Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
hop

Un cochon qu'on tue, c'est ça la vie (dixit M.C. Lortie)

Messages recommandés

Avez-vous vu Durs à cuire, le documentaire sur les chefs Normand Laprise et Martin Picard ? Allez-y pour la scène où on abat un cochon en Espagne.


Après ça, si vous êtes tanné, partez. Il n'y a pas réellement d'histoire donc pas de punch à la fin. Et la seconde partie du film ne corrige pas les erreurs de la première, notamment l'omission de deux femmes cruciales qui contribuent, elles aussi au quotidien, au succès des chefs, soit Gaëlle Cerf, gérante du Pied de cochon et Christine Lamarche, gérante et copropriétaire du Toqué!

Si vous êtes là pour voir des gars boire du champagne au goulot, restez : il y en a jusqu'à la lie.

Cela dit, la scène du cochon vaut la peine. Bellissime, tournée en Catalogne, on y voit une cérémonie de boucherie traditionnelle, où chacun a son rôle, que ce soit saigner à blanc l'animal hurlant, faire mijoter le ragoût d'abats ou tailler des côtelettes. C'est cru, c'est dur, mais c'est ça la vie. Dans la vie, on tue des animaux pour les manger.

À un moment, Hugue Dufour, le second de Picard, nous rappelle à quel point, ici, la réglementation limite le travail de tels artisans. «On serait en prison si on faisait ça» dit-il tandis qu'on voit de magnifiques images de saucisses et de saucissons...

Il visait les inspecteurs des ministères. Il aurait pu parler aussi des militants pour les droits des animaux qui ciblent aujourd'hui le foie gras, mais qui sait ce qu'ils attaqueront demain. Nos agneaux ? Notre jambon au sirop ?

Les avez-vous vus cette semaine ? Ils sont rendus à manifester devant des épiceries au centre-ville...

Ils devraient tous voir la scène du cochon. Elle montre à la fois que tuer un animal, ce n'est pas rien et que c'est rendre hommage à la bête que la manger comme il faut.

Je leur ai déjà dit, je le répète : si les militants anti-viande veuillent s'insurger, qu'ils visent les bonnes cibles, soit ces marchands qui méprisent les animaux et ceux qui les mangent.

...La vraie cible, c'est tout cette désespérante machine qui s'est emparée de notre alimentation et nous éloigne du vrai et du bon.

(...)


Un cochon en Espagne - 12/10/07
http://www.cyberpresse.ca/article/20071012/CPOPINIONS05/710120607/6741/CPOPINIONS


Elle se donne beaucoup de mal pour faire de la provoc, non ?[i] Rolling Eyes

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Durs à battre


Nathalie Petrowski Thumb down
Courriel: npetrows@lapresse.ca



Ils boivent, ils bouffent, ils sacrent. Ils trempent leurs doigts dans les sauces. Ils goûtent à tout ce qui leur tombe sous la main. Ils boivent leur vin ou leur champagne au goulot.

Ils mangent des tripes ou du foie gras torse nu. Ils roulent toute la nuit pour une tête de morue. Ils sautent dans un avion pour un repas d'un soir à Hong-Kong ou alors pour aller voir un cochon catalan gras comme un voleur se faire saigner à blanc et charcuter les testicules.

Martin Picard le chef du Pied de cochon et Normand Laprise du Toqué! sont peut-être durs à cuire, comme le dit le titre du documentaire qui les accompagne dans leurs péripéties, mais ils sont aussi durs à suivre.

Si ces deux-là faisaient du rock, ils joueraient de la guitare ou de la scie électrique avec Pag ou Éric Lapointe. S'ils étaient écrivains, ils seraient sur la route avec Kerouac et s'ils faisaient du cinéma, ils feraient du Jean-Claude Lauzon, le jour et la nuit. En lieu et place, Martin Picard et Normand Laprise font de la cuisine, pour ne pas dire de la gastronomie. Mais de si belle façon que Guillaume Sylvestre leur a consacré un documentaire qui fait l'apologie aussi bien de leurs styles diamétralement opposés que de leur amitié.

En principe, Durs à cuire était inscrit dans la programmation du Festival du nouveau cinéma comme tous les autres films. Mais l'influence et la fascination qu'exercent les deux chefs aussi bien dans le monde de la gastronomie que dans la sphère médiatique et culturelle sont telles que c'est leur film qui fait l'ouverture du festival ce soir.

Ainsi en a décidé le patron Claude Chamberlan qui, de toute évidence, se reconnaît bien dans le ragoût hédoniste éthylique et rock'n'roll qui mijote dans les cuisines des durs à cuire.

Qu'ai-je retenu de ce documentaire captivant et jouissif que je recommande chaudement à tous ceux qui sentent poindre les premiers symptômes de la dépression automnale? J'ai retenu que, malgré des horaires de fou et une obligation de qualité et de rendement épuisants, les deux chefs montréalais ont une maudite belle vie.

Oui je sais, ils travaillent fort et parfois comme des chiens dans l'urgence, la pression et la chaleur extrême avec l'obligation, soir après soir, non seulement de nourrir leur clientèle, mais aussi de l'étonner et de l'éblouir. Reste qu'entre le premier coup de feu et le dernier coup de torchon, leur vie est faite d'odeurs, de saveurs, de goûts étranges et exquis, d'émotions fortes, de plaisirs partagés, de voyages, de quêtes et de découvertes de produits. À la base, ces deux-là sont des trippeux. Leur vie est parfois infernale mais elle n'est jamais ennuyeuse ni banale.

C'est un tourbillon constant, un éternel recommencement où chaque plat préparé et servi est une performance en soi, une chorégraphie des sens qui se répète à l'infini. J'ai découvert aussi dans ce film qu'un chef n'est rien s'il n'a pas à ses côtés un sous-chef sur la même longueur d'onde que lui, qui lui est entièrement dévoué, qui ne s'attribue jamais de mérite même pour les idées de génie dont il est l'auteur et qui lui sert à la fois d'inspiration et de tampon face à l'affolant vertige d'un restaurant vide qui se remplit.

Assez paradoxalement, comme le montre bien le film, Laprise et Picard ont tous les deux choisi des sous-chefs qui sont leurs parfaits contraires. Autant Martin Picard est flamboyant, autant son sous-chef Hughes Dufour est effacé et d'une discrétion qui confine parfois à l'abnégation. De la même manière, Charles-Antoine Crête, le sous-chef de Laprise, est un mini-Picard en puissance: speedé, cru, parlant sans censure, buvant plus que nécessaire. On dirait que Charles-Antoine compense par ses excès la retenue polie de son chef. Par contre, dès qu'il s'agit de revenir sur terre et de livrer la marchandise, le beau délinquant du Toqué! se mue en un monument de vitesse, de créativité et de stupéfiante précision.

La dernière chose que j'ai retenue de ce délicieux documentaire est sans doute la plus importante. C'est que Martin et Normand ne font pas que de la cuisine. Ils font de la culture, au sens où l'entendait le cinéaste Pierre Perrault lorsqu'il affirmait que la culture d'un peuple commence par son pain. Autrement dit, la culture, c'est autant ce qui nourrit l'âme que ce qui remplit le ventre.

À cet égard, les deux toqués qui refusent de poser une toque sur leur tête de cochon, ont eu un apport indéniable sur la culture québécoise. D'abord, ils ont mis fin au monopole que les chefs français exerçaient sur notre gastronomie. Puis, ils ont réinventé la gastronomie d'ici en lui donnant une identité, une originalité, une image de marque et un rayonnement qui n'existaient pas avant. Mais surtout, leur créativité a déclenché une véritable révolution au plan des produits.

Le pionnier fut sans contredit Normand Laprise, un des premiers à miser sur la qualité, la fraîcheur et la proximité du produit. Martin Picard, qui fut son sous-chef avant de voler de ses propres ailes, rappelle à quel point l'apport de son mentor fut déterminant tant au plan de l'agro-alimentaire que de la culture tout court. Je suis tout à fait d'accord avec lui.

En fin de compte, ces deux-là ne sont pas si durs que ça à suivre. Durs à battre, ça par contre, oui.
http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/chroniqueurs/chronique/1650-Durs-a-battre.html



POUR LES CARNIVORES pukerpukerpuker

Restaurant Toqué
http://www.restaurant-toque.com/fr/
Courriel info@restaurant-toque.com
MENU Thumb down

Huître et garniture de saison
prix selon la provenance 4 à 5.


Terrine de foie gras et salade sèche, vinaigrette au miel et xérès 23.
Raviolis de pigeon confit, petites tomates et bouillon de poivron. 18.
Soupe de champignons matsutakes, pousses d’herbes et huile d’argan 19.
Pétoncles Princess de la Nouvelle-Écosse marinés à l’eau de pomme et huile de coriandre, mousse au wasabi 20.
Salade tiède de petits légumes et champignons sauvages, baies de saison et glace de légumes 17.
Foie gras chaud fraîchement Toqué ! 26.



Cuisseau de porcelet des Basses Laurentides laqué au curry, carottes rôties au sirop d’érable et risotto aux herbes 41.
Pièce de veau fermier rôti, poêlée de champignons sauvages et oignon confit, haricots cocos purées d'églantier prix selon la pièce
Thon Bluefin, haricots légèrement moutardés, échalottes griselles confites et craterelles 45.
Magret de canard, pomme de terre fondante, petites rabioles et jus de viande au miel 46.
Cavatelli crème, champignons, parmesan et boulettes de veau 32


Restaurant au pied du cochon
http://www.restaurantaupieddecochon.ca/
Courriel: aupieddecochon@qc.aira.com

MENU Thumb down

Entrées
Langue de bison à l'estragon
Verdure
Tarte de tomates
Soupe à l'oignon gratinée
Salade de croustillant de PDC
Mousse de foie de pintade
Salade de tomates
Salade de Bleu, pommes, endives
Salade de betteraves et chèvre
Tartare de bison
Carpaccio de canard
Poireaux vinaigrette

Foie gras
Tarte de foie gras cru au sel
Foie gras tout nu
Poutine au foie gras
Hamburger de foie gras
Plogue à Champlain
Foie gras aux pommes
Terrine
Pizza du PDC
Tarte de boudin et foie gras au sel
Duo de foie gras

Cochon
Boudin Maison
Tarte de boudin
Potée du PDC
Pied de cochon
Côte de cochon heureux Mad
Painde viande du PDC
La Coupe PDC (0.5 kg)
PDC farci au foie gras

Volaille
Magret aux champignons
Canard en conserve
Pot au feu
Pintade pour 2

Bison
Tartare
Steak & frites
Côtes levées

Agneau
Jarret d'agneau confit

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Elle se donne beaucoup de mal pour faire de la provoc, non ? Rolling Eyes


Pauvre c.... !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Étant végétalien,en premier pour les animaux,c'est bien le dernier
film que j'irais voir,cela m'écoeure au plus au point juste de lire
les commentaires du film. zut

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je trouve pas les mots pour décrire le texte de Lortie, entre autres (la Petrowski on commence quasiment à s'habituer...) ?!

Je vais essayer de les trouver et de les lui exprimer...

J'ai surtout mon *&?%$# de voyage, vraiment, de me faire cracher dessus en tant qu'activiste par à peu près tout ce qu'il y a de journaleux et chroniqueux francophones au Québec... C'est un complot ou quoi ??? Gang de *&?%$ de c.... !!!!
S'cusez, mais des fois faut que ça sorte, j'en peux pu.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Valou a écrit:
Je trouve pas les mots pour décrire le texte de Lortie, entre autres (la Petrowski on commence quasiment à s'habituer...) ?!

Je vais essayer de les trouver et de les lui exprimer...

J'ai surtout mon *&?%$# de voyage, vraiment, de me faire cracher dessus en tant qu'activiste par à peu près tout ce qu'il y a de journaleux et chroniqueux francophones au Québec... C'est un complot ou quoi ??? Gang de *&?%$ de c.... !!!!
S'cusez, mais des fois faut que ça sorte, j'en peux pu.


Je te comprends Valou, crash en ce qui concerne Marie-Claude Lortie elle est chroniqueuse et critique gastronomique, elle prêche voeu pour sa paroisse colerehttp://mangez.mcinfotechnique.com/blog/


Marie-Claude Lortie
Courriel: marie-claude.lortie@lapresse.ca
Blogue: http://blogues.cyberpresse.ca/lortie/

Nathalie Petrowski
Courriel: npetrows@lapresse.ca


Patrick Lagacé
Courriel: plagace@cyberpresse.ca
Blogue: http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
C'est un complot ou quoi ???


On dirait bien que oui ! Il y a quelques jours, il y avait un article dans la Presse écrit par le journaliste Martineau (je ne me souviens plus de son prénom) qui s'intitulait «Le gavage», mais en le lisant, il n'y avait absolument rien qui parlait de gavage des canards, mais il parlait d'une toute autre chose (l'échographie de sa femme en particulier) ! Je suis persuadée qu'il avait choisi ce titre pour attirer notre attention, puisque c'était quelques jours seulement après cette histoire de canards torturés chez Élisé. Il avait déjà écrit un article «POUR» le foie gras l'année dernière, dans VOIR, je crois ... !
Bref ! Ils font durs ! On n'est réellement pas «grayés» de journalistes au Québec !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Voici cet article dont je parle plus haut:

Intitulé: À BAS LE GAVAGE Rolling Eyes

Hier, à 15h55, grâce à la magie de l'échographie, j'ai vu mon fils. Il flottait dans le ventre de sa mère comme le foetus astral à la fin de 2001: L'Odyssée de l'espace.

Le 3 mars, si tout va bien, j'entendrai ses premiers cris. Pendant les premières années de sa vie, ce petit homme sera complètement dépendant de ma femme et moi.

..........

Protégeons les enfants

Les défenseurs des droits des animaux s'énervent le poil des jambes dès qu'un agriculteur gave une oie.

Et si au lieu de partir en guerre contre le gavage des oies, on partait en guerre contre le gavage des enfants?

http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2007/10/20071010-070800.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Voici la lettre que je viens d'envoyer à Lortie. Ça fait vraiment ch.... de ne pas pouvoir lui envoyer publiquement sur son blogue, bloqué à ce sujet... J'ai pensé le lui transmettre via le dernier sujet du 2 octobre (Dove), mais ça n'a pas rapport au sujet, alors je m'abstiens...


Dure à avaler

(Réaction face à votre billet du 12 octobre 2007, intitulé : « Un cochon en Espagne », à l’adresse : http://www.cyberpresse.ca/article/20071012/CPOPINIONS05/710120607/6741/CPOPINIONS

Madame Lortie,

Vous portez fort bien votre nom, car vous avez des propriétés extrêmement irritantes, et pas seulement au niveau de l’épiderme, permettez-moi de vous le dire.

De toute évidence, ce n’est pas d’une tribune dont vous avez besoin, mais bien d’une thérapie (et ça urge), question d’aller vous reconnecter un brin avec vos émotions perdues, enfouies au plus profond de votre petite personne, de votre carapace de « dure à cuire ».

Il faudrait, je crois, refaire vos classes en matière de compassion envers la souffrance d’autrui, et pas juste envers ceux de votre race ou de votre espèce, si vous préférez. Et que vous soyez grassement payée pour contaminer la toile de vos préjugés et de vos commentaires profondément spécistes et réducteurs, ajoute l’insulte à l’injure.

Mais que tentez-vous donc de prouver exactement en exhibant fièrement à la face du monde l’ampleur de votre insensibilité, de votre fascination morbide face à la torture et la mise à mort d’un être sans défense, sans tenir compte le moindrement de sa souffrance extrême, physique et psychologique, qu’importent ses conditions préalables d’élevage ?!

Et comment vous permettez-vous de décréter que « dans la vie, on tue des animaux pour les manger, c’est comme ça », sans questionner un seul instant la légitimité de telles pratiques, surtout à l’heure actuelle sur Terre (pourquoi, effectivement, inventer une nouvelle manière de s’alimenter si cela ne sauve, chaque année, que 50 milliards d’animaux, 10 millions d’humains et à peu près tout ce qu’il nous reste de forêts et d’eau potable, entre autres !) ?!

J’aimerais beaucoup comprendre le mécanisme cognitif dangereusement pervers par lequel vous parvenez à trouver « bellissime » l’acte de « saigner à blanc un cochon hurlant » (lequel on a préalablement émasculé à froid, même si vous omettez de le mentionner) !?

Mais d’où ce goût du sang vous vient-il exactement, le savez-vous ? Quand avez-vous ressenti la première fois cette intense excitation en étant témoin d’un sacrifice animal ?!
Étiez-vous de ceux et celles qui aimaient s’amuser, enfant, à torturer les insectes et les animaux, et à qui ça manque énormément aujourd’hui ?!
Seriez-vous capable de le saigner vous-même, le cochon ?
Si la réponse est non, alors c’est de l’hypocrisie de votre part d’affirmer que vous êtes au-dessus de tout malaise par rapport à la mise à mort de l’animal.

En tout cas, vous commencez à être une bonne petite clique de petits bourgeois chroniqueux-prétentieux pro-foie gras, pro-exploitation, anti-animaux et anti-animalistes dans votre seule Presse !
On voit d’ailleurs comment vous vous inspirez les uns les autres dans cet égoïste, sadique et ridicule délire gastronomique, dans cette glorification des plaisirs de la table qui sont, forcément à vos yeux, consommés aux dépens des animaux; « ayatollahs alimentaires dans nos écoles », « ayatollahs de la viande », « vous devriez vous occuper des cochons au lieu des canards », etc.
Je suis fort heureuse de constater que vous savez tous quelles sont les causes que nous devrions embrasser, merci pour vos sages conseils. Les cochons, ça viendra, ne vous en faites pas, c’est seulement un marché 100 fois plus gros que le foie gras, mais ce n’est pas comme si nous n’étions pas habitués de jouer aux David contre Goliath. Si nous n’avions pas, en plus, une harde de journaleux farouchement carnivores à nos trousses, prêts à tout pour défendre leur quartier de viande, quitte à nous mordre, à nous vautrer dans la fange, à nous accuser de tous les torts, à tenter par tous les moyens de démolir notre message et nos personnalités (!), le défi serait peut-être un tout petit peu moins pénible…

En passant, si vous vous souvenez bien, Hugo Latulippe en a fait un documentaire alarmant sur les mégaporcheries québécoises en 2001 : est-ce que quelque chose a changé aujourd’hui ? Oui : tout est pire.

Qu’est-ce que ça va nous prendre pour comprendre, réagir et poser des actions concrètes, au Québec ? Qu’est-ce que les gouvernements attendent pour agir, légiférer, prendre les menaces écologiques au sérieux ? Quand va-t-on comprendre que l’ampleur et la gravité de l’exploitation et de la cruauté animales représentent présentement l’une des pires aberrations éthiques et écologiques qui soient ?

À défaut d’écouter vraiment les écologistes et les animalistes, seul l’avenir (rapproché, on a déjà les deux pieds dedans) nous le dira.

En attendant, bon appétit.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
bravo Oufffffffff !!!!!!!! Super ta lettre Valou ! Ça va sûrement lui donner une petite crise d'urticaire à l'ortie haha

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Mais d’où ce goût du sang vous vient-il exactement, le savez-vous ? Quand avez-vous ressenti la première fois cette intense excitation en étant témoin d’un sacrifice animal ?!
Étiez-vous de ceux et celles qui aimaient s’amuser, enfant, à torturer les insectes et les animaux, et à qui ça manque énormément aujourd’hui ?!

Mr. Green

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Animal a écrit:
Voici cet article dont je parle plus haut:

Intitulé: À BAS LE GAVAGE Rolling Eyes

Hier, à 15h55, grâce à la magie de l'échographie, j'ai vu mon fils. Il flottait dans le ventre de sa mère comme le foetus astral à la fin de 2001: L'Odyssée de l'espace.

Le 3 mars, si tout va bien, j'entendrai ses premiers cris. Pendant les premières années de sa vie, ce petit homme sera complètement dépendant de ma femme et moi.

..........

Protégeons les enfants

Les défenseurs des droits des animaux s'énervent le poil des jambes dès qu'un agriculteur gave une oie.

Et si au lieu de partir en guerre contre le gavage des oies, on partait en guerre contre le gavage des enfants?

http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2007/10/20071010-070800.html


Pas étonnant venant de lui, il est co-animateur avec Patrick Lagacé dans les francs-tireurs


Courriel: martineau@journalmtl.com
Son blogue: http://martineau.blogue.canoe.ca/

http://lesfrancstireurs.telequebec.tv/

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Elle est superbe ta lettre Valou, thumleft dommage que le public ne puisse pas en faire la lecture!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
WOW!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! heartheartheartheartheartheart

J'adore ton style Valou! Tout ce que tu dis est tellement juste, tellement senti!

Oui, c'est vraiment dommage que tu ne puisses pas être lue par un aussi vaste public que celle que tu interpelles avec vérité et émotion.

Mais vous savez, si ces personnes (Martineau, Lagacé, Lortie, Mongrain, Vastel, etc.) ont de telles tribunes, c'est parce qu'elles sont dans la ligne de pensée de ceux qui possèdent/contrôlent les médias qui les emploient. Elles ont ainsi un certain pouvoir sur l'opinion publique qui va dans le sens de certains intérêts qui ne sont ni les nôtres, ni ceux des animaux, fort malheureusement. Il n'est pas interdit de penser qu'on puisse aussi les influencer, mais sans trop s'illusionner toutefois. Par ailleurs, on peut répliquer publiquement parfois, c'est mieux que rien.

En tout cas, j'imagine que cette formidable lettre que tu as écrite Valou a un peu évacué ta colère, ta révolte, ta désolation face à cette pénible propagande spéciste.

Encore bravo! bravo

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
16 octobre 2007...



M.C.: Prends-tu plaisir à montrer crûment d'où vient la nourriture? Je pense à la séquence du cochon qui se fait castrer dans Durs à cuire. Est-ce qu'il y a chez toi une volonté de provoquer ou de choquer?

M.P.: Je veux susciter des réflexions, c'est tout. Pas choquer. Je chasse dans la vie parce que je suis cuisinier et que je n'admettais pas d'avoir un produit sans savoir d'où il venait et comment le travailler. Je veux rendre les gens heureux par mes connaissances, alors il faut que j'aille jusqu'au bout. Parce qu'il y a au moins une vérité dans la vie, c'est qu'on est ce qu'on mange.

http://www.cyberpresse.ca/article/20071016/CPARTS/710160919/6685/CPACTUEL

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
M.P.: [...] je n'admettais pas d'avoir un produit sans savoir d'où il venait et comment le travailler. Parce qu'il y a au moins une vérité dans la vie, c'est qu'on est ce qu'on mange.

S'il s'identifie autant au cochon, se qualifie-t-il lui-même de "produit" ???
D'une manière ou d'une autre, il devrait peut-être "travailler" un peu sa compassion envers les animaux et cesser de focusser uniquement sur le "bonheur" des humains (à les manger).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
S'il s'identifie autant au cochon, se qualifie-t-il lui-même de "produit" ???

qui plus est de produit... mort ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Son image est représentée par une tête humaine ornée d'un panache de chevreuil, sur un corps de cochon à une patte et armé d'un fusil ! Rolling Eyes

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
J'ai regardé les émissions de Martin sur la route, c'est franchement dégoûtant et cruel envers les animaux!

Radio-Canada devrait innover en nous proposant des recettes santé végétariennes dans ces émissions, il y aurait moins de présentateurs gros et dégoûtant ! Je crois que les gens auront des hauts le coeur au lieu de saliver avec cette émission!

Vous pouvez adresser vos commentaires et questions d'ordre général sur Radio-Canada et ses émissions "aux Relations avec l'auditoire"
auditoire@radio-canada.ca

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

j'ai regardé une partie de l'émission de ce gros tas (celle sur le homard géant) ! C'est vrai qu'il est dégoûtant, et en + il sacre ! Thumb down



Bienvenue dans l’univers Picard! Au programme : L’appel de l’orignal (20 décembre); L’oie des neiges (21 décembre); La quête du saumon (27 décembre); Le foie gras (28 décembre); Le homard monstre (3 janvier); La grande boucherie (4 janvier); Au pays du castor (11 janvier).
Concept original : Jean-Philippe Duval et Martin Picard. Réalisateur : Stéphane Thibault. Réalisatrice-coordonnatrice : Yvonne Defour. Productrice : Sylvia Wilson. Producteur associé : Jean-Philippe Duval. Producteurs exécutifs : Greg Dummett et Vivianne Morin. Production : Cité-Amérique.

http://www.radio-canada.ca/television/guide_horaire/TVG/index.asp?numero=1910&date=2007-12-20

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Animal a écrit:
j'ai regardé une partie de l'émission de ce gros tas (celle sur le homard géant) ! C'est vrai qu'il est dégoûtant, et en + il sacre ! Thumb down


http://www.radio-canada.ca/television/guide_horaire/TVG/index.asp?numero=1910&date=2007-12-20


De plus, Radio-Canada fait une belle publicité gratuite à ce gros tas pour son restaurant avec l'émission! J'espère que les gens seront assez dégoûtés pour ne pas mettre les pieds à son restaurant!

Le gros tas n'a pas trop l'air en santé geek il va surement mourir d'une crise cardiaque très bientôt! alatienne

P.S
Le gros a dit dans son émission hier que les homards ne souffrent pas Thumb down

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Le gros tas n'a pas trop l'air en santé il va surement mourir d'une crise cardiaque très bientôt!


diablemalade


Citation :
Le gros a dit dans son émission hier que les homards ne souffrent pas


Being boiled hurts ! Être ébouillantés vivants fait mal !

http://www.lobsterlib.com/feat/davidwallace/boiled.asp
http://www.lobsterlib.com/feat/davidwallace/page/lobsterarticle.pdf

Scientists suggest prawns and lobsters feel pain just like humans
Selon des scientifiques, comme les humains, les homards ressentent la douleur


http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/news.html?in_article_id=492557&in_page_id=1770

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Réagissez à ce texte:
http://www.ledevoir.com/2005/07/23/86573.html?216



Santé - Le dilemme santé de Martin Picard


...


Carole Vallières: Que faites-vous pour votre santé?

Il va falloir que je m'y mette. Là je commence à marcher, il va falloir que je commence à m'entraîner. C'est une vie de fou, restaurateur en même temps que chef. À certains moments, il faut que j'aille me faire masser, quand je suis trop tendu. J'ai 38 ans, je ne pourrai pas toujours être l'icône du bon mangeur au Québec! Les gens m'invitent, en Alsace il faut que je prenne deux assiettes pour montrer que c'est bon... Un moment donné je vais décrocher! Je peux pas faire ça toute ma vie, je vais péter! J'ai des antécédents: ma mère pour le cholestérol, mon père fait du diabète, il a eu une crise de coeur déjà...

...

J'ai été à la pêche au saumon, je viens d'acheter une part dans un camp de chasse à l'orignal, je suis près de la chasse des animaux. La belle chose dans la vie, c'est le passage de la vie à la mort, ça me captive, c'est l'intérêt ultime. Et c'est ce qu'il y a de plus tabou au Québec, mais c'est quelque chose que je veux vivre et que je veux faire vivre à mes enfants.


http://www.ledevoir.com/2005/07/23/86573.html?216

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le dimanche 05 novembre 2006


Martin Picard, une tête de cochon dans la cuisine


Martin Picard et Gaston L'Heureux en bons disciples de Bacchus, tels qu'on peut les voir dans Au pied de cochon - l'album. Leur hommage personnel au Food Porn. Photo tiré du livre Au pied de cochon.

Nathalie Petrowski

La Presse


Martin Picard n'a pas inventé le bouton à quatre trous mais il a inventé la poutine au foie gras et une kyrielle d'autres plats débordant de gras et de plaisirs jamais coupables. Pour fêter les cinq ans du Pied de cochon, sa réputée brasserie sur le Plateau, le chef le plus rockeur de la gastronomie québécoise s'est payé le luxe d'un album publié à compte d'auteur, mêlant 55 recettes, une bédé de 48 pages, 600 photos, un DVD, et j'en passe. Portrait d'un chef extrême qui ne fait pas dans la dentelle ni dans la demi-mesure.

...

http://www.cyberpresse.ca/article/20061105/CPARTS02/611050637/1050/CPARTS02

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...