Alliance pour la Planète ?? Greenpeace, FNE, WWF,...

[Michel23 0]

Libération - Par Alain AUFFRAY - 01/06/2006 a écrit:

Le cafouillage pour désigner un candidat à la présidentielle et les faibles scores dans les sondages reposent la question de l'utilité politique d'un parti écologiste.

S'ils survivent au psychodrame actuel, les Verts auront donc leur candidat à la présidentielle de 2007. Il fera dans le meilleur des cas 5 %, comme Mamère en 2002. Ou peut-être moins de 2 %, comme le suggèrent les sondages. Tout ça pour ça !

Dans la galaxie écolo, où le gros des troupes est composé de militants associatifs, on contemple avec perplexité les gesticulations du parti qui prétend donner une traduction politique à ses combats. Les plus sévères vont jusqu'à douter de son utilité. Mais la plupart lui reconnaissent un rôle d'«aiguillon», susceptible en cas de rapport de forces favorable, de faire bouger les partis traditionnels. Même si les derniers sondages sont calamiteux, les écologistes ont de bonnes raisons de se sentir légitimes dans les compétitions électorales. Aux régionales de 2004, ils ont frôlé les 10 % dans plusieurs régions. Et le 21 avril 2002, deux millions de français (soit 7 % des suffrages exprimés) ont voté pour Noël Mamère ou Corinne Lepage, ex-ministre de l'Environnement d'Alain Juppé.

«Alliance pour la planète». Sur le terrain, les militants associatifs jugent que le développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique sont des questions bien trop graves pour être confiées aux seuls écologistes. Les Verts dépassent d'ailleurs péniblement les 8 000 adhérents, quand les associations environnementales en revendiquent jusqu'à 700 000. Sollicité par des militants qui lui demandaient d'être leur porte-drapeau en 2007, Nicolas Hulot a préféré renoncer, jugeant plus efficace d'interpeller les candidats pour «verdir» leurs programmes (lire ci-contre). Avec Greenpeace, France nature environnement, WWF et une cinquantaine d'autres associations, la fondation Nicolas Hulot a adhéré, en mars, à une Alliance pour la planète qui prétend alerter tous les partis sur la crise environnementale.

Chez les écolos, chacun convient qu'un ministre, aussi vert soit-il, ne peut pas grand-chose. C'est une des leçons des années Voynet (1997-2001) dans le gouvernement Jospin. Pour Gilles Huet, délégué général de l'association Eaux et rivières de Bretagne, la priorité c'est de «lever le niveau de conscience écologique de tous les responsables politiques». Yannick Jadot, en charge des campagnes de Greenpeace, s'intéresse lui aussi à tous les partis, de l'UMP au PCF. Son ambition : les convaincre qu'une politique de maîtrise de l'énergie peut permettre de créer près d'un demi-million d'emplois. Mais il y a encore du boulot : «Ces partis font leur analyse de la société sur des paradigmes datés.» Selon Jadot, les pesanteurs sont telles que les partis écologistes gardent incontestablement leur utilité. L'ex-ministre UMP Serge Lepeltier est presque d'accord : «Les Verts ont à l'évidence contribué à faire du débat sur l'écologie un débat central.» Son expérience de ministre isolé et entravé lui a permis de mesurer à quel point «la question écologique est écrasée dans les grands partis». «Le problème, en France, c'est que l'écologie est bloquée par les lobbies. Les partis ne savent pas leur résister. Construire un rapport de forces ne peut ne se faire que dans une petite structure.» Lepeltier s'y essaie depuis quelques mois au Parti radical, filiale autonome de l'UMP.

«Convention». Et si l'imbroglio dans lequel sont empêtrés les Verts après le match nul Cochet-Voynet précipitait la révolution de l'écologie politique ? C'est l'espoir de ceux qui, comme l'ex-secrétaire national des Verts Jean-Luc Bennahmias, voient que le parti est «à bout de souffle». En 1994, sous l'impulsion conjointe de Voynet et de Cochet, les Verts avaient rompu avec le «ni droite ni gauche» de Waechter. Depuis, écolos de gauche et de droite sont installés dans le paysage. Mais dans les deux camps, on se demande s'il ne serait pas temps de s'affranchir de ce clivage pour sortir de l'état groupusculaire. C'est le sens de la «convention» des écologistes que Bennahmias a proposé, dès mardi, à Lepage et Hulot. Ils n'ont pas

Quelqu"un a-t-il d'autres informations sur cette "Alliance" ?

[Ugatza 1]

A mon avis, le principal obstacle à l'élaboration d'une politique écologique efficace réside dans le refus de voir quelles sont les causes des problèmes.
Quelles sont les causes de la destruction de la nature?
Tout le monde ne peut pas répondre franchement à cette question sans DEVOIR abandonner "d'autres" convictions.
C'est trop dérangeant...

Alors on reste au niveau de la surface et de vagues généralités...
Par exemple pourquoi les politiciens "ne savent-ils pas résister aux lobbies" ?

.

[CANIS111 0]

Ugatza a écrit:

Par exemple pourquoi les politiciens "ne savent-ils pas résister aux lobbies" ?
.

Pourquoi . Les pépettes, toujours et encore les pépettes. Que savons nous de ce qui ce passe par-dessous… surtout a ce niveau ?
Tu voulais me le faire dire ?

[Ugatza 1]

Non, les pépettes n'expliquent pas tout, loin de là.
Les pépettes expliquent les lobbies pas les politiciens.
Ce qui se passe en-dessous, nous le savons très bien ou bien nous pouvons l'imaginer à partir de ce qui se passe "au-dessus" et que nous voyons...

[Michel23 0]

CITRON VERT - Centre d'information et de documentation a écrit:

L’Alliance pour la planète

Le 22 mars, les principales associations écologistes ou représentant la société civile ont décidé de s’allier en France en créant "L’Alliance pour la planète" qui vise à être un "véritable pouvoir" face à la crise environnementale.

Les fondateurs [1] sont une cinquantaine d’ONG, d’associations environnementales ou de collectifs les regroupant, mais aussi d’associations juridiques, sociales, humanitaires, scientifiques, ou encore des associations de consommateurs, d’agriculteurs, ... Sont exclus de l’Alliance les organismes d’Etat, les entreprises et les partis politiques.

Le manifeste fondateur de l’Alliance précise : « Ensemble, nous représentons une force citoyenne capable d’inverser la tendance, d’inventer et de construire un nouveau pouvoir et un autre avenir. » L’objectif est d’« agir plus efficacement face à la toute-puissance des lobbies économiques, en particulier des multinationales, à l’inertie du monde politique et des autres institutions ... [ ] ... afin que les mesures demandées par les associations écologistes depuis des années soient réellement mises en application ».

S’il est vrai que l’union permet d’avoir plus de poids, pour autant chaque association conserve son identité et sa stratégie particulière et garde ainsi la liberté de soutenir ou non une action donnée.

Une des premières actions que se fixe l’Alliance, sous le titre ’’Quelle France pour 2012 ?’’, va consister à interpeller les candidats aux élections de 2007 afin que les mesures demandées par les associations écologistes soient mises en application.

D’autres actions sont envisagées pour 2006, sur des sujets comme l’eau, la publicité, les OGM, l’emploi et l’environnement ou l’énergie et l’habitat, ...

Voir le site de l'alliance pour la planète

[CANIS111 0]

Ugatza a écrit:

Non, les pépettes n'expliquent pas tout, loin de là.
Les pépettes expliquent les lobbies pas les politiciens.
Ce qui se passe en-dessous, nous le savons très bien ou bien nous pouvons l'imaginer à partir de ce qui se passe "au-dessus" et que nous voyons...

Bien sur, mais les pépettes expliquent le laxisme de certains politiques.
Mais je ne veux pas trop polémiquer, car, comme tu le sais je n'y capte pas grand-chose en politique .

[Ugatza 1]

Si un politicien (bien connu par ailleurs pour n'avoir jamais rien fait d'autre que le contraire) dit oui à toutes les propositions d'"Alliance pour la Planète", celle-ci appelle à voter pour lui?

[Michel23 0]

Ugatza a écrit:

Si un politicien (bien connu par ailleurs pour n'avoir jamais rien fait d'autre que le contraire) dit oui à toutes les propositions d'"Alliance pour la Planète", celle-ci appelle à voter pour lui?

On pourrait essayer de leur poser la question

contact@lalliance.fr

[Ugatza 1]

D'accord!

[Michel23 0]

Eh ben, tu prends ta meilleure plume (clavier ) et tu y vas, on cosigne
avec nos mails respectifs... et pourquoi ne pas lancer une sorte de pétition...a étudier, mais commençons en petit comité

[CANIS111 0]

Vous qui le pouvez…
Foncez

[Wallak21 0]

CANIS a écrit:

Ugatza a écrit:

Non, les pépettes n'expliquent pas tout, loin de là.
Les pépettes expliquent les lobbies pas les politiciens.
Ce qui se passe en-dessous, nous le savons très bien ou bien nous pouvons l'imaginer à partir de ce qui se passe "au-dessus" et que nous voyons...

Bien sur, mais les pépettes expliquent le laxisme de certains politiques.
Mais je ne veux pas trop polémiquer, car, comme tu le sais je n'y capte pas grand-chose en politique .

************************************************************
Je peux peut être t'aider en politique !

Règle numéro 1 : Les politiciens sont important, mais il ne faut pas leur faire confiance.

[CANIS111 0]

Tu voudrais dire que… la politique…est une chose trop importante pour la confier aux politiciens ?!

[Ugatza 1]

Je reprends ce sujet que j'avais un peu laissé de côté, pour des raisons diverses qui m'ont pas mal occupé.

J'ai de la sympathie pour FNE, Greenpeace, le WWF...
Beaucoup moins pour la fondation de Nicolas Hulot qui voit en Chirac un bon défenseur des thèses écologistes, ce qui est un bon moyen d'évaluer celles de Nicolas Hulot!

Je trouve sympathique aussi l'idée de se rassembler, même avec des adversaires... si c'est sur un bon programme.
Mais il se trouve souvent que lorsque le programme est bon et les mesures bien claires, les adversaires en préfèrent... un autre.
Et l'heure n'est pas aux demi-mesures qui ne fâchent personne, c'est à dire...tout le monde .



Or, les propositions concrètes je ne les vois guère apparaître, ni même le débat entre les associations qui se félicitent pourtant de leurs différences.
Il me semble que c'est une caution offerte à des personnalités comme Nicolas Hulot, à qui elle pourrait servir de tremplin, ou bien l'occasion de faire dire "Mais oui, bien sûr!" à des politiciens qui ne demandent que ça et cherchant des voix justes nécessaires pour aller au pouvoir et s'asseoir dessus ensuite...