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Caro18

FIERS, LES CHASSEURS...

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Guy Lafleur avait-il tué un chevreuil en dehors de la saison de chasse?



Les amateurs de hockey comme les amateurs de chasse se souviendront sûrement de la visite de Guy Lafleur, un samedi, 27 novembre 1982 alors qu’il aurait abattu un chevreuil dans le parc de M. Réal Bureau, à Saint-Évariste, sans permis et en dehors de la saison de chasse.

À ce moment, seulement cinq personnes, environ, étaient au courant de cette aventure et l’histoire a refait surface un peu plus tard, en Floride, mais on aurait alors dit que le chevreuil avait été tué dans l’État du Maine. Cependant, le pot au rose aurait été découvert et il s’en est suivi une saisi de viande chez Guy Lafleur, à Thurso, sa ville natale, dans la région de l’Outaouais.

Cette histoire avait fait beaucoup de bruit à l’époque surtout qu’il y avait eu un procès retentissant, de près d’un an, qui s’est déroulé à Lac-Mégantic et que le journal «Allo Police» en avait abondamment fait état. On raconte même que Guy Lafleur, peut-être pour impressionner, était arrivé au Palais de justice en limousine!

Poursuivre la lecture: http://www.editionbeauce.com/actualites.asp?nID=4342

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Une grand-mère à l’œil vif Mad

Beauce



Mme Yolande Poulin, la conjointe de Jules Poulin, un retraité d’Hydro-Québec, de Saint-Georges est une passionnée de la chasse, du moins depuis une douzaine d’années et, à l’âge de 71 ans, elle en est rendue à son huitième chevreuil un chaque année depuis huit ans!

Même si elle a commencé à s’intéresser à la chasse «sur le tard», comme on dit, elle sait très bien manier le fusil pour avoir abattu huit chevreuils en si peu de temps. Il faut dire que les Poulin sont des passionnés de la chasse et ils fréquentent autant leur terre à Saint-Côme que le Club Jersey, dans le secteur d’Armstrong, près de Saint-Théophile.

Leur fils, Michel, aujourd’hui âgé d’une quarantaine d’années, a été entraîné à la chasse dès l’âge de cinq ans alors qu’il accompagnait son père. On dit que Mme Poulin a surpassé son époux ainsi que son fils Michel, mais il ne faut pas trop le répéter, son Jules et son ont quand même leur fierté!

Le petit fils de Mme Poulin, Alexandre Groleau, accompagnait sa grand-mère dans la cache cette année, il a même prix des photos de sa chasseresse de grand-mère. La photo que nous reproduisons est sans doute de lui.
http://www.editionbeauce.com/actualites.asp?nID=4283

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Le lundi 19 novembre 2007

Dire qu'il adore les chats et les chiens scratch

Souper de chasse avec Peter MacLeod et sa bande


C'est à Cookshire-Eaton, dans un magnifique chalet en bois rond tapissé de trophées de chasse, que l'humoriste Peter MacLeod et sa bande ont accueilli le journaliste de La Tribune pour lui présenter leur version d'un vrai souper de chasseurs.

D'abord, pour qu'un souper de chasseurs soit réussi, un plat composé de chevreuil doit absolument être servi. Pas de chevreuil, pas de souper de chasseurs.

Voilà pourquoi on pouvait retrouver sur le comptoir une énorme lasagne au chevreuil et les populaires steaks de chevreuil cuits sur le barbecue. Tout cela accompagné d'un boeuf au cari et de quelques bouteilles de vin.

Une autre règle de base entoure aussi les soirées de la bande à Peter MacLeod: aucune femme n'est admise lors de ces soupers. Le téléphone est, dans ce cas, très utile à l'humoriste...
Poursuivre la lecture: http://www.cyberpresse.ca/article/20071119/CPTRIBUNE/711171115/5167/CPACTUALITES

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Le vendredi 16 novembre 2007


Chasse au chevreuil: quand les femmes prennent les armes

Voir photos: http://www.cyberpresse.ca/article/20071116/CPACTUEL/71115244/6685/CPACTUEL


Le week-end de chasse ne fait que commencer pour Pauline Bouchard, Estelle Purdy, Manon Bouchard et Hélène Larente.
Photo Bernard Brault, La Presse

Sophie Allard

La Presse

La saison de la chasse au cerf de Virginie se termine dimanche. La chasse est généralement une affaire d’hommes, mais de plus en plus de femmes attendent avec impatience l’arrivée de l’automne. Notre journaliste raconte son week-end en compagnie de neuf chasseuses.

Samedi dernier. Quatre heures trente du matin. Dans un chalet de la pourvoirie Lee St-Aubin, en Outaouais, neuf femmes s’activent. Dans un peu plus d’une heure, elles seront dans les bois à chasser le cerf de Virginie. Pour la moitié d’entre elles, il s’agit d’une première expérience. Certaines déjeunent, silencieuses. Elles attendent ce moment depuis longtemps. La fébrilité est palpable.

« Aujourd’hui, ça va être live, on ne tirera pas sur une cible dans un champ de tir. Je ne sais pas comment je vais réagir. Ça sera un drôle de mélange d’émotions », lance Manon Bouchard, 41 ans. Infirmière et mère de deux enfants, elle accompagne souvent son mari à la chasse. Elle souhaite, elle aussi, appuyer sur la détente.

Même chose pour Hélène Desgranges, 34 ans, directrice d’une association de gens d’affaires. Ça fait une semaine qu’elle « compte les dodos ».

« J’avais même accroché un chevreuil de papier sur le mur de ma chambre ! J’espère que ça va bien aller. Si je blesse un chevreuil, est-ce que je serai capable de le tirer dans la tête pour l’achever ? On ne fait qu’en parler et je suis sur le bord de brailler », confie le boute-en-train du groupe, entre deux bouchées de frittata.

Poursuivre la lecture: http://www.cyberpresse.ca/article/20071116/CPACTUEL/71115244/6685/CPACTUEL

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Le vendredi 09 novembre 2007


La chasse au féminin

Granby

PHOTO: http://www.cyberpresse.ca/article/20071109/CPVOIXEST/71109097/5302/CPVOIXEST

Le silence règne. Pas un silence total mais plutôt un silence bruyant. Celui d’une forêt bien vivante avec ses animaux et le vent qui secoue les branches des arbres. Un chevreuil s’approche de la cache à la recherche de racines. C’est à ce moment que la détonation se fait entendre. La bête s’effondre et, derrière la carabine, Lucie Bachand esquisse un sourire. Portrait de la chasse dans toute sa féminité.

Parce que les histoires de chasse ne sont pas exclusives aux hommes. Le Plus s’est rendu au cœur de la forêt de Sainte-Christine cette semaine en compagnie de Mme Bachand de Granby et a sondé plusieurs autres adeptes de ce sport.

Quand son conjoint Sylvain l’a convaincue de venir traquer des proies avec lui, il y a sept ans, Lucie Bachand doutait. Mais une fois installée dans sa cache, avec pour seule compagne la forêt, elle a été conquise par la tranquillité des lieux. «Je viens chasser pour le calme. Tu n’entends rien. Et tu restes comme ça, sans bouger, avec tous tes sens éveillés, explique-t-elle. Ici, il n’y a pas de cellulaire, pas de téléphone, pas de bureau. Je me ressource. Ça me permet d’être en contact avec la nature.»

Vêtue d’un manteau capitonné, de bottes de caoutchouc et coiffée d’une tuque couleur fluo, Lucie Bachand s’exprime en chuchotant pour ne pas dévoiler sa position. Son arme à poudre noire déposée sur ses genoux est prête à bondir au moindre bruit.

Elle parle de cette passion qui la pousse à prendre un mois de congé en novembre pour aller s’enfermer, dix heures par jour, dans une cache de cinq pieds par quatre pieds. Elle explique les rudiments du sport à l’auteure de ces lignes, une néophyte. Un sport ou la patience est de mise puisqu’on «peut être sept jours sans en voir un».
Son seul véritable handicap en tant que femme? Sa force physique.

Une fois l’animal abattu, elle doit faire appel à son conjoint pour l’aider à le transporter. Mais n’allez pas penser que Mme Bachand laissent aux hommes le soin de dépecer la bête. Avec son couteau d’une quinzaine de centimètres, elle ouvre elle-même le corps du chevreuil pour en sortir les entrailles et la chaleur.

Popularité grandissante

Lucie Bachand n’est pas la seule à faire de la chasse son passe-temps. Au Québec, elles sont 32 663 à détenir un permis de chasse pour les gros gibiers, selon des données du ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec. Au total, ce sont 343 124 permis qui sont octroyés annuellement.

Poursuivre la lecture: http://www.cyberpresse.ca/article/20071109/CPVOIXEST/71109097/5302/CPVOIXEST

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Le jeudi 08 novembre 2007


Du poil, pas de steak…
André-A. Bellemare

Le Soleil
Collaboration spéciale
Québec

La fin de se­mai­ne der­niè­re, les condi­tions at­mos­phé­ri­ques ­étaient idéa­les ­pour la chas­se du ­cerf de Vir­gi­nie ­dans les Can­tons-de-l’Est, où je par­ti­ci­pais au dé­but de la sai­son de chas­se du «che­vreuil» à l’ar­me à feu. ­Après des ­nuits du­rant les­quel­les un gel mor­dant se fai­sait sen­tir, les cer­vi­dés cir­cu­laient beau­coup du­rant des jour­nées en­so­leillées ou peu nua­geu­ses et peu ven­teu­ses. Ce fut le cas ­dans pres­que ­tout le Qué­bec, à l’ex­cep­tion des ré­gions du Sud-Est, où l’ou­ra­gan ­Noël a eu ses der­niers sou­bre­sauts.

Au­tour du ter­ri­toi­re où je chas­sais, en­tre Wee­don et ­East An­gus, les ­coups de feu ont re­ten­ti fré­quem­ment et ­avec ré­gu­la­ri­té, sur­tout du­rant la jour­née de sa­me­di. ­Mais je n’ai vu au­cun ­cerf au­tour de ma ca­che du­rant cet­te jour­née-là. À 14h, sa­me­di, l’un de mes com­pa­gnons a ré­col­té un ­cerf mâ­le por­tant des ­bois de ­huit poin­tes. Ce ne fut que du­rant ­l’après-mi­di du lun­di que mon au­tre com­pa­gnon a ré­col­té un jeu­ne ­cerf mâ­le.

­Pour ma ­part, j’ai vu 10 che­vreuils en ­trois ­jours de chas­se (30 heu­res de ­guet), ­mais que des bi­ches et des ­faons : je ne pou­vais les abat­tre, puis­que je n’ai pas ga­gné en 2007 de per­mis de chas­se spé­cial m’au­to­ri­sant à ré­col­ter une bi­che ou un ­faon.

Il res­te en­co­re plu­sieurs ­jours de chas­se du che­vreuil ­dans des ré­gions du Qué­bec, ce qui don­ne­ra en­co­re des chan­ces de fai­re feu à ­ceux des 175 000 chas­seurs de ­cerf de Vir­gi­nie qui n’ont pas en­co­re ­connu le suc­cès. Jusqu’à ­hier, le mi­nis­tè­re des Res­sour­ces na­tu­rel­les et de la Fau­ne (­MRNF) ­avait en­re­gis­tré 11 825 che­vreuils ré­col­tés ­dans tou­te la pro­vin­ce de­puis le début de la pré­sen­te sai­son de chas­se : 5245 mâ­les, 4834 bi­ches et 1746 ­faons. En 2007, le ­MRNF s’at­tend à ce que les chas­seurs de che­vreuil rap­por­tent en­vi­ron 70 000 ­cerfs. Le ­plus ­gros de
la ré­col­te an­nuel­le de ­cerfs de Vir­gi­nie res­te ­donc à fai­re au Québec en 2007.




Anticosti : 50 % de mâles

Des chas­seurs de ­cerf fré­quen­tant l’île d’Anti­co­sti me de­man­dent as­sez sou­vent pour­quoi les ges­tion­nai­res de l’île n’obli­ge­raient pas les chas­seurs à ré­col­ter une bi­che ­avant d’abat­tre un mâ­le. Ces chas­seurs ­croient que ­leur so­lu­tion pro­té­ge­rait les mâ­les ­pour la re­pro­duc­tion. ­Mais, ­sans qu’on ait eu à im­po­ser pa­reille obli­ga­tion du­rant les 30 der­niè­res an­nées, les chas­seurs ont tou­jours ré­col­té an­nuel­le­ment 50 % de mâ­les seu­le­ment. C’est en­co­re le cas cet­te an­née : de­puis le dé­but de la pré­sen­te sai­son de chas­se, 4916 che­vreuils ont été abat­tus ­dans l’île d’Anti­co­sti, ­dont 2407 mâ­les, 1953 bi­ches et 556 ­faons. Anti­co­sti sup­por­te au ­moins 166 000 che­vreuils, se­lon les scien­ti­fi­ques, c’est-à-di­re le ­tiers en­vi­ron de ­tous les ­cerfs vi­vant au Qué­bec. Les har­des de che­vreuils d’Anti­co­sti ­sont ­bien ­loin ­d’être en per­di­tion! Il ne ser­vi­rait à ­rien de ris­quer un boy­cott de la chas­se ­dans l’île en im­po­sant aux chas­seurs l’obli­ga­tion d’abat­tre au ­moins une bi­che ou un ­faon du­rant ­leur sé­jour... ­pour pro­té­ger les ­bucks. Des ­gens ne sa­vent pas en­co­re que les au­to­ri­tés gou­ver­ne­men­ta­les, ­dans le but de ré­dui­re la po­pu­la­tion de ­cerfs d’Anti­co­sti, per­met­tent à un chas­seur d’y ré­col­ter qua­tre ­cerfs par pé­rio­de de ­cinq ­jours de chas­se, et de chas­ser du­rant au­tant de pé­rio­des de ­cinq ­jours que ses res­sour­ces pé­cu­niai­res le lui per­met­tent... En ­fait, un chas­seur pour­rait, à la li­mi­te, ré­col­ter lé­ga­le­ment en­vi­ron 125 ­cerfs de Vir­gi­nie par an ­dans l’île d’Anti­co­sti... et les scien­ti­fi­ques du gou­ver­ne­ment qué­bé­cois en se­raient heu­reux!



Déjà 23 170 ori­gnaux enre­gis­trés

Jusqu’à ­hier, le mi­nis­tè­re des Res­sour­ces na­tu­rel­les et de la Faune (­MRNF) ­avait re­çu, de ses dé­lé­ga­tai­res of­fi­ciels à l’en­re­gistrement des ­gros gi­biers ré­col­tés à la chas­se, les fi­ches d’en­re­gis­tre­ment de 23 170 ori­gnaux abat­tus : 11 250 mâ­les adul­tes, 8895 fe­mel­les adul­tes et 3025 ­veaux. ­Vous ­vous sou­vien­drez que le mi­nis­tè­re a éva­lué que de 25 000 à 27 000 ori­gnaux se­raient récol­tés en 2007 par 170 000 ache­teurs de per­mis de chas­se de l’ori­gnal. L’au­tom­ne ac­tuel cons­ti­tuant une sai­son de chas­se «per­mis­si­ve» (du­rant la­quel­le ­tous les ori­gnaux in­dis­tinc­te­ment peu­vent ­être abat­tus, qu’ils ­soient mâ­les, fe­mel­les ou ­veaux), ­plus d’adep­tes ­sont in­té­res­sés à ache­ter des per­mis de chas­se de l’ori­gnal. ­Mais ce n’est pas ­avant le dé­but de 2008 qu’on sau­ra com­bien d’ori­gnaux au­ront été abat­tus en 2007 : le ­MRNF ­doit at­ten­dre que ­tous les dé­lé­ga­tai­res of­fi­ciels à l’en­re­gis­tre­ment ­aient ­fait par­ve­nir tou­tes ­leurs fi­ches. Il y a tou­jours des re­tar­da­tai­res…

http://www.cyberpresse.ca/article/20071108/CPSOLEIL/71107209/7028/CPSOLEIL

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Le samedi 03 novembre 2007


La chasse au chevreuil plus populaire que jamais


L'an dernier, près de 60 000 cerfs de Virginie ont été abattus au Québec. Rien à voir avec les années 1976, 1977 et 1978 où à peine 2000 cerfs étaient abattus chaque automne.

Pierre Gingras
La Presse

Souvent décriés, les chasseurs se font plutôt discrets. Et si ce n'étaientt quelques récents incidents, on croirait parfois qu'ils sont disparus dans la... nature. Mais qu'on le veuille ou non, les chasseurs sont loin d'être une espèce en voie de disparition au Québec.

À vrai dire, les chasseurs de chevreuils et d'orignaux n'ont jamais été aussi nombreux dans l'histoire québécoise récente. Ce matin, par exemple, à l'ouverture de la saison de chasse au cerf de Virginie, ils étaient plus de 160 000 à l'affût, carabine ou fusil à la main, dans l'attente que le gibier si convoité passe à leur portée. Soit presque 40 000 amateurs de plus qu'il y a 10 ans. En progression constante depuis 2000, cet engouement est comparable chez les chasseurs d'orignaux.

La principale raison à l'origine de cette fièvre automnale est le succès de chasse qui atteint actuellement un sommet, explique Claude Daigle, porte-parole du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Si bien que la récolte d'orignaux et de chevreuils pourrait atteindre un record historique cet automne, estime-t-il. L'an dernier, près de 60 000 cerfs de Virginie ont été abattus au Québec, sans compter les chevreuils tués dans l'île d'Anticosti, un monde à part en ce qui concerne la chasse chez nous.

Rien à voir avec les années 1976-1977 et 1978 où, à peine 2000 cerfs étaient abattus chaque automne.

Répandu du nord des Laurentides jusqu'au nord de l'Amérique du Sud, le cerf de Virginie a toujours dû lutter contre les hivers rigoureux et bien enneigés. Les longues saisons de chasse et les hivers successifs, particulièrement difficiles au cours des années 60 et début 70, ont d'ailleurs provoqué un déclin prononcé de la population. Ce qui obligea le gouvernement à imposer la Loi du mâle. Dorénavant, seul un cerf mâle pourvu de bois pouvait être abattu. Inutile de dire que cette restriction a refroidi considérablement les ardeurs des chasseurs.

Mais les limitations imposées, les hivers beaucoup plus doux que nous avons connus au cours des 20 dernières années et la productivité du cheptel (une femelle produit habituellement deux petits par année) ont changé radicalement la situation. Au point que Québec a commencé au début des années 80 à octroyer des permis spéciaux permettant d'abattre des cerfs sans bois (femelles et jeunes). L'an dernier, on en offrait près de 35 000 et 2000 autres se sont ajoutés cette année. Les chasseurs disposent aussi d'une saison spéciale pour les archers et les amateurs d'armes anciennes (chargées par le canon). Si bien que le taux de succès atteignait l'an dernier 37%.

Et malgré, cet impressionnant tableau de chasse, la population augmente toujours, du moins là où les peuplements sont les plus important comme en Montérégie, en Estrie et dans l'Outaouais. La population globale au Québec (excluant Anticosti) est de 270 000 bêtes.

La population d'orignaux a aussi grimpé de façon spectaculaire après la mise en vigueur d'un plan de gestion adopté il y a plusieurs années par le gouvernement à la suite d'une longue consultation avec les chasseurs. Le plan, qui établit une réglementation spéciale pour chaque territoire de chasse, permet aussi à tous les deux ans que dans tout le Québec, jeunes, femelles et mâles adultes puissent être abattus. Cela explique que la récolte varie considérablement d'une année à l'autre. L'an dernier, on comptait 156 000 chasseurs d'orignaux. Et cet automne, si la tendance des dernières années se maintient, ils devraient dépasser le tableau de chasse record de 2005 qui était de 27 700 bêtes, ce qui correspond à un taux de succès d'environ 30%. La chasse à l'orignal se pratique en groupe d'au moins deux personnes, car pour chaque bête abattue, deux permis sont retirés. On compte environ 115 000 orignaux sur le territoire québécois.





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Des revenus pour les régions
Le Québec compte 300 000 chasseurs
http://www.cyberpresse.ca/article/20071103/CPACTUALITES/711030520/6730/CPACTUALITES

http://www.cyberpresse.ca/article/20071103/CPACTUALITES/711030519/6730/CPACTUALITES

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