hop 0 Posté(e) le 3 mars 2008 En 1977, Brigitte Bardot voit rouge. L'actrice française débarque sur la banquise canadienne et fait la leçon à l'administration de Pierre-Elliott Trudeau, alors premier ministre, en dénonçant les «massacres des phoques». (...) Non, Bardot n'a pas tué la fourrure - 03/03/08 http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080303/LAINFORMER/80303130/5891/LAINFORMER01 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 3 mars 2008 Une industrie qui revient Toutefois, il y a une lumière pour l'industrie: l'effet de mode. Partout dans le monde, il y a un retour de la fourrure. Les rappeurs et les mannequins en portent. On en met partout, sur les cols, sur les bottes ou les capuchons. Et depuis 1992, les exportations sont en constante évolution. Selon les chiffres d’Industrie Canada, la valeur totale des exportations de la fourrure canadienne était de 43 M$ en 1992. Ce chiffre atteint maintenant 450 M$. Selon Alan Herscovici, l’industrie a fait ses devoirs et ses leçons. «Les fourreurs ont enlevé les doublures, ont fait plusieurs changements techniques. Ils ont finalement décomplexé la fourrure», assure-t-il. Au Conseil canadien de la fourrure, on a également fait la promotion de la fourrure, créé un branding (www.beautifullycanadian.com) et vendu la fourrure comme élément écologique. C’est également l’argument de vente de Mariouche Gagné, présidente et fondatrice de Harricana. Celle-ci s’est donnée comme mission de recycler les manteaux de fourrures qui traînent dans les garde-robes de cèdre. Grâce à sa personnalité – elle a conquis le public avec sa prestation à Tout le monde en parle – et à son talent, Mariouche Gagné est une référence en fourrure au Québec. Mais il a fallu travailler fort pour changer les mentalités face à la fourrure, un textile que certains trouvent encore démodé. «L’industrie s’est modifiée et les entreprises qui n’ont pas su le faire connaissent en ce moment des difficultés», dit-elle. Harricana est un véritable success story: les revenus de l'entreprise augmentent de 25 à 45 % à chaque année. Seulement la moitié des produits sont envoyés à l’exportation. C’est donc que Mariouche Gagné réussit à vendre aux Québecois. «On a fait de la planification, on s’est vraiment cassé la tête pour toujours se renouveler», dit celle qui a fait sa maîtrise à Milan. Mais pour une Mariouche Gagné, il y en a plusieurs d’autres qui peinent à trouver leur place sur le marché. Car un autre problème guette le secteur : le manque de relève. L’industrie fonctionne beaucoup par le transfert de connaissances. Et cet apprentissage risque fort et de se perdre comme tant de fourreurs qui ont mis la clé dans la porte de leur atelier, rue Saint-Alexandre. Mais cela n’effraie pas Alan Herscovici. «Si on réussit, la main-d’œuvre va venir. Nous avons une réputation internationale, il faut jouer là-dessus», assure-t-il. En attendant, Michel Dellazizzo garde aussi le moral. En bonne partie grâce à Dame Nature. «L'année passé c'était difficile à cause de l'hiver plus clément. Mais là, il fait froid, donc on va avoir un bon boom», dit-il en hochant la tête. Poursuivre la lecture: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080303/LAINFORMER/80303129/5891/LAINFORMER01 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 3 mars 2008 Citation :Car un autre problème guette le secteur : le manque de relève. L’industrie fonctionne beaucoup par le transfert de connaissances. Et cet apprentissage risque fort et de se perdre comme tant de fourreurs qui ont mis la clé dans la porte de leur atelier, rue Saint-Alexandre. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites