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Animal

On achève bien les chevaux américains

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Le jeudi 24 janvier 2008


On achève bien les chevaux américains

La vian­de che­va­li­ne pro­dui­te au Ca­na­da est prin­ci­pa­le­ment écou­lée en Eu­ro­pe, au Ja­pon et au Mexi­que.
Photothèque Le Soleil




Annie Morin

Le Soleil

Québec

Le Ca­na­da de­vient une pla­que tour­nan­te de l’abat­tage de che­vaux des­ti­nés à la consom­ma­tion hu­mai­ne de­puis que les ­États-­Unis ont fer­mé ­tous ­leurs abat­toirs spé­cia­li­sés ­sous la pres­sion des grou­pes de dé­fen­se des ani­maux. ­Près de 80 000 bê­tes ont trou­vé la ­mort au ­pays en 2007, une haus­se de 60 % en un an à pei­ne.


Le prin­temps der­nier, le ­Texas a ré­ac­ti­vé une ­vieille loi da­tant de 1949 in­ter­di­sant l’abat­tage et la consom­ma­tion de che­vaux, condam­nant de fac­to les ­deux abat­toirs sur son ter­ri­toi­re, qui four­nis­saient les ­zoos amé­ri­cains et les gas­tro­no­mes d’ou­tre-mer.

Au mê­me mo­ment, l’Illi­nois se ran­geait aux ar­gu­ments du lob­by pro­ani­mal — ­pour qui man­ger du che­val équi­vaut à man­ger du ­chien ou du ­chat — et si­gnait l’ar­rêt de ­mort du der­nier abat­toir ­équin de ­tous les ­États-­Unis. ­Après une vai­ne ba­taille ju­ri­di­que et mal­gré les pro­tes­ta­tions des vé­té­ri­nai­res, ce­lui-ci a fer­mé ses por­tes en sep­tem­bre.

Un pro­jet de loi fé­dé­ral est pré­sen­te­ment à l’étu­de en vue d’éten­dre l’in­ter­dic­tion d’abat­tage et de consom­ma­tion de vian­de che­va­li­ne à ­tous les ­États amé­ri­cains. Il em­pê­che­rait éga­le­ment le trans­fert des ani­maux ­vers des ­pays qui ­font le tra­vail de bou­che­rie.

Les che­vaux amé­ri­cains in­dé­si­ra­bles ­sont en ef­fet abat­tus ­chez les voi­sins. En­tre jan­vier et no­vem­bre, 29 000 bê­tes ont abou­ti au Ca­na­da ­dans le ­seul but ­d’être exé­cu­tées, se­lon des sta­tis­ti­ques four­nies par Agri­cul­ture et agroa­li­men­tai­re Ca­na­da. Et c’est ­sans comp­ter les ani­maux ven­dus à des com­mer­çants d’ici, qui les re­di­ri­gent im­mé­dia­te­ment ­dans un des ­cinq abat­toirs au­to­ri­sés au ­pays. L’un est si­tué au Qué­bec, ­mais le ­plus im­por­tant est en Sas­kat­che­wan.

­D’après les cal­culs de l’As­so­cia­tion mé­di­ca­le vé­té­ri­nai­re amé­ri­cai­ne (AM­VA), 44 000 che­vaux en pro­ve­nan­ce des ­États-­Unis au­raient aus­si trou­vé la ­mort au Mexi­que.

La vian­de che­va­li­ne pro­dui­te au Ca­na­da est prin­ci­pa­le­ment écou­lée en Eu­ro­pe, au Ja­pon et au Mexi­que. Les ex­por­ta­tions ont fran­chi le cap des 70 ­millions $ ­pour les 11 pre­miers ­mois de l’an­née 2007, une haus­se de 20 % par rap­port à la pré­cé­den­te.

L’abat­toir de Vian­de Ri­che­lieu, à Mas­sue­ville, ­dans La­nau­diè­re, des­sert éga­le­ment le mar­ché du Qué­bec, re­la­ti­ve­ment peu im­por­tant, ­mais tou­jours en crois­san­ce. Se­lon Fran­çois Bour­vry, di­rec­teur des ven­tes ­chez Vian­de Ri­che­lieu, il se consom­me ­plus de che­val que ­d’agneau ­dans la Bel­le Pro­vin­ce.

La vian­de de che­val est ri­che en pro­téi­nes, ­mais fai­ble en ­gras, ce qui la ­rend de ­plus en ­plus at­trayan­te ­pour les ­gens qui sur­veillent ­leur ali­men­ta­tion. Son ­goût se rap­pro­che de ce­lui du ­bœuf, se­lon les connais­seurs, qui lui trou­vent une fi­na­le su­crée.

Les Ca­na­diens an­glais et les Amé­ri­cains éprou­vent tou­te­fois du dé­dain à man­ger du che­val. Si­nik­ka Cross­land, di­rec­tri­ce de la Co­ali­tion ca­na­dien­ne ­pour la dé­fen­se des che­vaux, ba­sée en Co­lom­bie-Bri­tan­ni­que, af­fir­me que «ce n’est pas une ques­tion cul­tu­rel­le, ­mais hu­mai­ne. Les che­vaux ­sont dif­fi­ci­les à abat­tre, car ils ont un ­grand cou et une pe­ti­te tê­te. Et en ­plus, ils ­sont in­tel­li­gents. Ils sen­tent le ­sang, ils sen­tent la ­mort ­quand ils en­trent ­dans l’abat­toir.»

Son or­ga­ni­sa­tion plai­de ­pour que le Ca­na­da adop­te aus­si une loi in­ter­di­sant l’abat­tage et la consom­ma­tion du «­meilleur ami de l’hom­me». El­le est tou­jours à la re­cher­che d’un par­le­men­tai­re ­pour la par­rai­ner, ­mais a au ­moins trou­vé un ap­pui en la per­son­ne de Bo De­rek. L’ac­tri­ce amé­ri­cai­ne de 51 ans mi­li­te des ­deux cô­tés de la fron­tiè­re en fa­veur des ­droits des che­vaux.



http://www.cyberpresse.ca/article/20080124/CPSOLEIL/80123290/6787/CPSOLEIL

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SadSad

Il faut de plus en plus dénoncer ce marché avant que cela prenne encore plus d'ampleur Mad

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L’un est si­tué au Qué­bec,
...

En fait il y en a au moins 2 (abattoirs) au Québec Mad

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Contre la viande de cheval

laterre.ca 22 janvier 2008

redaction@laterre.ca

L’actrice Bo Derek a entamé une campagne contre l’abattage des chevaux pour consommation humaine au Canada. thumleft

Après avoir lutté pour faire interdire l’abattage des chevaux aux États-Unis et avoir obtenu gain de cause l’année passée, l’actrice américaine s’en prend à l’industrie canadienne. super

Depuis l’entrée en vigueur de cette législation, tous les abattoirs de chevaux ont cessé leurs activités aux États-Unis. Si bien que les éleveurs se tournent maintenant vers le Mexique et le Canada pour faire abattre leurs bêtes.

Bo Derek voudrait non seulement voir les États-Unis interdire l’envoi de chevaux au Canada, mais aussi le Canada proscrire à son tour leur abattage. thumleft

L’actrice estime à 100 000 le nombre de chevaux envoyés au Canada cette année pour se faire abattre. Par ailleurs, selon le Conseil américain des chevaux, quelque 212 000 chevaux ont été abandonnés depuis la fermeture des derniers abattoirs aux États-Unis.

La campagne de l’actrice américaine est financée par la Coalition canadienne de défense des chevaux.
http://www.laterre.ca/?action=detailNouvelle&menu=1&section=international&idArticle=4992

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C'est une victoire pour les Américains qui ont réusssi à faire fermer leurs abattoirs de chevaux, mais est-ce vraiment une victoire pour les chevaux ?

Les chevaux américains sont maintenant de plus en plus nombreux à être embarqués dans des camions et forcés de traverser les frontières pour être abattus chez nous ou au Mexique. Leur transport est un véritable calvaire et peut durer plusieurs jours

Et même si un jour, le Canada, comme les États-Unis, interdisait l'abattage de chevaux, il resterait toujours le Mexique et c'est probablement là que les chevaux de course, de calèche, poneys, etc. du Québec et d'ailleurs au Canada seraient abattus

Pour bien faire, il faudrait non seulement interdire l'abattage des chevaux pour leur viande, mais aussi interdire qu'ils soient transportés hors-frontières ... Et bien sûr, pour être logique, il faudrait interdire l'abattage de tous les animaux pour leur viande Shit

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Animal a écrit:
C'est une victoire pour les Américains qui ont réusssi à faire fermer leurs abattoirs de chevaux, mais est-ce vraiment une victoire pour les chevaux ?

Les chevaux américains sont maintenant de plus en plus nombreux à être embarqués dans des camions et forcés de traverser les frontières pour être abattus chez nous ou au Mexique. Leur transport est un véritable calvaire et peut durer plusieurs jours

Et même si un jour, le Canada, comme les États-Unis, interdisait l'abattage de chevaux, il resterait toujours le Mexique et c'est probablement là que les chevaux de course, de calèche, poneys, etc. du Québec et d'ailleurs au Canada seraient abattus

Pour bien faire, il faudrait non seulement interdire l'abattage des chevaux pour leur viande, mais aussi interdire qu'ils soient transportés hors-frontières ... Et bien sûr, pour être logique, il faudrait interdire l'abattage de tous les animaux pour leur viande Shit


Oui, un calvaire sans fin pour les animaux!

Et que dire des employés qui travaillent avec les animaux...jamais on ne les entend dénoncer le triste sort de ces bêtes! Thumb down

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Citation :
Et que dire des employés qui travaillent avec les animaux...jamais on ne les entend dénoncer le triste sort de ces bêtes!


Non jamais... ! Ça prend des activistes avec des caméras cachées pour montrer au public ce qui se passe, car à l'intérieur des murs, c'est la loi du silence Mad

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