Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Caro18

Et ces pauvres vers de terre alors?

Messages recommandés

Et ces pauvres vers de terre alors?

DavidRuffieux, Dimanche, Mars 30, 2008 - 11:46
thumleft
Voici une réponse à un article http://evenement.branchez-vous.com/2008/03/massacre_sur_la_banquise_et_da.html assez médiocre publié dernièrement sur la chasse aux phoques. Puisqu'il aura suscité autant de commentaires, et c’est une bonne chose, j’ai décidé d’ajouter quelques lignes supplémentaires.



C’est incroyable qu’il faille encore argumenter contre la croyance selon laquelle la chasse aux phoques est réglementée. Qu’on aime croire aux règlements et à l’ordre ! Qu’on aime se persuader que de bons fonctionnaires des Pêches et Océans remplissent leur mission de garantir une chasse « humaine », sans souffrances. Le pourraient-ils avec si peu de bateaux de surveillance et une si grande étendue de banquise ? Mais cela nous rassure et rend notre conscience moins lourde à porter que d’imaginer une telle chose. Pourtant, il est impossible de tuer de manière humaine. Réfléchissez ! Tuer de manière humaine, n’est-ce pas là une contradiction ? Il n’y a rien d’humain dans le fait de tuer pour le profit, pour satisfaire son goût pour la chair animale, et pour son plaisir aveugle et égoïste. Ces journalistes, comme Cécile Gladel, qui écrivent en faveur de la chasse aux phoques font peine à lire par leur ignorance et leur manque de jugement. Sont-ils manipulé(e)s pour s’aligner sur une ligne éditoriale et continuer ainsi d’écrire des sottises ? Qu’un autre sot écrive dans le Devoir que la chasse n'est plus décriée par les écologistes de Greenpeace, ne signifie pas qu’elle est acceptable. Évidemment, on ne tue pas les blanchons avant 12 jours, mais on les tue à 13 quand ils perdent leur pelage blanc! C’est une différence importante pour les amis des chasseurs. L’être humain est un tueur et cela est ainsi nous dit Cécile Gladel, qui ne doit pas croire en l’élévation de l’âme humaine vers un monde moins violent et plus pacifique. Peut-être a-t-elle raison, nous sommes incapables de traiter les animaux dignement, comme nous sommes incapables de traiter nos semblables dignement. Tel est notre vice profond. Je veux citer le poète Lamartine : « …tuer les animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang est l'une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine, que c'est une de ces malédictions jetées sur l'homme… » Une infirmité, une maladie mentale que l’on peut s’efforcer de guérir, mais à grand peine.

C’est lamentable qu’il faille faire des discours contre l’idée selon laquelle les phoques étant nombreux, il faut en éliminer un certain nombre, assez substantiel d’ailleurs ce nombre, puisque le quota est de 275,000 phoques cette année. Il s’agit d’un grand massacre de mammifères marins, tout le monde pourra en convenir. C’est un fait que les phoques mangent du poisson, n’ayant pas le choix de leur nourriture et certains humains, trouvant cela inquiétant, sont prêts à accuser les phoques de rompre les équilibres écologiques. Poussé par le désir instinctif de vivre, le phoque doit se nourrir d’une certaine quantité de poisson pour faire survivre sa progéniture. C’est son droit naturel le plus absolu que de se nourrir pour exister. Étonnement, la surpêche, ou plutôt, l’extermination des stocks de poissons par l’homme, et de la vie marine en générale, est rarement perçue comme la source des déséquilibres présents et à venir. C’est une idée simple et vérifiable qui semble échapper aux génies médiatiques de ce pays. Certains éléments très endoctrinés, ou mal comprenant, croient qu’un animal ne pense pas, n’éprouve ni peine ni plaisir, vit dans l’instant présent, n’a ni passé ni avenir, et que sa condition ne se borne qu’à servir et à rendre heureuse l’espèce humaine.

J’aimerais (oui je suis un rêveur) que les abattoirs disparaissent, qu’ils soient ceux qui sont cachés au fond de nos campagnes, loin des yeux, ou ceux de la banquise ensanglantée offerte aux caméras du monde, et que ces milliards de milliards de vies destinées à mourir soient sauvées de leur triste sort. Point d’hypocrisie ! Phoques tabassés, cochons martyrisés, poules de batteries déplumées, chiens à la chaîne, éléphants mitraillés et vers de terre piétinés, veuillez croire que des fous se battront pour vous offrir une existence meilleure.

Author:
David Ruffieux
Short description of mail contact:
David
Mail contact:
cahr@videotron.ca
http://www.cmaq.net/fr/node/29629

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pour ceux et celles qui ne l'auraient pas lu, il y a aussi cet autre article de David (regardez aussi les commentaires)
http://quebec.indymedia.org/fr/node/29013



La fin de la chasse au phoque
DavidRuffieux, Mardi, Janvier 22, 2008 - 18:18 (Analyses | Speciesism)



David Ruffieux, photographe, scientifique de formation, voir son site:
www.cah-research.com concernant la recherche sur les animaux de laboratoire.



Evidemment, les médias du moment ont peu de sympathie pour les défenseurs des animaux, qu’on appelle les animalistes. On les accuse d’anthropomorphisme, de sensiblerie et d’utiliser les images pour persuader l’opinion. Quelle horreur comparée à l’exploitation des animaux cruelle et barbare, comme la chasse au phoques ! Heureusement, d’autres personnes comprennent que les émotions et la sensibilité sont le propre et le meilleur de l’homme, bien que je ne doute pas que certains animaux soient capables de sentiments. Pourquoi vouloir le nier ? Parce que cela facilite l’exploitation des animaux et nous excuse d’agir avec cruauté. Les Européens se consternent de ce vaste massacre de mammifères marins. Ils devraient s’occuper de choses plus sérieuses, comme la misère humaine, la seule misère qui compte. Vraiment ? Les Belges, qui sont en passe de bannir l’importation des dérivés du phoque, voient la cruauté quand elle se présente à eux, mais pas les journalistes Canadiens. C’est faire insulte à l’intelligence que de les croire manipulés par les puissants groupes de défense des animaux. Comme eux, je ne suis pas dupe, PETA et la Société humaine des Etats-Unis ont leurs torts d’amasser des millions, et de faire trop de compromis avec les exploiteurs. Ils devraient être bien plus radicaux qu’ils ne le sont, étant donné l’échelle du massacre.

La vérité, c’est qu’on veut créer une nouvelle économie globale, basée sur l’exploitation des phoques, ce qui permettra de faire vivre quelques populations de l’Atlantique. N’y a-t-il pas d’autres activités plus lucratives, moins violentes à développer ? L’écotourisme ? Est-ce que les autochtones, si sollicités par le gouvernement pour soutenir la chasse, ne peuvent donc pas évoluer, eux aussi, vers des pratiques moins brutales. Après tout, ils ne vivent pas dans les musées, beaucoup ne dépendent plus de la chasse pour leur survie. Les maisons ont remplacés les igloos et les motoneiges vont plus vite que les chiens de traîneaux, de plus, les avions et les bateaux permettent d’amener les produits de base. Cette chasse au phoque (de subsistance ??), qu’on nous présente comme une tradition locale, un patrimoine, si elle existe bien, ne ressemble pas à la chasse commerciale. Encore et toujours, les pseudo écologistes à temps partiel, les environnementalistes anthropocentriques, utilisent la cause autochtone comme stratégie pour défendre la chasse commerciale, et c’est indigne.

Author:
David Ruffieux
Mail contact:
cahr@videotron.ca
Vous devez vous connecter ou vous enregistrer pour écrire des commentaires

http://quebec.indymedia.org/fr/node/29013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Gladel a répondu au texte "Et ces pauvres vers de terre"
J'étais là quand elle l'a fait, je sentais sa vexation d'ici ! Mr. Green

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...