Caro18 0 Posté(e) le 10 janvier 2008 Le calvaire des animaux de la ferme par Pierre Boulanger Article mis en ligne le 9 janvier 2008 à 14:50 Soyez le premier à commenter cet article Le calvaire des animaux de la ferme L’émission La Semaine verte a rediffusé le 30 décembre dernier un reportage sur l’élevage du porc au Québec. Pour étayer les propos sur cette production, on nous a montré à plusieurs reprises la piètre qualité de vie de ces millions de porcs qui vivent entassés dans des enclos sombres sans jamais pouvoir aller à l’extérieur ou pire encore qui sont emprisonnés dans des stalles individuelles pendant des mois. Dans ces cages, les porcs ne peuvent effectuer aucun mouvement, si ce n’est se lever ou se coucher sur un sol inconfortable. Il leur est même impossible de se retourner. Ces animaux ont pourtant des pattes pour marcher et un instinct d’exploration très développé. Ce ne sont pas des plantes ! Il faut savoir aussi que les porcelets sont castrés sans anesthésie. Cela est très douloureux. La très grande majorité des poules pondeuses vivent dans des cages exigües où elles n’ont qu’un minuscule espace pour vivre, impossible de marcher ou d’étendre les ailes. Elles passent leurs vies sous un éclairage artificiel pour maximiser la production d’oeufs qui seront offerts au plus bas prix possible. L’automne dernier, les médias nous rappelaient les conditions de vie pitoyables endurées par des milliers de canards qui sont gavés pour produire le foie gras, mets raffiné en mauvais traitements. Voilà trois exemples parmi tant d’autres tout aussi déplorables. À l’instar de plusieurs pays européens, le gouvernement du Québec devrait légiférer le plus rapidement possible afin que cessent ces pratiques inacceptables et contre nature et aider nos éleveurs à opérer ce changement dans leurs façons de faire. En attendant, les consommateurs ne peuvent plus faire semblant que l’élevage intensif des animaux de ferme est une activité obscure sur laquelle on ne peut avoir aucune influence. Il faut accepter de payer plus cher pour assurer une meilleure qualité de vie aux animaux sinon on devient complice des nombreux maux que subissent injustement ces pauvres bêtes. Il y a présentement des oeufs de poules en liberté offerts dans tous les grands magasins avec le logo de la traçabilité. Chaque œuf est numéroté. C’est une information sur la provenance de ces oeufs produits au Québec. Il y a des producteurs de viande bio qui assurent le bien-être de l’animal tout en offrant une viande de très grande qualité. Devant la maltraitance généralisée des animaux de ferme, il n’y a plus que deux choix possibles: devenir végétarien ou acheter de la viande bio. Solange Viau, résidante de LaSalle et enseignante à la maternelle Réagissez à cet article http://www.messagerlasalle.com/article-172781-Le-calvaire-des-animaux-de-la-ferme.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 10 janvier 2008 même en élevages bio, les animaux souffrent: «Mutilations (généralités pour toutes les espèces) Cependant, la castration des porcelets et des bovins, la taille des dents des porcelets, l’amputation de la queue des agneaux, l’enlèvement des cornes et la taille du bec sont tolérées, au besoin, pour des raisons de sécurité ou dans le but d’améliorer la santé et le bien-être des animaux. L’opération doit être effectuée à un âge approprié et sous anesthésie. Lorsqu’elles sont pratiquées sur des jeunes sujets, les opérations telles que le brûlage des cornes et la castration à l’aide d’un élastique peuvent être réalisées sans anesthésie. ... Alimentation au cours des premières semaines de vie (généralités pour toutes les espèces) Les petits mammifères pourront être retirés de la mère à un (1) jour d’âge ou après qu’on se sera assuré qu’ils ont reçu du colostrum de la mère à la naissance... et on ne parle pas du transport, ni de l'abattage.... http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/Production%20animale.pdf Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites