saturne1 0 Posté(e) le 27 mars 2008 Voici l'histoire de Zazi et du Berger blanac... :: RAPT-LFPN :: Édition du 25 mars 2008 -------------------------------------------------------------------------------- OPÉRATION ZAZI Voici la photo de Zazi - Here is Zazi Zazi est un petit caniche toy qui a disparu dans le système de fourrière impliquant le Berger Blanc. Le processus n'est pas nouveau, déjà en 2002 il avait fait l'objet d'un article dans The Gazette. Le BB avait revendu l'animal à des nouveaux propriétaires mais il a dû défaire la transaction et remettre le chien aux enfants qui l'avaient perdu. Lisez plus bas le compte rendu de la disparition de Zazi et demandez autour de vous si quelqu'un n'aurait pas acheté un petit caniche toy au Berger Blanc pour un prix plus que raisonnable. Elle est facile à reconnaître pour avoir été stérilisée récemment. Zazi et ses supporteurs comptent sur vous pour la ramener à la maison. Envoyez ce courriel à tous vos contacts. Zazi is a poodle toy that got engulfed by the pound system we have in Quebec. It is of common knowledge that animals (especially pure bred) brought to the pound are sold before the owner is notified that her pet has been found. You will find below Zazi's disappearance story and we are asking of you to phone around and find out if anybody just bought a pure bred poodle from Berger Blanc at a more than reasonable price. Forget about the tags she was wearing. The detail to recognize her is that she was sterilized recently. Her belly must still be bare and the scar showing. Zazi and all of us are counting on you to find out where she now lives. She has not been euthanized like Berger Blanc claims when there is money to be made by selling her. L'HISTOIRE DE ZAZI SVP DIFFUSER la photo et l'histoire de Zazi que nous puissions la retrouver! Selon l'affirmation de Johanne Côté du Berger Blanc, une petite chienne femelle stérilisée et en parfaite santé, aurait été euthanasiée... Cela est invraisemblable. Nous croyons que cette petite Zazi a, soit été vendue à un citoyen qui ignore tout de son histoire, ou soit qu'elle a été vendue à un laboratoire... Le Berger Blanc se refuse à divulguer toute information la concernant... Je vous en supplie, messieurs, aidez-nous à investiguer cette mystérieuse disparition et à retrouver Zazi (photo en pièce jointe) où qu'elle soit: Le 13 mars 2008, 5h50, Zazi grimpe sur le monticule de neige et peut ensuite passer par dessus la clôture de son terrain. Elle disparaît. Zazi a un collier rouge et deux médailles... Le 13 mars, 6h45, un voisin l'ayant récupérée et ne sachant à qui elle appartient, la remet au Berger Blanc, qui fournit le service de fourrière à la ville de Mascouche.On lui attribue le numéro de dossier: 145126. La suite des événements est pour le moins troublante et les réponses de Johanne Côté, du Berger Blanc, pour le moins évasives, étranges et incrédibles... Tel que relaté par la plaignante, Danielle: Lundi, le 24 mars 2008. J'ai perdu ma petite caniche toute blanche jeudi le 13 mars 2008 à 5:50. Je l'ai appelée, cherchée dans ma cour, chez les voisins et je ne l'ai pas trouvée. J'ai appelé au Berger Blanc au numéro de téléphone 514-494-2002 à 7:30. J'ai parlé avec Mme Johanne Côté. Je lui ai dit que j'avais perdu mon petit caniche femelle, toute blanche, à 5:50, qu'elle portait un collier rouge avec deux médailles dont une verte avec son nom Zazi inscrit dessus. Mme Côté m'a fait répéter 2 fois son nom et je lui ai épelé. Mme Côté m'a demandé si elle portait la médaille de la ville de Mascouche et je lui ai dit non. Mme Côté m'a blâmé de ce fait. Mme Côté a pris mon adresse, le nom de la rue transversale qui est Deslongchamps et mon numéro de téléphone. Mme Côté m'a dit qu'il ferait des recherches. Toute la journée, j'ai appelé Zazi en vain. Durant l'heure du souper, le 13 mars 2008, je suis allée cogner aux portes pour essayer de la retrouver. Personne n'a rien vu. Vendredi le 14 mars 2008, je suis allée me promener sur ma rue et sur la rue Deslongchamps avec mon autre chienne Thunder pour essayer de retrouver Zazi. Rien. Samedi le 15 mars 2008, je retourne cogner aux portes pour essayer de parler aux personnes que je n'avais pu rejoindre la journée du 13 mars 2008 et toujours rien. J'envoie un e-mail au Berger Blanc avec la photo de Zazi pour qu'il puisse mettre mon annonce dans la section des chiens perdus. Mon annonce apparaît sur le site dimanche matin le 16 mars 2008. J'ai appelé au Berger Blanc dimanche le 16 mars 2008 et la dame m'a dit qu'il n'avait pas de caniche femelle toute blanche. J'ai appelé 24PetWatch pour dire que je l'avais perdu et qu'elle avait bien sa puce que la SPCA de Montréal lui avait mise lorsque je l'avais adoptée. Lundi le 17 mars 2008, je suis retournée cogner aux portes. J'ai appelé au Berger Blanc pour demander s'il avait vu Zazi et s'il avait un scanner pour la puce. La dame me dit que non, pas vu Zazi et que ils n'ont pas de scanner. Mardi matin le 18 mars 2008, une dame me téléphone pour me dire qu'elle avait trouvé un caniche blanc à Terrebonne, qu'il ressemblait au mien et qu'elle avait été le porter au Berger Blanc. Elle avait vu la photo de Zazi sur le site du Berger Blanc, mais elle disait que le chien qu'elle avait trouvé était un mâle. J'ai téléphoné au Berger Blanc et la dame m'a dit que le seul caniche blanc qui était là, c'était un mâle et qu'il venait de Terrebonne. Mardi midi le 18 mars 2008, j'ai mis dans toutes les boîtes aux lettres des maisons de la rue Deslongchamps en arrière de chez moi, une photo imprimée de Zazi avec une description et un message disant que je l'avais perdue. Vers 15:15, M. X(nous taisons son nom n'ayant pas son autorisation pour le divulguer) me téléphone et me dit qu'il avait trouvé une petite chienne toute blanche portant le nom de Zazi jeudi matin le 13 mars 2008 et qu'il avait été la porter au Berger Blanc à 6:50. Je rappelle au Berger Blanc et je parle à Jean-François et lui dit ce que M. X venait de me dire. Jean-François me dit qu'il n'avait pas le temps d'aller voir si Zazi était là et que j'avais juste à passer pour voir par moi-même. Je rappelle M. X et je vais chez lui pour chercher le reçu que le Berger Blanc lui avait donné. Je vais au Berger Blanc vers 18:00 et demande pour voir Zazi. Une jeune fille m'amène voir les chiens, le seul caniche qui est là, est le mâle de Terrebonne. Je raconte mon histoire et demande ce qu'ils ont fait de Zazi. Personne ne l'a vu et personne ne sait à quel endroit elle est. Je demande pourquoi les chiens qui sont là ne portent pas leur collier et je n'ai pas de réponse. Je demande à Jean-François si c'est bien à lui que j'ai parlé au téléphone et je lui montre le reçu de M. X pour Zazi. Jean-François me dit qu'il ne sait pas et qu'il ne peut pas entrer dans son dossier. Jean-François me dit d'appeler la directrice, Mme Johanne Côté, le lendemain matin à 7:00. Le 19 mars 2008 à 7:00, j'appelle Mme Côté et commence à lui raconter mon histoire. Mme Côté me dit qu'ils gardent les chiens 5 jours, même si l'entente avec la ville est de 3 jours. Après les 5 jours, il les envoie chez le vétérinaire du Berger Blanc pour les faire examiner et vacciner et qu'ensuite le vétérinaire prenait la décision de les faire adopter ou euthanasier. Je lui ai dit que M. X était allé leur porter Zazi à 6:40 le matin du 13 mars 2008 et que je lui avait téléphoné à elle à 7:30 ce même matin. Mme Côté me demande mon numéro de téléphone trois fois, dit qu'elle n'a pas ça et qu'elle ne m'a jamais parlé. Mme Côté me demande si elle avait son ordinateur ce jeudi matin là lorsque je lui ai téléphoné. Je lui dit que j'ai le reçu et que je peux lui donner le numéro. Mme Côté me dit qu'elle ne le veut pas et qu'elle en n'a pas besoin. Je lui dis que j'ai fait mettre une annonce dans la section des chiens perdus sur le site du Berger Blanc et Mme Côté me dit qu'elle ne va pas voir sur le site. Je lui dit qu'ils ne devaient pas avoir eu plusieurs caniches femelles blanches portant le nom de Zazi jeudi le 13 mars. Mme Côté me dit que sur le reçu c'était écrit bichon croisé et je lui dit que non sur le reçu c'est écrit bichon adulte blanc. Mme Côté me dit que si je lui ai dit que j'avais perdu un caniche et qu'ils ont écrit bichon, qu'eux ne faisaient pas le lien. Je lui répète pour son collier rouge et sa médaille avec son nom Zazi dessus. Elle me demande si elle portait la médaille de la ville de Mascouche et je lui dis non. Elle me blâme encore sur ce point et elle me dit que je suis irresponsable. J'essaie de lui expliquer à ce sujet mais elle ne me laisse pas parler. Mme Côté me dit que le seul moyen pour eux de l'identifier c'est sa médaille ou son tatouage. Je lui dis qu'elle n'avait pas de tatouage. Mme Côté me dit que je lui disais que c'était un caniche, donc elle devait avoir un tatouage à l'oreille. Je lui dis que c'est une petite femelle caniche toy et qu'elle n'avait pas de tatouage. Je lui répète que M. X avait trouvé Zazi et que je voulais savoir ce qu'ils avaient fait d'elle. Mme Côté me dit que je ne pouvais pas être sûre que c'était bien Zazi que M. X avait trouvé. Je lui dit que oui, puisque sur l'annonce que j'avais passé dans les maisons, je n'avais pas écrit mon nom ni celui de Zazi, seulement une photo, mon numéro de téléphone et une description. Je lui dit que M. X m'avait dit son nom Zazi et dit qu'elle portait un collier rouge lorsqu'il l'avait trouvé. Mme Côté me dit qu'elle ne voit rien au sujet de Zazi et qu'elle n'a rien non plus, qu'elle va vérifier et me rappeler. Mme Côté me rappelle environ 15 minutes plus tard pour me dire qu'ils avaient euthanasié Zazy. Je lui demande pour quelle raison. Mme Côté me dit qu'elle ne sait pas et que ce n'est pas sa décision à elle, mais celle du vétérinaire. Je lui demande le nom du vétérinaire et demande à lui parler personnellement. Mme Côté me dit que son nom est le Dr. Tazamouche, mais que je ne peux pas lui parler puisqu'il n'est pas là présentement. Je lui demande une preuve de l'euthanasie et le pourquoi. Mme Côté me dit que je dois en faire la demande par écrit. Je lui dis qu'ils n'avaient aucune raison pour l'euthanasier, qu'elle était en parfaite santé, qu'elle venait juste de se faire opérer pour ne pas avoir de bébés, qu'elle avait eu un détartrage et qu'elle c'était fait arracher sept dents pour qu'elle se sente mieux. Mme Côté me dit qu'elle m'avait téléphoné plusieurs fois et qu'il n'y avait pas de réponse. Je lui ai dit que non, puisque j'ai un afficheur et un répondeur. Je travaille de nuit, donc je suis à la maison toute la journée. Mme Côté me demande si j'étais allée au Berger Blanc pour voir si Zazi était là. Je lui ai dit que j'y étais le 18 mars et que j'avais téléphoné trois fois durant la semaine. Mme Côté m'a dit que j'avais juste à y aller avant, qu'elle était encore là samedi. Je lui ai dit que je n'avais pas d'auto, que j'avais téléphoné et que je recevais comme réponse qu'elle n'était pas là. Je lui ai dit qu'elle m'avait dit un peu plus tôt qu'elle disait ne pas l'avoir vu. Mme Côté me dit que c'est une cueillette et que le chien leur appartenait après 3 jours. Je lui dis que non, M. X avait été la porter lui-même au Berger Blanc et qu'elle venait juste de me dire qu'ils gardaient les chiens 5 jours. Mme Côté me dit que je ne devrais pas avoir de chien puisque je ne prenais même pas la peine de venir au Berger Blanc pour voir si elle était là. Je lui répète que je n'ai pas d'auto et que j'avais téléphoné. Mme Côté me dit que ce n'est pas son problème si je n'ai pas d'auto, que cela faisait 17 ans qu'elle travaillait pour le Berger Blanc et qu'elle disait à tout le monde de venir voir si leur chien était là. Mme Côté me dit qu'elle me transfère à sa supérieure Mme Murielle DeLasalle et de lui laisser un message puisqu'elle ne serait pas là de la journée. J'ai laissé un message sur la boîte vocale de Mme DeLasalle disant que j'avais un problème et j'aimerais lui parler. Je n'ai pas eu de nouvelles. J'ai envoyé une lettre enregistrée à Mme DeLasalle et à M. Tazamouche le 20 mars 2008 pour leur demander la raison de l'euthanasie de Zazi. Danielle Mascouche, Québec Nous ne pouvons plus que compter sur vous pour faire toute la lumière sur cette disparition. Nous pouvons vous fournir d'autres témoignages à l'effet que PLUSIEURS autres cas similaires ont eu cours au Berger Blanc. Trop de citoyens ont été dupés, trop d'animaux ont disparu. Je vous en conjure, aidez-nous! Pour plus de détails ou pour donner des renseignements sur cette disparition, on communique avec: La proprio : Danielle à ktema@hotmail.com ou encore avec : Nicole Messier, fondatrice Milice @nimale du Québec maq@videotron.ca -------------------------------------------------------------------------------- Janine Larose, fondatrice | founder Réseau pour animaux perdus et trouvés | Lost and Found Pet Network www.rapt-lfpn.org S.V.P. distribuez ce message, les animaux comptent sur vous. Do not hesitate to forward this message to friends. C'est fou, c'est pas la premiere fois que j'entend des histoires comme ca a propos du Berger blanc... Il y a vraiment un probleme avec eux... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Cath10 0 Posté(e) le 8 avril 2008 La photo de Zazi... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
saturne1 0 Posté(e) le 9 avril 2008 merci Cath, j'avais pas réussi a mettre la photo Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Ktema Posté(e) le 15 mai 2010 Gélinas c. Berger Blanc inc.2010 QCCQ 3573COUR DU QUÉBEC« Division des petites créances »CANADAPROVINCE DE QUÉBECDISTRICT DEMONTRÉALLOCALITÉ DEMONTRÉAL« Chambre civile »N° :500-32-111905-081 DATE :29 avril 2010______________________________________________________________________ SOUS LA PRÉSIDENCE DEL’HONORABLEGÉRALD LOCAS, J.C.Q.______________________________________________________________________ DANIELLE GÉLINASDemanderessec.LE BERGER BLANC INC.Défenderesse ______________________________________________________________________ JUGEMENT______________________________________________________________________ [1] La demanderesse réclame à la défenderesse la somme de 7 000 $ pour la perte de son chien survenue dans les circonstances suivantes.[2] La preuve non contredite révèle que le 13 mars 2008 à 5h50 la petite chienne blanche appelée Zazi échappe à l'attention de sa maîtresse, la demanderesse, à l'extérieur de son domicile. Elle est retrouvée par un voisin, Jean-Pierre Brousseau, qui va la porter à l'établissement de la défenderesse Le Berger Blanc à 6 h 40 puisqu'il ne connaît pas son propriétaire. La chienne porte un collier et deux médailles dont l'une portant l'inscription de son nom Zazi. On lui remet alors un reçu.[3] Une (1) heure plus tard la demanderesse appelle au Berger Blanc, un établissement qui s'occcupe d'accueillir et de garder temporairement les chiens perdus et de tenter de retracer leur propriétaire. La clause 2.3 de l'entente entre Le Berger Blanc inc. et la Ville de Mascouche prévoit que :2.3 Le contrôleur s'engage à faire les recherches raisonnables pour retrouver le propriétaire d'un animal errant, blessé ou en détresse, recueilli par lui.[4] Lors de cet appel, la demanderesse informe la personne en charge, Madame Johanne Côté, des circonstances de la disparition de Zazi et lui en donne une description complète. Madame Côté lui mentionne qu'elle fera des recherches et la rappellera.[5] Le 16 mars, la demanderesse téléphone de nouveau au Berger Blanc pour savoir s'ils sont en possession de Zazi, mais la personne lui répond par la négative. La demanderesse téléphone de nouveau le lendemain, mais la personne lui répond encore ne pas avoir vu Zazi dans son établissement.[6] La demanderesse rappelle de nouveau, le 18 mars et parle au superviseur qui l'invite à passer à la fourrière pour vérifier elle-même si Zazi s'y trouve. Elle se rend alors sur les lieux vers 18 h pour se faire dire de nouveau que personne n'a vu Zazi et ne sait où elle se trouve. Le 19 mars, à 7 h, la demanderesse appelle Johanne Côté qui lui dit ne posséder aucune information dans ses dossiers au sujet de Zazi.[7] Le 19 mars 2008 vers 7 h 30, Madame Côté appelle la demanderesse pour l'informer que Zazi a été euthanasiée.[8] Les faits ci-dessus mentionnés ont été partiellement corroborés par les témoins Sandra Brulotte et Jean-Pierre Brousseau et n'ont pas été contredits en défense puisque les deux (2) seuls témoins entendus ont été Pierre Couture et Murielle de Lasalle respectivement Président et Vice-Présidente de la défenderesse qui n'ont eu aucune connaissance personnelle des faits racontés en demande. Ils ont toutefois expliqué le fonctionnement de leur entreprise et les démarches qui se font généralement à la réception des chiens errants.[9] Madame Côté et le superviseur n'ont pas témoigné ni les autres personnes qui ont répondu aux appels de la demanderesse. La défenderesse plaide toutefois les deux (2) points suivants.[10] Elle reproche tout d'abord à la demanderesse d'avoir négligé de se présenter à la fourrière pour aller identifier son chien. Or, la demanderesse témoigne que lors de ses quatre (4) conversations téléphoniques avec Madame Côté et les deux (2) autres dames, celles-ci ne lui ont jamais mentionné qu'elle devait aller à la fourrière, ce qui est d'ailleurs logique puisqu'on lui disait que Zazi n'était pas là.[11] On lui reproche également de ne pas s'être procuré une licence pour identifier son chien. Or, compte tenu de toutes les autres informations fournies à la défenderesse, l'absence d'une licence ne l'empêchait aucunement d'identifier Zazi.[12] Une chose est certaine : Zazi a été conduite chez la défenderesse le 13 mars à 6 h 40 munie d'une médaille portant son nom, et une (1) heure plus tard, la défenderesse possédait la description complète de la chienne et l'identité de sa maîtresse, la demanderesse. Il devient alors inexplicable qu'on lui ait répondu qu'aucun chien correspondant à Zazi ne se trouvait dans l'établissement alors qu'on l'euthanasia cinq (5) jours plus tard.[13] La demanderesse a établi à la satisfaction du tribunal que la défenderesse fut en possession de Zazi du 13 au 19 mars et avait tous les éléments nécessaires pour identifier sa propriétaire et lui remettre son animal. La défenderesse doit alors assumer la responsabilité des dommages découlant de la perte de l'animal.[14] La demanderesse a subi une perte pécuniaire de 595,80 $ représentant le montant payé pour l'acquisition du chien et les interventions médicales de base en février 2008.[15] Quant aux dommages non pécuniaires reliés à l'aspect plus subjectif de la perte, le tribunal se rallie à la décision de la cause Leduc c. Dupuis, C.Q., Joliette, 705-32-007720-052, 6 décembre 2006 où l'honorable Richard Landry s'exprime de la façon suivante :[24] Madame Boulay Leduc s'est rachetée un chien de race Beagle le 10 mai 2004, mais celui-ci ne remplace pas complètement la présence de sa chienne Belle à laquelle elle était particulièrement attachée.[25] Pour cette perte, le Tribunal accorde à la demanderesse la somme de 1 500 $. Cette évaluation est basée sur divers jugements rendus en semblables matières au cours des dernières années [3].[26] À cet égard, le Juge Larouche de la Cour supérieure, dans l'affaire Wilson c. 104428 Canada inc. [4] écrivait ce qui suit:205 «…il existe toutefois des situations pour lesquelles il sera possible d'attribuer des dommages pour le préjudice extra-patrimonial causé par l'atteinte à un bien. En effet, cette possibilité est due au fait que parfois, l'évaluation objective de la valeur des biens ne reflète pas la valeur subjective réelle qu'ils ont pour la victime, notamment dans le cas de la perte d'un animal. »[27] De la même façon, le professeur Alain Roy [5] s'exprime ainsi:« La représentation que plusieurs entretiennent de leur animal de compagnie suggère autre chose qu'un objet de distraction et d'amusement épisodique, bien plus qu'un simple rapport de bienveillance. Exutoire ou substitut, refuge ou fétiche, l'animal domestique occupe souvent une place prépondérante dans l'esprit de son maître et des autres membres de la famille. On lui reconnaît désormais des vertus thérapeutiques et de plus en plus d'experts n'hésitent pas à voir en lui la réponse à des réels besoins psychoaffectifs. »[28] Ces commentaires, reproduits par Monsieur le juge Pierre-E. Audet, dans Chalifoux c. Major [6] s'appliquent parfaitement bien dans la présente affaire[3].Chalifoux c. Major J.E. 2006-2213 ; L'Écuyer c. Bergeron B.E. 2002BE-512 ; Patrice c. Dugas J.E. 2003-1012 ; Doyer c. St-Germain B.E. 99BE-760 ; Trottier c. Morin B.E. 99BE-103 ; Duquette c. Ste-Hélène-de-Bagot B.E. 98BE-1011 .[4] 2002 R.J.Q. 2026 .[5] 2003 82 R. du B. Can. 791, à la page 793[6] Op.cit., note 4. [16] Le tribunal accorde donc à la demanderesse la somme de 1 500 $ à ce titre, le tout formant un grand total de 2 095,80 $.POUR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :CONDAMNE la défenderesse à payer à la demanderesse la somme de 2 095,80 $ avec intérêt au taux légal et l'indemnité additionnelle prévue au Code civil du Québec à compter de la mise en demeure PLUS LES FRAIS. __________________________________GÉRALD LOCAS, J.C.Q. Date d’audience :13 avril 2010 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites