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catou1111

Mouvement mondial pour l'abolition de la viande

Messages recommandés

Dans ce fil, j'ai l'intention de vous soumettre au fil du temps des textes pour vous tenir informés, pour nourrir votre réflexion au sujet de ce mouvement. Vous pouvez également bien sûr contribuer, exprimer vos propres idées ou transmettre des infos que vous jugerez pertinentes.

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J'avais écrit ailleurs sur ce forum il y a quelque temps le texte suivant:

Il est temps, je crois, de soutenir explicitement et publiquement, en tant que citoyen, sur le plan politique donc, l'idée que la viande devrait être abolie dans les sociétés humaines. Les animalistes et organisations animalistes qui le désirent peuvent dès maintenant réfléchir et agir en vue d'un tel objectif en se joignant au mouvement naissant mondial (ou international) pour l'abolition de la viande, mouvement qui ne demande qu'à prendre de l'expansion à travers nos réflexions, actions, stratégies, engagements, etc.

Beaucoup de gens opposés à une prise en compte sérieuse des intérêts des autres animaux, comme cette sénatrice spéciste, savent que cette volonté d'abolir la viande (et l'exploitation animale en général) existe et ne voudraient surtout pas voir une telle volonté se répandre. Il faut au contraire qu'elle se répande, qu'elle devienne synonyme d'un progrès éthique majeur dans l'esprit d'un nombre toujours croissant de citoyens. On peut (et on doit à mon avis) dès maintenant oeuvrer à l'avènement d'un objectif qui peut paraître utopique (qui l'est peut-être), on peut dès maintenant revendiquer l'abolition de la viande, en tant qu'individu ou en tant qu'organisation.

La viande, c'est le "gros morceau", je dirais, auquel il faut s'attaquer. Faire interdire la viande serait une immense victoire du mouvement animaliste, mais surtout un immense soulagement de la souffrance animale.

Il ne faut pas avoir peur d'exprimer ce que notre coeur désire pour l'animalité dont nous sommes partie intégrante: éliminer la souffrance évitable et augmenter sans limite préconçue le bonheur. Il faudra bien sûr pour ce faire peser, comparer divers intérêts/droits et donc ne plus donner systématiquement préséance aux intérêts humains (spécisme). Entre le simple plaisir gustatif de consommer de la chair animale et le puissant désir de subsister, de vivre, par exemple, le choix devrait être évident pour toute conscience éthique éclairée...

Pour quiconque est intéressé à prendre part au mouvement d'abolition de la viande, voici des liens incontournables pour le moment:

http://abolitionblog.blogspot.com/

http://fr.m-eat.org/wiki/Accueil

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Aujourd'hui, sur la liste de discussion créée dans le but de lancer le mouvement mondial pour l'abolition de la viande, Estiva a écrit un message que je trouve éclairant:

Pour le logo lui-même, à mon goût il ne faudrait rien qui évoque l'alimentation humaine (ni ce qu'on mangera ni ce qu'il sera interdit de manger).
On vise pas une révolution alimentaire, on vise à supprimer la première cause de maltraitance et tuerie des animaux. Bien sûr, il se trouve que comme cette cause première est leur usage alimentaire, sa disparition entraînera des changements dans l'alimentation, mais c'est pas le but ni le motif. Je sais pas si je suis claire...

En revanche, hormis la question du logo, je suis à 500% d'ac avec Florent sur le fait que le MMAV n'a pas à s'opposer à l'approche visant à convaincre les gens de devenir vg. Et je dirais même : n'a pas vocation à s'opposer à 95% de ce qui se fait dans le mouvement animaliste.

Il n'est pas question de se pointer avec les chevilles surgonflées face à des tas de gens qui ont des années d'expérience d'action en faveur des animaux, pour leur expliquer que eux non, c'est pas la bonne approche, ils sont dans l'erreur, mais heureusement nous on est enfin arrivés pour leur expliquer la bonne méthode.

Ce qui serait une ambition honorable, ce serait de faire que le mot d'ordre "Abolition de la viande" devienne l'arrière plan qui s'impose comme étant le fil directeur qui donne du sens, de la cohérence... qui éclaire vers quelle direction pointent des centaines d'actions déjà existantes: de la promo du végétarisme aux actions sectorielles contre tel et tel type d'élevage. Arriver à ce que les militants qui sont sur tous ces terrains-là l'intègrent naturellement comme composante de leur propre discours.

Ca c'est possible parce que 90% du chemin est déjà fait. Déjà maintenant, ce n'est pas vrai que les militants vg (pour prendre cet exemple) pensent que c'est merveilleux que les gens aient le choix d'être vg ou pas. Ce qu'ils veulent c'est que les animaux cessent d'être mangés, et leur façon d'y travailler c'est de convaincre des gens de changer leurs habitudes de conso. La plupart de ceux qui agissent pour faire interdire les cages pour les truies, ou l'élevage en batterie pour les lapins, ou faire disparaître tel produit chez les distributeurs, etc. se sont "spécialisés" sur des objectifs particuliers, mais ce qu'ils souhaitent c'est la fin des cages pour tout le monde.
Tous ces acteurs-là ne pensent pas que c'est une liberté fondamentale que chacun ait le choix entre massacrer des veaux vaches poissons... ou pas. Ils pensent qu'il ne doivent pas être massacrés. Tous se démènent pour améliorer le sort des animaux, pas pour défendre le libre choix des consommateurs.
Donc nous on va pas se ramener très condescendants "Vous avez faux de chercher à convaincre des individus, nous on a une méthode qui permet d'aboutir sans passer par là". On n'a pas une autre méthode, de toute façons, il s'agit de s'adresser au public.

Ce qu'apporte le MMAV c'est d'insister sur le fait que parmi les facteurs de changement, il n'y a pas qu'inciter au changement dans les remplissage de caddies au supermarché. Même pas : il y a belle lurette que des assos s'occupent aussi de provoquer des changements institutionnels.

Ce qu'apporte le MMAV, c'est de dire : n'ayez pas peur d'afficher que vous êtes pour l'interdiction de la viande. Pas dans le sens d'exprimer que selon ses propres convictions éthiques, les animaux ne devraient pas être mangés (ça c'est déjà fait). Dans le sens d'en faire une vraie revendication qu'on a l'intention de faire aboutir. De la même façon qu'on ne dit pas seulement "les poules ne devraient pas être en cages de batterie" (ah là là, c'est pas bien) mais on affiche qu'on va entreprendre effectivement des démarches pour que ces cages soient interdites, et on les entreprend.

Ce qu'on a à faire c'est convaincre les militants que c'est un plus (pas un moins, pas un truc contre-productif qui détournera le public) d'afficher fermement cet objectif maintenant, même si 99% des gens sont carnivores. Parce qu'on est capables d'expliquer (et le public de comprendre) que l'arrêt de la viande est nécessaire, et qu'on est capable d'expliquer qu'on n'y arrivera pas si on compte seulement sur les changements d'habitudes de conso alors que la viande continue d'être produite.

Mais les changements de comportement d'achat restent primordiaux. On rêve quand même pas que la viande sera abolie tout d'un coup, alors que personne n'aurait fait l'effort de supprimer ou réduire sa conso d'animaux. Ce qu'on peut espérer, c'est que si on réussit à faire entrer dans les moeurs que l'abolition est une perspective sérieuse, ça boostera des gens à témoigner leur approbation de cet objectif (parce qu'ils le croiront possible) par une inflexion de leur comportement d'achat. Par ailleurs, la revendication d'abolition rappelle qu'il n'est pas nécessaire que 100% des consommateurs aient arrêté la viande pour mettre fin à l'élevage et la pêche (services enfonçage de portes ouvertes : dans ce cas, ça ne servirait à rien d'abolir).

Le problème... c'est que vous avez à faire à la zombie du lundi soir => mail long et confus => tentative de faire illusion en soulignant une phrase de ci de là après coup, mais ça ne change rien au problème.

Tout ça pour dire "d'ac avec Tiflo" alors qu'il n'y a même pas de polémique puisque personne ici ne serait assez cornichon pour soutenir que ceux qui militent pour le végétarisme seraient à côté de la plaque.
Quand est-ce qu'on recrute des cornichons pour prouver l'utilité de ce message ?

Non mais si, il a une utilité : souligner qu'une partie appréciable de l'effet MMAV s'il décolle, sera de faire voir plus clairement que ce n'est le cas aujourd'hui qu'une multitude d'évolutions et actions en cours préparent l'abolition de la viande.
Tout le monde y avait déjà pensé ? Bon ben si vous le prenez comme ça, je vous laisse.

Estiva

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Merci beaucoup, Catou, pour cette initiative de résumés/compte-rendus, car j'avoue que je manque de temps pour lire les nombreux messages de la liste.

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Animo a écrit:

Citation :
Merci beaucoup, Catou, pour cette initiative de résumés/compte-rendus, car j'avoue que je manque de temps pour lire les nombreux messages de la liste.


Cela me fait plaisir Animo!

Mars a écrit:
Citation :
Assez fantastique qu'il y est un mouvement comme ça.


C'est aussi ce que je pense!

Moi aussi je manque un peu de temps (même si je ne suis sans doute pas aussi affairée qu'Animo), je vous reviendrai avec d'autres textes dès que je le pourrai.

vachepig

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Tentative de présentation de l'objectif du MMAV (par Estiva):

Le temps est venu d'oeuvrer à l’abolition de la viande, c’est-à-dire de soumettre au débat public l’idée que la consommation de chair animale devrait être interdite, de faire grandir l’adhésion à cette idée, et finalement de faire en sorte qu’une loi établissant cette interdiction soit adoptée dans chaque pays. Il s’agit d’obtenir le consentement des sociétés humaines à l’éradication d’une pratique, sur la base de la reconnaissance des torts majeurs qu’elle cause aux bêtes. Cette reconnaissance ne demande que l’application effective de ce qui est déjà la morale commune. La revendication d’abolition de la viande est destinée à prendre place dans l’agenda politique présent.

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En quoi consiste la nouveauté du MMAV (dans les mots d'Estiva):

Ce qui est nouveau, c'est de songer qu'il soit utile/possible/non contre-productif, dès aujourd'hui, de demander l'interdiction de la viande, de penser que c'est un moyen de parvenir plus vite à la disparition de l'usage alimentaire des animaux.

Quand on dit que le MAV veut "s'adresser au citoyen", ça me convient. Pour moi ça veut dire qu'on estime nécessaire et possible de convaincre peu à peu les gens (une grande partie des gens) que des dispositions institutionnelles doivent être prises pour faire cesser les torts causés aux animaux mangés.

En ce sens, oui, on peut parler d'une approche "citoyen" qui est différente de l'approche "consommateur" (elle s'y ajoute, la complète, elle ne s'y oppose pas, l'une a besoin de l'autre et vice-versa).

En gros : on estime qu'il est possible de convaincre le public:
- que faire cesser les souffrances occasionnées par la viande est un but souhaitable
- qu'on n'y parviendra pas en comptant uniquement sur la capacité de chacun à modifier ses habitudes d'achat
- donc qu'il est nécessaire de passer aussi par des mesures relevant des politiques publiques.

De la même façon que les gens comprennent que mettre fin au problème des personnes qui n'ont pas de logement est un but souhaitable, qu'ils comprennent qu'on n'arrive pas à résoudre ce problème en comptant uniquement sur la charité privée, donc qu'ils approuvent ou acceptent qu'on mette en oeuvre aussi d'autres moyens.

Si "la société tout entière" dans votre esprit ça veut "via les institutions politiques" (au sens concret : les parlements, les gouvernements...), finalement, on doit parler de la même chose.

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Discussion entre Agnese et Estiva:

Estiva:
Je les [les textes sur un éventuel site généraliste du MMAV] préfère les plus concis et plats possibles. "Le but est de faire interdire la viande", c'est tout. Ces textes généraux (en particulier la page d'accueil) n'ont pas besoin de dire "à la différence de ce que font les autres", ni "cette idée est merveilleuse pour telle ou telle raison".

Agnese:
D'accord, mais si on prend la peine de lancer ce projet, d'ouvrir un site, etc., il faut quand même que le message soit clair. «Le but est de faire interdire la viande» est déjà plus clair qu'«abolition de la viande», qui pourrait très facilement être compris comme une simple réformulation de l'idée de «convaincre les carnivores qu'il ne faut pas manger les animaux». Si notre démarche représente une différence avec ce que les militants pensent ou font déjà, je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas l'expliciter dans l'essentiel (bien sûr, de façon correcte et polie, certainement pas avec un ton méprisant envers le travail que font les autres qui, comme tu l'as dit justement, est complémentaire).

Estiva:
En te lisant j'ai retrouvé une tonalité présente dans plusieurs autres messages passés sur cette liste. Les derniers dont je me souvienne sont le compte-rendu de la réunion de Lyon et le texte proposé par Yves, mais ce ne sont pas les seuls.

Agnese:
Dans le texte d'Yves, les seuls passages que je trouve qui suggèrent la nouveauté de la revendication sont :

- «Nous n'osons même pas formuler cette demande tant elle nous parait chimérique. Surtout, nous redoutons de passer pour des fanatiques qui veulent imposer leurs idées aux autres», phrase qui se trouve sur le blog d'Antoine;

- «Jusqu'à présent, en faisant la promotion du végétarisme, nous nous sommes adressés aux consommateurs, aux individus; avec la revendication d´abolition de la viande, nous nous adressons désormais aux citoyens, à la société tout entière»: pour ce que j'en connais, c'est vrai que la promotion du végétarisme s'adresse à l'individu et à ses choix de consommation, et que jusqu'à maintenant on n'a jamais touché la question de régler (= interdire) la consommation de la viande au niveau supra-individuel. Je ne pense pas que cette phrase ait une «tonalité»; je pense qu'elle affirme quelque chose de vrai.

Estiva:
Considérons un militant qui s'efforce de convaincre une personne de devenir vg en arguant que les animaux ont droit à la vie, ou qu'on ne doit pas provoquer de grandes souffrances pour un petit plaisir, ou que tous les êtres sensibles doivent être pris en compte dans nos choix, ou qui compare l'élevage à l'esclavage, ou aux camps d'exterminations nazis (quelques campagnes l'ont fait), ou simplement qui montre des images immondes d'abattoirs etc.

Il est exact que sa méthode est de convaincre des personnes de changer leur comportement d'achat. Il est inexact de transformer ce constat factuel en l'affirmation que ce militant est un défenseur de la liberté de chacun de manger ce qu'il veut. Les arguments qu'il emploie sont tels qu'ils véhiculent évidemment l'idée que personne ne devrait manger des animaux.

Agnese:
Désolée, mais je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis. Je pense que tout ça est très flou dans la tête de beaucoup de militants. Remarque, ce n'est pas du mépris de ma part envers les autres, car je n'ai aucun problème à reconnaître que moi non plus, je n'ai jamais eu des idées claires par rapport à ça avant de tomber sur votre discours abolitionniste. Oui, il est inexact de dire que les militants végé défendent la liberté des carnivores de tuer les animaux. Mais il est peut-être exact de dire que les militants végé acceptent la liberté des carnivores de manger les animaux tant qu'ils pensent que c'est légitime de le faire; et que le but des militants végé est justement de changer les idées des carnivores pour qu'ils arrêtent de manger les animaux, et non de les faire arrêter tout court.

Tu dis que «Les arguments qu'il emploie sont tels qu'ils véhiculent évidemment l'idée que personne ne devrait manger des animaux», alors que je dirais plutôt que ses arguments véhiculent l'idée que «personne ne devrait penser que c'est juste de manger des animaux et que par conséquent tout le monde devrait devenir végétarien». Ce n'est pas une petite différence: ça implique que les militants végé pensent qu'il faut imposer une idée, et non une interdiction sans consentement.

Estiva:
Peut-être, mais en nuançant un chouïa (bonsoir Chouïa!), c'est-à-dire, sans oublier que la morale ne concerne pas au premier chef ce qu'il faut penser mais ce qu'il faut faire.

En effet, il est probable que c'est flou pour beaucoup de monde (ne serait-ce qu'au sens de ne pas s'être posé la question)

Je pense qu'il vaut mieux (stratégiquement, lorsque ce n'est pas contraire au respect de la vérité) ne pas chercher à marquer trop des frontières du type "nous c'est pas eux". Il vaut mieux (je parle toujours du texte court et généraliste de la page d'accueil) s'en tenir à ce qu'on propose nous, plutôt qu'aller expliquer aux autres en quoi c'est différent de ce qu'ils font eux, quel problème psychologique ou autre ils ont qui fait qu'ils n'ont pas pensé à faire de cette manière...

Agnese:
Je crois qu'à un certain moment on avait touché cette même question lorsque quelqu'un (peut-être Tiflopin) avait proposé l'expression «végétarisme obligatoire» et que quelqu'un (peut-être David) avait répondu que le but de l'abolition de la viande n'est pas d'imposer aux gens ce qu'ils doivent penser, mais ce qu'ils doivent faire - mieux, pas faire.

Estiva:
En effet, sauf que je crois que tout le monde ici ne partage pas au même degré cette opposition entre interdire une pratique et faire qu'on pense juste de l'interdire.

Pour ma part, je ne suis pas d'accord avec le fait de marquer l'opposition au point de dire que ce qu'on vise c'est une "interdiction sans consentement"

=> Nous sommes ici sur une liste à but pratique. On peut penser qu'il serait juste d'interdire la viande même si 100% des humains tenaient énormément à continuer à en manger. Mais en pratique, le fait est qu'on ne peut pas abolir la viande si une grande partie de la population considère comme essentiel le droit de manger des animaux. Donc, en pratique, le consentement, est une affaire qui nous concerne au plus haut point.

=> Autrement dit: ce sont les humains qui ont le pouvoir, que ce soit en tant que consommateurs ou en tant que citoyens. Et de quelque côté qu'on prenne le problème, c'est eux qu'il s'agit de convaincre. Nous ne sommes pas débarrassés de la tâche de convaincre des individus parce que nous faisons campagne pour l'interdiction de la viande.

=> Ça ne signifie pas bien sûr que songer à la voie de l'interdiction n'apporte rien :
- la voie légale est un raccourci au sens où elle permet d'obtenir l'arrêt de la viande avec le consentement de beaucoup, mais sans qu'il soit besoin du consentement de tous. (J'aime bien le mot "consentement", qui englobe y compris des attitudes d'acceptation assez passives - cf. épisodes précédents)
- s'adresser aux individus en tant que citoyens mobilise chez eux des attitudes qui ne sont pas tout à fait les mêmes que celles qu'ils manifestent dans leurs comportements d'achat. C'est un moyen complémentaire, trop peu exploité jusqu'ici, d'activer la réflexion et la prise de position des gens sur la question animale. Une idée importante est que les valeurs qu'ils affirment sans les mettre en pratique ne sont pas rien, que nous allons chercher comment en tirer parti plutôt que de les qualifier d'hypocrites et de déplorer cet état de fait. Ou: comment faire pour que des gens puissent soutenir, ou se sentir sympathisants du MAV, alors qu'ils sont (encore) carnivores?

La seule chose nouvelle est de proposer de lancer maintenant la revendication d'interdiction de la viande, bien que 99% des gens soient carnivores, et de soutenir que ça peut accélérer l'avènement d'un monde sans viande, que notre petit groupe n'est bien sûr pas le seul à souhaiter.

Agnese:
Bien sûr, nous ne sommes pas les seuls à le souhaiter. Mais la façon dont on imagine y parvenir n'est pas la même pour tout le monde. Ce n'est pas qu'une question de délai par rapport au lancement du principe: c'est le fait même de le penser et, quand on arrive à le penser, le fait de le dire.

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There is no great theory at all behind the idea (of the abolition of meat)! I mean, the resolution for the abolition of meat is very *minimalist*. It only spells out the minimum common ground that all animal militants can agree upon - all animal militants, and many other people too!

Eating meat is not necessary. Harming and killing an animal without necessity is not right and should not be allowed. Eating meat implies harming and killing animals, and so should not be allowed.

We can all believe many other things too - that we should be vegan, that animals are morally equal to humans, that they have rights, that eating meat is bad for human health, that it contributes to the greenhouse effect, and so on. We may agree or disagree about that, but we all agree that eating meat is a needless act of harming and killing animals, and should be abolished.

The one thing that is original about the initiative for the abolition of meat is that we should stop hiding behind our little fingers and should all be outspoken having abolition of meat as a goal.

Yes, for years animal people have been fighting for vegetarianism/veganism. But the approach has always been an individualistic one. Convincing people one by one to turn vegetarian, as a personal option. Even if we have convincing ethical theories (Singer, Regan, etc.) that strongly argument that *no one* should eat meat, and that it is ethically wrong to do so, somehow we do not get the message across that it is not a matter of individual choice. Not only is it wrong, but it should also be abolished on a legal, societal level. Voicing that position is what the present initiative is about. We must not so much ask *individuals* to stop eating meat as ask *society* to abolish meat-eating.

So it is not a matter of starting a new campaign. It is a matter of inciting all existing animal people and organizations to accept that paradigm shift, and integrate that shift into their own campaigns and public declarations.

The idea of this list, in my view, is to organize one or several initiatives (such as a march) to launch the idea. It is not a new campaign that in itself aims at obtaining the abolition of meat; the abolition of meat will come about only through the concerted efforts of the whole animal movement, an effort that unfortunately will certainly take decades. But to attain that goal implies that we must start voicing publicly that that is indeed our goal, and that it is a goal that is justified on a very broad basis, a basis that society at large can agree upon: meat implies the unnecessary harming and killing of animals and thus should be abolished.

David (posted on the English list, 08.01.2008)

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Texte préparé par Yves et un peu remanié suite à diverses critiques. Il s'agit d'ailleurs encore d'un texte provisoire.

Pour un développement mondial d’un Mouvement pour l'abolition de la viande

La plus grande partie de la population pense qu'il ne faut pas faire souffrir ni tuer un animal sans raison sérieuse.
Dans la plupart des pays du monde, le Code pénal lui-même interdit de faire souffrir ou tuer, sans nécessité, une vache, un cochon ou un poulet.
Or, il est de plus en plus connu que la viande n'est pas nécessaire pour vivre en bonne santé.

Le temps n'est-il pas venu de demander l'abolition de la viande ?

Pourquoi ne pas faire de cette demande - énorme en apparence, et pourtant si simple - un objectif fédérateur d’un mouvement mondial ?

Certes, il faut continuer de décrire, de faire sentir, et de dénoncer, les souffrances et les privations endurées par les animaux. Il faut continuer de demander l'interdiction des pratiques jugées les plus choquantes : cages minuscules, mutilations, gavage, corrida... Il faut continuer de remettre en cause le spécisme. De promouvoir le végétarisme et le végétalisme.

Mais cela ne suffit pas.

Il est devenu maintenant incohérent de ne pas exprimer clairement la demande politique de l'abolition de la viande.

Nous n'osons même pas formuler cette demande tant elle nous parait chimérique. Surtout, nous redoutons de passer pour des fanatiques qui veulent imposer leurs idées aux autres.

Nous avons tort. Tort de prendre tout mangeur de viande pour un défenseur des abattoirs. Tort de supposer que la société ne serait pas encore prête à entendre cette demande, et encore moins à en débattre.

Il ne s’agit plus de demander à chaque individu de cesser de manger de la viande, mais de demander à la société tout entière d’abolir la viande. Il y a là un saut qualitatif : nous ne nous adressons plus tant aux consommateurs qu’aux « citoyens », non plus dans le but qu’ils changent individuellement de comportement, mais dans l’optique que la société dans sa généralité prenne position, pour tout le monde, au niveau éthique.

Vouloir abolir la viande paraît follement ambitieux. Le premier obstacle est d’ailleurs là : rendre pensable que la viande puisse être abolie. Et au vu du nombre colossal d’individus concernés, l’abolition sera un événement considérable. La viande cause plus de souffrances et de morts qu'aucune autre activité humaine.
Mais l’une des raisons qui rend cette abolition atteignable dans le monde tel qu’il est, c’est qu’elle n’exige pas des gens qu’ils remettent radicalement en cause leur conception du monde. Elle exige seulement d’eux qu’ils souscrivent à l’idée qu’il est mal de faire souffrir ou tuer un animal « sans nécessité ». Or, ils y souscrivent déjà, massivement, dans le monde entier.

Au 18e siècle, l'esclavage des humains était légal, et une pièce maîtresse de l'économie coloniale. Ce monde de servitude semblait d’autant plus normal que quiconque regardait dans le passé ne voyait guère autre chose que d’autres systèmes esclavagistes. Les Grecs et les Romains avaient des esclaves ; les Incas et les Aztèques avaient des esclaves ; les textes sacrés de la plupart des grandes religions présentaient l’esclavage comme allant de soi. L’esclavage existait déjà avant l’apparition de la monnaie et de la loi écrite. Il paraissait à cette époque totalement naturel, dans l’ordre des choses. C’est ainsi qu’était le monde – notre monde – il y a seulement deux siècles, et pour la plupart des gens il était impensable qu’il puisse en être autrement. Pourtant, soixante-dix ans plus tard, l’esclavage était aboli et il paraît aujourd’hui inimaginable que nous puissions revenir en arrière.

Inspirons-nous des activistes d'alors qui se sont organisés pour rendre ces pratiques illégitimes et illégales. Œuvrons à notre tour, chacun à notre manière, à un vaste mouvement mondial pour l'abolition de la viande.

Pour toutes ces raisons, nous pensons que le mouvement animaliste doit maintenant exprimer une demande d'interdiction de la viande, sous la forme d'une revendication politique claire, susceptible de convaincre et d'être reprise par le plus grand nombre.

Nous souhaitons lancer l'idée de cette revendication et commencer à bâtir les bases d’un mouvement international qui la porte, ceci pour qu'elle atteigne son objectif, au moins dans certains pays, avant la fin de ce siècle. Ce ne sera pas la fin de toute exploitation des animaux, ni celle du spécisme, encore moins la disparition de toute souffrance animale, mais ce sera néanmoins un progrès réel crucial, sur la base duquel d'autres avancées pourront être obtenues.

Ce projet doit pouvoir être développé par chacun de la manière qui lui convient, de la même façon que la revendication d'abolition de l'esclavage a été soutenue par des groupes et individus très divers.

Un élément décisif pour donner corps au mouvement réside dans les échanges entre les parties intéressées : prendre connaissance des avis des uns et des autres sur les propositions faites, en débattre, permettre aux différentes composantes du mouvement de s'informer mutuellement sur leurs initiatives, leurs stratégies, leurs problèmes, leurs moyens, et au besoin de s'organiser afin de conjuguer leurs efforts. Pour cela nous vous invitons à rejoindre la liste de discussion en français : http://fr.groups.yahoo.com/group/abolitiongroup/
ou la liste internationale (en anglais) :
http://groups.yahoo.com/group/meatabolition/

Nous serions heureux d'apprendre que des listes ou forums en d'autres langues ont été ouverts par certains d'entre vous sur le thème de l'abolition de la viande.

Pour notre part, nous sommes une centaine de personnes francophones de tous horizons qui avons créé cette liste de discussion et de travail sur Internet pour populariser l’idée au niveau mondial. Nous n’en sommes pas propriétaires.

Vous pouvez lire quelques textes complémentaires, qui expliquent et précisent notre démarche, sur le site :

http://abolitionblog.blogspot.com/

Un début de FAQ peut également être consulté à cette adresse :

http://fr.m-eat.org/wiki/FAQ_sur_la_campagne

N’hésitez pas à nous faire part de vos questions et réactions soit sur les listes précitées, soit à cette adresse : contact@m-eat.org.

Cordialement,

Le comité français de lancement du mouvement pour l'abolition de la viande

P.S. Sur quels projets travaille la liste francophone ?

1) Elle a formulé une résolution pour l’abolition de la viande de façon à ce que le plus de gens possibles, toutes opinions confondues, puissent se reconnaître dans notre objectif :

Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange,
parce que nombre d'entre eux souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort,
parce que la consommation de viande n'est pas une nécessité,
parce que les êtres sensibles ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité,
l'élevage, la pêche et la chasse des animaux pour leur chair, ainsi que la vente et la consommation de chair animale,
doivent être abolis.


Cette résolution a été conçue pour se fonder sur une conviction de base largement partagée, tous pays confondus (« les êtres sensibles ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité »), et sur une logique difficilement contestable (« la viande oblige à tuer et maltraiter des animaux » + « la viande n'est pas nécessaire » => « la viande doit être abolie »).

Cette résolution a été pensée comme la plus « minimaliste » possible qui implique l’exigence d’abolition, sur laquelle les individus et les organisations les plus diverses puissent se retrouver. Il n’y a pas besoin de penser que les animaux devraient être les égaux des humains, ni même qu’ils devraient se voir octroyer des droits, ni non plus qu’on ne devrait les utiliser sous aucun prétexte… pour être d’accord avec elle ; à l’inverse, cette formulation n’est en aucune façon contradictoire avec des exigences plus globales comme la reconnaissance de droits des animaux ou l’idée d’égalité…

Vous pouvez bien sûr notamment adhérer officiellement au texte de la résolution et contribuer aux initiatives visant à le faire connaître.

2) Nous imaginons une soirée de lancement à laquelle inviter des représentants de l'ensemble du mouvement animaliste, organisations comme individus ; soutenant l’exigence d'abolition de la viande, ils exposeront leur point de vue sur les perspectives qu'elle ouvre et sur la forme et les moyens qu'ils envisagent de mettre en œuvre pour la populariser...

3) Nous travaillons à divers projets de clips vidéos, livres, tracts et affiches visant à faire connaître l’idée et à insuffler le mouvement.

4) Nous travaillons à divers sites de présentation, à des projets de bannières, logos, qui soient utilisables et reprenables largement.

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Questions de Diana sur la liste de discussion francophone pour l'abolition de la viande:

Bonjour. Je viens de rejoindre ce groupe. Je m'appelle Diana, habite à Lausanne. Suis vegane et abolitionniste.

J'ai une question et on m'a suggéré de poser cette question directement aux personnes concernées. La voici.

Le texte principal de la proposition pour abolir la viande est:

"Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange, parce que nombre d'entre eux souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort, parce que la consommation de viande n'est pas une nécessité, parce que les êtres sensibles ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité, l'élevage, la pêche et la chasse des animaux pour leur chair, ainsi que la vente et la consommation de chair animale, doivent être abolis."

J'aimerais savoir:

1) Quand est-ce qu'il est NECESSAIRE de maltraiter ou de tuer un animal;

2) Pour le texte dit "nombre d'entre eux souffrent de leurs conditions de vie de mise à mort". Pourquoi pas "tous souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort".

Merci d'avance des réponses.

Et bonne année.

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Réponse à Diana par Estiva:

Bonjour Diane, sois la bienvenue sur cette liste !

Ce qu'il faut comprendre, c'est l'esprit de cette déclaration. Elle a été conçue pour être acceptable par le plus grand nombre, parce que le but est de réellement parvenir à abolir la viande, donc d'obtenir le soutien le plus large possible à cet objectif.

Dans cet esprit, on ne s'appuie que sur le minimum nécessaire pour approuver cet objectif. Fixer la barre plus haut exclut inutilement une partie des soutiens potentiels.

Prenons une analogie.
Certains pensent qu'on ne doit jamais tuer un humain (innocent, précisent quelques-uns)
D'autres pensent qu'il n'est jamais permis de tuer un humain sauf lorsque c'est nécessaire pour sauver sa propre vie.
D'autres encore pensent qu'il n'est jamais permis de tuer un humain, sauf pour sauver sa propre vie ou celles d'autres personnes, ou encore pour éviter à cet humain de grandes souffrances.

Dans un pays où on pratiquerait des pogroms régulièrement, tous ces types de personnes pourraient être réunies pour faire cesser cela, même si elles ont des avis différents sur les cas (ou l'absence de cas) où le meurtre est justifié.

Pour la viande, la logique est la même. Sauf à vider le mot "nécessité" de toute signification, il est clair que maltraiter et tuer des animaux pour les manger n'est pas une nécessité. On le fait par habitude, convenance, plaisir, alors qu'on peut très bien s'en passer, en continuant à être en bonne santé et sans pour autant être privé des joies de l'existence.

La déclaration permet de rassembler sur cet objectif aussi bien ceux qui pensent qu'on ne doit jamais tuer d'animaux que ceux qui pensent que c'est quelquefois justifié (on peut songer par exemple aux avis divergents sur l'utilisation d'animaux pour la recherche biomédicale, ou encore sur l'élimination des animaux qui s'attaquent aux récoltes).

Citation :
2) Pourquoi le texte dit "nombre d'entre eux souffrent de leurs conditions de vie de mise à mort". Pourquoi pas "tous souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort".


Ici la logique sous-jacente est qu'on gagne en crédibilité en évitant d'affirmer plus qu'on ne peut prouver. C'est une autre face du principe : utiliser l'argument minimal nécessaire pour parvenir au résultat voulu.

Se peut-il que parfois des animaux ne souffrent pas de leurs condition de vie et de mise à mort?
Oui, il n'est pas inimaginable techniquement qu'on puisse offrir des conditions de vie radieuses à quelques animaux et utiliser des méthodes qui les tuent instantanément par surprise, de la même façon que c'est concevable pour des humains.

Comme :
- pour condamner l'élevage ou la pêche il n'est pas nécessaire d'affirmer qu'il n'arrive jamais que les animaux ne souffrent pas (1)
- et qu'on ne peut pas prouver que quoi qu'on fasse, ils souffriront toujours (2)

contentons-nous de dire que dans la plupart des cas, ils souffrent.

Peut-être songes-tu que l'affirmation (1) est indispensable parce que sans elle, on devrait conclure non pas qu'il faut interdire la viande, mais seulement la viande produite en faisant souffrir les animaux pendant l'élevage et l'abattage.

Mais en fait, on n'a pas besoin de l'affirmation (1) pour préconiser l'interdiction de la viande, parce qu'on peut avancer des arguments tout à fait solides montrant qu'il n'existe aucun processus plausible qui permettrait de ne laisser en activité que les élevages joyeux garantissant de surcroît une mort indolore.

Zut, Tiflo a déjà répondu, mieux et plus court.

Estiva

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Prendre bonne note de cette réflexion d'Agnese.

[...]nous ne sommes pas en train d'obliger qui que ce soit à utiliser un nom spécifique [abolition de la viande, interdiction de la viande, abolition de la consommation de viande, abolition de l'élevage, etc.] ou des arguments spécifiques [ex. la résolution formulée par le groupe derrière le projet de ce mouvement revendicateur/politique, n'est qu'une manière d'argumenter, d'autres sont possibles bien sûr]. Nous sommes en train de proposer une nouvelle façon de lutter pour les animaux (nouvelle ou complémentaire, comme vous voulez) que chacun entreprendra à sa façon. Ce qui importe, c'est l'idée que la viande soit abolie non par choix individuel mais par démarche collective (sociale, institutionnelle, comme vous voulez); cette idée représente le mouvement indépendemment des mots qu'on veut employer pour la formuler ou les arguments qu'on veut utiliser pour l'expliquer et la soutenir (droits des animaux, écologie, réchauffement climatique, etc.).

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Attaques/critiques de Francione et de quelques "francioniens" à l'endroit du mouvement d'abolition de la viande et d'autres initiatives d'origine française (Veggie Pride, Stop Gavage, L214) et répliques/critiques d'Antoine, Estiva, David et Agnese, sympathisant-e-s de ce mouvement et de ces initiatives:

https://www.blogger.com/comment.g?blogID=17763465&postID=8864811932157543147

http://www.animalsuffering.com/forum/viewtopic.php?t=5663&sid=f5b1da9faed4b949e7efd724bbbefc17

http://www.animalsuffering.com/forum/viewtopic.php?t=5000

http://www.animalsuffering.com/forum/viewtopic.php?t=5852

http://www.animalsuffering.com/forum/viewtopic.php?t=5858

http://www.animalsuffering.com/forum/viewtopic.php?p=41084#41084

http://www.animalsuffering.com/forum/viewtopic.php?t=4758

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d'après ce que j'ai lu jusqu'ici, je vois problème de communication entre les partis dû à la langue.
En lisant le texte d'Estiva, je ressentais que cette dernière n'était pas parfaitement bilingue et elle a confirmé ceci dans les échanges sur le blog.

Il y a des subtilités de langages qui ne sont pas saisis et aussi des subtilités culturelles.

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