consulter rapidement, sans attendre de voir si la masse évolu, car pour certaines affections, les chances de succès d'un traitement dépendent de la précocité de celui-ci.

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Autres lésions cutanées : rougeurs, excoriations, papules, pustules, croûtes, peau épaissie, craquelée, ulcérations, etc.

Ces lésions variées constituent souvent un motif de consultation, surtout si elles sont étendues ou multiples. Certaines de ces lésions sont primaires (directement liée à l'affection), mais beaucoup sont des lésions secondaires que s'inflige le chien en grattant les lésions primaires.

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Le chien garde la tête penchée sur le côté et/ou la secoue fréquemment, se gratte une ou les oreilles

Même si d'autres causes sont possibles, ces 2 signes cliniques sont souvent la manifestation d'une douleur ou d'un prurit de l'oreille (épillet, otite, etc.) ; la tête penchée indique alors une atteinte de l'oreille en position inférieure.
Face à ces signes cliniques, il convient de consulter sans tarder, car des complications sont possibles (perforation du tympan par un épillet, formation d'un othématome si le chien secoue la tête brutalement ou se gratte violemment pour essayer de se soulager).

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Autres lésions auriculaires

Ces lésions peuvent consister en un pavillon (face externe et/ou interne) +/- une entrée du conduit auditif externe, rouge, excorié, gonflé, avec la présence de croûtes, de cérumen visible à l'entrée du conduit auditif ou qui agglomère les poils émergeant de celui-ci.
La présence de cérumen en quantité augmentée indique une otite dont l'origine est variable ; la nature du cérumen (épais et noirâtre, clair et purulent) peut donner des indications sur la cause : parasitaire (gale des oreilles), infectieuse, allergique (atopie), corps étranger. L'otite est souvent accompagnée d'un prurit ou d'une douleur qui conduise le chien à ce gratter, secouer la tête ou la garder penchée sur le côté.
Les autres lésions sont des conséquences du grattage (rougeur, excoriations) ou sont provoquées par le secouement violent de la tête : ainsi, ce dernier comportement peut entraîner des traumatismes conduisant à la rupture d'une artère de l'oreille et à une accumulation de sang entre le cartilage du pavillon et la peau de sa face interne. Le pavillon apparaît alors très gonflé par le liquide ; cette lésion, appelée othématome, est plus fréquente chez les chiens à oreilles longues et tombantes et nécessite généralement un traitement chirurgical associé au traitement de l'affection causale.

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