Animal 0 Posté(e) le 5 avril 2008 Le vendredi 04 avril 2008 Eau contaminée à St-Irénée: les citoyens blâment les porcheries Les tests effectués à la source et au puits de Saint-Irénée ont révélé des concentrations de nitrate de 11 mg/l. La limite fixée par Québec est de 10 mg/l. Photothèque Le Soleil Éric Moreault Le Soleil Québec De nouveaux tests gouvernementaux ont confirmé que l’eau d’un réseau privé de Saint-Irénée est contaminée aux nitrates, comme le révélait Le Soleil le mois dernier. Dans l’esprit de plusieurs citoyens de ce petit village de Charlevoix, la «forte concentration de l’industrie porcine» est responsable de cette pollution. La Direction de la santé publique (DSP) recommande aux femmes enceintes et aux nourrissons de ne pas boire l’eau du réseau de l’aqueduc du rang Saint-Pierre, qui dessert une trentaine de résidences, «par mesure de précaution et pas nécessairement parce que c’est dangereux. On n’est pas inquiet des effets sur la santé des gens à court terme», ex-plique Jean-François Duchesne, conseiller en santé environnementale à la DSP. Les tests effectués à la source et au puits par le ministère de l’Environnement ont révélé des concentrations de 11 mg/l, la même concentration que le test d’un particulier réalisé deux semaines plus tôt. La limite fixée par Québec est 10 mg/l. Les effets de la consommation d’eau contaminée par les nitrates sur la population en général «sont loin d’être démontrés. À l’occasion, il n’y a pas de problème. À long terme, toutefois, il faut trouver une solution», souligne M. Duchesne. Tests fréquents «On ne restera pas les bras croisés», assure Michel Vallières, directeur régional du Centre de contrôle environnemental. Une première phase d’information auprès de la population a débuté cette semaine, après une rencontre avec la municipalité et l’exploitant du réseau. Celui-ci devra faire des tests fréquents jusqu’à la fonte des neiges, quand le Centre du ministère de l’Environnement pourra déterminer avec précision la cause de la contamination : épandage agricole, fosse septique ou autre. «Il faut se documenter pour prendre une bonne décision.» Pour le Mouvement des citoyens de Charlevoix pour un environnement sain, la cause est entendue : il s’agit des porcheries. Surtout qu’un test réalisé en 2005 avait démontré une concentration de 12 mg/l. Selon Québec, les niveaux étaient toutefois rapidement revenus à la normale. Sur une base volontaire Saint-Irénée compte plus de la moitié des porcheries de Charlevoix, alors qu’il ne représente que 8 % du territoire. Le Mouvement s’inquiète du fait qu’une grande partie des fermes d’élevage de porcs se situent à la tête de la rivière Jean-Noël, une zone de recharge de la nappe phréatique. D’ailleurs, les représentants de l’Environnement ont rencontré les agriculteurs «qui épandent près de la source, afin de discuter de mesures à prendre sur une base volontaire, révèle M. Vallières. On a aussi demandé à voir les plans de fertilisation et les rejets d’épandage. Le milieu géologique semble fragile». Le réseau du rang existe depuis 1915. Selon M. Vallières, on ne détectait pas de telles concentrations de nitrates dans le passé. Le Soleil n’a pu joindre Pierre Boudreault, le maire de Saint-Irénée, en déplacement à l’extérieur, ni la directrice générale Marie-Claude Lavoie, pour con-naître les intentions de la Municipalité à ce sujet. Avec la divulgation de ces résultats, la table est mise pour une belle foire d’empoigne à la soirée de consultation publique sur le Règlement de contrôle intérimaire de l’industrie porcine, qui se déroulera mardi à Clermont. Plusieurs citoyens et villégiateurs trouvent que règlement de la MRC de Charlevoix-Est manque de dents. http://www.cyberpresse.ca/article/20080404/CPSOLEIL/80403392/6907/CPSOLEIL Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 5 avril 2008 Citation :Saint-Irénée compte plus de la moitié des porcheries de Charlevoix, alors qu’il ne représente que 8 % du territoire. Outch ! Impossible que tout ne soit pas pollué par là. Ce sont de belles petites régions de campagne mais si ça se trouve elles doivent être devenues plus polluées qu'une ville industrielle avec ses usines et ses voitures automobiles et ses avions qui sillonnent le ciel. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites