[fiche espèce]BENGALI DE BOMBAY Amandava amandava

[Romain-ruficauda 0]

Fiche descriptive de l’espèce :

Nom vernaculaire : Bengali de Bombay

Nom latin : Amandava amandava

Male


Femelle


Origine : Asie du sud est dont la Thaïlande et l'Indonésie

Taille : 10 cm environ

Description et Dimorphisme sexuel : En période nuptiale, le mâle est de couleur rouge orangée tirant même sur le Bordeaux, les ailes et la queue sont brun noir, les lores sont noirs et un trait blanc souligne l'œil. De nombreux points blancs partent de la poitrine pour arriver, selon les sous-espèces, jusqu'au croupion, voir même sur la couverture ailaire. Le bec est rouge avec un peu de noir dessus, les pattes sont de couleur chair. La femelle est de couleur brune, le dessous du corps est jaune blanchâtre, les lores sont noirs, l'œil est souligné d'un trait blanc, le croupion est orangé à rouge bordeaux avec quelquefois de petits points blancs sur la couverture ailaire. En période d'éclipse (hors période nuptiale), le mâle ressemble à la femelle, mais le croupion et le ventre sont d'un blanc jaune plus vif et il peut conserver quelques points blancs sur les flancs.

Mutations : il existe le bengali rouge à bec jaune


Remarques :
-Oiseau devenu rare dans le commerce depuis l'arrêt des importations, élevage réalisable a encouragé.
-Craint le froid et l'humidité

régime juridique : Non domestique

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expérience d'élevage ;

C'est la première année que j'élève cette espèce (2005) , le Bengali rouge.
J'ai récupéré un couple chez une personne qui voulait s’en débarrasser, qui elle-même les avait récupérés chez une dame qui les détenait en cage avec ses canaris dans sa cuisine ! Installés dans ma petite volière d’intérieur, avec quelques estrildidés Africains, la cohabitation c’est bien passé. Ils se sont bien vite mis à nicher en construisant un joli petit nid en boule, avec de la fibre de coco et de la bourre végétale, placé au-dessus d’un nid en osier comme support et bien caché dans la plante artificielle. C’est le male qui fait le gros œuvre et la femelle aménage l’intérieur. Je n’ai remarqué aucune agressivité envers les occupants de la volière, mais le couple chasse les petits curieux qui s’approcheraient trop près du nid. Première ponte de 4 œufs clairs, mais peu de temps après la femelle a pondu dans un petit nid fermé en osier qu’ils ont garni de fibre de coco, de bourre plus fine et de quelques plumes. Les parents se sont relayés pour la couvaison mais je n’espérai pas d’éclosions, jusqu'au jour ou j'ai entendu « piailler » dans le nid ? Les petits ont un cri qui ressemble au chant du grillon ! Je ne m’y attendais pas ? C'est à ce moment là que j'ai donné des insectes en plus grande quantité (avant que je ne les entende, les oiseaux avaient quelques vers mais pas tous les jours) les quatre petits ont été parfaitement nourris et sevrés, les parents sont très attentionnés, puis le male a commencé à muer et je ne prévoyais plus de couvées pour cette année ! J’étais déjà comblé par cette réussite, pour une première ! Mais plusieurs semaines après j'ai de nouveau entendu "le chant des grillons", alors que le male n'était plus en plumage nuptial ? Ils ont réutilisé le même nid et 3 nouveaux petits bengalis rouges ont rejoint la petite famille !... Donc on peut dire que cet élevage a été inattendu pour moi !
Comme nourriture je leur sert un mélange pour exotiques enrichi de millet du japon et de graines sauvages, de la patée à l’œuf sèche et grasse, de la patée insectivore, des pinkies vivants ou décongelés, des bufallo, du mouron blanc, du concombre et aussi du millet jaune et rouge en grappes trempé ou germé …
J’encourage tous les détenteurs de ces « petits oiseaux exotiques » à les faire reproduire, surtout en cette période d’interdiction d’importation, et pour reprendre l’adage "élever pour ne plus prélever "est plus que d’actualité …

[SANDRINE20 0]

Bonjour à tous,

J'ai élevé pendant 3 ans des bengalis de bombay, voici donc mon expérience d'élevage.
Le couple s'est tout de suite mis à nicher, pour cela le mâle a construit lui-même le nid en forme de boule fermée, et a utilisé comme matériaux de la fibre de coco, et du foin, le garnissage se termine par quelques plumes, le support utilisé a été des branches de thuya que j'ai accroché dans la volière intérieure à environ 1 m 20 de hauteur, il y a eut quatre oeufs, deux ont été fécondé, le mâle et la femelle couvent à tour de rôle, la nuit tous les deux sont présents au nid.
L'éclosion a eut lieu au bout du 13 ème jour de couvaison, les parents sont très assidus pour le nourrissage et cessent la couvaison quand les petits ont environ 15 jours, quand le plumage des petits commence à apparaitre.
Les parents ont surtout utilisé les grappes de millet et les vers de farine, ils ont toutefois à leur disposition de la pâtée insectivore, aux oeufs, aux fruits et de la pâtée universelle, ayant accès à la volière extérieure, ils ont certainement dû attraper quelques insectes.
Le sevrage des petits c'est très bien passé, et le couple a tout de suite entamé une nouvelle couvaison, mais cette fois dans la volière extérieure, sur les 5 oeufs, 3 petits sont nés, mais avec les pluies incessantes du mois d'août, ils n'ont malheureusement pas survécus....

Cet oiseau s'entend bien avec tous les oiseaux que je possède, goulds, zostérops, rossignol du japon, etc... ils sont logés dans une volière intérieure de 5 mètres et ont accès à une volière extérieure de la même taille.



Voici quelques photos


Voici donc les photos du couple, la femelle se trouve à gauche le mâle à droite.


Le petit en premier plan

Enfin une dernière avec le mâle pas très content d'être dérangé