Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Animal

Plus de travailleurs étrangers dans les fermes en 2008

Messages recommandés

Salut les filles, je n'ai absolument rien contre le fait qu'on embauche des travailleurs étrangers pour travailler chez-nous, mais je me demande comment il se fait que ces étrangers peuvent travailler dans des abattoirs sans avoir de formation... Il y en a beaucoup qui travaillent dans des abattoirs de poulets, de cochons, dans des élevages de canards gavés, etc. etc.

L'été dernier, j'avais oublié de vous mentionner, que lors d'une ballade à vélo en Montérégie, Peter et moi avons surpris 6 jeunes «travailleurs étrangers» en train de lapider de pauvres vaches qui se trouvaient dans un champs... Ils leurs lançaient d'énormes pierres de toutes leurs forces et ils riaient comme des cons lorsqu'ils réussissaient à en toucher une. Comme les vaches sont curieuses de nature, les pauvres s'étaient même avancées de plus près pour voir ces salopards...

P. et moi nous sommes arrêtés à quelques mètres d'eux pour les regarder et leur montrer qu'ils étaient observés, mais ils continuaient quand-même en se moquant de nous. Ils avaient deux vieilles bagnoles près d'eux, et par terre se trouvaient 5 ou 6 caisses de bières ... Comme nous étions seuls et dans un endroit isolé (pas de maisons, pas de fermes), je n'ai pas voulu que P. s'approche d'eux, (mon bonhomme n'est pas très en forme....) mais heureusement, deux hommes dans la trentaine s'adonnaient à passer à vélo à toutes allures, sur la même route de gravier et je leur ai crié d'arrêter en leur disant que des jeunes s'amusaient à torturer des vaches. Ils sont arrêtés et ont tout-de-suite été leur parlé et quelques minutes plus tard, les jeunes latinos sont déguerpi dans leurs bagnoles, en nous montrant leur doigt en l'air et en nous lançant des injures ... Je me suis demandée par la suite, si ces jeunes ne travaillaient pas dans une des fermes du coin....

p.s.: Il n'y avait aucune ferme, là où se trouvaient ces pauvres vaches. Je présume que ce champs appartenait à un éleveur mais que sa ferme se trouvait plus loin. Les vaches étaient donc laissées dehors, sans aucune surveillance ! Shit


-------------------------------------------------------


Plus de travailleurs étrangers dans les fermes en 2008

6 février 2008 - 06h00

Le Nouvelliste

Brigitte Trahan

Trois-Rivières


Le Centre d'emplois agricole de l'UPA de la Mauricie estime que le nombre de travailleurs étrangers dépassera la cinquantaine cette année. L'an passé ils étaient 42.


Photo: Olivier Croteau, archives.


De 42 qu'ils étaient l'an dernier, ils passeraient à plus d'une cinquantaine en 2008, prévoit le responsable du service, Yves Demers.

Selon les données du ministère des Affaires étrangères et Commerce international Canada, 200 travailleurs agricoles mexicains avaient initié ce service en 1974 avec des fermiers canadiens.

Le succès fut tel qu'on comptait déjà 10 500 de ces travailleurs en 2002. Le nombre de travailleurs agricoles provenant du Mexique, du Guatemala et des Antilles est en progression constante.

Dans la région, les travailleurs étrangers proviennent du Mexique et du Guatemala, mais pas encore des Antilles, raconte M. Demers.


Non seulement leur nombre augmente chaque année, "mais cette année, nous avons eu une grosse augmentation du nombre d'employeurs qui en veulent", dit-il.

Depuis 2007, en effet, il est possible de recourir à leurs services autant pour la production végétale qu'animale.

"Ceux qui ont eu des travailleurs étrangers une fois en ont chaque année par la suite. Non seulement ils les apprécient, mais ils m'ont tous dit sans exception - et sans que je leur demande - que la croissance de leur entreprise est basée sur la disponibilé des travailleurs étrangers", raconte Yves Demers.

Dans certaines régions plus agricoles que la Mauricie, comme la Montérégie, c'est par centaines qu'ils sont embauchés, dit-il.

"Il y a certains contrats que ces entreprises-là ne signeraient pas si elles n'étaient pas certaines d'avoir des Mexicains au printemps", raconte le responsable du Centre d'emploi agricole.

"Ce sont de bons travailleurs", raconte André Massicotte de la Ferme Massibec de Champlain qui embauche trois ou quatre de ces travailleurs étrangers par année. Sans eux, dit-il, les choses seraient plus difficiles.

M. Massicotte raconte qu'il arrive souvent qu'en embauchant et en formant de jeunes Québécois pour les travaux agricoles, il faille "refaire le recrutement chaque matin parce que le lendemain, ils ne se représentaient pas à la job. Tu veux que la permanence reste un peu, tu ne veux pas toujours être en mode d'entraînement", plaide-t-il.

Selon André Massicotte, les travailleurs étrangers "ne sont pas devenus essentiels, mais quasiment. Ils ont une bonne attitude au travail. On ne s'en passerait pas", dit-il, car ils abattent "de l'ouvrage routinier, à la chaleur", dit-il.

"Ce n'est pas tant la rapidité d'exécution, mais ils sont constants et fiables", fait-il valoir. M. Massicotte explique qu'il aime mieux recruter du côté du Québec, "mais quand on voit qu'on a de la misère à faire travailler notre monde au Québec, jusqu'à quel point on doit s'arracher le coeur à donner de l'ouvrage aux Québécois quand ils n'en veulent pas?" s'interroge-t-il.

Ces travailleurs étrangers ne gagnent peut être en moyenne que 8,52 $ de l'heure, mais comme le fait valoir Yves Demers, ils sont logés et n'ont pas à se payer de voiture.

Quand ils transforment leurs dollars canadiens en monnaie de leur pays, leur travail au Québec se montre alors très rémunérateur, ajoute-t-il. "C'est comme s'ils gagnaient 15 $ ou 20 $ de l'heure", illustre-t-il.

"L'économie maraîchère est de plus en plus basée sur l'accessibilité des travailleurs étrangers au Québec", fait remarquer M. Demers.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080206/CPNOUVELLISTE/802060739/5409/CPNOUVELLISTE

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il aurait peut-être fallu voir les maisons de ferme des environs pour aviser le fermier et noter leur no de plaque d'immatriculation mais en tous cas, tu as eu une bonne idée d'en parler aux 2 autres cyclistes.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le problème, c'est qu'il n'y avait justement aucune ferme dans les environs Cé Shit Elles étaient peut-être beaucoup plus loin, de l'autre côté du lac, mais ça n'aurait de toute façon pas été accesible pour nous qui étions sur une piste cyclable...
Les jeunes devaient être en congé. Je dis «les jeunes», mais ils avaient bien dans la trentaine, sinon +, toute la «gang»...
Ils avaient également leurs cannes à pêche avec eux ! Shit

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...