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Caro18

Encore Martineau: Les amis des n'animaux

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Franc-Parler
Les amis des n'animaux
Richard Martineau
Journal de Montréal
01/04/2008 06h02

Vous allez dire que je suis cynique, mais dès que j'ai appris que les quatre marins qui se sont noyés aux Îles-de-la-Madeleine étaient des chasseurs de phoques, je me suis dit que certains individus allaient sortir le champagne et célébrer.

Or, devinez quoi? C'est exactement ce qui s'est passé. Des amis des n'animaux m'ont écrit pour me dire à quel point ce drame horrible et tragique les réjouissait.


PAS DE PITIÉ!


«Pauvres chasseurs de phoques qui sont morts, m'écrit sarcastiquement Rémi Boucher, de Sherbrooke. Suis-je le seul à penser qu'ils le méritaient? Moi, si on m'aurait (sic) interrogé sur la rue avec une caméra, j'aurais dit haut et fort qu'ils méritaient de crever à coup de barres à clous! Je n'ai aucune pitié pour ce qui leur est arrivé...»


Monsieur Boucher n'est pas le seul ami des n'animaux à penser de la sorte. Magalie Couillard partage aussi son point de vue -- preuve que la bêtise n'a pas de sexe.


«Moins il y aura de ces barbares, mieux ce sera, m'a-t-elle écrit. C'est à cause d'hommes de ce genre que la torture chez les animaux existent (sic). JAMAIS vous ne me ferez pleurer en me disant que des chasseurs de phoques sont morts. Je n'en tirerai qu'un léger sourire en coin en me disant: Voilà ce qu'ils méritent.»


Édifiant, non?


BON DÉBARRAS!


Si vous voulez vraiment être écoeuré de la race humaine, allez lire les commentaires sur les sites d'information. Vous allez halluciner.


Voici quelques phrases pigées au hasard sur le site de RTL Info:


«Je devrais être triste, mais je ne le suis pas. Je suis heureux que la nature, de temps en temps, se venge sur l'espèce la plus nuisible: nous!»


«Je ne suis pas du tout triste pour les chasseurs. Ils ont voulu tuer des phoques, c'est la banquise qui les a tuer (sic).»


«Bon débarras! Des tueurs en moins. Je n'ai pas une once de pitié pour ces gens-là...»


«Bravo! Le bon Dieu existerait-il vraiment?»


TUONS L'HOMME!


Bon, je sais, on ne généralise en se basant sur les commentaires de quelques internautes. Après tout, Internet est aux crétins ce que le miel est aux mouches.


Vous donnez un coup de pied sur un site, et dix mille tatas se mettent à grouiller dans tous les sens. Reste que ces zozos ne sont pas seuls à penser de la sorte.


Yves Paccalet est un journaliste français. Ami de Jacques- Yves Cousteau (celui qui plongeait dans le creux), il a signé une vingtaine d'ouvrages sur le merveilleux monde des n'animaux, et collaboré à plusieurs publications respectées, comme Géo, Le Nouvel Observateur, etc.


Il y a deux ans, il a publié un ouvrage intitulé L'Humanité disparaîtra, bon débarras!


Imaginez un livre qui s'intitulerait Les lions sont en voie d'extinction, enfin! ou Les tortues sont en train de disparaître, youppi!


Les amis des n'animaux vireraient sur le top!


ILS ONT RAISON


Cela dit, ils ont raison, les amis des n'animaux. Les bêtes sont vraiment plus intelligentes que les humains. Aucun lion ne critiquerait un congénère pour avoir chassé, et aucun loup ne se réjouirait de la mort d'un proche...
http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2008/04/20080401-060202.html

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(Pour ceux qui seraient intéressés à lui répondre), si vous trouvez son adresse de courriel, s.v.p. la poster ici. Merci

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Une lettre que David lui a adressé Mr. Green


«Les amis des n'animaux
Richard Martineau
Journal de Montréal
01/04/2008 06h02

On reconnaît là le ton d’un carnivore dérangé dans sa
tanière, celui qui cependant aimerait goûter aux
plaisirs végétariens, mais du bout des lèvres et
seulement quelques fois, pour être à la mode comme ses
copains et ses copines branchés des médias, pour ne
être complètement à contre-courant de l’évolution
humaine. Mais Martineau, comme beaucoup d’autres
carnivores, lutte intérieurement, car disons le tout
net que c’est bon, la viande!
Et c’est d’ailleurs le refrain que Martineau entend
depuis qu’il est tout petit devant les fourneaux de sa
maman. Mange ta viande mon ptit Martineau pour que tu
sois fort ! C’est aussi un refrain qui est repris en
cœur par tous les médias gras-trans qui font défiler
les hamburgers, les jambons, et toute la Création à
plumes et à poils qu’on veut mettre au centre du menu
de l’Occidental. Et c’est réussi, car nous sommes
passés en quelques millénaires de cueilleurs
pacifiques quasi-végétariens, à chasseurs, puis
d’éleveurs traditionnels à consommateurs de masse
débiles.

Pythagore disait que les végétariens eux, au moins,
savent pourquoi ils sont végétariens car ils sont
passés par une phase de réflexion n’ayant pas
effleurée le cerveau du carnivore qui suit l’exemple
de ses ancêtres aveuglement. C’est là la différence
fondamentale. Maintenant, notre culture de violence
envers les animaux et les humains, s’accommode mal des
nouveaux croisés de la cause animale qui agitent leurs
banderoles dans un monde si peu respectueux de la
condition humaine. Pourtant, il faut expliquer aux
journalistes de la pensée dominante, que les origines
de la maltraitance envers les animaux et de celle
envers nos semblables sont les mêmes. Sans entrer dans
les détails, c’est la volonté du fort d’imposer sa loi
sur le faible. S’il est politiquement correct de
lutter contre le racisme, le sexisme, le classisme, et
tous les autres isms, dès lors pourquoi ironise t-on
sans cesse sur les défenseurs des « n’animaux ? » Ne
voit-on pas du côté de ceux qui se disent libres
penseurs que le spécisme fait bonne figure parmi les
autres formes de domination et d’oppression qui
jalonnent notre superbe « civilisation.»

Si des gens sont si peu tendres envers les chasseurs
de phoques quand ceux-ci meurent, je ne pense pas que
c’est automatiquement parce qu’ils sont haineux envers
le genre humain et qu’ils représentent d’ailleurs
l’ensemble des militants. Toute mort accidentelle est
déplorable ; la fin de la vie est la pire des
sanctions pour un être en parfaite santé et heureux de
vivre. Cela dit, c’est l’occasion pour les carnivores
de sortir leurs couteaux et de découper les défenseurs
des droits des animaux pour quelques phrases
maladroites et qu’on ne pense pas vraiment. La proie
est si facile. Mais cela ne remet pas en cause le fond
du débat sur le spécisme et la violence abjecte que
les puissants de ce monde, les dominants, nous
présentent comme anodine, normale et faisant partie de
l’ordre des choses tous les jours de notre vie. Nos
petits-déjeuner, nos lunchs, nos soupers en disent
long sur le peu de considération que nous avons pour
les animaux et la vie en générale. Poussés par la
publicité et vaincus par notre délabrement ou
isolement moral, nous surconsommons des produits qui
ne sont pas essentiels à notre bonheur, nos habitudes
alimentaires conduisent notre santé et notre planète à
leur destruction. On peut jouer les cyniques à volonté
et être même drôle, mais ce ton va s’user à la longue,
alors que le mouvement pour les droits des animaux
s’organise et devient plus fort. Martineau, vas-tu
encore faire de l’ironie dans 50 ans? Voltaire pouvait
se le permettre, mais toi,… et pour défendre le sang
qui coule? Les animaux contrairement aux hommes tuent
par instinct et non par plaisir, et si aucun loup ne
se réjouit de la mort d'un proche, cela devrait forcer
le respect. Non? » auteur: David Ruffieux

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Il écrit tellement bien lui aussi ! Il est pas mal plus intéressant que toute la bande de petits bouffons à qui il répond jocolorjocolorjocolorjocolorjocolorgeek

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