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Caro18

Les bonobos, plus proches cousins de l’homme menacés

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Les bonobos, plus proches cousins de l’homme menacés d’extinction

Faites l'amour pas la guerre ! Cette maxime fleurant bon le flower power des années hippies pourrait bien avoir été inventée par les bonobos, si ceux-ci étaient dotés de la parole. Ces grands singes, proches de la famille des chimpanzés, sont en effet réputés pour une activité sexuelle débordante qui leur sert en partie à résoudre les conflits qui peuvent se produire au sein de communautés pouvant compter jusqu'à une centaine de membres.
Leur sexualité débridée permet de réconcilier des membres du clan ou d'apaiser des tensions naissantes. Le sexe comme outil de paix sociale il fallait y penser. Les bonobos y ont pensé et, pour ne pas tomber dans une routine un peu ennuyeuse, ils ont développé des attitudes bien particulières. Homosexualité, attouchements, rapports oraux sont notamment au menu de ces singes délurés qui sont également le seul animal au monde, avec l'homme, à pratiquer la position dite du missionnaire.

De tels comportements ne pouvaient que rendre célèbres ces animaux, même si ceux-ci sont loin d'être les plus connus des grands singes, les gens étant plus familiarisés ave les chimpanzés, gorilles ou orangs-outangs. Pourtant, de nombreux scientifiques s'accordent à dire que ce sont bien les bonobos qui sont nos plus proches parents. Fait assez incroyable, il faut savoir que ces animaux ont 99% de gènes en commun avec l'espèce humaine.
De là à les considérer comme de proches parents, il y un pas qui est malheureusement loin d'être franchi. Pour s'en convaincre il suffit de voir le traitement qui est réservé à ces animaux. Braconnage et déforestation sont les deux facteurs principaux qui pourraient conduire à terme à la disparition pure et simple de cette espèce. Il faut savoir qu'au début des années 80 on estimait leur population à environ 100 000 individus. Depuis, le déclin est catastrophique puisqu'on estime aujourd'hui qu'il ne resterait que 10 000 à 20 000 bonobos vivants, certains observateurs pensant même qu'il n'y aurait qu'environ 5 000 survivants.

Poursuivre la lecture: http://www.frequenceterre.com/articles-environnement-131007-528-Les-bonobos-plus-proches-cousins-de-l-homme-menaces-d-extinction.html

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Bornéo, fragile paradis

Nous voici en plein royaume des orangs-outangs, des singes nasiques et des plus beaux papillons du monde. Mais le melting pot humain bigarré et chaleureux vaudrait à lui seul le détour. Au Sarawak et au Sabah, les deux États malais de Bornéo, vit une population de tous les métissages, au sang chinois, malais, philippin, autochtone, indien. Les différentes ethnies ont beau être abonnées aux rituels musulmans, bouddhistes, hindouistes, chrétiens, animistes, elles se côtoient sans conflit majeur, habituées depuis des lunes aux «accommodements raisonnables», sans réclamer de commission d'étude sur la question...

Ici, le passé empiète encore sur le présent, même si la déforestation menace les trésors de ce patrimoine mondial et les détruira demain. Courez-y vite, car des circuits d'aventure sillonnent encore une jungle pas tout à fait domestiquée qui enivre les amants de la nature.

Cette immense île d'Asie du Sud-Est, affalée entre Sumatra et les Célèbes, est en grande partie mais pas uniquement indonésienne. Bornéo abrite aussi le riche et pétrolifère sultanat indépendant de Brunei.

Cet été, nos pas nous ont plutôt conduits du côté du Sarawak et du Sabah (affiliés à la Malaisie depuis 1963), plus pacifiques que le Kalimantan indonésien et vrais paradis de l'écotourisme. Entre jungle et rivière, de la ville coloniale de Kuching aux maisons longues des anciens chasseurs de têtes ibans en passant par la rivière Kinabatangan qui sillonne un territoire d'une incroyable biodiversité, on vole d'un monde à l'autre. La jungle n'est jamais très loin...

L'«homme des bois»

En langue malaise, orang-outang signifie «homme des bois». Ces beaux primates roux aux bras démesurés vivent encore au Sabah et au Sarawak. Pour combien de temps? Leurs forêts primaires sont abattues au profit des palmeraies, l'huile de palme constituant un produit d'exportation de premier plan. Dans une jungle rétrécie comme peau de chagrin, ces doux végétariens sont souvent la proie de braconniers. Des centres de réhabilitation recueillent des bêtes orphelines ou blessées, les bercent et les nourrissent jusqu'à leur retour à la vie sauvage. Celui du Semenggoh au Sarawak et le sanctuaire de Sepilok au Sabah, particulièrement bien aménagé, aident les primates à survivre tout en les rendant trop dépendants de l'homme. Rien n'est parfait.

Le public peut s'approcher de plates-formes alimentaires à certains moments de la journée. Il faut alors voir les orangs-outangs accourir sur leur liane en chassant les macaques. Dans leurs bons jours, ils font des numéros d'acrobatie pour plaire aux visiteurs, s'accrochant aux pattes les uns des autres et virevoltant sur leur liane. Les mâles dominants sont immenses avec des bajoues et un visage noir. Un conseil: évitez le mois d'août si vous voulez voir des orangs-outangs. Les fruits étant abondants dans les arbres, les primates n'ont qu'à se baisser pour les cueillir en pleine nature et délaissent alors les mangeoires.

Poursuivre la lecture: http://www.ledevoir.com/2007/10/13/160312.html

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