Animal 0 Posté(e) le 16 février 2008 samedi 16 février 2008 ce week-end, à Curtil-Sous-Burnand La chasse au lièvre est ouverte Curtil-sous-Burnand se fait capitale de la chasse au lièvre le temps d'un week-end. Les réjouissances ont commencé dès jeudi avec l'arrivée des meutes. Les épreuves se poursuivent jusqu'à demain soir, à l'heure attendue de la remise des brevets. C' est devenu une coutume et certains équipages ne craignent pas de traverser l'Hexagone, venant de Toulouse, Manosque, la Vendée, le Limousin, les Hautes-Alpes pour traquer et, surtout, parce que c'est le but de la manœuvre, faire certifier leurs chiens à cette belle et rare discipline. Mais Curtil-sous-Burnand, c'est aussi de la convivialité et les chasseurs du secteur, sous la responsabilité de Robert Monard, président délégué départemental du Club Fauves de Bretagne, se mettent en quatre pour l'accueil et l'organisation logistique. « La chasse au lièvre est une des plus ancestrales de toutes. Le principe en est simple, un chien qui lève l'animal, le poursuit et c'est au chasseur de faire preuve de toute sa science pour achever le travail. » Les épreuves techniques varient un peu de la chasse, même si on travaille sur du gibier naturel on ne le tue pas. C'est spécifié dans les règlements. On se contente de le débusquer et de le « pousser » un peu. ÇA VEUT DIRE QUOI, LE POUSSER UN PEU Esprit sportif Dans le cadre du brevet de chasse, pas question de tuer, mais c'est très sportif. Pour les chiens comme pour le maître qui doit suivre, à pied, les cinq ou six éléments de sa meute et en coordonner les efforts - parce qu'il faut aussi la science du chien pour bien chasser. Quant au jury, et c'est un des atouts de Curtil, il peut suivre les évolutions des meutes depuis les chemins de traverse qui parsèment le secteur. Et si on y croise des juges (tous bénévoles) venus de Belgique, du Limousin, voire d'Italie, ce n'est pas un hasard, le côté convivial des épreuves et le bon accueil un week-end durant font le reste. Y aura-t-il du lièvre ? c'est la question que chacun se pose. Sans lui, le rassemblement perd de son attrait. Pour Robert Monard, « pas de problème, on a fait des comptages très serrés et du lièvre, il y en a. Sur le territoire retenu pour le brevet on en a recensé 66. Cette année encore les chasseurs ont démontré leur engagement environnemental en ne prélevant qu'un minimum. Juste pour l'équilibre. Les plans de chasse ont démontré de leur attrait. » Une grande plus-value Le terrain de jeu pour le brevet 2008 s'étend sur en moyenne 150 hectares. Chaque concurrent arrive sur un terrain vierge de toute chasse préalable, afin que tous les chiens aient les mêmes chances de réussite dans la traque. Après, c'est le talent qui joue. Tous les chiens qui participent sont inscrits au LOF. Ce sont des Fauves de Bretagne, des Griffons Bleus et des Vendéens ou bien encore des Ariégeois. entre autres. Et obtenir un brevet de chasse c'est, outre une plus-value certaine pour les portées à venir issues du champion ou de la championne, la possibilité d'accéder à la Coupe de France et à la Coupe d'Europe. Le public est le bienvenu à toutes les épreuves, c'est spectaculaire et très dynamique. Les épreuves commencent à 8 heures chaque matin ; la remise des brevets se fera dimanche soir à à 18 heures à la salle polyvalente de Curtil-sous-Burnand. Michel SARRAZIN http://www.bienpublic.com/actu/faitsdiv/20080216.BPA0074.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 17 février 2008 Citation :ÇA VEUT DIRE QUOI, LE POUSSER UN PEU Faire courir les chiens très vite à sa poursuite Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites