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Caro18

Les produits de la chasse au phoque prennent le large

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Le samedi 29 mars 2008

Belle pub pour l'industrie Mad


Les produits dérivés de la chasse au phoque prennent le largeSamuel Auger
Le Soleil
Québec

La chasse commerciale controversée des phoques ne sert pas que les intérêts de l’industrie de la mode. Plusieurs transformateurs récupèrent sa chair et transforment le gras en huile oméga-3 très en demande en Asie. Les opposants soutiennent que cette industrie est marginale, mais le gouvernement prétend qu’elle assure jusqu’à 35 % du revenu annuel des chasseurs.

«C’est une industrie assez rentable pour nous. Il y a beaucoup de potentiel pour tout ce qui vient du phoque», soutient Dion Dekans, porte-parole du transformateur Atlantic Marine Products, situé à Katalina, à Terre-Neuve. Sa province aura droit cette année à 70 % des quotas de chasse octroyés par le gouvernement fédéral; le reste est accordé au golfe du Saint-Laurent.

Devenue un rite annuel, l’ouverture de la chasse aux phoques apporte son lot de controverses. Parmi les arguments soulevés par les opposants : les loups marins sont tués pour leur fourrure puis abandonnés. «C’est vrai que la fourrure est le produit le plus rentable, mais ce n’est pas tout, se défend Dion Dekans. En commercialisant le gras, on récupère une masse de 50 livres. Tout le reste, la carcasse, ça ne pèse que 20 livres. Et ça, c’est seulement si on décide de ne pas prendre la viande. C’est un ratio de loin supérieur à tout ce qui se fait dans l’industrie bovine et avicole.»

Populaire en Asie

Atlantic Marine Products commercialise une variété de produits issus du phoque, allant de la viande aux suppléments d’oméga-3. «Toutes nos huiles sont populaires en Asie. C’est un marché en développement important», ajoute le porte-parole. Des coopératives du golfe du Saint-Laurent cherchent quant à elles à mettre en valeur les produits dérivés du loup marin dans les boucheries et les bonnes tables du coin. Selon une étude réalisée à l’Université de Terre-Neuve, la chair du mammifère aurait une teneur plus élevée en protéines, en vitamines et en minéraux que la viande rouge, tout en contenant moins de gras et de cholestérol.

Le vice-président du transformateur TAMASU cherche lui aussi à profiter pleinement du loup marin. «Ce que les gens voient dans les images, ce sont les carcasses. Mais il n’y a pas grand-chose à récupérer. La viande se trouve dans les nageoires, et les chasseurs les récupèrent, explique Paul Boudreau. On utilise presque entièrement les pho­ques, mais c’est vrai que la viande est surtout pour les Îles et pour Terre-Neuve. On n’en exporte pas beaucoup», nuance-t-il toutefois.

Les avis divergent sur l’importance économique de la chasse aux phoques. Les mouvements de défense des droits des animaux accusent Ottawa de subventionner un secteur moribond représentant 1 % de l’économie des Maritimes. Cette pratique cruelle ne procure souvent que des revenus annuels de 1000 $, selon le Fonds international pour la protection des animaux. Pêches et Océans Canada nie pour sa part toute subvention directe et affirme que cette chasse représente jusqu’à 35 % du revenu annuel des pêcheurs.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080329/CPSOLEIL/80328236/6584/CPSOLEIL

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Ils ont toujours abandonné les carcasses, ne prenant que les peaux, les pénis et quelques nageoires... (On n'a qu'à voir toutes ces photos de milliers de cadavres de phoques sur la banquise, après la chasse, et elles sont nombreuses)) mais depuis que les défenseurs des animaux les accusent de «gaspillage», ils tentent par tous les moyens de trouver des débouchés pour se débarrasser des carcasses de phoques.
Beaucoup d'argent est injecté dans ce genre de «recherches»« même si Pêches et Océans Canada nie subventionner cette chasse !

Mais lorsque toute l'Europe aura interdit les produits du phoque sur son territoire, il sera bien difficile de faire passer ces produits en Asie

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Les chasseurs et les opposants se préparent à une autre saison d?affrontement
Il y a 1 jour

CHARLOTTETOWN — Les chasseurs de phoques et leurs opposants se préparent avec leurs gourdins et leurs caméras à une autre saison d'affrontement sur la banquise.

Une quinzaine de bateaux transportant près de 100 chasseurs ont quitté les côtes des Iles-de-la-Madeleine, vendredi, en direction du détroit de Cabot, entre la Nouvelle-Ecosse et Terre-Neuve-et-Labrador.

Au même moment, des défenseurs des droits des animaux d'organisations telles que la Humane Society of the United States et le Fonds international pour la protection des animaux se sont envolés en hélicoptère pour observer et documenter la pratique controversée.

Le navire néerlandais Farley Mowat, propriété de la Sea Shepherd Conservation Society, s'est également mis en route et devrait se positionner dans le secteur de chasse dans le courant de la fin de semaine.

Le fondateur de la Sea Shepherd, Paul Watson, a déclaré que le gouvernement canadien l'avait sommé de faire demi-tour en arrivant dans la zone économique extracôtière (200 milles marins) du Canada. M. Watson a dit faire peu de cas de cet avertissement.

"Ils n'ont pas le droit de restreindre le passage d'un navire étranger dans la zone économique. Plus le ministre (des Pêches et Océans) fera un fou de lui cette année, mieux ce sera pour nous", a-t-il déclaré au sujet du ministre fédéral Loyola Hearn, qui a demandé à M. Watson de se tenir loin des territoires de chasse.

Selon M. Watson, le gouvernement fédéral s'appuie sur les lois sur la navigation commerciale pour tenter de tenir le Farley Mowat hors des eaux canadiennes, mais celles-ci ne s'appliqueraient pas au navire, qui est enregistré comme un bateau de plaisance et non comme un navire commercial aux Pays-Bas.

De nombreux chasseurs amorceront leur chasse en avril au large de Terre-Neuve-et-Labrador, où ils pourront abattre plus de 180 000 animaux.

"La chasse est officiellement ouverte, mais elle connaît un lent départ, a confirmé un porte-parole du ministère des Pêches, Phil Jenkins. La glace est très épaisse. Les navires partant des Iles-de-la-Madeleine se dirigent lentement vers un troupeau dans le détroit de Cabot."

Des militants des droits des animaux qui se positionnaient pour observer la chasse vendredi ont insisté pour dire qu'au moins quelques chasseurs ne respectaient pas les nouvelles règles vouées à rendre la chasse plus humaine.
Les chasseurs doivent maintenant suivre trois étapes lorsqu'ils tuent un phoque. Ils doivent d'abord abattre l'animal à l'aide d'un fusil ou d'un gourdin, puis vérifier qu'il est bien mort avant de le saigner en lui tranchant les artères. Cette nouvelle méthode a été instaurée pour répondre aux critiques disant que certains chasseurs retiraient la peau d'animaux encore vivants.
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5gq71bwIsyYfoMNyng8i0I7OBGY5A

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Canada: la chasse aux phoques débute
La chasse aux phoques s'est ouverte aujourd'hui dans l'est du Canada, alors que des organisations de défense des animaux se plaignaient de n'avoir pas pu observer les premières heures de ce "massacre annuel".

Rebecca Aldworth, responsable de la Humane Society International, a déclaré tôt ce matin que le ministère des pêches n'avait encore délivré aucun des permis nécessaires pour observer cette chasse commerciale.

"Il n'y a aucune justification pour nous refuser des permis. Il est clair pour moi qu'il s'agit d'une tentative du gouvernement canadien pour empêcher la production d'images sur la chasse au moment où la Commission européenne s'apprête à décider si elle va interdire la vente de produits dérivés du phoque".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/03/28/01011-20080328FILWWW00466-canada-la-chasse-aux-phoques-debute.php

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La chasse aux phoques s'ouvre dans les glaces et la controverse


Merrielle Ouellet
Le Soleil
Collaboration spéciale
Cap-aux-Meules

La saison de chasse aux phoques du Groenland a connu un début difficile hier en raison de la présence de glace dense et dangereuse dans le golfe et, comme c’est devenu une habitude, la saison commence dans la controverse avec la présence annoncée d’opposants à cette chasse.

Hier matin, déjà 16 bateaux avaient quitté les Îles-de-la-Madeleine pour participer à la chasse. Plusieurs ont pris la mer depuis quelques jours pour atteindre le troupeau de phoques, encore loin.

Le troupeau se trouvant près de Shéticamp, au large de la Nouvelle-Écosse, les chasseurs devraient prendre une dizaine d’heures lorsque l’eau est claire pour atteindre la banquise et trouver les animaux à abattre. Mais cette année, la forte présence des glaces, qui atteignent par endroits 70 centimètres, complique la vie des marins et leur cause des ennuis.

Ce fut le cas pour une équipe de chasseurs lorsque leur bateau, Le Marie Héléna, un navire en fibre de verre du capitaine Donald Déraspe, s’est retrouvé coincé dans les glaces. Ce navire ayant subi de graves avaries, notamment à sa coque, a dû être pris en charge par la Garde côtière. La vie des marins n’est pas en danger.

Un porte-parole de Pêches et Océans Canada, Michel Plamondon, a précisé que le repérage par hélicoptère a révélé la présence d’importantes concentrations de phoques à deux endroits : près de Shéticamp et à l’île Saint-Paul, dans le détroit de Cabot, entre Sydney (Nouvelle-Écosse) et Terre-Neuve.

Depuis des années, cette chasse se déroule dans la controverse. Ce sera encore le cas cette fois, alors que plusieurs observateurs veulent se rendre sur les lieux pour protester contre l’abattage de phoques. Pêches et Océans a délivré 49 permis à des observateurs, surtout des animalistes comme dans le Fonds international pour la protection des animaux, de même qu’à une équipe de Sky News, de Grande-Bretagne.

Quotas

Cette année, les chasseurs pourront globalement abattre 275 000 phoques du Groenland. C’est une augmentation de 5000 tê­­­­­tes comparativement à l’an dernier. Or, ce contingent global inclut le report de plus de 16 000 phoques des flottilles qui n’ont pas atteint leur quota en 2007. Quant au partage, 70 % est accordé à Terre-Neuve. Les 30 % qui demeurent sont partagés entre Terre-Neuve-et-Labrador, les Îles-de-la-Madeleine et la Basse-Côte-Nord. Le quota des chasseurs madelinots est de 15 372 bêtes.

La chasse au phoque crée 8000 emplois directs au Québec et dans les provinces atlantiques. Pour les chasseurs, le résultat de cette activité représente entre 30 % et 35 % de leur revenu annuel. Le prix des peaux était de 55 $ en moyenne l’an dernier. Les prix de cette année ne sont pas encore fixés par l’industrie.

Usine opérationnelle

L’usine de transformation du loup-marin TAMASU est de nouveau opérationnelle et prête à recevoir les peaux de phoques. Après deux incendies majeurs en un an, qui ont complètement détruit les équipements de traitement des peaux et de l’huile, les opérations de TAMASU retournent à Madelipêche, dans la partie sauvée de justesse de l’incendie en 2007.

Paul Boudreau, vice-président de TAMASU, précise toutefois qu’on ne traitera que les peaux cette année, mais qu’un plan d’implantation d’usine d’huile de phoque sera élaboré dans les prochaines semaines.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080328/CPSOLEIL/80328172/5133/CPSOLEIL

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