Valou011 0 Posté(e) le 12 décembre 2007 Je fais suivre. J'ai très hâte de mettre la main sur ce livre. L'auteur m'a écrit qu'il sera disponible au Québec. J'espère qu'il aura un bon impact. *** Bonjour, J’ai le plaisir de vous annoncer la parution prochaine de mon livre ETHIQUE ANIMALE, préfacé par Peter Singer, aux Presses Universitaires de France (PUF), en janvier 2008. En voici la présentation. Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l’élevage industriel est-il problématique ? Pourquoi le foie gras est-il interdit dans certains États ? Quels sont les enjeux éthiques des animaux transgéniques ? Faut-il abolir la corrida, la chasse aux phoques, l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques ? Quelles sont les motivations du terrorisme animalier ? L’éthique animale est l’étude du statut moral des animaux, c’est-à-dire de la responsabilité des hommes à leur égard. Cette discipline d’origine anglo-saxonne est introduite dans un style clair et pédagogique, dans une perspective interdisciplinaire, à la fois théorique et pratique, qui s’adresse autant aux étudiants et aux chercheurs qu’aux professionnels de la protection animale et au grand public. TABLE DES MATIERES Préface de Peter Singer Avant-Propos Introduction PREMIÈRE PARTIE : IDEES 1. Éléments historiques L’antiquité Le Moyen-Âge La Renaissance Les cartésiens Les Lumières Les pères du débat contemporain Le nazisme et l’animal La naissance du débat contemporain 2. Les notions primitives L’antispécisme La souffrance animale Bien-être animal et droits des animaux Quels animaux ? L’argument des cas marginaux 3. Les principales positions L’utilitarisme de Singer Abolitionnisme et théorie des droits L’intuitionnisme L’éthique du care L’approche par les capacités de Nussbaum Le débat français 4. Les approches alternatives Les religions Les sciences L’éthique environnementale L’écoféminisme Les théories politiques 5. Les stratégies d’exclusion Les discours-alibis Les stratagèmes 6. Les critiques spécistes L’anthropocentrisme de Cohen L’utilitarisme de Frey Le contractualisme de Carruthers L’humanisme spéciste français 7. Le terrorisme animalier L’ALF Les courants violents Les « libérateurs » de Screaming Wolf DEUXIÈME PARTIE : PROBLEMES 8. Les animaux de consommation L’élevage industriel Le foie gras 9. Les animaux de recherche Quelques expériences controversées Le problème de l’extrapolation La règle des 3 R Les animaux transgéniques Les xénogreffes Autres problèmes 10. Les animaux de divertissement Zoos et cirques La corrida Le sport Les combats d’animaux 11. Les animaux de compagnie La création des races L’alimentation Les chirurgies électives L’euthanasie L’abandon Autres problèmes La bestialité 12. Les animaux sauvages La disparition des espèces Le commerce La fourrure La chasse La pêche Les mammifères marins 13. Les animaux de travail Les usages civils Les animaux et l’armée Conclusion Bibliographie Index Références : Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, ETHIQUE ANIMALE Préface de Peter Singer Paris, Presses Universitaires de France (PUF) Collection « Ethique et philosophie morale » Janvier 2008 Jean-Baptiste Jeangène Vilmer a une double formation en philosophie et en droit. Rattaché au Centre Raymond Aron de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), auteur de « Sade moraIiste » (Droz, 2005), il a enseigné l’éthique animale à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Montréal en 2005 et 2006. page personnelle : www.jbjv.com Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 13 décembre 2007 Citation :J'ai très hâte de mettre la main sur ce livre. L'auteur m'a écrit qu'il sera disponible au Québec. J'espère qu'il aura un bon impact. Moi aussi Valou et ce livre devrait faire partie des manuels scolaires Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vege_008 0 Posté(e) le 5 janvier 2008 moi aussi je veux me le procurer ! bonne année 2008 à vous mes amis, que cette année soit une année de moins de souffrance pour nos amis les animaux et je souhaite que les gens soient plus éveillés qu'en 2007 Végé Annie Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ranëwen 0 Posté(e) le 5 janvier 2008 Est-ce que c'est écrit dans une perspective welfariste ou abolitionniste? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 5 janvier 2008 Je ne connais pas Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, (juste lu 2 ou 3 articles au maximum). Peut-être que le livre n'est écrit ni dans une perspective welfariste, ni dans une perspective abolitionniste. Peut-être est-ce non un pamphlet mais simplement une exposition (outre des différentes exploitations des animaux) des différents courants théoriques qui se sont développés autour de la "question animale"... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 5 janvier 2008 vege_008 a écrit:moi aussi je veux me le procurer ! bonne année 2008 à vous mes amis, que cette année soit une année de moins de souffrance pour nos amis les animaux et je souhaite que les gens soient plus éveillés qu'en 2007 Végé Annie Merci pour tes souhaits, Végé Annie, en espérant en effet qu'en 2008 plus de gens s'éveillent à la compassion à l'égard des animaux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 5 janvier 2008 Voici un commentaire que l'auteur avait fait suite à un article de M. Francoeur du journal le Devoir que vous pouvez lire ici: http://www.ledevoir.com/2006/03/23/105035.html Édition du jeudi 30 mars 2006 Il est de bon ton de caricaturer la pensée animaliste et de la réduire à un sentimentalisme incohérent. La récente prestation de Brigitte Bardot en a donné l'occasion à Louis-Gilles Francoeur dans son article «De l'animalisme primaire» (Le Devoir, le 23 mars 2006). Il est facile de s'en prendre à une vieille dame dont le discours n'est effectivement pas toujours très éloquent, mais en tirer des conclusions sur la «pensée animaliste» en général (comme s'il n'y en avait qu'une), c'est pratiquer l'amalgame et la désinformation, que le journaliste dénonce par ailleurs lui-même à juste titre. Si le plaidoyer de Brigitte Bardot est «primaire», le portrait simpliste que M. Francoeur dresse d'un mouvement complexe l'est tout autant. Le journaliste, habitué des questions environnementales, se revendique d'une «pensée écologiste» qui doit être distinguée de la «pensée animaliste». C'est tout à fait juste, et on peut préciser cette différence. D'abord, l'éthique animale (pensée animaliste) ne s'intéresse qu'aux êtres vivants sensibles car elle fait de la souffrance son point de départ. Les plantes et les choses inanimées (les arbres, l'eau, etc.) ne sont considérées qu'en fonction de leur lien (l'environnement, l'habitat) avec l'animal, dont elles conditionnent le bien-être, tandis qu'en éthique environnementale (pensée écologiste), cet environnement fait lui-même l'objet d'une considération morale directe. Ensuite, l'éthique animale considère généralement la mort et la souffrance comme des maux, qu'elle cherche à éviter ou au moins à minimiser. Ce n'est pas le cas de l'approche environnementale, pour laquelle la mort et la souffrance font partie intégrante de la vie et de la nature. Enfin, la perspective de l'éthique animale est généralement individuelle (puisque ce sont des individus qui souffrent) tandis que celle de l'éthique environnementale est généralement holistique et s'attache à la protection des espèces et des écosystèmes. À la lumière de cette distinction, on comprend mieux le point de vue de M. Francoeur. Néanmoins, certains problèmes persistent. J'en distinguerai trois. Des arguments qui ne tiennent pas Premièrement, dire que la chasse aux phoques est légitime du seul fait que l'espèce n'est pas en danger repose sur des prémisses discutables. Cela revient en effet à considérer les animaux non humains comme des ressources dont on peut disposer à notre guise, à condition toutefois de ne pas les épuiser, comme on le fait des végétaux et des minéraux. On parle d'ailleurs de récolte plutôt que de chasse, comme pour mieux oublier ce qui distingue un être vivant sensible d'un champ de blé. Cela revient donc à penser l'homme «maître et possesseur de la nature» dans la perspective anthropocentrique, occidentale et chrétienne qui sert à justifier l'exploitation animale depuis 2000 ans. Deuxièmement, le fait que la chasse soit une activité «traditionnelle» n'a strictement aucune valeur argumentative. C'est un sophisme bien connu, un appel à la tradition (argumentum ad antiquitam), abondamment utilisé dans d'autres pays pour justifier le foie gras et la corrida, par exemple, et qui ne résiste pas au tribunal de la raison: au nom du respect de la tradition, nous en serions toujours aux combats de gladiateurs, à l'esclavage, à la torture, à la peine de mort, et nous ne questionnerions pas la légitimité de l'excision. Mieux vaut donc parler d'une «chasse de subsistance», qu'il faut distinguer de la «chasse commerciale». M. Francoeur nous dit qu'il est raciste de permettre cette chasse de subsistance pour les Inuits mais pas pour les Blancs. C'est détourner le sens du mot «subsistance». D'un point de vue animaliste, il est acceptable que les Inuits chassent le phoque car il s'agit d'un besoin nécessaire (se nourrir), mais il n'est pas acceptable de chasser le phoque à grande échelle pour faire des manteaux de fourrure ou des cosmétiques car il s'agit d'un désir contingent (tirer profit du commerce d'objets futiles). La distinction est claire et ne repose pas sur l'origine ethnique des chasseurs mais sur leurs motivations. Pour la même raison, les animalistes condamnent la chasse sportive précisément parce qu'elle est un loisir. Il s'agit de rappeler qu'ôter la vie à un être vivant sensible n'est justifiable que par la nécessité. Différence de degré, non de nature Troisièmement, le journaliste affirme que la pensée animaliste «repose sur la croyance que les animaux ont une "âme", une anima en latin, ce qui leur conférerait des droits, curieusement non contrebalancés de responsabilités, comme le veut la définition philosophique ou morale la plus élémentaire». C'est tout simplement faux. D'abord, «la» pensée animaliste n'existe pas. L'éthique animale est un vaste domaine qui réunit des dizaines de courants. Ensuite, la plupart de ces positions sont tirées non d'une croyance mais au contraire de la science elle-même (biologie, zoologie, éthologie) qui nous enseigne à quel point la différence entre l'homme et l'animal n'est qu'une question de degré et non de nature, comme l'a montré Darwin, et qui nous rappelle que nous partageons 99 % de notre ADN avec le chimpanzé. Cela n'a rien à voir avec une quelconque croyance, et encore moins avec l'âme. D'ailleurs, qu'est-ce que l'âme? La croyance, au contraire, est dans l'anthropocentrisme qui, contre les preuves scientifiques, persiste à vouloir arracher l'homme de l'animalité pour mieux autoriser l'exploitation de ses frères inférieurs. La croyance est dans ce préjugé, très chrétien d'ailleurs, selon lequel «l'animal a été créé pour être au service de l'homme». Enfin, de nombreux courants ne revendiquent pas des «droits» pour les animaux mais se contentent d'insister sur nos devoirs envers eux, défendant par exemple une égalité de considération, qui n'appelle aucunement l'égalité de traitement ou l'application des droits de l'homme aux animaux. C'est notamment le cas de l'utilitarisme de Peter Singer. Par ailleurs, le fait que des droits puissent ne pas être contrebalancés de responsabilités n'a rien de curieux: n'est-ce pas le cas des enfants et des handicapés mentaux humains? La question est alors de savoir au nom de quoi ils sont malgré tout protégés. Si c'est en vertu de leur appartenance à l'espèce humaine, c'est du spécisme, et les animalistes le rejettent au même titre que le racisme et le sexisme. Et si c'est en vertu de leur capacité à souffrir, alors les animaux qui possèdent également cette capacité doivent aussi être protégés. Dans tous les cas, la question mérite d'être posée avec rigueur et précision. http://www.ledevoir.com/2006/03/30/105542.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vege_008 0 Posté(e) le 23 janvier 2008 Hello gang ! sur le site Archambault, on peut voir que le livre va sortir le 25 mars au prix de 50.95$ http://www.archambault.ca/store/Product.asp?mscssid=&sku=002072182&type=5 à plus ! végéAnnie ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 23 janvier 2008 Un peu moins cher sur amazon.ca : CDN$ 43.31 - port gratuit Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 24 janvier 2008 Animal a écrit:Voici un commentaire que l'auteur avait fait suite à un article de M. Francoeur du journal le Devoir que vous pouvez lire ici: http://www.ledevoir.com/2006/03/23/105035.html Un commentaire que je n'avais pas lu Vos réactions Merci Brigitte Paul-Elie Bert (dagobert@videotron.ca) Envoyé Le jeudi 23 mars 2006 08:00 Demander à L.-G. Frencoeur de commenter l'intervention de BB dans le dossier chasse aux phoques c'est comme demander à un renard de garder un poulailler. Un chasseur défendra toujours un autre chasseur. De plus, plusieurs hommes ne pardonnent pas à BB d'avoir délaissé sa carrière d'objet sexuel au cinéma pour se porter à la défense de ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes: les animaux. J'ai le plus grand respect pour madame Bardot et sa cause, à laquelle elle consacre tout son temps depuis plus de 30 ans. Remettez-vous de votre déception messieurs. L.-G. Francoeur n'a aucune crédibilité à mes yeux quand il s'agit de chasse et pêche, il est comme la Tour de Pise, il penche toujours du même côté. La chasse aux phoques est cruelle, barbare, indigne et répugnante, elle ne peut être défendue d'aucune façon. Bravo Brigitte, je t'aime infiniment et continue le combat. Je te souhaite une bonne santé et une longue vie afin de pouvoir encore longtemps te consacrer à ta noble mission. Chantal Bissonnette Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites