Animal 0 Posté(e) le 18 mars 2008 17/03/2008 Montréal Un important déversement toxique a été gardé secret par les autorités La direction du port de Montréal, le ministère de l’Environnement du Québec, la pétrolière Ultramar et la compagnie Coastal ont passé sous silence un important déversement de produit toxique dans l’est de Montréal, a rapporté Radio-Canada lundi soir. Selon des informations obtenues par la télévision d’Etat, plus d’un million de litres de paraxylène ont été déversés accidentellement aux quais 104 et 105 du port de Montréal, en avril 2003. Cette substance toxique, qui entre dans la composition des contenants de plastique, s’écoulait d’un réservoir que louait la pétrolière Ultramar à la compagnie pétrochimique Coastal. Cinq ans plus tard, la direction d’Ultramar admet que le paraxylène a contaminé non seulement son terrain, mais aussi le fleuve Saint-Laurent. ... Chez les comités environnementaux de Montréal-Est, on réclame plus de transparence du ministère de l’Environnement. Pendant ce temps, la décontamination des sols se poursuit aux quais 104 et 105. Autre surprise, les travaux ont également permis de déceler des concentrations de sélénium jusqu’à dix fois supérieures aux normes dans ces sols. http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2008/03/20080317-191000.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 18 mars 2008 Citation :la direction d’Ultramar admet que le paraxylène a contaminé non seulement son terrain, mais aussi le fleuve Saint-Laurent. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 23 mars 2008 Daniel Green Toxique-écoute DANIEL GREEN 23/03/2008 12h25 Mensonge! Si l'on croit les ministères, le déversement d'un million de litres de paraxylène à Montréal-Est en 2003 n'a jamais eu lieu. Non seulement Environnement Québec nous l'a-t-il caché, mais ni Ultramar ni Coastal n'ont déclaré ce déversement comme la loi les y oblige. Sans les citoyens, on n'aurait jamais su. En 2006, Pétromont de Varennes a échappé 9,6 tonnes d'éthylène dans l'air. Les résidents de Varennes ont-ils été prévenus de fermer leurs fenêtres? Au moins, Pétromont, contrairement à Coastal et Ultramar, a respecté la loi. La compagnie a déclaré sa pollution au registre de l'INRP (1). Sauf que seuls les spécialistes consultent ce registre annuel... publié deux ans plus tard! Le 10 août 2004, l'usine Noranda de Valleyfield a laissé échapper cinq tonnes de trioxyde de soufre. C'est en ouvrant le journal, le matin, que les citoyens ont appris qu'une brume toxique avait enveloppé Montréal et sa région. Selon Urgence Environnement, la compagnie a pris plus d'une heure avant de les prévenir. Des citoyens victimes étaient déjà à l'hôpital sans savoir ce qui se passait. Ils ont prévenu les médias. C'est aussi une citoyenne qui a prévenu les médias qu'un déversement s'était produit, en janvier dernier, chez Ultramar de Saint-Romuald. Et c'est un journaliste qui a découvert le déversement de Montréal- Est. Pire, dans le cas de Coastal et d'Ultramar, les compagnies ont commis une infraction en ne déclarant pas le déversement à l'INRP. Les compagnies sont-elles poursuivies? Jamais de la vie! VIGILANCE Dans tous ces cas, une forte pollution a contaminé la nappe d'eau souterraine, le fleuve, ou l'air d'une région fortement habitée. Sans la vigilance de citoyens, nous ne l'aurions jamais su. Dans tous ces cas, les gouvernements ont caché les faits et cachent encore les faits. Y a-t-il d'autres réservoirs qui coulent? On ne le sait pas. Où sont les résultats des enquêtes pour prévenir de tels accidents? Nulle part. Lorsqu'il y a mort d'homme, les enquêtes du coroner visent à prévenir d'autres décès. Dans le cas d'accidents toxiques, il n'y a aucune enquête publique pour prévenir les futurs accidents. Pourtant, dans les deux cas d'Ultramar par exemple, les mêmes questions se posent. La compagnie a perdu des milliers de litres de produits avant de s'en rendre compte. Y a-til un problème avec son système d'alerte? On ne le sait pas et on ne le saura jamais. Il y a deux conclusions à tirer de ces cachettes gouvernementales. D'abord, les ministères ont des liens incestueux avec les pollueurs. Les compagnies sont protégées, pas nous. http://www.canoe.com/infos/chroniques/danielgreen/archives/2008/03/20080323-122501.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Julie43 0 Posté(e) le 24 mars 2008 La santé des gens , on s'en fout, l'important c'est les taxes et les impot payer par les pétrolieres et autres compagnies qui polluent C'est vraiment deplaisant ce genre de mentalité En plus , ils nous l'apprennent toujours 2-3 ans plus tard Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites