hop 0 Posté(e) le 17 janvier 2008 La très honorable Cour suprême autrichienne a estimé qu’un chimpanzé ne pouvait être considéré juridiquement comme une personne. Qu’on se le dise. Tout a commencé début 2007 lorsque l’Association contre les usines d’animaux (Acusa), une organisation de défense des droits des bêtes basée à Vienne, s’est émue du sort de deux chimpanzés, Matthew Hiasl Pan et Rosi, après la faillite de la réserve animale qui les hébergeait depuis vingt-cinq ans. Elle a cherché à faire reconnaître le chimpanzé Matthew comme une personne dans l’espoir d’obtenir sa garde. Craignant que les deux primates ne se retrouvent sans abri, l’association a fait appel à la générosité de donateurs pour subvenir à leurs besoins (environ 5.000 euros par mois). Mais une difficulté juridique est apparue : en vertu du droit autrichien, seule une personne peut être bénéficiaire de donations individuelles. La Cour suprême a confirmé en septembre la décision d’un juge de Wiener Neustadt rejetant la demande de l’Acusa. Devant la Cour européenne L’association a annoncé son intention de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme. Matthew et un autre chimpanzé du foyer, Rosi, ont été capturés bébés en Sierra Leone en 1982 et transportés illégalement en Autriche pour être utilisés comme cobayes pour des expériences pharmaceutiques. Des douaniers avaient intercepté la « cargaison » et remis les animaux au foyer. L’association envisage de créer une fondation pour collecter des dons pour Matthew, dont l’espérance de vie en captivité est d’environ 60 ans. Mais elle souligne que seul le fait de le reconnaître comme une personne peut garantir qu’il ne sera pas vendu à l’étranger. Autriche - L’homme descend du singe… mais le singe n’est pas un homme - 17/01/08 www.francesoir.fr/etranger/2008/01/17/autriche-l-homme-descend-du-singe-mais-le-singe-n-est-pas-un-homme.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
