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Sangliers en région parisienne

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Le nombre de ces animaux en région parisienne est en constante augmentation et les hardes s'aventurent désormais jusque dans les villes. Logiquement, la facture des dégâts provoqués explose.

UN SANGLIER qui retourne un champ cultivé ou la pelouse d'un stade, quand il n'est pas égaré en plein centre-ville ou dans le jardin d'un particulier... Ce genre de scène est de plus en plus fréquent en Ile-de-France. Car les cochons sauvages n'hésitent plus à pointer leur groin aux portes des villes, provoquant des dégâts considérables.

Pour 2007, la facture devrait s'élever en Seine-et-Marne à 800 000 € rien que pour les indemnités versées aux agriculteurs. Une situation suffisamment inquiétante pour que des battues soient régulièrement organisées en région parisienne, comme à Chantilly ce week-end où les sangliers ont récemment saccagé les pistes d'entraînement de l'hippodrome.

C'est après la tempête de 1999 que leur population a explosé. « Il y a eu tellement de dégâts que nous n'avons pas pu chasser pendant deux mois, se souvient Gilles Billault, de la fédération de chasse de Seine-et-Marne. Puis l'accès aux bois était très difficile. Les arbres à terre ont offert des refuges aux animaux. Il a donc fallu prendre le problème à bras-le-corps. Le sanglier est un animal très intelligent. Tout comme le renard, il a compris qu'en s'abritant près des maisons, il ne serait pas poursuivi par les chasseurs. »

1,4 million d'euros de dégâts

Impossible de chiffrer aujourd'hui la population exacte des sangliers en Ile-de-France. « Pour connaître l'évolution, on se base sur les dégâts constatés et sur les prélèvements des chasseurs », explique Gilles Billault. En Seine-et-Marne, entre 2000 et 2007, le nombre de mammifères tués par les chasseurs a été multiplié par trois, passant de 2 442 à 8 264 bêtes. Même tendance pour les dégâts constatés sur les terres agricoles, soit quelque 600 ha ravagés en 2000 contre plus de 1 000 ha en 2004. Idem dans les Yvelines, l'Essonne et le Val-d'Oise. En 2006, 7 000 bêtes ont été tuées sur les trois départements. Et les dégâts causés par les sangliers ont été évalués pour 2007 à 1,4 million d'euros ! « Dans des secteurs comme celui de Fontainebleau, il y a aussi beaucoup de collisions sur les routes, précise-t-on à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Depuis deux ans, la traque des chasseurs commence à porter ses fruits. Mais les dégâts restent importants. Les fédérations de chasse incitent donc les agriculteurs à clôturer leurs champs ou les chasseurs à aigrainer toute l'année, c'est-à-dire à déposer de la nourriture dans les zones boisées pour y contenir le gibier.


Pas gênés, les sangliers - 17/02/08
http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/articles.htm?articleid=296061418

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