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Animal

Plus de 40 moutons égorgés à la ferme de Marcel Mainville

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Plus de 40 moutons égorgés à la ferme de Marcel Mainville
Histoire d'horreur à Pointe-à-la-Frégate
par Philippe Daoust
M. Mainville a perdu près du tiers de son troupeau de 140 têtes.

Des pistes de coyote et de couguar auraient été identifiées à quelque 600 pieds de la bergerie.

Peu importe le coupable, la population reste sur ses gardes. Photos Courtoisie

Le berger Marcel Mainville n'en croyait pas ses yeux à la fin de sa journée de travail le 27 septembre dernier. En l'espace de quelques heures, une mystérieuse bête a littéralement égorgé 44 de ses moutons, soit près du tiers de son troupeau de 140 têtes. La population des environs a vécu les deniers jours dans l'angoisse et le mystère. Qui est le coupable? Coyotes, chiens errants, couguars et même d'immenses oiseaux ont été soupçonnés.

Le matin de cette journée qui passera très certainement à l'histoire du village de Pointe-à-la-Frégate, M. Mainville a trouvé une de ses brebis, égorgée, gisant sur le sol. «J'ai appelé les agents de la faune et ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire étant donné que la période de chasse n'était pas commencée», a raconté le berger au Journal.

M. Mainville a donc poursuivi sa journée de travail sur sa terre à bois, laissant son troupeau en liberté comme il le fait depuis près de 10 ans. C'est à son retour qu'il a eu la surprise de sa vie de voir qu'une quarantaine de ses moutons avaient subi le même sort. «J'ai rappelé les agents de la faune et ils ont dit que ça me prenait un permis de chasse, mais moi, je ne suis pas un chasseur ni un trappeur», a-t-il ajouté.

Il s'est alors tourné vers ses amis chasseurs qui lui ont prêté un appareil photo qui se déclenche aux mouvements. Le cliché d'un immense oiseau de proie survolant les carcasses de brebis a été capté par l'appareil. «Les deux bras m'ont tombé à terre quand j'ai vu la photo, s'est exclamé M. Mainville. J'en croyais pas mes yeux!» Selon plusieurs observateurs qui ont pu voir la photographie, il s'agirait d'un pygargue (aigle) à tête blanche immature qui aurait été attiré par les carcasses de moutons empilées sur la terre de M. Mainville.

Au lendemain du carnage, le berger et ses amis chasseurs ont fait du repérage sur la propriété pour tenter de trouver des indices de l'agresseur. Des pistes de coyote et de couguar auraient été identifiées à quelque 600 pieds de la bergerie.

Mercredi, les agents de la faune ont finalement été dépêchés sur les lieux. Une famille de coyotes était désignée coupable aux dernières nouvelles.

En plus de subir des pertes directes de plusieurs milliers de dollars, M. Mainville devra dorénavant changer ses techniques d'élevage en ne laissant plus son troupeau en liberté.

Peur et angoisse
Peu importe quel animal a pu attaqué aussi sauvagement les brebis, M. Mainville est d'avis que la population est inquiète. Une sortie scolaire en forêt a même été annulée la semaine dernière. «Le monde trouve ça terrible et se pose des questions. Mes petits-enfants viennent jouer ici et on n'a pas le choix maintenant de les garder à la vue près de la maison depuis l'incident.»
http://www.hebdosquebecor.com/riv/10072007/riv_10072007_A1.shtml

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