Caro18 0 Posté(e) le 14 janvier 2008 Le dimanche 13 janvier 2008 Mangeons du cochon! ÉCRIVEZ À CE TARÉ: adubuc@lapresse.ca Alain Dubuc La Presse Pour sauver la planète, il faut manger du cochon. Ou du poulet. Quand nos ados mangent des ailes de poulet piquantes au lieu d'un Big Mac, ils contribuent à réduire les gaz à effet de serre. Et si vous faites des côtes levées sur votre barbecue au lieu d'un gros steak, vous faites aussi un petit quelque chose. Je n'invente rien. C'est ce que disent les données colligées par Greenpeace. L'organisation vient de publier une étude sur l'agriculture, qui note entre autres que c'est l'une des activités humaines qui contribue aux émissions de GES, de 17% à 32% des émissions du total. Et que ces émissions sont en hausse, entre autres à cause de la déforestation, de l'utilisation d'engrais azotés, mais aussi à cause de l'augmentation rapide de la consommation de viande dans les pays en voie de développement. L'organisme environnemental propose plusieurs avenues pour que l'agriculture contribue à la lutte aux changements climatiques. Mais elle met en bonne place un plan d'ensemble «qui encouragerait, à titre d'exemple, l'adoption d'un régime alimentaire végétarien, ou du moins une réduction de la consommation de viande, permettant de réduire les GES». Cette solution a fait tiquer bien du monde. Elle illustre assez bien les limites de la contribution d'un organisme comme Greenpeace. En nous rappelant que c'est d'abord et avant tout un groupe militant, en quelque sorte les maoïstes des temps modernes, et qu'il y a, dans son action, un but caché. J'ai lu le rapport complet de Greenpeace, tout à fait intéressant, fait par des chercheurs de l'Université d'Aberdeen. Mais j'y ai trouvé des choses sur lesquelles l'organisme n'insiste pas trop. Dans les productions animales, on le sait, le problème des GES provient essentiellement de l'élevage ovin et bovin, les fameux pets de vache, qui dégagent beaucoup de méthane, un gaz 23 fois plus nocif que le dioxyde de carbone en ce qui a trait à l'effet de serre. Par contre, l'élevage du porc et du poulet engendre beaucoup moins de GES. Un porc émet de 1 à 1,5 kg de GES par an, comparativement à 36 à 100 kg pour un boeuf. En gros, l'élevage du porc ou du poulet produit moins que la moitié des GES que l'élevage bovin. L'étude note donc que «l'augmentation des productions de poulet et de porc est également souhaitable, étant donné que ces animaux produisent beaucoup moins de GES». Pourquoi alors Greenpeace n'en fait-il pas une recommandation et parle-t-il plutôt de végétarisme? Poser la question, c'est y répondre. Parce que ça ne fittait pas avec son cadre idéologique. Greenpeace n'est pas un groupe technique spécialisé dans la réduction des GES. C'est une organisation militante qui, dans sa bataille pour protéger la planète, défend une conception de l'économie, de l'habitat, du mode de vie. Qui a son propre programme, qui n'est pas toujours visible dans ses interventions publiques. Dans ce cas-ci, le jupon a dépassé. Et il est assez évident que la vision du monde de Greenpeace n'est pas et ne sera pas celle d'une grande partie de la population. Même si les comportements se transforment, les Occidentaux ne deviendront pas tous des végétaliens urbains à vélo. Ce décalage entre l'idéologie de l'organisme et les valeurs dominantes montre les limites de l'action de ce genre de groupe écolo. Il est clair que Greenpeace et d'autres groupes ont joué et jouent toujours un rôle majeur dans la prise de conscience qui émerge maintenant. Ils se sont battus quand personne ne les croyait. Et plus souvent qu'autrement, ils ont eu raison. Pour cela, il faut leur être profondément reconnaissants. Mais on peut noter que, souvent, quand une idée finit par s'imposer, elle échappe progressivement aux précurseurs qui lui ont donné vie. Dans le cas qui nous occupe, la lutte contre les changements climatiques est devenue mainstream. C'est heureux. Mais cela appelle d'autres méthodes et d'autre joueurs, si on veut atteindre les résultats souhaités. Si on veut réduire les GES, plutôt que bâtir le monde dont rêve Greenpeace, il y a des solutions qu'il faut regarder, comme le développement du nucléaire, qui ne produit pas de GES, mais que les écolos dénoncent. Mais surtout, il faut arrêter d'essayer de réinventer l'être humain. Au lieu de rêver dogmatiquement qu'on va transformer le mode de vie, il est beaucoup plus porteur de réduire les impacts négatifs de ce mode de vie. On peut développer les transports en commun au lieu de dénoncer la banlieue. On peut rendre l'auto propre, au lieu de la bannir. Et on peut manger du cochon, au lieu de militer pour le végétarisme. http://www.cyberpresse.ca/article/20080113/CPOPINIONS05/801130623/5034/CPOPINIONS Il ne pense qu'à sa bedaine Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 14 janvier 2008 C'est pas possible ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 14 janvier 2008 La belle mascarade de nos éditorialistes du Québec! Le jeudi 10 janvier 2008 Morale indigeste Ariane Krol akrol@lapresse.ca La Presse Réduire sa consommation de viande ou, mieux, devenir végétarien, pour lutter contre les changements climatiques? La proposition lancée par Greenpeace fait beaucoup jaser depuis quelques jours. S'il est vrai que la plupart d'entre nous auraient intérêt à manger moins de viande, il faut se garder de la rectitude diététique. L'élevage de bétail, comme le rappelle le document de Greenpeace préparé par des scientifiques écossais, génère des quantités importantes de gaz à effet de serre (GES). Produire un kilo de boeuf génère 13 kilos de CO2, soit 16 fois plus qu'un kilo de pain et 62 fois plus qu'un kilo de pommes de terre. Les données peuvent varier d'un pays à l'autre, mais l'idée générale reste la même. La digestion des ruminants dégage du méthane, un puissant GES. Leur production contribue donc davantage au réchauffement de la planète que celle de la volaille, elle-même beaucoup plus nuisible que la culture de végétaux. C'est fâcheux, parce que l'élevage est le secteur agricole le plus en croissance. D'ici 2050, la production mondiale de viande et de lait aura pratiquement doublé par rapport à 2001, estime l'agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Bonjour les dégâts! Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas nous qui serons responsables de cette augmentation. Les Canadiens mangent beaucoup de viande, mais leur consommation n'a pas bougé depuis 25 ans. La demande accrue de protéines animales vient surtout des populations qui s'élèvent au-dessus du seuil de la pauvreté. Comme le soulignent Greenpeace et la FAO, c'est toute l'agriculture qui doit réduire ses émissions de GES. On peut retenir beaucoup de carbone en utilisant de meilleures techniques de culture et en évitant de convertir les forêts et les milieux humides en terres arables. Les consommateurs aussi peuvent faire leur part. Les 96 kilos de viande rouge et de volaille que nous ingurgitons en moyenne chaque année génèrent plus de 900 kilos de CO2. Se convertir au végétarisme peut donc avoir un impact notable, mais on ne peut pas s'attendre à ce que tout le monde adopte ce style de vie du jour au lendemain. Toutefois, la plupart d'entre nous ne risquerions pas grand-chose à manger moins de viande. Au contraire, plusieurs études ont établi des liens entre une consommation élevée de viande rouge ou de charcuterie et certains types de cancers et de maladies chroniques. Évitons cependant de verser dans l'Inquisition alimentaire. La lectrice du Devoir qui reprochait hier à Jean Lemire de manger du jambon et des grillades durant sa mission dans l'Antarctique va trop loin. Que le biologiste collabore à nos pages ne change rien à l'affaire. Se mettre le nez dans l'assiette de Steven Guilbault, de David Suzuki ou de n'importe quel autre leader écologiste serait tout aussi inapproprié. Même si nous ne partageons pas tous leurs points de vue, une chose au moins ne fait aucun doute à nos yeux: la planète profite infiniment plus de leur travail qu'elle ne souffre de leur régime, quel qu'il soit. Faites nous part d’un commentaire http://www.cyberpresse.ca/article/20080110/CPOPINIONS02/801100753/6742/CPOPINIONS LES COMMENTAIRES: COMMENTAIRES Faites nous part d’un commentaire victor.lubomudrov Les humains sont des êtres omnivores et non carnivores. Et notre côté carnivore est modéré considérant que la viande que nous mangeons est pratiquement toujours cuite. Dans le même ordre idée, en considérant l'humain capable de survivre un minimum de deux semaines sans ingérer autre chose que... » oncle_sam Mon type de sang est ( O + ) . Vous voyez , où je veux en venir ... J'aime la viande , mes cellules en exigent de plus en plus de sang . Je mangerais un cheval , riche en fer ;-) - Quoi , j'ai un petit coté : » albatros_9 Greenpeace et ses ouailles deviennent de plus en plus fous. Ils ont remplacé la religion chrétienne par la religion environnementaliste. Comme pour les religions, il faut en prendre et en laisser. » eddiefalcon Les humains sont des êtres carnivores donc la viande dans son alimentation est là pour rester. Cependant il serait sage d'en consommer en moindre quantité. L'aliment principal de nos aieux était le pain et la viande l'accompagnement ... de nos jours ont fait l'inverse. Le juste milieu serait la ... » Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 14 janvier 2008 ça m'aurait surpris qu'une «madame foie gras» ne vienne pas mettre son petit grain de sel Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites