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Valou011

Durs à cuire (et à avaler)

Messages recommandés

11 octobre 2007
Durs à cuire

La grande bouffe
Mathilde Singer et Émilie Villeneuve


Dans son documentaire Durs à cuire, Guillaume Sylvestre cuisine les chefs Normand Laprise et Martin Picard aux petits oignons. Un hors-d'oeuvre de choix dégusté hier en ouverture de la 36e édition du FNC et que l'on pourra savourer en salle dès la semaine prochaine.

Durs à cuire commence dans la neige. Assis dehors devant une ferme, entourés d'un troupeau d'oies blanches bien grasses qui ne savent pas encore à quelle sauce elles seront mangées, les chefs Normand Laprise et Martin Picard évoquent leur première rencontre.

"La première fois que j'ai vu Martin, c'était dans les cuisines du Toqué!. Il essayait de cacher son chien sous la table..." raconte Normand Laprise. C'était il y a 14 ans. Normand Laprise venait d'ouvrir son restaurant et Martin Picard commençait sa carrière comme talentueux sous-chef. Depuis, le disciple est devenu le chef-propriétaire du Pied de cochon; Toqué! a déménagé, de nombreux plats de foie gras ont été servis aux tables de ces deux restaurants montréalais, louangés par les critiques et les gourmands de tout acabit, et la gastronomie québécoise est devenue l'une des étoiles montantes de la scène culinaire mondiale.

"Je crois que les gens qui travaillent ensemble, qui se tiennent ensemble sont ceux qui réussissent ensemble", affirme Normand Laprise. "Normand, c'est un peu mon père ou mon frère spirituel", ajoute Martin Picard avec pudeur. Les deux héros du documentaire Durs à cuire, de Guillaume Sylvestre, ne sont pas seulement les deux enfants terribles de la gastronomie québécoise, des chefs dont la renommée s'étend désormais bien au-delà de nos frontières. Il s'agit avant tout de deux amis tricotés serré par leur passion pour la bouffe et pour les produits de notre terroir qu'ils fêtent chacun à leur manière dans leurs restaurants et qu'ils transmettent désormais à la relève, leurs seconds Charles-Antoine Crète du Toqué! et Hugue Dufour du Pied de cochon qui les suivent dans toutes leurs pérégrinations.

BOOM CULINAIRE

"Ce film, c'est comme s'il arrivait à point nommé pour montrer le boom que connaît la cuisine au Québec depuis quelques années. Pour moi, c'est comme un concentré de l'histoire culinaire du Québec, un état des lieux qui montre précisément où nous en sommes aujourd'hui", remarque Normand Laprise.

Attablés devant quelques tranches de saucisson italien dans la cuisine attenante à la Quincaillerie Dante, où les deux chefs aiment à se retrouver, ils évoquent l'un après l'autre les péripéties de cette aventure d'un an et demi sous l'oeil de la caméra.

"C'est sûr que ce qui nous a plu dans ce projet, c'était de pouvoir le faire ensemble, raconte Normand Laprise. Mais c'est aussi le regard un peu "crinqué" de rock star allumée de Guillaume qui nous a emballés."

"Dès le départ, on a fait un deal avec lui. S'il voulait nous filmer, il fallait le faire sans compromis et nous prendre comme on était. Pour nous, il était hors de question de faire un show comme pour une émission de cuisine à la télé", affirment les deux chefs.

Au fil du documentaire, c'est une nouvelle géographie de la gastronomie québécoise que découvre le spectateur. Une carte gourmande de la planète à l'échelle de deux hommes, dessinée au gré des rencontres et des événements, des plus grands palaces de Hong Kong au dépeçage d'un cochon Pata Negra en Espagne, d'un banquet cuisiné avec amour pour des sans-abri sous une bâche au centre-ville de Montréal au très prestigieux repas d'ouverture du Festival de jardins de Métis.

On y découvre aussi le Montréal de ceux pour qui tout tourne autour de la bouffe, où l'on suit avec intérêt le parcours d'une mobylette transportant une caisse de homards ou un bloc de foie gras d'un restaurant à l'autre pour satisfaire les clients lorsque le garde-manger se vide et où les chefs des restaurants les plus réputés de la ville se retrouvent pour festoyer ensemble lors d'une orgie libératrice après le coup de feu.

VINAIGRETTE À PRISE RAPIDE

"Guillaume nous a filmés tels que nous sommes. Il faut de la rage positive, une extrême folie assumée pour ouvrir son restaurant, faire ses preuves et s'imposer. On est privilégiés dans ce qu'on fait parce que notre métier, c'est de rendre les gens heureux, mais c'est rarement facile au quotidien. On est au resto de 8 h du matin à minuit, voire une heure le soir. Alors de temps en temps, on a besoin de se lâcher lousses avec des chums..." évoque Martin Picard.

"Oui, c'est vrai, parfois ça dégénère un peu! Mais après tout, notre métier, c'est ça: manger et puis boire! remarque en riant Normand Laprise. Mais le lendemain, tout le monde est au boulot à la première heure! On est fiers de ce documentaire et on n'a rien à cacher. Chapeau, Guillaume, t'as fait une belle vinaigrette!" (M.S.)

http://www.voir.ca/cinema/cinema.aspx?iIDArticle=54140
***

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Octobre 2007

Manon Dumais
Chef de pupitre, cinéma, journal Voir

FNC 2007 : Porc frais

Tel que promis, je vous reviens avec mes impressions sur Durs à cuire de Guillaume Sylvestre. Comme j'avais entendu beaucoup de bien à propos de ce documentaire, je salivais impatiemment alors que sur la scène de l'Impérial Marc Labrèche, le maître de cérémonie, Claude Chamberlan, truculent directeur de la programmation du FNC, les chefs Martin Picard et Normand Laprise, de même que leurs sous-chefs respectifs Hugue Dufour et Charles-Antoine Crète, buvaient du champagne à même le goulot quelques minutes avant la présentation du film - à côté de la ministre de la Culture Christine St-Pierre, qui a préféré demeurer sobre.

Ayant eu à quelques reprises la chance d'observer des cuisiniers au travail (mon papa en était un), j'ai réellement apprécié les scènes où l'on voit Laprise, Picard et cie se démener comme des fous derrière les fourneaux. Sylvestre a bien capté toute la frénésie et l'ambiance survoltée régnant dans les cuisines. Aussi, j'ai trouvé intéressant d'entendre les deux chefs parler de l'importance du choix des produits, de leur volonté de faire évoluer la gastronomie tout en respectant la tradition, de leur volonté de laisser une trace dans l'histoire de notre gastronomie et de la faire découvrir aux quatre coins de la planète. Pourtant, au bout d'une heure, j'en avais ma claque.

Filmé et monté de façon très nerveuse (on se croirait à MusiquePlus à ses débuts), Durs à cuire épouse la forme d'un rockumentaire où de virils protagonistes parlent de leur passion en buvant comme des trous et sacrant comme des bûcherons - leur diction devient parfois si laborieuse qu'il faut s'en remettre aux sous-titres anglais. Soit, j'adore l'authenticité, mais encore faut-il avoir quelque chose à dire.

Serait-ce que Sylvestre n'a pas osé aller plus loin dans ses questions ou qu'il se soit contenter de filmer sans dire mot? Ou bien que nos sympathiques toqués soient avares de confidences? Toujours est-il que bientôt, j'ai eu l'impression que l'on répétait toujours les mêmes choses, comme on le fait si souvent dans la vie, sans approfondir sa pensée.

Bien que l'ensemble s'apparente par moments à un road movie (on voyage à travers le Québec, puis on se rend à Hong-Kong et en Espagne), le fil narratif est plutôt ténu. Si bien que le tout devient répétitif. Aussi, j'ai trouvé qu'il manquait de sensualité. C'est ben simple, j'ai plus de sensations à lire des critiques de restos qu'à voir ces gars-là mettre la main à la pâte. J'aurais aimé qu'on me parle davantage du plaisir de marier les saveurs, de mitonner des bons petits plats et, surtout, celui de se mettre en bouche toutes ces merveilles. Rappelez-vous ce sublime Festin de Babette, le ludique Tampopo ou l'émouvant Eat Drink Man Woman.

La soirée s'est poursuivie à la Satosphère où j'ai pu déguster du caribou, du wapiti et du requin. Eh oui, bien que mon coeur battait la chamade lorsque le pauvre cochon s'est fait couper les testicules puis égorger (Ah! Ces horribles cris et tout ce sang qui giclait!), je suis demeurée carnivore.

http://www.voir.ca/blogue/blogue.aspx?iIDBlogue=309


QUOI ??? Est-ce que j'ai bien lu ?! Émasculé avant d'être égorgé ?! POURQUOI ???

C'est un cauchemar, je vais me réveiller...

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Aucune idée Valou ! C'est la première fois que je lis une telle horreur !
Habituellement, les cochons mâles sont castrés dès leur plus jeune âge...
S'il ne s'agissait pas d'un verrat, c'était peut-être un cochon sauvage (sanglier), mais que ça soit l'un ou l'autre, c'est atroce de martyriser un animal de cette façon avant de le tuer Mad

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J'ai contacté deux journalistes qui ont écrit au sujet du documentaire et de la scène du cochon, leur demandant pourquoi on castrait le cochon avant de le saigner. Voici ce qu'ils m'ont répondu :

Journaliste 1 (a rencontré Martin Picard) :

À froid, je n'ai aucune idée. Mais Martin Picard m'a expliqué qu'il ne s'agissait pas de folklore. Que cela permettait de ne pas gâter la viande au moment de la faire sécher (pour des questions de chimie, si je puis dire). D'ailleurs, me dit-il, les producteurs étaient furieux lorsqu'ils ont découvert que ledit cochon avait quatre testicules, et qu'ils n'en avaient enlevé que deux...



Journaliste 2

J'ignore si cela a été prouvé scientifiquement, mais il paraît que l'on doit émasculer le porc vivant afin de ne pas contaminer la viande. On dit la même chose à propos du sang que l'on recuille pour le boudin alors que la pauvre bête hurle encore à fendre l'âme. Certains ont trouvé cette scène d'une grande beauté, notamment des chroniqueurs restos; quant à moi, je dois vous avouer que j'ai senti ma pression baisser dès que j'ai vu l'animal se faire ligoter. J'ai vu bon nombre de films d'horreur depuis mon adolescence, mais peu de trucages ont réussi à me faire autant d'effet que ce passage. Comme dirait l'un de mes confrères, tuer une bête ainsi, c'est tuer l'innocence.



J'ai fait des recherches sur la toile pendant des heures sans rien trouver là-dessus ?!?! Personne ici n'a jamais entendu parler de cette théorie?! C'est vraiment dégueulasse...

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Voici à peu près la réponse que je leur ai envoyée. J'en ai profité pour les informer des traitements atrocement cruels réservés aux animaux d'Espagne.

***

Bonjour,

Merci d’avoir pris le temps de m’expliquer de me raconter ce que vous aviez vu et compris au sujet de cet acharnement sadique sur ce pauvre cochon.

[,,,]

Ce que je sais déjà, en tout cas, c’est que l’Espagne est présentement l’un des pires pays pour les animaux. Voici un texte énumérant certains exemples d’atrocités commises au nom de la fiesta et de la barbare tradition… Au nom du machisme espagnol couplé au sadisme.

La majorité des Espagnols sont contre toutes ces fêtes macabres et cruelles, mais une poignée de traditionnalistes réussissent à imposer ces fêtes année après année…

***

http://vacherouge.free.fr/article.php3?id_article=70

Horreurs espagnoles

En l’honneur de la Vierge et des Saints, avec la bénédiction des autorités religieuses et civiles, des populations entières, enfants inclus, se livrent à des festivités d’une cruauté peu commune.

50 000 animaux sont ainsi torturés chaque année à l’occasion de ces fiestas Espagnoles… La torture des animaux, l’une des distractions les plus fréquentes à l’occasion des fêtes populaires espagnoles.

• À Puebla de Fanals (Valencia) pour les festivités du toro de fuego, les cornes, préalablement enduites de goudron et de pétrole, sont enflammées. Des balcons, les habitants lancent des brique sur les taureaux qui meurent lentemen dans d’atroces souffrances.

• En Andalousie, Extremadura, Madrid, Medina del Campo et Zamora, des milliers de lévriers trouvent la mort, chaque année, dans les bois. Quand ils sont vieux et ont bien couru, ils sont pendus de façon à mourir rapidement. S’ils ne valent rien pour la course, ils agonisent
lentement de faim et de soif « pour les punir ».

• À Coria (Caceres) : la foule poursuit des taureaux, visant les yeux avec des fléchettes. Lorsque les bêtes aveuglées s’effondrent, elles sont châtrées, mutilées, poignardées à mort ou tuées à coups de fusil. Puis les participants, enduits du sang des taureaux, exhibent les testicules des animaux à travers la ville.

• À Tordesillas (Valladolid) une centaine d’hommes à pied et à cheval persécutent un taureau jusqu’à atteindre son cœur de leurs lances devant 40 000 personnes déchaînées.

• Aux Îles Canaries, la loi autorise les combats de coqs.

• À Fuenlabrada (Madrid) quatre bovins sont poignardés par la foule qui leur enfonce des tiges acérées dans tous les orifices pour les voir se vider lentement de leur sang.

• À Denia (Alicante) les taureaux utilisés tombent à la mer pour finir noyés.

• À Medinacelli (Soria) et à Vejer de la Frontera (Cadix) « le toro embolao », des torches enflammées à l’extrémité des cornes, subit des coups et des blessures durant tout son parcours dans les rues.

• A Ciruelo y Cifuentes (Guadalajara) des génisses sont poursuivies en tracteur jusqu’à ce que les
conducteurs parviennent à les écraser.

• À Beas de Segura (Jaen) : pendant la fête de la Saint Marc (déclarée d’intérêt touristique en 2000), le jeu consiste à jeter un taureau à l'eau et à l’en sortir avec des cordes. Souvent l’animal meurt noyé (ce fut le cas en 2005).

• À Benavente (Zamora) pendant une « fête » de cinq jours, le toro emmaromado est entraîné par la foule qui tire sur la corde pour le faire chuter. Les blessures sont multiples et il arrive que le taureau meure d’épuisement avant d'arriver aux arènes.

***

Les joyeuses fêtes espagnoles, classées par mois :

JANVIER :

Manganèses Polvorosa (Castilla/Leon) : Une Chèvre vivante est jetée du haut du clocher de
l'église.

FÉVRIER :

Villanueva de la Vera (Extramadura) : Monté par le villageois le plus gros et le plus lourd, l'Ane
traverse la ville en titubant sous les coups assenés par la foule hystérique, jusqu'à ce qu'il tombe.
On lui allume alors des pétards dans les oreilles et on le matraque violemment.

Robledo de Chavella (Madrid) : Des Écureuils, des Pigeons, des Chiots et des Chatons enfermés
dans des pots d'argile sont suspendus à des poteaux. Les jeunes gens lancent contre eux de
grosses pierres pour briser et blesser ou tuer les Animaux avant qu'ils ne s'écrasent sur le sol.

MARS :

Salas de los Infantes (Castilla/Leon) : Poulets et Dindons sont tués à coups de bâtons par des
jeunes aux yeux bandés, au milieu des hurlements de la foule surexcitée.

AVRIL :

Tordesillas (Castilla/Leon) : Persécution d'un Taureau par une centaine d'hommes à Cheval qui le lardent de coups de lance. Un prix (Lanza de Oro) est remis par le maire de la ville à celui qui, sitôt le Taureau à terre, lui coupe à vif les testicules.

MAI :

Benavente (Zamora) : Plusieurs Taureaux sont lentement étranglés au milieu des huées par une
corde attachée à leur cou et tirée par 300 hommes.

JUIN :

Coria (Caceres) : La foule poursuit des Taureaux à travers les rues en leur lançant des
fléchettes et en visant les yeux. Lorsque les Animaux s'effondrent, blessés, lacérés aveuglés, ils
sont châtrés, mutilés et poignardés à mort. Les participants s'enduisent du sang des Taureaux dont ils exhibent les testicules à travers la ville.

JUILLET :

Pozuelo (Avila) : A minuit, de jeunes Espagnols chassent des Taureaux à travers les rues de la ville.
Lorsqu'ils atteignent l'arène, ils les battent jusqu'à l'épuisement total.

Dénia (Alicante) : Des jeunes, munis de bâtons, dirigent les Taureaux vers les plages où ils les
martyrisent et les battent.

Carpio del Tajo (Castilla-La Mancha) : Des cavaliers s'efforcent d'arracher au passage, la tête des Oies vivantes attachées à une corde tendue à travers la place du marché.

AOÛT :

Torrelavaga (Cantabria) : Un Porc enduit de graisse est poursuivi à travers les rues de la ville par
une foule qui se jette sur lui. L'Animal finit par mourir, écrasé sous le poids des poursuivants.
San Sébastian de la Reyes (Madrid) : Des nains torturent et mutilent des Taurillons pendant des
heures pour «divertir les enfants» : Lorsque les Animaux lardés de coups de poignards tombent et
agonisent, les nains dansent sur leurs flancs pour le plus grand plaisir des bambins.

SEPTEMBRE :

Ciruelas, Cifuentes (Madrid) : De jeunes Vaches sont poursuivies en tracteurs jusqu'à
l'écrasement délibéré.

Peincîa (Vizcaya) : Des Canards sont jetés à la mer et poursuivis par des nageurs (qui les
démembrent vivants). Ces nageurs sont la plupart du temps des enfants.

Lequeito (Vizcaya) : Des Oies sont suspendues par une patte à une corde tendue entre les mâts
de deux bateaux.Des barques naviguent entre ces derniers et leurs passagers s'amusent à arracher la tête des Oies vivantes.

Puebla de Fanais (Valencia) : «El Toro del Puego» Les cornes des Taureaux sont enduites de
goudron et enveloppées de linges imbibés de pétrole puis enflammées. Tous les habitants les
frappent au passage et leur lancent des briques et des bouteilles du haut des balcons. Ils meurent lentement, dans d'atroces souffrances.

Algete (Madrid) : À la fin des corridas d'amateurs, on coupe à vif les testicules des Taureaux
épuisés tombés à terre, mais encore bien vivants.

Candas (Asturias) : Les Taureaux sont martyrisés sur les plages. S'ils ne se noient pas, ils sont
achevés à coups de couteaux.

Budias (Giiadalajara) : La foule charcute les Taureaux à coups de lance ou les bat à l'aide de
poteaux. Les animaux, dont les pattes sont cassées, doivent souvent être abattus.

OCTOBRE :

Fuenlabrade (Madrid) : Quatre Animaux sont tués chaque jour, aussi bien des Taureaux que des Vaches. Poignardés, lacérés par la foule tout au long de la journée sous un soleil brûlant, des tiges acérées enfoncées dans tous leurs orifices, les Animaux se vident lentement de leur sang.

NOVEMBRE :

Igea (La Rioja) : On brise les membres à de jeunes Veaux puis on les jette dans le vide, du haut
d'une plate-forme.

Salas de los Infantes (Burgos) : De jeunes Coqs sont pendus par les pattes et battus à mort.
Cette activité a encore lieu bien qu'elle soit interdite par les autorités. La dernière fois qu'elle fut
organisée, la ville fut frappée d'une amende.

DÉCEMBRE :

Notilla del Palancar (Cuenca) : Au cours d'un des spectacles de cette fête, des Poules sont
lapidées à mort.

ET SUR TOUT LE TERRITOIRE DE L'ESPAGNE,
TOUTE L'ANNEE : LES CORRIDAS

***

À la lumière de ces édifiantes et incroyables informations, je doute réellement que la castration de ces pauvres cochons ait une réelle raison «scientifique»… Entendons-nous pour dire, en tout cas, qu’ils sont très bien capables de les castrer juste pour le fun, le thrill, l’adrénaline…
Eh ! misère, on ne s’en sortira jamais…

Concernant Marie-Claude Lortie de La Presse qui a osé qualifier la scène d'égorgement du pauvre cochon hurlant de «bellissime», nous sommes nombreux, j'espère, à lui avoir transmis nos commentaires à ce sujet. Elle a vraiment dépassé les limites. Grave manque d'intelligence, de discernement et de compassion de sa part (comme Patrick Lagacé, dans le dossier du foie gras). Ouf ! y en a qui ont vraiment besoin d'une thérapie beaucoup plus que d'une tribune, c'est le moins que je puisse dire.

Avez-vous lu ou entendu d'autres chroniqueurs restos, à part elle, dire de telles conneries ?? Je les ai manqués, si c'est le cas, mais j'aimerais bien savoir qui...

Merci.

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Bon, j'ai finalement trouvé l'explication...

Pourquoi pratique-t-on la castration sur les porcs?

Les porcs mâles (verrats) peuvent se battre et se blesser les uns les autres. Les porcs châtrés sont plus tranquilles et plus faciles à manipuler. Le porc châtré engraisse davantage, et la viande ne dégage plus une forte odeur porcine. Les jeunes porcs doivent être châtrés à l'âge de deux ou trois semaines.



***

Autre texte :

Pour les éleveurs, la castration des porcs s''impose" du fait que la viande des animaux non castrés peut, une fois cuite, présenter une odeur désagréable due à l’androsténone, une phéromone produite par les testicules, et au scatol, une substance synthétisée par le verrat (porcs mâles non castrés). Toutefois, plusieurs facteurs entrent en compte lorsque l’on se penche sur la problématique de la viande de verrat : - les concentrations d’androsténone et de scatol sont très différentes d’un animal à l’autre, - tous les êtres humains ne trouvent pas l’odeur de verrat désagréable, - certaines personnes ne perçoivent pas l’androsténone. Face à ce problème, la réponse des éleveurs est de castrer les jeunes cochons, ce qui a pour effet de supprimer l’odeur d’androsténone. Néanmoins, pour d'évidentes raisons de "bien-être" animal, selon la législation européenne la castration doit être réalisée sous anesthésie et par un vétérinaire dès lors que l’animal a plus de 7 jours, or, dans les faits cette directive peine à être adoptée par les Etats. Par ailleurs, au-delà de ce point, le principe de la castration est mis à mal par de très nombreuses études. Ainsi, l’analyse de la vitesse de croissance des porcelets castrés a permis de constater qu’après la castration, elle est inférieure d’un à trois jours à celle des animaux non castrés (ce qui s’expliquerait par le stress et la douleur occasionnée lors de l'"opération"). Les verrats (porcs mâles non castrés) ont en outre une viande plus maigre (donc mieux rémunérée par les abattoirs), une meilleure conversion de l’alimentation en viande (moins de nourriture pour parvenir à un poids donné) et manifestent une moindre sensibilité aux maladies, infections et malformations... Autant d’arguments en faveur d’une meilleure rentabilité économique pour les éleveurs. D’un point de vue environnemental, la castration apparaît également comme une erreur. Les verrats assimilent plus les nitrates et les phosphates provenant de leur alimentation et en rejettent donc moins (- 7 % pour les nitrates et - 5 % pour les phosphates), limitant ainsi l’impact de leur élevage sur l’environnement. Tandis que grâce à la meilleure conversion de l’alimentation en viande, la production de lisier est plus faible. Malgré ces nombreuses études, le poids des habitudes et traditions étant ce qu’il est, l’évolution des pratiques de la profession ne se fait que très lentement. Les porcs qui devront subir cette castration seront donc encore très nombreux l’année prochaine avec, rien qu’en Belgique, plus de 5 millions de porcelets castrés à vif, par exemple. Alex Belvoit.

http://64.233.169.104/search?q=cache:EWvsGaucWCwJ:bien-etre-maltraitance.skynetblogs.be/post/4597041/info-scientifique--castration-a-vif-des-porce+porcelets+castration+castr%C3%A9s&hl=fr&ct=clnk&cd=6&gl=ca&client=firefox-a

***

En fait, si j'y réfléchis bien et selon cette logique d'odeur porcine, il ne sert à rien de castrer le cochon juste avant sa mise à mort, il faut le faire lorsqu'il est très jeune afin qu'il ne développe pas cette odeur porcine... La raison de l'odeur ne tiendrait donc pas comme prétexte...

Retour à la case départ... Quelles sont donc leurs raisons dans le film d'agir ainsi ???

Aaaarrrggg...

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Citation :
Retour à la case départ... Quelles sont donc leurs raisons dans le film d'agir ainsi ???


C'est bien ce que je disais plus haut Valou: les cochons mâles sont habituellement castrés dès leur plus jeune âge et si celui-là a été castré à froid juste avant sa mort, et devant les caméras, je me demande si ça n'était pas justement pour mettre un peu de piquant dans le film, car je suis persuadée qu'il n'y avait aucune raison d'agir ainsi ... Mad

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Oui, c'est la raison pour laquelle on effectue la castration chez les jeunes cochons. Et, pour le boudin, on les saigne vivant, jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Le journaliste 2 a été secoué. On dirait qu'il y a une ouverture vers un changement. Peut-être devrais-tu lui écrire encore, Valou, pour lui dire que c'est la réalité quotidienne des animaux de ferme et que c'est pourquoi des personnes font le choix d'une autre alimentation, pour ne pas contribuer à ces supplices ...

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Ah, y'a une âme encore bien en vie ici. C'est une femme ou un homme, le journaliste 2?

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Ranëwen a écrit:

Ah, y'a une âme encore bien en vie ici. C'est une femme ou un homme, le journaliste 2?



Bonjour Ranëwen,

C'est une femme. Voici d'ailleurs le message qu'elle m'a expédié aujourd'hui, en réponse à mon courriel d'hier (contenant cette longue énumération des stupéfiants sévices espagnols sur les animaux) :


Bonjour,

Il a été très difficile pour moi de lire votre message jusqu'au bout tant il y avait des images de pure horreur dans ma tête. Je ne savais que pareils actes de barbarie se pratiquaient encore de nos jours. On se croirait au Moyen Âge.
Le cochon que l'on voit dans le film n'a rien d'un porcelet; c'est un porc adulte élevé "en liberté" par ses maîtres. Et à moins de fermer les yeux et de vous boucher les oreilles, l'égorgement d'un porc n'aura plus de secret pour vous après la projection...
Quant à d'autres critiques s'étant extasiées devant l'égorgement du porc, je n'en ai pas entendu. Lors de la soirée d'ouverture du FNC, c'était plus du dégoût que les spectateurs exprimaient.

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Merci Valou pour la réponse. J'avoue que mon feeling était que c'était une femme.
Je trouve super qu'elle te réponde. Il y a définitivement une ouverture du coeur chez-elle.

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animo a écrit:


Le journaliste 2 a été secoué. On dirait qu'il y a une ouverture vers un changement. Peut-être devrais-tu lui écrire encore, Valou, pour lui dire que c'est la réalité quotidienne des animaux de ferme et que c'est pourquoi des personnes font le choix d'une autre alimentation, pour ne pas contribuer à ces supplices ...


Bonjour Animo,

Oui, je lui ai réécrit, en lui transmettant encore beaucoup d'info.

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Merci, Valou. flowers Cela l'aidera et la motivera peut-être à envisager ce choix en lui faisant prendre conscience que plusieurs ont eux-mêmes déjà fait ce choix pour enrayer ces cruautés qui se commettent quotidiennement pour le "plaisir" de l'assiette et que c'est la solution.

Et c'est tant mieux si d'autres qu'elle ont eu cette réaction en regardant ce film, car certains se mettront peut-être aussi à réfléchir.

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