Animal 0 Posté(e) le 5 avril 2008 Le vendredi 04 avril 2008 Tragédie de «L'Acadien II»: Paul Watson met le feu aux poudres Paul Watson est président de la Sea Shepherd Conservation Society, une organisation qui milite contre la chasse aux phoques. Archives AP Daphnée Dion-Viens Le Soleil Québec Alors que les Îles-de-la-Madeleine s’apprêtent à enterrer leurs marins, la controverse entourant les propos de l’animaliste Paul Watson prend de l’ampleur. Hier, à Saint-Pierre-et-Miquelon, des pêcheurs en colère ont attaqué son bateau, chassant son équipe militant contre la chasse aux phoques. Mais le capitaine Watson persiste et signe. Il va même jusqu’à accuser le ministre fédéral des Pêches, Loyola Hearn, d’être responsable de la mort des quatre Madelinots. Paul Watson est président de la Sea Shepherd Conservation Society, une organisation qui milite contre la chasse aux phoques. Depuis des années, il suit les chasseurs sur la banquise pour dénoncer leurs activités. Depuis mercredi, son navire était amarré au port de Saint-Pierre dans les îles françaises au large de Terre-Neuve. Mais les récentes déclarations du capitaine Watson — qui a affirmé que le massacre de milliers de phoques est une tragédie plus grave que la mort en mer des quatre chasseurs — ont mis le feu aux poudres. Même la chef du Parti vert du Canada, Élizabeth May, a démissionné hier du comité consultatif de la Sea Shepherd Conservation Society auquel elle siégeait, en guise de protestation. Au port de Saint-Pierre, la colère a mené à la confrontation. Hier avant-midi, une trentaine de pêcheurs encouragés par plusieurs dizaines de personnes ont coupé les amarres du navire Farley Mowat à coups de hache, forçant le bateau à quitter le port. «On a fait ça par solidarité avec les chasseurs des Îles, a expliqué le pêcheur Stéphane Poirier au Soleil. On ne veut plus jamais les revoir ici. Plus jamais.» Même si la loi française interdit aux habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon de chasser les phoques, plusieurs pêcheurs côtoient régulièrement des chasseurs des Îles-de-la-Madeleine en mer. Au bout du fil, M. Poirier est resté évasif concernant le déroulement des incidents. Les images diffusées hier sur les ondes de Radio-Canada montraient des pêcheurs et des membres de l’équipage se lancer des roches en s’insultant de part et d’autre. De son côté, Paul Watson était à bord d’un avion en direction de Halifax lorsque les incidents se sont produits. Joint par Le Soleil, il s’est montré peu surpris par la réaction des pêcheurs et pourrait porter plainte contre eux. N’ayant aucune intention de s’excuser ou de suspendre ses activités, il a répété une fois de plus les propos qui ont semé la controverse. À ses yeux, une vie de phoque vaut bien une vie humaine. «Tous les êtres vivants sont égaux. C’est ce qu’on appelle la loi de la diversité. À ceux qui affirment que les phoques sont seulement des animaux, je leur réponds que nous sommes aussi des animaux. Nous le sommes tous.» M. Watson en a profité pour accuser le ministre fédéral des Pêches, Loyola Hearn, d’être responsable de la mort des quatre chasseurs qui ont péri dans le naufrage de L’Acadien II, alors que la petite embarcation était remorquée par la Garde côtière. «Loyola Hearn essaie d’utiliser ce naufrage pour faire oublier son incompétence. Il envoie dans les glaces des hommes dans de petites embarcations faites de bois et d’aluminium, dans des conditions très dangereuses, rendant un accident inévitable (asking for an accident). Ces hommes sont morts parce que Pêches et Océans Canada veut tuer des phoques. (…) Pour satisfaire ses ambitions politiques, Loyola Hearn pousse des gens à faire des choses très dangereuses.» Paul Watson n’en est pas à sa première controverse. La semaine dernière, son navire s’est approché trop près des chasseurs, ne respectant pas la zone réglementaire servant à séparer les observateurs et les chasseurs sur la banquise. Des accusations pourraient être portées contre l’équipage du capitaine Watson. Une déclaration délibérée Les propos de l’animaliste Paul Watson qui ont mis le feu aux poudres ne relèvent pas d’un écart de langage ou d’une déclaration spontanée au micro d’un journaliste. On peut y lire sensiblement la même chose dans un communiqué de presse daté du 2 avril et publié dans le site Internet de l’organisation : «La Sea Shepherd Conservation Society reconnaît que la mort des quatre chasseurs est une tragédie, mais l’organisation reconnaît aussi que le massacre de centaines de milliers de bébés phoques est une tragédie encore plus grave. “Un des chasseurs a affirmé qu’il se sentait absolument impuissant alors qu’il regardait le bateau couler avec les autres chasseurs à bord, a affirmé le capitaine Watson. Je ne peux penser à quelque chose qui définit mieux le sentiment d’impuissance et de peur d’un bébé phoque sur la banquise qui ne peut nager ou s’échapper alors que s’approche une brute, cigarette au bec, avec une matraque. Ces hommes sont des tueurs de bébés sadiques. Ces propos peuvent en offenser certains, mais il s’agit de la vérité crue. Ce sont des tueurs sournois qui cherchent la sympathie parce que quatre des leurs sont morts alors qu’ils pratiquaient une activité brutale et vicieuse.”» http://www.cyberpresse.ca/article/20080404/CPSOLEIL/80404148/6787/CPSOLEIL Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 5 avril 2008 On va sûrement entendre très bientôt Raoul Jomphe en rajouter, il doit présentement se régaler et le gouvernement aussi! Tout ceci étais planifier depuis lomtemps: Voici une citation de Denis Longuépée dans cyberpresse, représentant de l'Association des chasseurs de phoques ou il décrit la position des siens face aux groupes contre la cruauté envers les animaux."Les chasseurs madelinots les ont appelés des «animalistes», puis des «abolitionnistes». Cette année, tous se sont passés le mot: les membres de ces groupes sont des «profiteurs»". http://www.cyberpresse.ca/article/20080330/CPACTUALITES/803300622/1019/CPACTUALITES Ce sont des aveux très graves, de la diffamation intentionnelle et de surcroît préméditée, donc planifier d'avance! Gardons précieusement cette information. Ils ont suivi à la lettre les recommandations du représentant des chasseurs de phoques, je ne comprends pas que les organisations américaines ou Europennes (ainsi que Paul Watson) ne se servent pas de ces propos pour prouver que "le mot d'ordre" était déjà programmé pour projecter l'image que les organismes sont des profiteurs et cela bien avant la mort des 4 chasseurs, à mon avis, on se serre très bien des propos controversés de Paul Waton pour crier leur slogan: DES PROFITEURS Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 5 avril 2008 Je me demande qui des 2 groupes est le plus profiteur ! Au Québec, la majorité des groupes de défense animale est pauvre. Je n'en connaît aucun qui est riche ! De l'autre côté, il y a ceux qui profitent de l'argent des taxes des contribuables pour subventionner cette chasse, aller en faire la promotion en Europe etc., etc., Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites