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Animal

Les trappeurs: coureurs des bois des temps modernes

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Les trappeurs: coureurs des bois des temps modernes

Brigitte Dubé
Faits divers - 24 janvier 2008 Mise à jour à 16:14:23

Photo: Photo courtoisie
Robin St-Gelais (presque Robin des bois) se fait un plaisir de faire connaître les secrets du piégeage.

Les trappeurs donnent un coup de main à la nature

Quand il se retrouve dans la Réserve Matane, dans la forêt enneigée ou au sommet du mont Blanc où le paysage d’hiver est saisissant, le trappeur Robin St-Gelais s’estime un homme heureux. «J’ai la satisfaction de donner un coup de main à la nature», souligne ce coureur des bois des temps modernes.

«Comme la vingtaine de trappeurs de la Matanie et les quelque 5 000 au Québec, j’adore parcourir la forêt et être en contact étroit avec la nature, confie-t-il. C’est aussi un défi très stimulant que de se mesurer à des animaux dont certains (le coyote et la loutre, par exemple) sont très rusés.»

Biologiste de formation, l’épicier a été initié très jeune au piégeage par son grand-père maternel, Ulric Théberge. «J’avais 6 ans quand il a commencé à m’emmener avec lui, raconte-t-il. À l’âge de 7 ans, j’étais bien fier de prendre mes premiers lièvres au collet. J’ai toujours continué et aujourd’hui, je le fais avec mon père, Richard et des amis. De temps en temps, j’emmène mon fils de 3 ans, Isaac, qui adore me suivre en forêt.»

Un coup de main à la nature

Selon lui, le fait de prélever quelques spécimens d’une espèce apporte un équilibre. «Il n’y aurait pas plus de bêtes si personne ne trappait, considère-t-il. La nature s’occuperait elle-même de régulariser les populations par des maladies par exemple.

«Le prélèvement intelligent fait que le cheptel demeure stable, fait-il valoir. Nous en apprenons toujours plus sur les nouvelles méthodes, la biologie, les modes de vie des animaux, etc.»

Des normes très strictes

Il y a une quinzaine d’années, les groupes animalistes ont critiqué les trappeurs, jugeant leurs méthodes cruelles. «À la suite de ces pressions, nous avons été soumis à des normes très strictes qui font en sorte que les animaux pris au piège ne souffrent pas. Si le piège est bien installé, la mort est instantanée», explique le trappeur.

En effet, la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec régit les méthodes qui se raffinent constamment en donnant de nombreuses formations.

La demande est forte en Chine et en Russie

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