Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Caro18

La cuisine végétalienne - Aux Vivres

Messages recommandés

La cuisine végétalienne
Retour aux sources




ARTICLE ( Journal Voir ) - 10 janvier 2008

Clémence Risler

Les carnivores n'ont qu'à bien se tenir: le chef Mike Makhan du restaurant Aux Vivres nous initie à la cuisine végétalienne.

Après le marathon de festivités tout juste traversé, la dernière chose dont on a envie est bien de se rendre dans un restaurant et de s'attabler devant un faste repas. Or, Aux Vivres n'est pas le genre d'endroit duquel on ressort avec cette impression de lourdeur affublant l'estomac, et ce, grâce à un détail plutôt vivifiant: aucun produit animal ne figure au menu. Aucune trace de viande, d'oeuf, de laitage ni même de miel n'entre dans la composition des mets préparés ici. Selon les principes de la cuisine végétalienne (et non végétarienne, qui permet la consommation de quelques produits d'origine animale), seuls des ingrédients végétaux sont admis dans les cuisines de cet établissement établi sur le boulevard Saint-Laurent à la jonction du Plateau et du Mile-End. Tous sont aussi issus de cultures biologiques, il va sans dire.
DES GOÛTS ET DES SAVEURS

Ennuyante, la cuisine végétalienne? Pas du tout! Parmi les classiques d'Aux Vivres, on retrouve par exemple un sandwich BLT où de la noix de coco fumée remplace le bacon, une pizza concoctée à partir de fromage de tofu et d'une sauce de tomates séchées, un burger où la tête d'un généreux champignon portobello, mariné et grillé, fait office de boulette et des tartinades, tel un beurre à base d'huile de sésame. Et, contrairement à une pratique courante, on ne camoufle pas la présence de tofu ou de tempeh (pain de fèves de soya cuites et fermentées) en les faisant ressembler le plus possible à de la viande.

De par leurs influences d'ici et d'ailleurs, les recettes proposées transportent les clients vers le Mexique, la Thaïlande et l'Inde. "Quand on observe la population mondiale, on se rend compte qu'il y a très peu de cultures aussi carnivores que la nôtre. La plupart des populations, tels les Chinois et les Indiens, ont une alimentation où dominent depuis des millénaires des aliments comme les légumes, les légumineuses et les céréales et où les protéines complètes sont fournies autrement que par de la viande", rappelle Mike Makhan, chef et propriétaire du restaurant.

CUISINE DE RÉSISTANCE

Pour ce jeune homme qui applique à son propre mode de vie les préceptes du végétalisme depuis une dizaine d'années, cette façon de s'alimenter consiste d'abord en un geste de résistance politique. Il déplore surtout qu'en général les humains soient de moins en moins connectés à la nature première de ce qu'ils mangent. "Ce n'est pas tant le fait de consommer de la viande qui me dérange, mais plutôt la façon dont elle est produite, c'est-à-dire en ne respectant ni l'animal ni l'environnement. Plus la nourriture est transformée, plus les gens oublient la provenance des aliments. Et parce qu'ils n'ont plus cette notion d'origine de la vie en tête, ils sont prêts à acheter n'importe quoi au prix le plus bas."

Si certains prennent cette avenue par conscience sociale, d'autres la choisissent par pur souci de santé, car il est scientifiquement établi que les végétaliens ne souffrent pas de problèmes cardiovasculaires. "Je ne dirai jamais que de manger de la viande est une mauvaise chose en soi, avance-t-il en conclusion, mais je dirais qu'il faut au moins s'ouvrir l'esprit aux autres possibilités."


Aux Vivres
4631, boulevard Saint-Laurent
Tél.: 514 842-3479
RECETTE /

Nouilles piquantes au bok choy et tofu
(repas léger pour deux personnes)

INGRÉDIENTS

-Vermicelles de haricots en quantité suffisante (ces nouilles sont plus légères que les nouilles de riz ou de blé et sont en vente dans les épiceries asiatiques)
-2 tasses de bok-choy lavé et coupé en morceaux (peut être remplacé par des champignons, du brocoli ou tout autre légume qui vous fait craquer)
-Le quart d'un bloc de tofu

Pour la sauce:

-1 c. à table de sirop d'érable
-1 c. à table de sauce tamari
-1 c. à table de gingembre frais râpé
-1 c. à thé d'huile de sésame frais
-2 c. à table d'huile de tournesol
-2 c. à table d'eau
-1 c. à table de vinaigre de riz
-La moitié d'un piment chili haché finement
(Conseil: doubler la recette de cette sauce pour l'utiliser comme vinaigrette sur une salade... délicieux!)

PRÉPARATION

-Passer au mélangeur tous les ingrédients de la sauce pendant environ 1 minute.
-Trancher le tofu et le faire mariner 5 minutes dans une partie de la sauce.
-Blanchir les bok-choy une minute dans l'eau bouillante, puis les réserver en conservant l'eau de cuisson et en la faisant bouillir à nouveau.
-Faire bouillir les nouilles pendant 2 minutes.
-Égoutter et rincer à l'eau froide.
-Faire sauter les morceaux de tofu mariné jusqu'à ce qu'ils soient légèrement dorés.
-Mélanger les nouilles, la sauce, le tofu et les légumes et servir avec des feuilles de coriandre ou de basilic et des graines de sésame grillées.

http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=21&article=56070

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
"Ce n'est pas tant le fait de consommer de la viande qui me dérange, mais plutôt la façon dont elle est produite, c'est-à-dire en ne respectant ni l'animal ni l'environnement.

autrement dit, pour la viande "heureuse". Shit

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
c'est à se demander s'il est réellement végétalien

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
pour moi, c'est ça la différence entre végétalien et vegan. On a beau dire que c'est la traduction exacte mais il y a souvent une différence philosophique entre les deux mots.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Exact. Et nous avons la chance d'avoir cette nuance en français et de pouvoir faire une distinction. Végétalien, c'est dans la cuisine, c'est le mode alimentaire. Vegan, c'est le mode de vie, l'approche philosophique.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Végétalien, c'est dans la cuisine, c'est le mode alimentaire. Vegan, c'est le mode de vie, l'approche philosophique.


flowers C'est ça!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Moi je dirais que végan,c'est l'étique.Quelqu'un peut être végétalien pour sa santé,
Végan c'est pour les animaux,la planête toute entière,cela a bien sur des effets sur la santé Cool

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y en a de rares qui sont végétaliens pour la planète. Mais ce que l'on peut dire, c'est qu'au moins une alimentation à base de végétaux procure des bénéfices à plusieurs niveaux. Plusieurs de ces bénéfices se recoupent. On constate ainsi que tout est lié. Nos gestes, nos actions ont des répercussions qui peuvent être immédiates ou à effet plus éloigné dans le temps et qui agissent sur plusieurs éléments à la fois. Comme tu le mentionnes, il y a l'aspect santé, (il y aura toujours les opposants pour dire que c'est dangereux mais nous sommes les preuves du contraire); l'aspect planétaire (pollution atmosphérique, pollution de l'eau...); on peut également inclure les populations à qui on vole les terres pour la culture du blé destiné aux animaux ou pour le parquage du bétail ainsi que l'expropriation des tribus des forêts tropicales dont on rase les habitats et on pourrait dire que ces 2 aspects qui touchent les populations et tribus sont du domaine de l'éthique mais il y a aussi une partie environnementale dans le fait de détruire les forêts tropicales car on compare ces forêts aux "poumons de la planète", sans compter que l'on détruit aussi en même temps la flore dont des espèces de plantes déjà en voie d'exctinction, et sans compter encore les animaux chassés eux-aussi de la sorte de leur territoire. Il y a même l'aspect économie, si bien entendu, on n'est pas trop fast food ou mets déjà préparés de l'épicerie, car si on cuisine soi-même, on s'en tire à peu de frais et les économies vont aussi au coût des médicaments qu'on n'aura pas à payer si on devient malade par notre consommation de produits animaux. Par contre, ceci dit et malgré tous les bénéfices, pour les tenants des droits des animaux, il reste quand même toujours décevant et attristant de voir que, pour certains, le fait que l'animal n'a pas été maltraité de son vivant, puisse être une raison valable de tuer et manger un animal.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
le fait que l'animal n'a pas été maltraité de son vivant, puisse être une raison valable de tuer et manger un animal.


Le fait est que s'il ne vit pas en liberté, il est mal traité.

Ça me rappelle aux temps de l'esclavage noir... il y avait des gens pour dire que les esclaves étaient bien traités par tel ou tel propriétaire.
Mais on parle bien d'esclavagisme quand même!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Mais on parle bien d'esclavagisme quand même!


Exactement !
Et même si les animaux (élevés bio) ont un peu plus d'espace que les autres ... que certains peuvent sortir un peu à l'extérieur, il n'en demeure pas moins qu'ils subissent des tortures et que comme les autres, ils sont embarqués dans des camions et conduits à l'abattoir

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La réponse au problème,c'est l'abolition de l'exploitation animale dans tout les sens du terme. heart

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Le fait est que s'il ne vit pas en liberté, il est mal traité.


Oui, car pour les tenants du bio, "bien traité" signifie simplement ne pas leur faire de mal physiquement pendant l'élevage.

Par contre, je dirais que tout dépend si on exploite ou non l'animal. Les animaux domestiques ont besoin d'un toit et de nourriture. Ce ne serait pas facile pour une vache ou une poule de vivre sauvage en nature dans nos froids. Elles ont besoin d'un abri et de nourriture. Bien sûr, il y a des animaux qui se débrouillent mais leur qualité et durée de vie est souvent pitoyable et limitée. Par exemple, les chats errants. Mais ce qui ne veut pas dire qu'en contrepartie, on puisse s'octroyer le droit d'exploiter à leurs dépends ces animaux, à qui offrirait un toit.

Je connais une végétarienne qui a secouru des poules de l'abattoir et qui se nourrit de leurs oeufs mais je connais aussi une végétalienne qui a un refuge avec des poules secourues et qui ne mange pas leurs oeufs. Il y a aussi cette américaine dont le nom m'échappe en ce moment (Karen ???)qui, elle, casse les oeufs de ses poules et les leur donne à manger.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

[quote="animo"]

Citation :
Ce ne serait pas facile pour une vache ou une poule de vivre sauvage en nature dans nos froids. Elles ont besoin d'un abri et de nourriture.


Oui, mais ça, ce ne serait pas parce qu'à la base, on s'est mêlé de ce qui ne nous regardait pas?
Ce que je veux dire, et je pose la question car je ne sais pas, est-ce que c'est pas nous qui avons déplacé ces animaux de leur territoire et les avons changé sur des générations, soit par accouplement, soit pas apprivoisement/domestication? C'est à cause de nous qu'ils ont besoin de nous? C'est donc basé sur l'exploitation?

Si oui, il est certain que maintenant, il faut réparer les pots cassés mais il ne faut pas continuer à commettre les mêmes erreurs non plus.
C'est un peu comme ceux qui disent qu'il faut manger les vaches, poules et cochons sinon il y aura trop de ces animaux sur la terre zut

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Animal a écrit:
Il s'agit de Karen Davis ! Tu te souviens de ce documentaire: Chickens are people too ? content
Elle est la présidente de la United Poultry Concerns

http://www.upc-online.org/991114wpost_karen_davis.html

http://www.upc-online.org/


Oui, c'est bien ça, Animal. Je me souvenais du documentaire mais son nom ne me revenait pas à la mémoire. zut

Citation :
Ce que je veux dire, et je pose la question car je ne sais pas, est-ce que c'est pas nous qui avons déplacé ces animaux de leur territoire et les avons changé sur des générations, soit par accouplement, soit pas apprivoisement/domestication? C'est à cause de nous qu'ils ont besoin de nous? C'est donc basé sur l'exploitation?


C'est certain et tant que l'exploitation persistera, on ne pourra malheureusement pas offrir leur liberté aux animaux sans compromettre leur sécurité puisqu'une fois domestiqué, l'animal devient dépendant et il lui serait difficile, sinon impossible de survivre dans la nature. Si on prend les chevaux sauvages qui vivaient en Amérique et que l'on a domestiqués, on ne pourrait pas les remettre dans la nature sans problèmes pour eux. C'est un peu ce que fait dire St-Exupéry au petit prince: "Tu deviens responsable de ce que tu as apprivoisé". Mais on pourrait peut-être parvenir à la longue à remettre en liberté des animaux avec un plan bien conçu, graduellement, en évitant les contacts avec l'homme, en prévoyant d'abord un environnement semi-autonome, et un environnement adéquat, pour l'animal mais pour cela il faudrait qu'on soit déjà parvenu à la fin de l'exploitation de l'animal par l'homme. vege

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

[quote="animo"]

Citation :
, elle, casse les oeufs de ses poules et les leur donne à manger.



Shocked Je ne suis pas sure de cette methode!
C'est pas un genre de canibaliste forcé??

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je ne crois pas, Julie, car ces oeufs ne sont pas fécondés. Il est vrai que c'est un produit de leur corps (ovules) mais il s'agit d'un produit externe tout comme le lait maternel, par exemple. D'autre part, j'ai une amie qui a un refuge d'animaux de ferme et domestiques et qui donne (ou vend, je ne ne me souviens pas) les oeufs de ses poules aux visiteurs de la ferme car elle se dit qu'au moins, ainsi, ils n'achètent pas d'oeufs de poules de batterie.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
animo a écrit:
Je ne crois pas, Julie, car ces oeufs ne sont pas fécondés. Il est vrai que c'est un produit de leur corps (ovules) mais il s'agit d'un produit externe tout comme le lait maternel, par exemple.


D'autre part, j'ai une amie qui a un refuge d'animaux de ferme et domestiques et qui donne (ou vend, je ne ne me souviens pas) les oeufs de ses poules aux visiteurs de la ferme car elle se dit qu'au moins, ainsi, ils n'achètent pas d'oeufs de poules de batterie.


Ha bon scratch


Je prend aussi les oeufs qui ne vienne pas de poules de batteries lorque j'en ai besoin.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

[quote="Julie"]

animo a écrit:
Je ne crois pas, Julie, car ces oeufs ne sont pas fécondés. Il est vrai que c'est un produit de leur corps (ovules) mais il s'agit d'un produit externe tout comme le lait maternel, par exemple. .




Je suis desole mais ça me chicotte un peu scratch
On ne fera pas de debat la-dessus tongue mais je crois que je vais faire quelques recherche pour mon savoir personnel. chepas

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Qu'est-ce qui te chicotte ? Que ce soit des ovules non fécondées ou que les poules mangent leurs ovules ? Ce n'est pas tellement différent de certains oiseaux qui vont dérober les oeufs d'autres oiseaux, par exemple. Sauf que dans le cas des oiseaux sauvages, les oeufs qu'ils dérobent sont souvent fécondés et certains oiseaux rapaces vont même parfois voler des oisillons d'autres races. Dans ce cas, oui, on peut parler d'une forme de cannibalisme animal.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
j'ai souvent vu des petits moineaux ou autres oiseaux manger des morceaux de coquille d'oeuf. Il paraît qu'ils en ont besoin pour leur système !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Que les poules mangent leurs ovules ou plutot que cette femme leur donne??
C'est pas un peu comme nourrir une vache avec son lait??
Ou nourrir les chevre de leur fromage??
Je sais pas , ça sonne pas saint il me semble non??

Pour les coquilles, effectivement que c'est bon pour les animaux comme source de calcium et c'est tres bon pour le poil ou plume dependament de l'animal qui le mange.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je ne crois pas que ce soit pire qu'une chienne qui va manger le placenta qu'elle expulse lors de la mise bas, par exemple. Cette femme, Karhyn, a un véritable amour pour ses poules. J'imagine qu'elle a dû observer qu'il leur arrivait de casser elles-mêmes parfois la coquille. Je ne me souviens plus ce qu'elle disait à ce sujet car il doit bien y avoir au moins 5 ou 6 ans que j'ai vu ce documentaire.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...