La lie émergente et un habit vert "couleur" corrid

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=> extr. De «3 questions à Jean Louis Murat »

…Peut-on encore choquer comme au temps de Baudelaire?

Cette époque est révolue. Aujourd'hui, il faut choquer à l'envers.
Faire peur aux bourgeois, ça ne marche plus. Mais on peut toujours
outrer la bourgeoise. Du nouveau féminisme émerge une lie, à qui il
faudrait «destroyer» la gueule. C'est ça, le nouvel ennemi: celle qui
ne veut pas prendre la pilule car ça lui brouille le teint. Celle qui
s'oppose à la corrida, qui ne prend pas d'alcool et ne veut pas qu'on
fume. La nana qui se retrouve aux manettes de la République à vouloir
nous faire la leçon, comme si sa féminité l'investissait d'un pouvoir
supérieur et que, d'un seul coup, elle allait nous mettre au pas.
Celle-là, Baudelaire n'aurait pas pu la piffrer!


Lire, octobre 2007
www.lire.fr/entretien.asp/idC=51669/idR=201/idG=

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=> Le photographe Lucien Clergue installé sous la Coupole
(L'internaute, 10/10/07)


Sous les roulements des tambours de la Garde républicaine, Lucien
Clergue, 73 ans, célèbre pour ses nus et ses paysages de Camargue,
est devenu mercredi le premier photographe à siéger sous la Coupole,
où il a été installé dans la nouvelle section de photographie de
l'Académie des Beaux-Arts.

Ami de Picasso et de Cocteau, qui furent les parrains de ses débuts,
mais aussi de Saint John Perse ou de Roland Barthes, Lucien Clergue
est l'auteur d'une centaine d'ouvrages et de 800.000 photographies,
parmi lesquelles ses clichés de nus, de gitans, de paysages de
Camargue ou de corridas sont les plus renommés.

Le nouvel académicien, revêtu du célèbre habit vert dessiné pour
l'occasion par le couturier Christian Lacroix, Arlésien comme lui,
inaugure cette nouvelle section de deux fauteuils, à laquelle a
également été élu le 31 mai 2006 Yann Arthus-Bertrand, 61 ans. Ce
dernier sera reçu début 2008.

...Le photographe s'est ensuite vu remettre son épée d'académicien
par Christian Lacroix lors d'une cérémonie à l'Ecole Nationale
Supérieure des Beaux-Arts voisine.

Sur l'habit vert de Lucien Clergue, le couturier a incorporé aux
broderies traditionnelles de rameaux d'olivier, des guirlandes dorées
issues du "traje de luz" (habit de lumière) des toreros. La doublure
de l'habit a été tissée de minuscules têtes de taureaux.

L'épée, également dessinée par Lacroix, a été forgée à Tolède par un
fabricant d'épée de toreros et en a la même courbure spécifique.
Dédiée "au photographe, à la camargue et aux amis", elle porte sur le
pommeau des références aux trois thèmes chers à Lucien Clergue: un
violon qu'il pratique depuis son enfance, un taureau pour la
Camargue, et un oeil pour la photographie.

(…)


Le photographe Lucien Clergue installé sous la Coupole - 10/10/07
www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/26/411108/le_photographe_lucien_clergue_installe_sous_la_coupole.shtml