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Quel élevage pour demain : Animal Change

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Animal Change : quel élevage pour demain ?



Le monde se trouve pris dans une contradiction.

Comment nourrir les Terriens sans détruire la Terre ?
D'une part, la croissance de la population et la sortie de la pauvreté des populations des pays émergents vont faire croître la demande alimentaire de 70% d'ici 2050, en particulier pour les produits animaux (viande, lait).

De l'autre, le développement de l'élevage (la demande de viande passera de 229 millions de tonnes dans les années 2000 à 470 millions en 2050) aura un impact important sur les émissions de gaz à effet de serre, cause majeure du changement climatique.

L’élevage est responsable actuellement de 37% des émissions de méthane, de 65% des émissions de dioxyde d’azote et de 9% des émissions de dioxyde de carbone.

Comment sortir de cette contradiction ?

Animal Change : réfléchir à un élevage respectueux de l'environnement
C'est tout l'enjeu du projet Animal Change qui a pour ambition de définir, en fonction de paramètres climatiques, économiques, énergétiques et liés à l’agriculture, les caractéristiques des systèmes d’élevage du futur.

Concrètement, les partenaires d’AnimalChange (dont l'Institut national de recherche agrocnomique) développeront une série de scénarios, de modèles biophysiques et socio-économiques, qu’ils associeront à l'expérimentation.

Ils pourront ainsi explorer des scénarii futurs pour le secteur de l'élevage ainsi que pour l’évolution du CO2 atmosphérique.

Différents volets vont donc être étudiés :


- la réduction des incertitudes sur les émissions de GES par les systèmes d’élevage, en intégrant notamment les données sur la séquestration du carbone dans le sol ;

- l’évaluation des impacts du changement climatique sur les systèmes d'élevage (y compris les prairies) ;

- l’intégration de la variabilité du climat lors de cette évaluation des impacts, ainsi que la prise en compte des capacités d’adaptation des systèmes d'élevage ;

- le développement de technologies de pointe pour l'adaptation au changement climatique et l’atténuation des impacts de celui-ci sur l’élevage des ruminants et monogastriques ;

- l’évaluation des coûts potentiels, sociétaux et pour le secteur de l'élevage en Europe et dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique latine ;

- l’évaluation de la vulnérabilité au changement climatique de la production animale et des émissions de GES associées ;

- un soutien direct pour la mise en place de politiques d'atténuation et d’adaptation au changement climatique pour le secteur de l'élevage.

AnimalChange sera lancé officiellement le 22 mars 2011 lors d’un séminaire réunissant les participants près de Nice.


Les partenaires d’AnimalChange informeront par la suite les politiques publiques de développement et proposeront des actions de coopération avec les petits éleveurs des pays en voie de développement sélectionnés.

25 partenaires publics et privés : AnimalChange réunit 25 partenaires publics et privés issus de 12 pays européens, du Sénégal, de Turquie, d’Afrique du Sud, du Brésil, du Kenya et de Nouvelle-Zélande.

Son budget global est de 12,8 millions d’euros dont 9 millions sont financés par la Commission Européenne dans le cadre du 7ème PCRD sur une durée de 4 ans (2011-2015).

L’Inra contribue à ce projet par l’implication de 9 de ses unités de recherches : l’unité de « Recherche sur l'écosystème prairial » (UREP) et l’unité de « Recherches sur les herbivores » (URH) basées à Clermont-Ferrand, l’unité de « Recherche production du lait » (UMRPL, Rennes), l’unité de « Recherche pluridisciplinaire prairies et plantes fourragères » (P3F, Lusignan), l'unité expérimentale Fourrages et environnement (UEFE, Lusignan), l’unité « Systèmes d'élevage, nutrition animale et humaine » (SENAH, Rennes), l’’unité « Environnement et grandes cultures » (EGC, Grignon), l’unité de « Recherches zootechniques » (URZ, Antilles-Guyane), l’unité « Economie publique » (ECO-PUB, Grignon).

Source : Les infos vertes 5/03/2011

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