hop 0 Posté(e) le 14 février 2008 Chaque année des dizaines de milliers de batraciens périssent sur les routes de France. Dès que les conditions climatiques deviennent plus clémentes, ces individus sortent de leurs retraites hivernales pour entamer leurs phases de reproduction et de migration. C’est à ce moment-là que le carnage commence… En effet, les crapauds, grenouilles et tritons utilisent depuis toujours les mêmes trajets pour se rendre dans les mares qui les ont vus naître. Ils peuvent ainsi parcourir plusieurs kilomètres par nuit pour retrouver les points d’eau. Or, de nombreuses routes traversent ces couloirs de migration, condamnant les animaux à finir écrasés. On estime que 20 % de la population de crapauds communs et 40 % des grenouilles rousses disparaissent ainsi chaque année. Afin de pallier à cette surmortalité, associations et autorités territoriales ont mis en place des alternatives comme, par exemple, les crapauducs. Cette solution consiste en des tunnels qui passent généralement sous les routes, et qui permettent aux batraciens de traverser sans danger (aussi bien pour eux que pour les automobilistes). Malheureusement ce type d’installation coûte cher, environ 225 000 € par kilomètre de voie routière. Alors, les associations de protection de la nature ont mis en place des barrières-pièges en plastiques, qui bloquent le passage de ces animaux. Ils longent la barrière pour tomber dans des seaux, répartis à intervalles réguliers. Chaque jour, des personnes récupèrent les amphibiens et les relâchent de l’autre côté de la route. Ces barrières sont installées uniquement pendant la période de migration des batraciens. Cette technique, très efficace, demande cependant beaucoup de main d’œuvre et, de ce fait, le bénévolat est apprécié (1). Grâce à ces alternatives beaucoup de grenouilles et crapauds peuvent être sauvés chaque année. Malgré tout, une chose reste à faire : ralentir. Il est essentiel de rouler sous la barre de 30 km/h dans toute zone "à batraciens"... Marion Ferré Statistiques LPO Anjou 1- L'Association Natagora (basée en Belgique) recherche des bénévoles pour participer aux 72 opérations de sauvetage organisées aux quatre coins du pays. Plus d'infos : 081/830.570 ou sur le site de l'association. http://www.natagora.be/index.php?option=com_content&task=view&id=39&Itemid=62 Des crapauducs pour sauver les grenouilles… _ 14/02/08 http://www.echo-nature.com/inf/actu.cgi?id=2985 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites