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Valou011

Livre « Éthique animale »

Messages recommandés

Je fais suivre. J'ai très hâte de mettre la main sur ce livre. L'auteur m'a écrit qu'il sera disponible au Québec. J'espère qu'il aura un bon impact.
***

Bonjour,

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution prochaine de mon livre ETHIQUE ANIMALE, préfacé par Peter Singer, aux Presses Universitaires de France (PUF), en janvier 2008. En voici la présentation.

Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l’élevage industriel est-il problématique ? Pourquoi le foie gras est-il interdit dans certains États ? Quels sont les enjeux éthiques des animaux transgéniques ? Faut-il abolir la corrida, la chasse aux phoques, l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques ? Quelles sont les motivations du terrorisme animalier ?
L’éthique animale est l’étude du statut moral des animaux, c’est-à-dire de la responsabilité des hommes à leur égard. Cette discipline d’origine anglo-saxonne est introduite dans un style clair et pédagogique, dans une perspective interdisciplinaire, à la fois théorique et pratique, qui s’adresse autant aux étudiants et aux chercheurs qu’aux professionnels de la protection animale et au grand public.

TABLE DES MATIERES

Préface de Peter Singer
Avant-Propos
Introduction

PREMIÈRE PARTIE : IDEES

1. Éléments historiques
L’antiquité
Le Moyen-Âge
La Renaissance
Les cartésiens
Les Lumières
Les pères du débat contemporain
Le nazisme et l’animal
La naissance du débat contemporain

2. Les notions primitives
L’antispécisme
La souffrance animale
Bien-être animal et droits des animaux
Quels animaux ?
L’argument des cas marginaux

3. Les principales positions
L’utilitarisme de Singer
Abolitionnisme et théorie des droits
L’intuitionnisme
L’éthique du care
L’approche par les capacités de Nussbaum
Le débat français

4. Les approches alternatives
Les religions
Les sciences
L’éthique environnementale
L’écoféminisme
Les théories politiques

5. Les stratégies d’exclusion
Les discours-alibis
Les stratagèmes

6. Les critiques spécistes
L’anthropocentrisme de Cohen
L’utilitarisme de Frey
Le contractualisme de Carruthers
L’humanisme spéciste français

7. Le terrorisme animalier
L’ALF
Les courants violents
Les « libérateurs » de Screaming Wolf

DEUXIÈME PARTIE : PROBLEMES

8. Les animaux de consommation
L’élevage industriel
Le foie gras

9. Les animaux de recherche
Quelques expériences controversées
Le problème de l’extrapolation
La règle des 3 R
Les animaux transgéniques
Les xénogreffes
Autres problèmes

10. Les animaux de divertissement
Zoos et cirques
La corrida
Le sport
Les combats d’animaux

11. Les animaux de compagnie
La création des races
L’alimentation
Les chirurgies électives
L’euthanasie
L’abandon
Autres problèmes
La bestialité

12. Les animaux sauvages
La disparition des espèces
Le commerce
La fourrure
La chasse
La pêche
Les mammifères marins

13. Les animaux de travail
Les usages civils
Les animaux et l’armée

Conclusion
Bibliographie
Index

Références :
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, ETHIQUE ANIMALE
Préface de Peter Singer
Paris, Presses Universitaires de France (PUF)
Collection « Ethique et philosophie morale »
Janvier 2008

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer a une double formation en philosophie et en droit. Rattaché au Centre Raymond Aron de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), auteur de « Sade moraIiste » (Droz, 2005), il a enseigné l’éthique animale à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Montréal en 2005 et 2006.
page personnelle : www.jbjv.com

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Citation :
J'ai très hâte de mettre la main sur ce livre. L'auteur m'a écrit qu'il sera disponible au Québec. J'espère qu'il aura un bon impact.


Moi aussi Valou et ce livre devrait faire partie des manuels scolaires

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moi aussi je veux me le procurer ! bonne année 2008 à vous mes amis, que cette année soit une année de moins de souffrance pour nos amis les animaux et je souhaite que les gens soient plus éveillés qu'en 2007



flower
Végé Annie bounce

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Je ne connais pas Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, (juste lu 2 ou 3 articles au maximum). Peut-être que le livre n'est écrit ni dans une perspective
welfariste, ni dans une perspective abolitionniste. Peut-être est-ce non un pamphlet mais simplement une exposition (outre des différentes exploitations des animaux) des différents courants théoriques qui se sont développés autour de la "question animale"...

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vege_008 a écrit:
moi aussi je veux me le procurer ! bonne année 2008 à vous mes amis, que cette année soit une année de moins de souffrance pour nos amis les animaux et je souhaite que les gens soient plus éveillés qu'en 2007

flower
Végé Annie bounce


Merci pour tes souhaits, Végé Annie, en espérant en effet qu'en 2008 plus de gens s'éveillent à la compassion à l'égard des animaux.

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Voici un commentaire que l'auteur avait fait suite à un article de M. Francoeur du journal le Devoir que vous pouvez lire ici:
http://www.ledevoir.com/2006/03/23/105035.html



Édition du jeudi 30 mars 2006



Il est de bon ton de caricaturer la pensée animaliste et de la réduire à un sentimentalisme incohérent. La récente prestation de Brigitte Bardot en a donné l'occasion à Louis-Gilles Francoeur dans son article «De l'animalisme primaire» (Le Devoir, le 23 mars 2006).

Il est facile de s'en prendre à une vieille dame dont le discours n'est effectivement pas toujours très éloquent, mais en tirer des conclusions sur la «pensée animaliste» en général (comme s'il n'y en avait qu'une), c'est pratiquer l'amalgame et la désinformation, que le journaliste dénonce par ailleurs lui-même à juste titre. Si le plaidoyer de Brigitte Bardot est «primaire», le portrait simpliste que M. Francoeur dresse d'un mouvement complexe l'est tout autant.

Le journaliste, habitué des questions environnementales, se revendique d'une «pensée écologiste» qui doit être distinguée de la «pensée animaliste». C'est tout à fait juste, et on peut préciser cette différence.

D'abord, l'éthique animale (pensée animaliste) ne s'intéresse qu'aux êtres vivants sensibles car elle fait de la souffrance son point de départ. Les plantes et les choses inanimées (les arbres, l'eau, etc.) ne sont considérées qu'en fonction de leur lien (l'environnement, l'habitat) avec l'animal, dont elles conditionnent le bien-être, tandis qu'en éthique environnementale (pensée écologiste), cet environnement fait lui-même l'objet d'une considération morale directe.

Ensuite, l'éthique animale considère généralement la mort et la souffrance comme des maux, qu'elle cherche à éviter ou au moins à minimiser. Ce n'est pas le cas de l'approche environnementale, pour laquelle la mort et la souffrance font partie intégrante de la vie et de la nature.

Enfin, la perspective de l'éthique animale est généralement individuelle (puisque ce sont des individus qui souffrent) tandis que celle de l'éthique environnementale est généralement holistique et s'attache à la protection des espèces et des écosystèmes.

À la lumière de cette distinction, on comprend mieux le point de vue de M. Francoeur. Néanmoins, certains problèmes persistent. J'en distinguerai trois.

Des arguments qui ne tiennent pas

Premièrement, dire que la chasse aux phoques est légitime du seul fait que l'espèce n'est pas en danger repose sur des prémisses discutables. Cela revient en effet à considérer les animaux non humains comme des ressources dont on peut disposer à notre guise, à condition toutefois de ne pas les épuiser, comme on le fait des végétaux et des minéraux. On parle d'ailleurs de récolte plutôt que de chasse, comme pour mieux oublier ce qui distingue un être vivant sensible d'un champ de blé. Cela revient donc à penser l'homme «maître et possesseur de la nature» dans la perspective anthropocentrique, occidentale et chrétienne qui sert à justifier l'exploitation animale depuis 2000 ans.

Deuxièmement, le fait que la chasse soit une activité «traditionnelle» n'a strictement aucune valeur argumentative. C'est un sophisme bien connu, un appel à la tradition (argumentum ad antiquitam), abondamment utilisé dans d'autres pays pour justifier le foie gras et la corrida, par exemple, et qui ne résiste pas au tribunal de la raison: au nom du respect de la tradition, nous en serions toujours aux combats de gladiateurs, à l'esclavage, à la torture, à la peine de mort, et nous ne questionnerions pas la légitimité de l'excision. Mieux vaut donc parler d'une «chasse de subsistance», qu'il faut distinguer de la «chasse commerciale».

M. Francoeur nous dit qu'il est raciste de permettre cette chasse de subsistance pour les Inuits mais pas pour les Blancs. C'est détourner le sens du mot «subsistance». D'un point de vue animaliste, il est acceptable que les Inuits chassent le phoque car il s'agit d'un besoin nécessaire (se nourrir), mais il n'est pas acceptable de chasser le phoque à grande échelle pour faire des manteaux de fourrure ou des cosmétiques car il s'agit d'un désir contingent (tirer profit du commerce d'objets futiles). La distinction est claire et ne repose pas sur l'origine ethnique des chasseurs mais sur leurs motivations.

Pour la même raison, les animalistes condamnent la chasse sportive précisément parce qu'elle est un loisir. Il s'agit de rappeler qu'ôter la vie à un être vivant sensible n'est justifiable que par la nécessité.

Différence de degré, non de nature

Troisièmement, le journaliste affirme que la pensée animaliste «repose sur la croyance que les animaux ont une "âme", une anima en latin, ce qui leur conférerait des droits, curieusement non contrebalancés de responsabilités, comme le veut la définition philosophique ou morale la plus élémentaire». C'est tout simplement faux. D'abord, «la» pensée animaliste n'existe pas. L'éthique animale est un vaste domaine qui réunit des dizaines de courants.

Ensuite, la plupart de ces positions sont tirées non d'une croyance mais au contraire de la science elle-même (biologie, zoologie, éthologie) qui nous enseigne à quel point la différence entre l'homme et l'animal n'est qu'une question de degré et non de nature, comme l'a montré Darwin, et qui nous rappelle que nous partageons 99 % de notre ADN avec le chimpanzé. Cela n'a rien à voir avec une quelconque croyance, et encore moins avec l'âme. D'ailleurs, qu'est-ce que l'âme?

La croyance, au contraire, est dans l'anthropocentrisme qui, contre les preuves scientifiques, persiste à vouloir arracher l'homme de l'animalité pour mieux autoriser l'exploitation de ses frères inférieurs. La croyance est dans ce préjugé, très chrétien d'ailleurs, selon lequel «l'animal a été créé pour être au service de l'homme».

Enfin, de nombreux courants ne revendiquent pas des «droits» pour les animaux mais se contentent d'insister sur nos devoirs envers eux, défendant par exemple une égalité de considération, qui n'appelle aucunement l'égalité de traitement ou l'application des droits de l'homme aux animaux. C'est notamment le cas de l'utilitarisme de Peter Singer.

Par ailleurs, le fait que des droits puissent ne pas être contrebalancés de responsabilités n'a rien de curieux: n'est-ce pas le cas des enfants et des handicapés mentaux humains? La question est alors de savoir au nom de quoi ils sont malgré tout protégés.

Si c'est en vertu de leur appartenance à l'espèce humaine, c'est du spécisme, et les animalistes le rejettent au même titre que le racisme et le sexisme. Et si c'est en vertu de leur capacité à souffrir, alors les animaux qui possèdent également cette capacité doivent aussi être protégés. Dans tous les cas, la question mérite d'être posée avec rigueur et précision.

http://www.ledevoir.com/2006/03/30/105542.html

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Un peu moins cher sur amazon.ca : CDN$ 43.31 - port gratuit
wink

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Animal a écrit:
Voici un commentaire que l'auteur avait fait suite à un article de M. Francoeur du journal le Devoir que vous pouvez lire ici:
http://www.ledevoir.com/2006/03/23/105035.html


Un commentaire que je n'avais pas lu thumleft

Vos réactions

Merci Brigitte Paul-Elie Bert (dagobert@videotron.ca)
Envoyé Le jeudi 23 mars 2006 08:00



Demander à L.-G. Frencoeur de commenter l'intervention de BB dans le dossier chasse aux phoques c'est comme demander à un renard de garder un poulailler. Un chasseur défendra toujours un autre chasseur. De plus, plusieurs hommes ne pardonnent pas à BB d'avoir délaissé sa carrière d'objet sexuel au cinéma pour se porter à la défense de ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes: les animaux. J'ai le plus grand respect pour madame Bardot et sa cause, à laquelle elle consacre tout son temps depuis plus de 30 ans. Remettez-vous de votre déception messieurs. L.-G. Francoeur n'a aucune crédibilité à mes yeux quand il s'agit de chasse et pêche, il est comme la Tour de Pise, il penche toujours du même côté. La chasse aux phoques est cruelle, barbare, indigne et répugnante, elle ne peut être défendue d'aucune façon. Bravo Brigitte, je t'aime infiniment et continue le combat. Je te souhaite une bonne santé et une longue vie afin de pouvoir encore longtemps te consacrer à ta noble mission.

Chantal Bissonnette

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