Animal 0 Posté(e) le 24 janvier 2008 La fin de la chasse au phoque DavidRuffieux, Mardi, Janvier 22, 2008 - 18:18 (Analyses | Speciesism) David Ruffieux, photographe, scientifique de formation, voir son site: www.cah-research.com concernant la recherche sur les animaux de laboratoire. Evidemment, les médias du moment ont peu de sympathie pour les défenseurs des animaux, qu’on appelle les animalistes. On les accuse d’anthropomorphisme, de sensiblerie et d’utiliser les images pour persuader l’opinion. Quelle horreur comparée à l’exploitation des animaux cruelle et barbare, comme la chasse au phoques ! Heureusement, d’autres personnes comprennent que les émotions et la sensibilité sont le propre et le meilleur de l’homme, bien que je ne doute pas que certains animaux soient capables de sentiments. Pourquoi vouloir le nier ? Parce que cela facilite l’exploitation des animaux et nous excuse d’agir avec cruauté. Les Européens se consternent de ce vaste massacre de mammifères marins. Ils devraient s’occuper de choses plus sérieuses, comme la misère humaine, la seule misère qui compte. Vraiment ? Les Belges, qui sont en passe de bannir l’importation des dérivés du phoque, voient la cruauté quand elle se présente à eux, mais pas les journalistes Canadiens. C’est faire insulte à l’intelligence que de les croire manipulés par les puissants groupes de défense des animaux. Comme eux, je ne suis pas dupe, PETA et la Société humaine des Etats-Unis ont leurs torts d’amasser des millions, et de faire trop de compromis avec les exploiteurs. Ils devraient être bien plus radicaux qu’ils ne le sont, étant donné l’échelle du massacre. La vérité, c’est qu’on veut créer une nouvelle économie globale, basée sur l’exploitation des phoques, ce qui permettra de faire vivre quelques populations de l’Atlantique. N’y a-t-il pas d’autres activités plus lucratives, moins violentes à développer ? L’écotourisme ? Est-ce que les autochtones, si sollicités par le gouvernement pour soutenir la chasse, ne peuvent donc pas évoluer, eux aussi, vers des pratiques moins brutales. Après tout, ils ne vivent pas dans les musées, beaucoup ne dépendent plus de la chasse pour leur survie. Les maisons ont remplacés les igloos et les motoneiges vont plus vite que les chiens de traîneaux, de plus, les avions et les bateaux permettent d’amener les produits de base. Cette chasse au phoque (de subsistance ??), qu’on nous présente comme une tradition locale, un patrimoine, si elle existe bien, ne ressemble pas à la chasse commerciale. Encore et toujours, les pseudo écologistes à temps partiel, les environnementalistes anthropocentriques, utilisent la cause autochtone comme stratégie pour défendre la chasse commerciale, et c’est indigne. Author: David Ruffieux Mail contact: cahr@videotron.ca Vous devez vous connecter ou vous enregistrer pour écrire des commentaires http://www.cmaq.net/fr/node/29013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 24 janvier 2008 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 25 janvier 2008 Dire que les gens de l'industrie disaient l'année passée que les boycotts n'auraient aucun impact! Chasse au phoque L'industrie constate des signes d'essoufflement Mise à jour le jeudi 24 janvier 2008, 12 h 45 . Phoque Les chasseurs de phoques des provinces de l'Atlantique et du Québec s'inquiètent pour leur avenir. La chasse au phoque n'ouvrira qu'au printemps, mais l'industrie connaît déjà certaines difficultés. Lors d'un encan, tenu plus tôt ce mois-ci en Ontario, seule la moitié des peaux de phoques a été vendue. Il s'agit de la plus mauvaise vente des six dernières années. De plus, le prix de la fourrure a dégringolé. Robert Cahill, le directeur de l'Institut de la fourrure du Canada, soutient que les interdictions d'exporter les produits du phoque en Europe sont responsables de cette situation. Il rappelle que la Belgique et les Pays-Bas ont adopté des lois qui interdisent la vente des produits du phoque, et que la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche songent à adopter des lois similaires. Le chasseur Jean-Claude Lapierre craint que l'Union européenne finisse par adopter une telle loi. « Nous autres, en fait, on est pessimiste. On ne lâchera pas tout de suite. Il va falloir pousser sur le gouvernement. On a de l'espoir quand même. On ne lâchera pas tout de suite parce que c'est une industrie qui rapporte beaucoup aux familles de l'Atlantique », déclare-t-il. Jean-Claude Lapierre montre du doigt des groupes de protection des animaux, comme la Humane Society. La directrice de cet organisme au Canada, Rebecca Aldworth, est heureuse de la tournure des événements. « Je pense que l'industrie de la chasse au phoque est près de la fin », dit-elle. Cependant, la bataille n'est pas encore terminée. L'Organisation mondiale du commerce entend actuellement la plainte du Canada contre la Belgique et les Pays-Bas. http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2008/01/24/004-ATL-chasse-phoque.shtml Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 25 janvier 2008 Citation : Dire que les gens de l'industrie disaient l'année passée que les boycotts n'auraient aucun impact! Ben oui ! Ils disaient aussi que même si quelques pays européens décidaient de ne plus importer de produits du phoque, ça ne ferait pas une grosse différence, puisqu'ils continueraient d'en exporter autant en Asie... ! Leur discours est bien différent aujourd'hui ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 3 février 2008 des commentaires, suite à cet article de David: Quel délire! Laisse moi t'expliquer deux trois petites choses sur l'économie mon pit. D'abord la chasse au phoque n'est pas du tout typique de "l'économie globalisée", mais plutôt de "l'économie traditionelle", c'est-à-dire qu'il s'agit d'une activité économique d'origine ancestrale qui permet à une population locale auto-employée de générer des revenus de subsistance. Un peu comme les cabanes à sucre en Beauce. Ensuite, si tu interdis cette chasse -- ou que tu boycottes ses produits -- alors les populations qui en dépendent doivent se tourner vers d'autres activités économiques pour générer des revenus. Comme l'économie globalisée que tu sembles excécrer fait bien les choses, il appert que l'activité économique alternative par excellence des chasseurs mis en chômage est l'extraction des sables bitumineux en Alberta -- Fort Macmurray est la seconde ville canadienne ou l'on retrouve le plus de Terre-Neuviens après St-John's. C'est comme ça: les pauvres vont trouver le travail où il se trouve. Grâce au labeur de ces chasseurs devenus ouvriers, on produit l'essence la plus polluante au monde, qui pourra elle-même être transformée en nylon et en fourrure synthétique au grand bonheur de PeTA et consorts. Cette activité économique globalisée par excellence déjecte dans le processus ses mégatonnes de gaz carbonique dans l'atmosphère qui, elles, enfournent le climat, font fondre la banquise et... tue les phoques. Tu fais comme tu veux, mon pit. Dans notre système économique le consommateur décide (bon, on lui dicte beaucoup ses choix, mais la décision lui revient). Ou bien tu porte la peau d'un animal qui a saigné pour te vêtir; ou bien tu porte du synthétique qui annihile la biodiversité dans son ensemble. Ou bien tu encourage une activité économique traditionelle perpétuable; ou bien tu engraisse une activité économique globalisée qui disparaîtra aussitôt que la ressource aura été toute pompée. C'est toi qui décides. Note: édité pour orthographe Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites