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Des voyageurs malmenés

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Mise à jour le jeudi 21 février 2008 Industrie agro-alimentaire

Des voyageurs malmenés

Transport de bétail: Le maillon faible de la salubrité
Une motion de compromis

Les animaux de ferme sont de grands voyageurs.

Mais leurs voyages ne se font pas sans heurts, si on se fie au constat qu'a fait l'émission Enquête lors d'un reportage sur le transport du bétail.

L'enquête que l'équipe de Radio-Canada a menée dans un marché à bestiaux près d'Ottawa, montre que la brutalité est bel et bien présente.

Par exemple, pour empêcher que le verrat (porc mâle reproducteur) soit agressif durant le transport, on l'assomme en lui cassant le museau avec une barre de fer quelques heures avant l'embarquement.

C'est une vieille pratique connue dans le milieu sous le nom de boar bashing (frappement de verrat). Elle constitue une infraction au Code criminel.

Des militantes de la protection des animaux de ferme du groupe Animals' Angels ont porté plainte aux autorités canadiennes et déposé un rapport qui décrit les agissements.

Cependant, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) n'a pu prouver les allégations faites par les militantes du groupe de défense allemand.

L'ACIA prévoit néanmoins resserrer son règlement sur le transport des verrats, en imposant, entre autres, l'isolement des verrats dans le transport.

L'industrie devra donc se plier à ces règles et investir dans le transport de bêtes dont la viande est de moindre valeur.

La version intégrale de l'enquête sera présenté jeudi à 21 h à l'émission Enquête sur les ondes de la Télévision de Radio-Canada.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2008/02/21/002-transport-betail-enquete.shtml

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Selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments, 600 millions de bêtes sont abattues par année et, de ce nombre, plus de 2 millions meurent pendant le transport.

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Animal a écrit:
Selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments, 600 millions de bêtes sont abattues par année et, de ce nombre, plus de 2 millions meurent pendant le transport.


2 millions + les blessés et les estropiés quasi mourants Mad



Par exemple, pour empêcher que le verrat (porc mâle reproducteur) soit agressif durant le transport, on l'assomme en lui cassant le museau avec une barre de fer quelques heures avant l'embarquement
zut

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Citation :
2 millions + les blessés et les estropiés quasi mourants


Oui, on pourrait sûrement rajouter quelques millions de + Mad


Citation :
Par exemple, pour empêcher que le verrat (porc mâle reproducteur) soit agressif durant le transport, on l'assomme en lui cassant le museau avec une barre de fer quelques heures avant l'embarquement


et/ou on lui arrache les dents avec une grosse pince Mad

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Animal a écrit:
Citation :
2 millions + les blessés et les estropiés quasi mourants


Oui, on pourrait sûrement rajouter quelques millions de + Mad


Citation :
Par exemple, pour empêcher que le verrat (porc mâle reproducteur) soit agressif durant le transport, on l'assomme en lui cassant le museau avec une barre de fer quelques heures avant l'embarquement


et/ou on lui arrache les dents avec une grosse pince Mad


Ces coups d’œil fugitifs nous cachent le tableau intérieur : des animaux entassés, souvent assoiffés, affamés et épuisés, parfois si mal en point qu’ils s’effondrent sur le plancher du camion, incapables de tenir debout – des « couchés », dans le jargon des camionneurs. D’autres meurent, tout simplement. En 2004, plus de deux millions d’animaux de ferme était déjà morts à leur arrivée aux abattoirs inspectés par le gouvernement fédéral. Ce chiffre n’inclut pas les animaux qui étaient morts à leur arrivée aux marchés, aux parcs d’engraissement, aux abattoirs provinciaux ou à des destinations étrangères.

Pour la plupart des 665 millions d’animaux de ferme au Canada, cette situation n’est que la triste réalité et ce, à cause de lois sur le transport des animaux, vieilles de trente ans, qu’il devient urgent de modifier.

Chaque animal de ferme canadien est susceptible d’être transporté au moins une fois dans sa vie, et souvent même plusieurs : de l’éleveur à la ferme, de la ferme au marché (ou au parc d’engraissement) et de la ferme à l’abattoir. Pour certains, le voyage sera court, heureusement. Mais pour des millions d’autres, les transports sur de longues distances sont devenus la norme, compte tenu de l’agrandissement et de la centralisation des abattoirs et des parcs d’engraissement ainsi que du goût grandissant des pays étrangers pour la viande fraîche non transformée. http://www.humanefood.ca/francais/News/news_89.html

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PÉTITION

Marche à suivre pour déposer une pétition à la Chambre des communes au sujet du transport des animaux

Cliquez ici pour télécharger la pétition en format PDF.
http://www.humanefood.ca/francais/docs/PETITION_fr_rev.pdf

Nous vous remercions de nous aider à transmettre une pétition à la Chambre des communes au sujet du transport des animaux.

Cette pétition, lorsqu’elle sera signée par au moins 25 citoyens ou résidants du Canada, pourra être lue à la Chambre des communes par un député, dans le but d’attirer l’attention sur le besoin de revoir les normes canadiennes désuètes en matière de transport des animaux.

La marche à suivre est facile. Il suffit de télécharger et d’imprimer trois copies de la pétition, et de demander à au moins 25 personnes de signer la pétition et d’inscrire leur nom et adresse en caractères d'imprimerie. L’adresse peut comprendre l'adresse complète du signataire, ou uniquement sa ville et sa province de résidence. Les deux façons de faire sont acceptables. Il est plus prudent d’obtenir plus de 25 noms, dans l'éventualité où certains signataires seraient exclus au moment de certifier la pétition.

Vous devez entamer une nouvelle page lorsque tous les espaces sont remplis, par conséquent, il vous faudra 3 pages pour inscrire 25 noms ou plus. N’apposer aucune signature au verso d’une feuille de pétition; ces signatures ne seraient pas acceptées.

Pour être certifiée, une pétition ne doit contenir aucune rature ou modification du texte, y compris biffure ou ajout de mots ou de commentaires.

Une fois les 25 signatures ou plus obtenues, faites-nous parvenir la pétition remplie. L’adresse figure au bas de la feuille de pétition. Nous demanderons à un député de la lire à la Chambre des communes.

Merci encore de nous aider à attirer l’attention sur le besoin d’améliorer les normes en matière de transport des animaux!
http://www.humanefood.ca/francais/petition.html

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Trop bête, on est poche!

En ce vendredi vidéo, je vous propose un reportage diffusé hier sur les ondes de la SRC et intitulé Bêtes à bord. Quand, dans une très sérieuse émission de Radio-Canada, l'animateur parle du transport animal en utilisant des termes comme : extrême cruauté, conditions épouvantables, route morbide de la viande... il y a tout lieu de s'interroger.
Comme on s'en doutait, au Québec le transport animal est le maillon faible de l'industrie. Peu réglementé en général, pour être transporteur ça ne prend pas de permis particulier, pas même de formation spéciale. En fait, on ne connaît même pas le nombre de transporteurs et le nombre d'inspecteur sur les routes est totalement ridicule. L'an passé, un seul contrôle a été fait, autrement, on préfère fermer les yeux.

Résultas : On est poche!

Les animaux d'élevage parcourent des milliers de kilomètres, au Canada on parle d'une moyenne de 3000 km. Résultat, deux millions d'animaux destinés à l'abattoir meurent sur les routes chaque année. C'est ce qu'on appelle des dommages collatéraux j'imagine, ou des pertes en langage commerciale. Deux millions d'animaux, ça représente des pertes monétaires considérables, c'est énorme. Mais pas encore assez pour leur faire comprendre l'extrême cruauté infligée aux animaux qui garnissent nos assiettes. Et de toute façon, sur les 600 millions d'animaux abattus au Canada annuellement, ce n'est pas tellement.

Pour voir le reportage, en ligne, rendu là, il faut cliquer sur le chiffre 21 dans le calendrier pour le visionner ou encore attendre à samedi soir pour l'écouter à RDI.

Avertissement : Pour ma part, j'ai été incapable de regarder l'intégral du reportage. J'ai écouté toute une partie les yeux fermés. Et par moments je devais aussi me boucher les oreilles. Sensible, oui, je le suis et je m'assume et je me respecte.

En novembre dernier, dans un billet intitulé Cruelle gourmandise, j'écrivais :

Qu'on se le dise, d'un point de vue environnemental la production industrielle de viande est un désastre. Plusieurs études le prouvent comme nous en faisions mention ici dans ce billet intitulé Arrêtez de vous sentir mal de conduire un char! ou encore dans celui-ci titré Le vrai prix de la viande. Ce sont des faits non discutables, la production de viande a des effets considérables sur l'environnement.

Personnellement, je ne crois pas que la vraie question soit là. Non, la vraie question de la consommation de viande pour moi, c'est celle de notre rapport aux animaux, aux vivants...à nos frères de chair et de sang. Et l'effroi me prend quand je constate l'état généralisé de déni dans lequel nous sommes vis-à-vis les souffrances d'autrui, qu'ils aient deux, quatre ou six pattes. Si je ne mange que très très très peu de viande, ce n'est pas pour des raisons liées à l'environnement. Non, si je réduis ma consommation au stricte minimum, c'est par sensibilité et par compassion pour ces animaux à qui je ne ferais jamais aucun mal de mes mains... Alors pourquoi cautionnerais-je la main d'un autre pour le faire... par gourmandise???


Le jour viendra où je ne serai plus seul à voir le meurtre des animaux comme on voit aujourd'hui le meurtres des humains. (Léonard de Vinci)


+++

Des groupes qui travaillent pour le respect des animaux:
Animals Angels et Peta

+++

Note: FRAPPER UN ANIMAL DANS LE BUT DE LE FAIRE SOUFFRIR EST ILLÉGALE SELON LE CODE CRIMINEL.

COMMENTEZ

http://environnement.branchez-vous.com/2008/02/trop_bete_on_est_poche.html

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22 février 2008

ALAIN GRAVEL L'ANIMATEUR DE ENQUÊTE concernant le reportage Bêtes à bord

Le syndrome de Bambi!

Comme probablement certains d'entre vous, je n'étais pas convaincu, au départ, de la pertinence de faire une enquête sur le transport animal lorsque nos collègues de La semaine verte nous l'ont proposé.

Ma première crainte était que nous succombions au syndrome de Bambi, c'est-à-dire, une compassion et un attendrissement exagérés pour le sort des animaux.

Je me disais: « Pourquoi donc devrions-nous nous attrister des mauvais traitements infligés aux animaux lors de leur transport vers l'abattoir, alors que de toute façon on s'apprête à les tuer? »

Avec du recul, et après avoir regardé le reportage de mes collègues Denis Roberge et Ginette Marceau à Enquête, je constate que c'était poser la question de la mauvaise manière.

La façon dont on traite les animaux en dit beaucoup sur le type de société dans laquelle nous vivons.

Si, dans certains encans, on n'hésite pas à briser le nez des verrats (le porc mâle reproducteur) avant leur transport, comment les traite-t-on durant leur élevage?

Si les autorités canadiennes ferment les yeux devant cette pratique, doit-on craindre qu'il en soit ainsi aux autres étapes de l'engraissement des bêtes?

Comment nous assurer du respect des normes réglementaires dans l'industrie de l'élevage, quand on tolère que deux millions de bêtes meurent annuellement au Canada dans des conditions ignobles lors de leur transport?

Les groupes de défense

Ma deuxième crainte, avec ce sujet, était le danger d'être manipulé par le groupe de défense Animals Angels, que notre équipe a suivi durant son enquête.

Ce groupe international, ayant son siège social en Allemagne, se spécialise dans la filature des camions de transport des animaux. Comme d'autres groupes écologistes, ses militants cherchent les coups d'éclat dans les médias comme la distribution d'images de cruauté captées par des caméras cachées.

Comme journalistes, nous nous méfions des activistes qui sont devenus extrêmement habiles à nous manipuler.

Ça ne veut pas dire de refuser de les écouter. Au contraire. Par exemple, les images de mauvais traitements infligés aux verrats nous ont été données par deux activistes que nous avons suivies dans notre reportage, des militantes qui sont des végétariennes strictes et qui ont leurs propres lignes d'action.

Mais en acceptant ces images, il nous fallait redoubler de prudence. Nous avons exigé de visionner toutes les images tournées par Animals Angels, et non pas uniquement un montage.

Dans tout le processus de la cueillette d'informations, dans la réalisation de notre reportage, nous avons multiplié les sources afin de les valider et les documenter.

Une guerre d'images

Syndrome de Bambi ou pas, on ne peut plus ignorer dans nos sociétés modernes la question du bien-être des animaux.

D'ailleurs, le rapport Pronovost, rendu public la semaine dernière, recommandait l'adoption d'un plan préventif en cette matière.

Les consommateurs s'attendent à un comportement de plus en plus responsable de l'industrie agroalimentaire.

Même les grandes chaînes de restauration rapide exigent aujourd'hui des garanties sur le respect des bêtes qui vont un jour se retrouver dans notre assiette.

Les temps changent. Avec un souci de plus en plus grand du respect de l'environnement et de la qualité de ce que l'on mange, les gens veulent connaître les conditions dans lesquelles les animaux de ferme sont élevés.

Sans compter l'importance de l'image publique, à laquelle plus personne ne peut échapper.

Ajouter un commentaire »
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2008/02/22/97760.shtml

P.S Il ne restait plus que le détecteur de mensonges à faire passer aux activistes ohnonchepaszut

----------------------------------------------------------------------------
Pour en discuter avec nous...

Cet espace de dialogue, de réflexion et de débat d'idées est aussi le vôtre. Nos carnetiers sont là, non pour mettre de l'avant leurs opinions, mais pour lancer une discussion et vous permettre de vous exprimer sur les événements marquants qui surviennent ici ou ailleurs dans le monde. Nous lisons tous les commentaires reçus, mais nous modérons chacun des carnets pour ne retenir que les commentaires les plus pertinents selon les sujets abordés. Seules les interventions signées et faites dans le respect d'autrui sont retenues. Pour en savoir plus, lisez
la nétiquette.
Bonne réflexion!

Veuillez noter que les forums de discussion des Carnets sont ouverts pendant deux semaines.
Alain Gravel
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/

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S'il n'y avait pas d'activistes, la population serait toujours dans le noir ! C'est grâce à des activistes que l'on sait ce qui se passe réellement dans les élevages, les abattoirs, les laboratoires, durant la chasse aux phoques etc. etc. Et le grand malheur pour les industries, les gouvernements, etc., c'est qu'ils ne peuvent plus cacher la vérité comme ils le faisaient autrefois

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un commentaire, parmi d'autres: Rolling Eyes

« j'ai été déçu de votre reportage, en fait j ai trouvé même qu il en refletait une projection de débutant...pas à la hauteur d "enjeux" votre emission. Oui tout peut etre amelioré et ce dans tous les secteurs d activité, mais "en général" j ai trouvé que les animaux sont traités avec respect hors mis certains actes (dents+museaux) envers les cochons.

M. H., Longueuil

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/

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«J'ai une question pour monsieur Gravel.

Est-ce que les animaux montrés dans le reportage étaient destinés à la consommation ou non ?

Àprès avoir visionné le reportage j'avais l'impression que oui, mais à la lecture de certains commentaires j'en doute.

Cette cruauté animale m'a un peu levée le coeur mais la nuance est importante.» Rolling Eyes

..............................


«Je tiens premièrement à dire que ce que nous avons vue dans le reportage n'est excusable en rien, mais une mise au point s'impose.

Ce n'est pas parce qu'une minorité de personne pose des gestes odieux que ça reflète le portrait de l'industrie. en somme, la grande majorité des animaux aperçu dans le reportage sont des animaux de réforme qui ne sont pas généralement destiné à la consommation humaine. Au québec, les porcs sont de haute qualité et les animaux en processus d'élevage ou en direction de l'abattoir sont traiter avec plus de précaution.car, par exemple, un bleu ou un écchimose peut déclasser la viande. lors de journée chaude, les porcs sont transportés durant la nuit ou très tôt le matin. lors du transport, les animaux ne sont pas abreuver avant l'abattage car cela augmenterai le volume de l'estomac et il y a plus de risque de creuver l'estomac lors de l'abattage se qui augmente le risque de contamination de la carcasse et la déclassification.
à la suite du visionnement de l'émission, je recommanderai de faire un reportage sur l'entassement des gens dans le métro lors des heures de grandes affluences. Ceci est un cas de dérogation au bien être.
Je tiens à répéter tout de même que la société devrai arrêter de forger leurs opinions sur l'industrie sur des actes pratiqués par une minorité.»

Rolling Eyes
...........................

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Bêtes à bord sur Radio-Canada
DavidRuffieux, Vendredi, Février 22, 2008 - 13:47 (Analyses | Speciesism)


David Ruffieux, photographe et scientifique de formation.

thumleftthumleft
L’émission du 21 février: Bêtes à bord sur Radio-Canada a de quoi soulever le cœur d’indignation, même celui des militant(e)s endurci(e)s qui oeuvrent depuis des années pour protéger les animaux de ferme des mauvais traitements. Le reportage aura bien montré les différences entre les règles de transport en Europe et celles, moins contraignantes, qui sont appliquées de manière volontaire au Canada. Les équipes de Animal Angels documentent les cas de cruauté et de négligence qui sont monnaie courante au Canada. Comment peut-on expliquer tant de souffrances et l’indifférence face aux problèmes du transport des animaux de la part de l’industrie et d’une Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) qui, de manière bien évidente, ne veut pas ou ne peut pas garantir un minimum de protection.

Au Canada, les animaux de ferme sont à la merci de ceux qui les élèvent, les transportent et les tuent dans les abattoirs. Personnellement, je ne confierais pas la garde de mon poisson rouge à Mr.Gordon Donnan de l’ACIA, avec qui j’ai eu, il y a quelques années, une conversation téléphonique au sujet du débectage des poules. Habitué aux questions des journalistes, son attitude de minimisation et de négation de la souffrance animale est symptomatique de l’industrie agroalimentaire dont il se fait le porte-parole.

Si l’ACIA est à l’image de ce loyal fonctionnaire, il n’est pas surprenant que le traitement des animaux de ferme soit si déplorable au Canada. En fait, il y a des impératifs économiques et concurrentiels qui sont prioritaires par rapport au bien-être des animaux, que le reportage a dévoilés brièvement. C’est d’ailleurs toujours la même justification de rendement et de productivité qui encourage la filière de la production animale à négliger des bêtes, qui sont les propriétés absolues des éleveurs. Ceux-ci ont droit de vie ou de mort sur l’animal, et peuvent agir en toute impunité puisque la loi ne peut protéger ces animaux. Par ailleurs, cette loi du Code criminel du Canada datant de la fin du 19ième siècle, n’a jamais été mise à jour, à cause des pressions politiques constantes des lobbies des éleveurs, des chasseurs, et de l’industrie de la recherche scientifique. Regroupés sous la bannière du traitement humain des animaux, ces groupes bien structurés et établis s’accordent tous pour dire qu’ils traitent les animaux « aussi bien que possible. »

Est-ce que les mutilations des animaux, les coups, les transports sur longue distance, la faim, la soif, le froid et le chaud extrêmes, les mauvaises conditions d’abattage qui dégénèrent en de longues agonies sont des pratiques acceptables, aussi « humaines que possible » parce qu’elles permettent la maximisation des profits ? Personnellement, je suis devenu végétarien expressément à cause de ces traitements abominables et systématiques et grâce à un respect accru pour la vie animale. Outre leur intérêt à ne pas souffrir, les animaux ont un intérêt à la vie. Il suffit de passer un peu de temps avec eux pour se rende compte de leur plaisir de vivre. Le reportage parle de l’intelligence et de la sensibilité des cochons. Comment osons-nous en tuer des millions rien qu’au Québec ? Je n’espère pas la conscience humaine s’élever au point de rendre cette justice aux animaux dans un avenir très proche, mais je souhaite que les gens qui ont du cœur réfléchiront après ce reportage et les nombreux qui suivront sans doute, et feront ce qui est juste pour les animaux. A moins d’une réforme profonde (et illusoire) des pratiques d’élevage et de transport, réduire notre consommation d’animaux aurait un impact positif, non seulement pour les animaux, mais pour notre santé et notre environnement. Mahatma Gandhi propose qu’on juge de la moralité d’une nation par le traitement qu’elle donne aux animaux. Nous avons encore beaucoup de progrès à faire.

Author:
David Ruffieux
Mail contact:
cahr@videotron.ca
Short description of suggested url:
son site sur l'expérimentation et les tests sur les animaux
Suggested link:
www.cah-research.com
http://www.cmaq.net/fr/node/29280

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URGENT

Stoppez les transports d'animaux sur longue distance
STOP THE LONG DISTANCE TRANSPORT OF LIVE ANIMALS

Envoyer une lettre au Ministre de l'agriculture
Send a letter to Canada‘s Minister of Agriculture and Agri-Food urging him to change the regulations governing the humane transport of live animals.

Veuillez remplir le formulaire suivant http://www.wspa.ca/ldt/ puis cliquez sur "SEND" pour expédier la lettre déjà rédiger!


Merci de votre support!

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je n'arrive pas à ouvrir la page Confused

à chaque fois je reçois ce message:
«An error occurred while processing your request:»

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Voici les campagnes


SPCA
Campagne de la SPCA contre le transport des animaux
Matériels + lettre-type en ligne
Sign an action letter to voice your support for the BC SPCA's recommendations.
http://www.spca.bc.ca/farminfo/transportation/

URGENT
WSPA
Stoppez les transports d'animaux sur longue distance
STOP THE LONG DISTANCE TRANSPORT OF LIVE ANIMALS

Envoyer une lettre au Ministre de l'agriculture
Send a letter to Canada‘s Minister of Agriculture and Agri-Food urging him to change the regulations governing the humane transport of live animals.

Veuillez remplir le formulaire suivant http://www.wspa.ca/ldt/ puis cliquez sur "SEND" pour expédier la lettre déjà rédiger!


Merci de votre support!

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OK ça marche ! Merci

C'est bien dommage qu'ils aient ajouté cette phrase à leur lettre:

It is unacceptable to ship live animals over thousands of kilometers and hundreds of hours when chilled or frozen meat could be shipped instead.

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Animal a écrit:
OK ça marche ! Merci

C'est bien dommage qu'ils aient ajouté cette phrase à leur lettre:

It is unacceptable to ship live animals over thousands of kilometers and hundreds of hours when chilled or frozen meat could be shipped instead.


Sur la campagne de la SPCA ou de la WSPA?

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Veuillez diffuser largement partout où vous le pouvez. Merci !


Le transport des animaux de ferme au Canada

Des animaux de ferme malmenés |

Comme le rapporte en exclusivité Radio-Canada, des animaux de ferme sont fréquemment victimes de mauvais traitements lors de leurs fréquents transports. Ces révélations font suite à un reportage de l'émission "Enquête" qui porte sur un marché à bestiaux situé près d'Ottawa.

Si vous avez manqué ce reportage, il est présentement disponible sur le Web à cette adresse, http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/enquete/
P.S Veuillez visionner les 4 parties!

Dans ce qu'a appris l'émission de la télévision d'État, de verrats se font casser le museau avec une barre de fer quelques heures avant d'être embarqué pour son transport. Cette pratique viserait à empêcher l'animal d'être agressif et serait bien connue, mais serait en infraction avec le Code criminel.

Ces pratiques sont condamnées par le groupe militant Animals' Angels, qui a réalisé un rapport sur ces pratiques et a porté plainte à l'Agence canadienne d'inspection des aliments. L'organisme gouvernemental n'a pu cependant prouver les dires du groupe de protection des animaux de ferme, mais prévoirait resserrer sa réglementation sur le transport des verrats.


VOUS POUVEZ AIDER

Pour en finir avec la brutalité, il faut agir, votre aide est nécessaire!
S.V.P faites parvenir une lettre au Premier Ministre et au Ministre de l'agriculture du Canada

Premier Ministre Stephen Harper
Cabinet du Premier ministre
80, rue Wellington
Ottawa
K1A 0A2
pm@pm.gc.ca

L'honorable Gerry Ritz
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Édifice Sir-John-Carling
930, avenue Carling
Ottawa (Ontario)
K1A 0C5
Email: Ritz.G@parl.gc.ca


Lettre-type

Citation :

(Date)

Adresse des destinataires

Monsieur, (nom des destinataires),
C’est avec indignation que je prends connaissance de la façon horrible dont sont traités, au Canada, les animaux de ferme durant leur transport.

Chaque année au Canada, plus de 665 millions d’animaux de ferme doivent endurer des mauvais traitements et des traumatismes durant leur transport vers l’abattoir. Ils sont régulièrement battus, électrocutés assoiffés, affamés et épuisés, parfois si mal en point qu’ils s’effondrent sur le plancher du camion, incapables de tenir debout . De plus, les températures extrêmes, les déplacements qui durent jusqu’à 72 heures et l’entassement sont monnaie courante, cette situation n’est que la triste réalité et ce, à cause de lois sur le transport des animaux, vieilles de trente ans, qu’il devient urgent de modifier.

Il s’ensuit que plus de 2 millions d’animaux arrivent déjà morts à l’abattoir chaque année et ce nombre n’inclut pas les animaux qui étaient morts à leur arrivée aux marchés, aux parcs d’engraissement, aux abattoirs provinciaux ou à des destinations étrangères.

Dans notre pays, il est légal de transporter les porcs sans nourriture, ni eau, ni abri convenable pour des durées allant jusqu’à 36 heures. Bon nombre d’entre eux meurent de crise cardiaque due au stress, et d’autres meurent de froid.

Au Canada, il est légal de transporter les poulets sans nourriture ni eau pour des durées allant jusqu’à 36 heures, et de transporter des poussins pour des durées allant jusqu’à 72 heures. Parfois, jusqu’à 500 caisses de volaille sont empilées sur des camions à plate-forme. De nombreux oiseaux, déplumés du fait des conditions déplorables des grandes fermes industrielles, meurent de froid. D’autres, pris au centre du troupeau lors de l’embarquement, meurent d’un coup de chaleur.

Les vaches peuvent être transportées pendant des périodes allant jusqu’à 52 heures sans nourriture, ni eau, ni possibilité de se reposer. Certains camionneurs ont déjà rapporté que des vaches mettaient bas en cours de route et qu’il arrivait fréquemment que leurs veaux nouveau-nés soient piétinés à mort dans le camion.

Chaque année, malgré l’étendue de ces mauvais traitements, à peine six camionneurs sont reconnus coupables par l’Agence canadienne d’inspection des aliments et se voient imposer une amende. Devant l’importance des mauvais traitements infligés aux animaux durant le transport, et compte tenu que des centaines de milliers de cargaisons d’animaux d’élevage sillonnent les routes chaque année, ces amendes sont, au mieux, un geste dénué de sens.

Aucune loi canadienne ne régit le traitement des animaux sur les fermes; il n’existe que des codes de conduite volontaires. Les codes de pratique recommandées auxquels l’industrie fait référence n’ont que peu amélioré le sort des animaux de ferme, puisqu’ils sont purement volontaires.

Les Canadiens s’attendent à ce que le ministère de l’Agriculture s’assure que les animaux de ferme soient traités de façon humaine durant leur transport. Je vous prie d’agir rapidement afin de créer des lois et des règlements plus rigoureux destinés à protéger les animaux durant le transport. De plus, je vous prie de vous assurer que des ressources adéquates soient consacrées à la mise en application de ces lois.
Dans l’attente d’une réponse de votre part concernant ce grave problème,
Je vous prie d’agrées, [Monsieur, Madame], l’expression de mes sentiments distingués.

(Nom, signature et adresse)


Vous pouvez envoyer également une copie de ce modèle de lettre ( ci-dessus ) à votre député :

Identifier votre député à partir de votre code postal
http://www2.parl.gc.ca/Parlinfo/Compilations/HouseOfCommons/MemberByPostalCode.aspx?Menu=HOC&Language=F


_____________________________________________________________

Complément d'informations!

Les normes au Canada sur le transport des animaux

Les normes actuelles de transport d’animaux permettent :

a ) que les équidés, porcs ou autres animaux monogastriques (y compris les volailles) puissent être transportés pendant 36 heures sans eau, nourriture, ou repos.

B ) que les bovins, moutons, chèvres ou autres ruminants puissent être transportés pendant 52 heures, si leur destination définitive est au Canada, sans eau, nourriture ou repos.

(L’ ACIA "l'Agence canadienne d’inspection des aliments" fait remarquer, dans son document de travail que pour les ruminants, les 52 heures peuvent s’étirer jusqu’à 81 heures sans nourriture.)

La période de repos obligatoire après les heures de déplacement maximums n’est que de 5 heures, avant que le transport puisse continuer.

Les normes actuelles sont imprécises, interdisant, par exemple, la ventilation « insuffisante ». Les normes devraient plutôt imposer des systèmes de chauffage et de ventilation automatiques pour les véhicules de transport.
Les normes existantes permettent de battre un animal, en déclarant : « Il est interdit de frapper un animal, pendant son embarquement ou débarquement, d’une façon susceptible de le blesser ou de le faire souffrir indûment. »


Voici des vidéos tournées au Canada

Pigs - transportation and slaughter
Click here to see video
http://www.humanefood.ca/francais/Slaughte...w_bandwidth.wmv

Cows and Bulls - transportation and slaughter
Click here to see video
http://www.humanefood.ca/francais/Slaughte...w_bandwidth.wmv

Cattle Slaughter
Click here to see video
http://www.humanefood.ca/francais/Slaughte...w_bandwidth.wmv
==============================================
Voici des histoires d'horreurs sur le transport des animaux à travers le monde

Animals Angels a enquêté partout à travers le monde voici les rapports ( en Français ):
Vous pouvez choisir le pays ( France, Canada etc., )
http://www.animals-angels.de/index.php?pageID=150&synlink:docID=d6533&synlink:linkID=3
Page d'accueil ( français )
http://www.animals-angels.de/index.php?pageID=start
Site officiel
http://www.animals-angels.de/

Transport des animaux de ferme ( Fiche d'information ) PDF
http://www.humanefood.ca/francais/docs/FactSheets/Transportation-French_revised_fin.pdf

« Porcs fatigués : le lien avec le transport »
http://www.humanefood.ca/francais/News/news_85.html

Voici les conditions que la Coalition canadienne pour la protection des animaux de ferme et l’organisme Animals Angels souhaitent voir adopter dans la réglementation révisée sur le transport des animaux :
( À lire au bas de page du lien suivant: )
http://www.humanefood.ca/francais/News/news_84.html

Que sont les Codes des pratiques recommandées?

Depuis 1984, Agriculture et Agroalimentaire Canada a élaboré les Codes de pratiques recommandées, qui contiennent des normes minimales recommandées de soins, de nutrition et de besoins ambiants pour chaque espèce d’animal de ferme.

Ces codes ont été élaborés de concert avec l’industrie, le gouvernement et la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux.

Les codes n’ont que peu amélioré le sort des animaux de ferme, puisqu’ils sont purement volontaires et qu’ils sanctionnent des pratiques d’élevage parmi les plus cruelles qu’on puisse imaginer, comme les cages à truie, les cages à veau, les cages à poules reproductrices et les mutilations physiques administrées sans anesthésie.
http://www.humanefood.ca/francais/faqs.html

Trois millions et demi de victimes sacrifiées
http://www.gan.ca/campagnes/le+transport+des+animaux/index.fr.html

Information générale sur le transport des animaux CANADA
http://www.gan.ca/campagnes/le+transport+des+animaux/fiches+d'information/index.fr.html

LE POINT sur le bien-être des animaux de ferme( Été 2007 )
http://www.livestockwelfare.com/insights/insightsEte07.pdf

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pourvu que le gouvernement reçoive des milliers et des milliers de lettres voeu

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Le maillon faible de la chaîne

Pierre-Yvon Bégin, La Terre de chez nous 28 février 2008

redaction@laterre.ca

Le transport des animaux est le maillon faible de l’industrie de la viande au Canada selon Sylvain Quessy, professeur à la faculté de Médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, à Saint-Hyacinthe.

Sylvain Quessy confiait ses appréhensions devant les caméras de l’émission Enquête de Radio-Canada qui s’est penchée sur la question du transport des animaux, la semaine dernière. Des 600 millions d’animaux abattus l’an dernier au Canada, plus de deux millions d’animaux sont morts au cours de leur transport.

À Québec, les conditions de transport des animaux intéressent aussi l’Institut national de santé animale, même si la question est de juridiction fédérale. Vétérinaire, Hélène Trépanier confirme qu’un protocole de collaboration existe entre l’Institut et l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Selon ce protocole, les vétérinaires de l’Institut recueillent les éléments de preuve quand un problème est signalé avant de transmettre le dossier à l’Agence.

« Un animal non ambulatoire ne devrait jamais être transporté », reconnaît Hélène Trépanier. Elle indique que le gouvernement fédéral est en processus de révision de son règlement concernant le transport des animaux et la densité des chargements. Elle révèle l’existence de plusieurs comités interprovinciaux qui se penchent sur le bien-être des animaux et les conditions d’élevage. Le transport fait partie des discussions. etpatati

« Il y a beaucoup d’échanges sur la question, dit-elle. Les solutions ne sont pas toujours faciles. Il faut tenir compte qu’ici, il fait froid durant l’hiver. »

Tous les détails dans l'édition du 28 février 2008 de La Terre de chez nous.
http://www.laterre.ca/?action=detailNouvelle&menu=9&section=editionCourante&idArticle=5093

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