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muriel131

page d'histoire :Des animaux jugés pour leurs crimes

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http://www.dark-stories.com/animaux.htm
Il n’est pas toujours facile de comprendre les hommes qui ont vécu avant nous. Leurs croyances, leurs attitudes, leurs convictions surprennent souvent. Nous considérons le monde qui nous entoure d’une manière différente. Ne les jugeons donc pas trop sévèrement. Qui peut dire comment les générations futures percevront notre époque ?
De nos jours, il ne viendrait à personne l’idée saugrenue de juger un animal et de lui infliger pour réparation d’un délit quelconque une peine d’emprisonnement. Quand un chien attaque un enfant, il est aussitôt abattu. Non pour le sanctionner du geste qu’il a commis mais uniquement par mesure de précaution, pour éviter qu’il ne blesse une autre personne. Notre culture considère que les animaux ne sont pas responsables de leurs actes : ils ne savent pas discerner ce qui est bien de ce qui est mal.
A l’époque du Moyen-âge, les choses sont différentes. Les hommes admettent que les bêtes sont comme eux des créatures de Dieu. Si l’on juge une personne pour un forfait, si on la condamne, on peut en faire tout autant pour un chat, un cheval ou un cochon.
Cette manière de penser nous fait sourire d’ironie aujourd’hui. Mais, il y a plusieurs siècles, nul n’aurait songé à se moquer d’un magistrat défendant un animal face à ses juges. Au contraire, l’affaire était prise avec le même sérieux que s’il s’était agi d’un homme.
Le 8 Janvier 1386, à Falaise, une petite ville de Normandie, toute la population s’est rassemblée pour assister à une exécution capitale un peu particulière. Le condamné n’est pas un homme mais une truie (femelle du cochon). L’animal a été jugé pour avoir dévoré un nouveau-né que ses parents avaient laissé sans surveillance un moment. En réparation du crime commis, il doit être pendu haut et cours.
La justice a ordonné en outre que la truie soit revêtue d’une veste en velours, de gants et de chausses. On a également déposé sur son groin un masque représentant un visage humain. L’étrange cérémonial prête à rire mais au XIVème siècle il n’y a rien qui puisse choquer qui que se soit. Comme un homme, un animal doit assumer ses actes. C’est pour cette raison qu’on juge naturel de lui prêter une apparence humaine.
Les autorités ont exigé que le propriétaire de la bête assiste au supplice pour en éprouver une grande honte. Les parents de la petite victime sont là, eux aussi, afin que chacun puisse apercevoir ceux qui ont négligé de surveiller leur enfant.
Le bourreau applique la sentence selon les recommandations du tribunal. Il commence par faire une large entaille au couteau dans la cuisse de l’animal puis il lui coupe le groin. On imagine les hurlements de la suppliciée. L’instant d’après, celle-ci est pendue jusqu’à ce que mort s’en suive.
Pour que le souvenir de l’affaire demeure inscrit dans la mémoire de tous, le juge ordonne qu’une représentation de l’exécution soit réalisée sur les murs intérieurs de l’église de Falaise.
Au Moyen-âge, ce genre d’événement n’est pas unique. Il arrive fréquemment que des animaux soient envoyés devant les tribunaux pour répondre d’un crime ou d’un délit.
En 1427, en Suisse, une poule a un jour la mauvaise idée de pondre un oeuf sans jaune. Immédiatement, les villageois préviennent les autorités qui traduisent le volatile devant un juge pour sorcellerie. L’animal est condamné au bûcher puis brûlé vif, comme n’importe quelle personne convaincue d’entretenir des relations avec le démon.
En 1587, les habitants du village de Saint-Julien, dans la vallée de la Maurienne, viennent trouver le juge et déposent plainte contre des charançons (petits insectes) qui se nourrissent du feuillage des vignes qu’ils cultivent. Loin de s’amuser de la situation, le magistrat considère au contraire l’affaire avec tout le sérieux qu’elle réclame. Selon la procédure habituelle, il envoie un officier dans le vignoble : au milieu des ceps, celui-ci lit aux insectes l’ordre qui leur est fait de comparaître devant la justice pour répondre de leurs actes. Le jour du procès, on attend en vain la venue des charançons. Comme aucun d’eux ne se présente (et pour cause) un avocat est désigné pour les défendre face aux vignerons. L’affaire se termine finalement à l’avantage des petits animaux puisque le tribunal estime qu’ils ont, comme les hommes, le droit de se nourrir de végétaux.
Quelques temps plus tard, les vignerons du village assignent une nouvelle fois les charançons en justice puisque les ravages qui affectent le vignoble ne cessent pas. Le magistrat saisi de l’affaire propose, le plus sérieusement du monde, un compromis entre les deux partis. Les villageois acceptent de céder aux insectes un petit lopin de terre pour que ceux-ci puissent venir s’y nourrir. En contrepartie, ces derniers s’engagent à ne plus venir dévorer le feuillage des vignes.
A Berne, en 1451, ce ne sont pas des charançons qui troublent la tranquillité des hommes mais des sangsues. Celles-ci infestent le lac de la ville depuis de longues années. Plus personne ne peut se plonger dans l’eau sans risquer d’en ressortir avec plusieurs de ces créatures agrippées à la peau. Les habitants assignent alors les sangsues en justice. Un officier se rend sur les rivages du lac et informe les petits animaux de leur comparution prochaine au tribunal. Comme aucun d’eux ne se rend à la convocation judiciaire, le magistrat ordonne que l’on contraigne physiquement les inculpées à se rendre à la barre. Un officier va donc récupérer quelques sangsues pour les présenter au magistrat. Celui-ci les fait aussitôt exécuter pour ne pas avoir répondu d’elles-mêmes à la convocation qui leur a été adressée. Quant au reste de la colonie, elle est condamnée au bannissement perpétuel du lac. L’évêque de Berne se rend au bord de l’eau et exhorte les sangsues à quitter sur le champs l’endroit sous peine d’être maudites et excommuniées (rejetées de la communauté chrétienne).

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Quelle sagesse rien que des trompeurs, des menteurs et des hypocrites.  Peu d'humain en valent encore la peine de les côtoyer.  Il n'y a plus que "qu'est ce qu'il y a pour moi la dedans".  Heureusement que quelques fidèles amoureux de la vie commencent à réagir mais nous avons encore un long chemin à parcourir avant que la situation ne s'améliore.

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[size=30]our résoudre un meurtre, la juge tente de faire parler un chien[/size]

Par LEXPRESS.fr, publié le 03/04/2014 à 11:09, mis à jour à 11:09

La confrontation de l'animal de compagnie de la victime face au suspect n'a rien donné. Une procédure judiciaire très rare. 



  



L'avocat de l'accusé a peu apprécié cette initiative judiciaire originale.

Dans une enquête judiciaire, tous les moyens sont bons pour retrouver les coupables, même les plus insolites. À Tours, une juge d'instruction a ainsi tenté d'élucider un meurtre grâce au chien de la victime, selon RTL. 

Selon ses parents, le chien, appelé Tango, ferait des cauchemars depuis la mort de son maître, âgé de 27 ans au moment des faits. Le juge a donc décidé de mettre en situation le principal suspect face au chien, accompagné d'un expert vétérinaire pour "le faire parler". 
Tango, accompagné d'un autre chien issu de la même race pour comparer leurs réactions, ont fait face au suspect, qui devait les menacer avec une batte. Un échec total au final. "Si le juge ne répond plus aux commandements de la raison et s'entoure d'experts qui sont déraisonnables, alors la justice devient très dangereuse", a déclaré l'avocat de l'accusé. Il a, de plus, dénoncé au procureur les maltraitances de la juge sur les deux animaux. 

[size=24]"Des signaux physiques, le regard..."[/size]



Ce cas n'est pas une première en France. Le mois dernier, racontaitFrance Tv Info,l'interrogatoire d'un dalmatien avait été utilisé durant le procès du meurtre présumé de sa maîtresse, sur une péniche en 2008 à Neuilly-sur-Seine. Un vétérinaire, expert auprès des tribunaux, avait analysé la réaction de l'animal à la vue des deux suspects, lors d'une reconstitution des faits.  
Selon lui, le dalmatien les aurait formellement reconnus. Face à une personne qui aurait fait du mal à son maître, un chien se manifeste par "des signes olfactifs, des signaux physiques, le regard, la position des oreilles, la position du corps", avait-il expliqué. Une analyse qui n'avait pas convaincu les juges, ces derniers ayant acquitté les deux suspects. 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/pour-resoudre-un-meurtre-le-juge-tente-de-faire-parler-un-chien_1505670.html#sa14vji4KkaiywsS.99

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Du grand n'importe quoi...
En parfait accord avec Toi Bleack, peu d'humains sont vraiment humains... LOVE

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En dehors de l'absurdité du procédé, on peut toutefois relever qu'ils allaient vraiment au bout des choses et que les animaux avaient un réel procès.

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il faut se replonger dans le contexte de l'époque  hein. En outre le principe de la justice est d'accorder "des droits" ;on peut considérer que les animaux avaient des droits et donc des devoirs. La religion faisait partie de la société et tout être vivant a été créé par Dieu et par le fait même devait pouvoir retrouver sa place auprès de lui. Ainsi les chats noirs étaient forcément coupables par leur couleur.

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Pauvres petits chats noirs, que d'horreurs ont été commises par bêtise et ignorance...
LOVE

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