Animal 0 Posté(e) le 8 janvier 2008 8 janvier 2008-Les ratites et les gibiers d'élevage ont moins d'attrait pour les consommateurs L'engouement des consommateurs pour les viandes exotiques ou inhabituelles semble pâlir un peu. Depuis le début du siècle, et après des années fastes, la plupart des élevages de gibiers mais aussi d'espèces animales moins prévisibles, comme l'autruche, l'oie, le lapin ou le canard, sont en effet en perte de vitesse un peu partout au pays, indique une récente étude de Statistique Canada. Un drame pour plusieurs éleveurs forcés de mettre désormais la clef sous la porte. En raison «de problèmes de production» mais aussi «d'un manque d'intérêt de la part des consommateurs», écrivent les statisticiens fédéraux, les espèces animales dites alternatives ne se portent pas très bien au Canada. À preuve, en dix ans, le cheptel d'autruches a fondu de 81,5 % d'un océan à l'autre en passant de 15 000 têtes de bétail en 1996 à 2700 en 2006, révèlent les plus récentes données du recensement agricole. Les autres ratites, comme les émeus et les nandous, sont logés à la même enseigne, avec un déclin enregistré de 93 % durant cette décennie. Pour cette catégorie d'animaux, la débâcle n'épargne pas le Québec, où le nombre de fermes versées dans ce type d'élevage est passé de 177 à... 27 dans les dix dernières années. ... http://www.ledevoir.com/2008/01/08/171078.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 14 janvier 2008 L'engouement des consommateurs en baisse En Gaspésie, les éleveurs de gibiers n'arrivent plus à vendre autant de viande. Même si l'engouement des consommateurs est à la baisse, c'est surtout le manque d'abattoir dans les régions éloignées qui complique la situation. Gaétan Boulay, qui possède un troupeau d'une centaine de cerfs rouges à Rivière-au-Renard, vend depuis une dizaine d'années les bois de ses animaux aux Asiatiques. Les bois de velours ont des vertus médicinales et se vendent entre 500 $ et 600 $ la pièce. M. Boulay souhaiterait toutefois développer un nouveau marché en vendant la viande de ses bêtes. « La viande de cerf rouge c'est une viande qui est très tendre avec un taux élevé de protéines sans gras. C'est vraiment extraordinaire », indique M. Boulay. Pour commercialiser la viande de gibiers d'élevage, ça prend beaucoup d'éléments, notamment un abattoir et une salle de découpe. Or, les installations les plus proches sont à Luceville, près de Rimouski. « On est à minimum cinq heures de route avec les animaux. Le stress et les coûts de transport, on a vraiment un problème dans notre région pour l'abattage du cerf rouge », souligne M. Boulay. Aux dires de la Fédération des éleveurs de grands gibiers du Québec, plusieurs abattoirs ont décidé de mettre fin à leur élevage de cervidés, en raison des normes devenues de plus en plus strictes. Selon le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, il faudrait 700 000 $ pour implanter un abattoir en Gaspésie. En attendant l'arrivée, peu probable, d'un abattoir dans la région, M. Boulay continue de vendre les bois de velours. Il fera d'ailleurs une percée en Europe, plus précisément en Italie. http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/01/12/001-cerf-rouge-abattoir_n.asp Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites