Animal 0 Posté(e) le 2 avril 2008 Le mardi 01 avril 2008 Danger dans votre assiette Photo La Presse Stéphanie Bérubé La Presse L'Agence canadienne d'inspection des aliments admet que des denrées non sécuritaires peuvent se retrouver sur les tablettes. Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation s'inquiète du manque de contrôle sur les produits venus d'ailleurs. Et des experts affirment que notre chaîne alimentaire est vulnérable. Faut-il trembler devant notre assiette? Depuis trois ans, le Canada a dû procéder à des dizaines et des dizaines de rappels d'aliments qui étaient peut-être contaminés. Conclusion: inutile de paniquer mais lorsqu'il s'agit de manger, mieux vaudrait ralentir la course aux bas prix. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a lancé simultanément mercredi deux alertes à la salmonelle: la bactérie peut causer de graves maladies, voire provoquer la mort. Elle se trouvait dans du poivre noir du Pakistan et des cantaloups du Honduras, deux produits distribués au Canada. Et il ne s'agit pas de cas isolés. Depuis trois ans, l'ACIA a commandé plus de 50 rappels d'aliments peut-être contaminés à la salmonelle et lancé des dizaines d'autres alertes parce que des aliments contenaient des bactéries dangereuses, du verre, du métal et même du désinfectant chimique. «Aujourd'hui, il est possible que des aliments qui ne sont pas sûrs se retrouvent sur les tablettes», admet franchement Michel Labrosse, directeur des contrôles à l'importation pour l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Il n'y a aucune police de l'innocuité alimentaire au pays, précise-t-il. «Les gens ont l'impression que le gouvernement contrôle tout. Qu'il y a un goûteur qui teste tout ce qui entre.» Or ce n'est pas le cas. Bien au contraire. L'ACIA est un organisme de réglementation, rappelle son représentant. «Idéalement, on devrait pouvoir suivre le produit du champ à l'assiette», explique-t-il. C'est pratiquement le cas pour la viande et les oeufs, qui ont un bon système de traçabilité. Mais pas pour les légumes ou les produits transformés qui se retrouvent dans les paniers d'épicerie munis du seul sceau de la bonne foi des importateurs et de leurs partenaires d'affaires. ... SUITE http://www.cyberpresse.ca/article/20080401/CPACTUALITES/804010630/5358/CPPRESSE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites