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Animal

Moléculture: faire pousser les médicaments dans la nature

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Le lundi 18 février 2008


Moléculture: faire pousser les médicaments dans la nature




En 2006, l'Union européenne a approuvé le premier médicament produit par un animal transgénique. Mais ce succès, après près de 20 ans d'efforts, n'a pas réussi à faire décoller l'agriculture pharmaceutique. Sur la photo: le brebis Dolly, premier animal cloné, photographiée en 1997 alors qu'elle était âgée de 7 mois.
Photo AP




Mathieu Perreault

La Presse

Boston

En 2006, l'Union européenne a approuvé le premier médicament produit par un animal transgénique. Mais ce succès, après près de 20 ans d'efforts, n'a pas réussi à faire décoller l'agriculture pharmaceutique. Les essais dans les étables et les serres ont beau se multiplier, les compagnies pharmaceutiques hésitent toujours à abandonner leurs méthodes actuelles.

«Nous offrons la méthode de production la moins coûteuse et la plus flexible», explique Charles Arntzen, biologiste de l'Université d'État de l'Arizona, qui a été l'un des pionniers de cette technique au début des années 90. «Mais en Occident, le marketing forme l'essentiel des coûts variables des médicaments. J'en suis venu à penser que notre marché cible devrait être le tiers-monde. Le coût de la vaccination pour l'hépatite, par exemple, est de 7,50$ à cause de la réfrigération. Ce n'est rien pour les États-Unis, mais c'est la moitié des dépenses annuelles en santé, par habitant, en Afrique. Il y a là un marché pratiquement ignoré par les grandes compagnies pharmaceutiques.»

Le médicament approuvé en 2006 en Europe, Atryn, illustre l'autre possibilité s'offrant aux «moléculteurs», le nom donné aux spécialistes du domaine: les rares médicaments qui coûtent très cher à produire. Ce médicament évite des caillots sanguins aux gens souffrant d'une maladie génétique rare - seulement un demi-million en Occident. Comme le marché est très petit, le coût de production était un élément crucial. M. Arntzen vise aussi les anticorps monoclonaux, une catégorie de médicaments anti-cancer très coûteux dont fait partie le célèbre Herceptin. «Une thérapie coûte des milliers de dollars. Même le Royaume-Uni, un pays riche, a hésité avant de le mettre sur la liste des médicaments remboursables.»



Luzerne et tabac au Québec

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http://www.cyberpresse.ca/article/20080218/CPSCIENCES/802180797/1020/CPSCIENCES

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