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Bull Hiver 2008 _ Ressources voix des animaux de labo

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La Grande-Bretagne arrête les essais sur des chèvres pour les sous-marins

Par Rédacteur en chef

Publié le 7 février 2008, dernière mise à jour le 7 février 2008.
La défense Britannique a annoncé mercredi qu’elle n’utiliserait plus de chèvre dans des expériences destinées à évaluer les risques lors de l’évacuation d’un sous-marin en plongée.


Les essais, conduits pendant des années par le ministère Britannique de la défense, consistaient à faire entrer les animaux dans une chambre spéciale et à changer rapidement la pression de l’air.

Le ministre de la défense, Derek Twigg, a indiqué que les essais, qui ont été suspendus en mars 2007, avaient fourni des informations très utiles pour la sécurité des équipages de sous-marin. Mais une étude a conclu que des expériences n’étaient plus nécessaires, bien que la défense ait indiqué dans un communiqué qu’elle pourrait réétudier la question.

Les tests étaient destinés à simuler ce que les marins vivraient s’ils devaient évacuer un sous-marin en plongée. La différence de pression entre le fond et la surface pourrait provoquer un accident de décompression mortel.

Les chèvres avaient été choisies à cause de leurs ressemblances physiologiques avec les êtres humains.

Six chèvres sont mortes dans les expériences entre 2000 et novembre 2006, et 122 autres ont été abattues ensuite.

Des groupes pour les droits des animaux se plaignaient depuis des années, disant qu’ils étaient cruels et inutiles.

QinetiQ Group PLC, qui a effectué les tests pour le compte du gouvernement, a indiqué que les essais étaient effectués dans une installation sur la côte sud de Grande-Bretagne, mais a refusé de donner des précisions.


Le portail des sous-marins
http://www.corlobe.tk/article7522.html

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Abandon des tests de toxicité sur les rongeurs -

15/02/08



Les tests de toxicologie aiguë menés sur les petits rongeurs pour tester les nouveaux médicaments avant qu'ils n'entrent en phase I d'essais cliniques chez l'Homme sont une méthode du passé, si l'on en croit un rapport publié par un groupe de 18 organismes européens et compagnies pharmaceutiques. Le rapport publié indique un large soutien de l'European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations (EFPIA) et du National Centre for Replacement, Refinement and Reduction of Animals on Research (NCR3s) qui a notamment en coordonnant les discussions.


Ces tests, jusqu'à présent obligatoires pour tout médicament expérimental, servaient à déterminer la dose unique minimale conduisant à des effets de toxicité aiguë chez l'animal. Ils représentent environ 4% de la totalité des animaux de laboratoires utilisés en Europe, soit près d'un demi-million de rats et de souris par an. Alors que ces tests avaient été utilisés pour la première fois en 1927, les auteurs du rapport estiment qu'ils sont peu fiables en ce qui concerne les risques potentiels pour l'être humain et que de nouveaux tests plus précis ont été mis au point ces dernières années, qui ne nécessitent pas l'utilisation d'animaux de laboratoires (par exemple des tests pharmacologiques en culture cellulaire ou tissulaire). Ce sont ainsi plusieurs milliers de rongeurs qui seront épargnés chaque année.


Le rapport reflète également un nombre toujours plus important d'initiatives visant à : (i) accélérer le développement de nouveaux médicaments ; (ii) réduire les échecs et l'escalade des prix du développement des nouveaux médicaments ; (iii) identifier les effets secondaires et les problèmes potentiels de manière plus rapide.


Les instances réglementaires européennes, américaines et japonaises n'ont émis aucune objection, et l'abandon des tests sur animal de laboratoire pourrait être inclus au sein de la révision des normes internationales devant prendre place dans les deux ans à venir. Certaines compagnies pharmaceutiques ont déjà réduit l'utilisation de ces tests de 70%, soit à près de 15.000 le nombre de rongeurs utilisés dans le développement de médicaments. Ce nombre d'animaux peut paraître relativement faible par rapport au nombre total d'animaux utilisés en laboratoire, mais il s'agit, selon le docteur Sally Robinson d'AstraZeneca (leader du rapport), d'une étape significative allant dans la bonne direction.


BE Royaume-Uni numéro 83 (15/02/2008) - Ambassade de France au Royaume-Uni / ADIT

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53065.htm

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US to replace animals with robots in toxic chemical tests

15/02/08


US regulators have announced plans to reduce the number of animals used to test the safety of everyday chemicals.

Instead of using animals such as rats and mice, scientists will screen suspected toxic chemicals in everything from pesticides to household cleaners using cell cultures and computer models.

According to the Home Office, more than 3.1m experiments in the UK were carried out on animals in 2006. Of these more than 420,000 were done to test the safety of chemicals. According to the animal rights group People for the Ethical Treatment of Animals (Peta), more than 100 million animals are used annually in experiments in the US, of which 15 million are used in toxicity tests.

The plans to replace animals in the US, announced yesterday in Boston, will see researchers from the national institute of health and the environmental protection agency develop robotic machines to screen the chemicals. They said if successful the robots could test a greater number of chemicals more quickly.

The results of the research could have implications for the EU's Reach legislation, which requires retesting all synthetic chemicals used in member countries. Critics are worried that the new rules will increase the number of animals used.

The screening machines will be inspired by those developed for medical research, which can quickly test thousands of different molecules in a few days to see if any have potential as useful drugs. "We now are seeing tools newly available to us for chemical genomics research deployed for greater refinement, speed and capacity in chemical toxicity screening," said Francis Collins, director of the national human genome research institute and author of a paper, published today in Science, describing the proposed techniques.

Catherine Willett, science policy adviser at Peta, said: "This is a significant change in the perspective of US agencies, which have historically relied heavily on animal testing out of habit and have been resistant to change."



http://www.guardian.co.uk/uk/2008/feb/15/animalwelfare

____________________________

Les Etats-Unis élaborent des méthodes de tests scientifiques non animales


15/02/2008 13:39 (Par Sandra BESSON)



Les laboratoires du gouvernement des Etats-Unis commenceront à utiliser des méthodes de tests non-animales telles que les modèles informatiques pour tester les produits chimiques, les médicaments et les toxines ou les tests réalisés sur des cellules, d’après les déclarations de représentants du gouvernement jeudi.


Ainsi, les laboratoires du gouvernement des Etats-Unis ne devraient plus tester ce genre de produits sur des animaux pour s’assurer de leur sécurité.


Les nouvelles méthodes seront plus rapides et devraient même être plus précises et bien moins coûteuses, d’après les déclaration de deux instituts nationaux de Santé et de l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA).


L’Institut National pour les Sciences de la Santé et l’Institut National de Recherche sur le Génome Humain, qui font tout deux partie de l’Institut National de la Santé, ont déclaré qu’ils travailleraient avec l’EPA pour s’assurer que les nouvelles méthodes de tests soient plus précises avant d’étendre le programme.



Les tests sur animaux sont depuis longtemps la colonne vertébrale de la recherche scientifique mais le directeur de l’Institut National sur le Génome Humain, le Dr. Francis Collins, a déclaré qu’ils ne permettaient pas de savoir précisément les effets d’un produit chimique sur un être humain.


« C’est une méthode lente et coûteuse » a déclaré Francis Collins. « Nous ne sommes pas des rats et nous ne sommes pas des primates » a-t-il ajouté.


« Après tout, ce que nous cherchons à savoir c’est si ce composé endommage les cellules ? Pourrions-nous, au lieu de faire une étude sur l’ensemble de l’animal, étudier les cellules provenant de différents organes ? » a-t-il déclaré.


Les nouveaux tests seront d'abord utilisés comme une contre-vérification des tests de toxines connues. « Nous avons besoin de comprendre exactement quelle corrélation il y aura entre les tests sur animaux et cette nouvelle approche sur les cellules » a indiqué Francis Collins.


« Nous ne pouvons pas abandonner les tests sur animaux du jour au lendemain » a ajouté le directeur de l’Institut National de Santé, le Dr. Elias Zerhouni.


Par ailleurs le directeur de l’Institut National pour les Sciences de la Santé, le Dr. Samuel Wilson a déclaré que les laboratoires informatiques pouvaient désormais utiliser des méthodes non-animales pour tester 10000 composés selon plus 15 concentrations en deux jours.


« Une personne aurait dû travailler huit heures par jour, sept jours par semaine pendant six mois pour faire cela. C’est une méthode beaucoup plus rapide » a indiqué Samuel Wilson.


L’Institut National de Santé et l’EPA ont indiqué dans le journal Science qu’entre 10 et 100 tests pouvaient être réalisés en un an en utilisant des rongeurs vivants tels que les rats et les souris. Les tests peuvent être réalisés beaucoup plus rapidement en utilisant des animaux alternatifs tels que les poissons.

Mais plus de 10000 tests peuvent être réalisés chaque jour en utilisant des cellules spécialisées ou des ordinateurs de laboratoire.



http://www.actualites-news-environnement.com/14729-methodes-tests-Etats-Unis.html

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PROPOSITION DE LOI pour un droit à l’objection de conscience à l’expérimentation animale,

(Renvoyée à la commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

PRÉSENTÉE PAR M. Lionnel LUCA, député.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Si l’on s’en tient conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme et à la Convention européenne des droits de l’homme : toute personne a droit à la liberté de conscience. Dès lors, tout citoyen devrait avoir le droit d’exprimer, sans en être pénalisé, son refus d’expérimenter l’animal.

Aussi la loi devrait-elle reconnaître un droit à l’objection de conscience à l’expérimentation animale, sur des critères éthiques.

Ce droit existe déjà aux Pays-Bas où chaque étudiant peut refuser de pratiquer des expériences sur animaux pendant sa formation, l’université veillant, dans ce cas, à procurer une formation alternative aux étudiants.

La législation italienne va plus loin avec l’adoption (en 1993) d’un droit à l’objection de conscience qui touche, outre les étudiants, les médecins, chercheurs, techniciens, etc. En Italie, toutes les structures publiques ou privées qui pratiquent l’expérimentation animale doivent informer les étudiants et travailleurs de ce droit.

Cette définition de l’objection de conscience, qui tient compte des préoccupations morales de tous les citoyens et répond ainsi aux principes des droits de l’homme, sera retenue pour la présente proposition de loi.

Dans le droit européen et national, l’expérimentation animale n’est licite que si elle ne peut être remplacée par d’autres méthodes expérimentales. Avec le développement et la validation de méthodes substitutives au modèle animal, nous disposons désormais d’alternatives fiables.

Par conséquent, tout citoyen qui refuse, pour des raisons d’ordre éthique, le recours à l’animal doit pouvoir bénéficier d’un droit d’objection de conscience et pouvoir orienter sa formation ou ses recherches vers d’autres méthodes expérimentales.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

Après l’article L. 214-25 du code rural, il est inséré un article L. 214-26 ainsi rédigé:

« Art. L. 214-26. – Tout citoyen qui, pour obéir à sa conscience, dans l’exercice du droit à la liberté de pensée et de conscience reconnu dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, s’oppose à la violence sur tous les êtres sensibles, peut déclarer son “objection de conscience” pour chaque acte d’expérimentation animale. Ce droit ne devra entraîner aucune discrimination et devra être proposé aux étudiants et travailleurs des structures pratiquant l’expérimentation animale. »

http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion0650.asp

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Chirurgies cardiaques

Le phoque ausculté

25/03/08


Des chirurgiens cardiaques envisagent de transplanter sur des humains des valves prélevées sur des coeurs de phoque.

L'entreprise Tamasu, aux îles de la Madeleine, a conclu une entente de partenariat avec des chirurgiens-cardiologues grecs pour mener à bien un projet de recherche à cet effet.

Déjà, des valves mécaniques et des valves provenant de coeurs de vache ou de porc sont transplantées sur des humains, ce qui permet d'allonger la durée de vie des patients d'environ 10 ans. Le docteur Andreas Agathos, qui a été formé aux États-Unis en chirurgie cardiaque, est un spécialiste de ce type d'opérations.

Le médecin, qui travaille au centre médical d'Athènes en Grèce, croit que l'utilisation de valves provenant de phoques allongerait la survie de ses patients. Il explique que des expériences menées il y a quelques années sur des phoques communs provenant de la Nouvelle-Écosse ont démontré que les rejets étaient moins nombreux avec les valves de phoque qu'avec les valves mécaniques. Leurs coeurs de phoque sont plus forts, leurs valves aussi par nature, ajoute-t-il.

Le ministère des Pêches et des Océans a autorisé le prélèvement de 200 phoques pour le projet de recherche. Le Dr Agathos s'est donc rendu sur la banquise avec un chasseur madelinot pour prélever les coeurs qui seront expédiés à des laboratoires français, suisses et suédois. Des tests de transplantation y seront effectués sur des porcs.

Quelque 150 000 valves d'animaux, d'une valeur de 4000 $ à 5000 $, sont utilisées chaque année dans le monde en chirurgie cardiaque.

Si les expériences sont concluantes, cela ouvrirait la porte à un nouveau marché pour les chasseurs de phoque du Groenland. Tamasu détiendrait alors les droits exclusifs d'approvisionnement en valves de phoque à des fins médicales. Le Dr Agathos est conscient de la polémique entourant la chasse aux phoques. Si le projet fonctionne, les premières ventes seraient effectuées en Chine.

Toutefois, à terme, advenant une telle utilisation du phoque, le président de Tamasu, Bernard Guimont, croit que l'image de la chasse s'en trouverait à jamais transformée


http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/03/25/008-valves-phoques_n.asp

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Merci, ma belle toi. flowers

Je vais déjà débuter tranquilement afin de ne pas être prise à la dernière minute car on ne sait jamais ce qui peut s'interposer.

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Ok embaraflowers

Ben, je vais voir sans tarder ce qu'il y a comme autres news sur le sujet

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J'ai même pas encore commencé les miennes... Il va falloir que tu sois patiente ma belle Cé gene

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Pas de problèmes. J'en fais un peu au fur et à mesure pour ne pas tout faire en même temps. Ça va mieux ainsi.

Merci à vous deux flowersflowers

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Sang de croco pour nouveaux antibios
NOUVELOBS.COM | 08.04.2008 | 17:07



L’industrie pharmaceutique est en manque… pas de crédits mais de nouveaux antibiotiques pouvant lutter contre les virus et les bactéries les plus dangereux qui ont une fâcheuse tendance à résister aux traitements y compris aux médicaments de dernière génération. La solution pourrait bien se trouver dans le sang des alligators qui contient des protéines antimicrobiennes. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Mark Merchant lors de la 235ème réunion de la Société américaine de chimie organisée ce week-end à La Nouvelle-Orléans.

Ce biochimiste de formation étudie depuis de nombreuses années les crocodiliens. C’est notamment lui qui il y a quelques années a révélé la particularité du système immunitaire de ces reptiles : contrairement aux humains, les alligators peuvent combattre sélectivement les microorganismes comme les champignons, virus et bactéries sans avoir auparavant été en contact avec eux. Selon les scientifiques, cette capacité serait une adaptation évolutive qui procure aux reptiles une capacité de cicatrisation rapide nécessaire en raison des fréquentes blessures qu’ils subissent au cours de combats pour défendre leur territoire.

En poussant plus loin les investigations, Merchant et une équipe de l’Université de Louisiane ont pu isoler des globules blancs « tueurs » du sang des alligators et en extraire les protéines actives. En laboratoire, de petites quantités de ces protéines se sont révélées efficaces contre une grande variété de bactéries dont le Staphylocoque aureus responsable d’infections nosocomiales mortelles ainsi que contre six souches sur huit de Candida albicans, un champignon opportuniste dangereux pour les personnes souffrant de déficit immunitaire (malades du Sida, greffés).

Les scientifiques pensent avoir isolé au moins quatre protéines particulièrement prometteuses dont ils espèrent tirer, d’ici une petite dizaine d’années, des médicaments classés dans une nouvelle famille : celle des « alligacines ». Ils envisagent notamment la mise sur le marché de crèmes antibiotiques pouvant être utilisées sur les plaies ulcérantes des diabétiques ou sur le derme des grand brûlés.


Joël IGNASSE
Sciences et Avenir.com
08/04/2008


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20080408.OBS8757/sang_de_croco_pour_nouveaux_antibios.html

aussi :
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/medecine/d/le-sang-des-alligators-renferme-t-il-le-secret-de-nouveaux-antibiotiques_15193/

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