Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Caro18

La croisade enragée des activistes proanimaliers

Messages recommandés

La croisade enragée des activistes proanimaliers


Les actions coup de poing des défenseurs de la cause animale s'intensifient en Suisse, selon la police fédérale. L'industrie pharmaceutique est particulièrement visée, Novartis en tête. En cause: sa collaboration avec un laboratoire britannique qui pratique l'expérimentation animale. Les cadres des entreprises subissent des «descentes» à leur domicile


Camille Krafft - 27/10/2007
Le Matin Dimanche
Des individus masqués ou encagoulés qui hurlent dans votre jardin. Badigeonnent vos façades de peinture. Bloquent vos portes avec de la glu. Versent de l'huile dans votre boîte aux lettres. Taguent «Tueur» sur l'asphalte, devant votre villa. Pénètrent dans votre maison à grand bruit au milieu de la nuit. Tel est le lot répété depuis un an ou deux de dizaines de collaborateurs de Novartis ainsi que d'autres entreprises chimiques et pharmaceutiques, établies principalement dans la région bâloise.

Parce que les actions violentes des défenseurs des animaux prennent de l'ampleur en Suisse depuis 2005, ces actes font pour la première fois l'objet d'un chapitre dans le rapport sur la sécurité intérieure de la police fédérale. Derrière ces «descentes», un message clair, répété sur le site Internet des activistes: «Drop HLS or we'll be back». «Laisse tomber HLS ou nous reviendrons». Mais qu'est-ce que ce HLS, également hué par la vingtaine de manifestants amassés devant la succursale de Novartis à Nyon le 1er octobre?

Derrière ces trois lettres se cristallise la haine de milliers de «militants antivivisection». HLS, pour Huntingdon Life Sciences, un laboratoire anglais qui teste des produits sur des animaux. Dénoncé à plusieurs reprises pour sa cruauté envers les bêtes, ce centre de recherche «tue 500 animaux par jour», selon SHAC (Stop Huntingdon Animal Cruelty). Fondée en 1999, cette organisation, qui a mis sur pied la manifestation du 1er octobre dernier à Nyon, a pour but de stopper les activités de HLS suivant une stratégie qui a fait ses preuves: le harcèlement des partenaires du laboratoire. Une dizaine d'entreprises chimiques et pharmaceutiques suisses figurent sur la liste noire de SHAC, publiée sur Internet. Novartis y est notamment cité comme «l'un des plus gros clients» de Huntingdon.

Outre les manifestations et les «descentes» en Suisse, l'entreprise bâloise a fait face cet été à l'empoisonnement de produits ophtalmologiques en France, ainsi que d'un produit antiseptique en Grande-Bretagne. L'action a été revendiquée par l'Animal Rights Militia (ARM).

Poursuivre la lecture:
http://www.lematin.ch/pages/home/tendances/societe/tendances_societe_detail?contenu=317448

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...