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Caro18

Végétariens pro vie

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Végétariens pro vie

De la nourriture pas des bombes" (FNB : Food Not Bombs) est un mouvement qui fournit des repas végétaliens aux pauvres ainsi qu'au public lors de rassemblements (USA). Des volontaires avec le groupe des vingt-cinq ans qui sont susceptibles de lancer des microbanques, des jardins communautaires, des lieux d'information, des collectifs de réparation de bicyclette, des unités éoliennes et des dispensaires, raconte Keith McHenryco-fondateur. Avec des sections à travers le pays et dans le monde, FNB promeut la paix et la justice sociale, mais McHenry et ses volontaires ont déjà été une fois considérés "prisonniers de conscience" par Amnesty International. Les volontaires de FNB ont été battus et torturés par la police aux États-Unis et sont mis sous surveillance par le gouvernement et les compagnies pétrolières et même la Ligue Anti-Diffamation (Anti-Defamation League), selon les renseignements obtenus sur le site Internet du groupe.


Aidé par un groupe végétarien d'étudiants à l'université d'état de Louisiane (Bâton Rouge), le FNB de McHenry était une des premières organisations à nourrir les gens affamés dont les vies avaient été désorganisées par l'Ouragan Katrina en 2005. Son arrière arrière-grand-père paternel était le Dr James McHenry, qui a signé la constitution américaine et a exercé les fonctions de général durant la guerre d’indépendance) et comme secrétaire de guerre sous Georges Washington. Il écrit à propos du végétarisme :


"Si le courant dominant de l'Amérique adoptait un régime alimentaire et une économie non-violents ce serait le changement le plus fondamental dans l'histoire américaine. Des millions d'américains amélioreraient beaucoup leur santé. Des milliers des gens qui seraient morts prématurément de maladie du cœur, de crises cardiaques et de diabète vivraient des vies plus longues et plus accomplies. Les américains penseraient plus clairement et l'estime d'eux-mêmes augmenterait rendant plus difficile pour les politiciens et les chefs d'entreprise de trouver un soutien populaire en faveur de politiques qui sont opposées à leurs propres intérêts. Les américains remplissent (leur) sentiment de vide au moyen du consumérisme et du patriotisme. Si vous croyez en la non-violence il devient difficile de soutenir la violence contre les animaux et cela donne du sens au fait de devenir végétalien ou végétarien. "De la nourriture, pas des bombes" (Food not Bombs, FNB) fournissent des repas végétaliens gratuits à nos buffets littéraires afin de montrer par l'exemple le lien entre nos vies personnelles et l'effort pour construire un monde de paix."


Le végétarisme et le mouvement pacifique aux États-Unis ont une longue association, datant d'au moins 1817, quand les Chrétiens Bibliques (Bible Christians) de Philadelphie, récemment arrivés d'Angleterre, recommandèrent le végétarisme, l'abolition de l'esclavage et le pacifisme. Father John Dear, SJ, un leader du mouvement pacifique aujourd'hui et l'auteur de plusieurs livres sur le sujet, incluant le livret Chrétienté et Végétarisme : poursuivre la non-violence de Jésus (Christianity and Vegetarianism : Pursuing the Nonviolence of Jesus), partage son point de vue :


"La non-violence est complètement inclusive, embrassant la création et toute l'existence. Dans un monde où la vie est de peu de valeur, où des millions meurent de faim et des milliers tués par la guerre chaque année, nous apprenons la signification de la non-violence et de la paix. J'ai l'espoir que nous tous continuerons à faire des liens de paix et de non-violence, entre notre propre intérieur, toute l'humanité, tous les animaux et la terre elle-même. C'est un grand voyage spirituel et nous devons continuer à encourager chacun et inviter chacun (à une recherche) dans les profondeurs de la non-violence."


Pendant le dernier quart du siècle, l'auteur Colman McCarthy a travaillé pour la paix et le végétarisme. Un ancien chroniqueur du Washington Post, McCarthy a enseigné des milliers d'étudiants à travers le Centre pour Enseigner la Paix (Center for Teaching Peace), qui est l'oeuvre de sa vie.


"Dans mes classes de collège et d'université, dans lesquelles j'ai enseigné la non-violence et le pacifisme à plus de 7000 étudiants au cours des vingt-cinq années passées, je suis conscient que la plupart des étudiants se sentent impuissants pour agir significativement contre les guerres du monde ou les conflits. La violence est trop lointaine, trop retranchée. Les étudiants répètent ce refrain chaque semestre et chaque semestre je suggère qu'il y a une guerre dans laquelle ils peuvent prendre des mesures pour y mettre fin : la guerre envers les animaux. Les gens les mangent, les portent, les montent, les enchaînent, les chassent, les exploitent, les emprisonnent - et paient des milliards de dollars aux (différentes) sociétés pour continuer à le faire pour notre plaisir et notre avantage. Nous faisons tout aux animaux, mais permettons-leur de vivre dans la paix de Dieu et la liberté."


Mc Carthy qui écrit pour le National Catholic Reporter, se souvient de la réaction d'un étudiant le jour où il apporta une dinde dans la classe, la semaine avant Thanksgiving. "La présence de cet oiseau vivant, doux et intelligent dans la classe - curieux de nous et nous curieux de lui - était suffisant pour provoquer une conversion immédiate à un régime végétarien."


Le végétarisme fait partie de la paix et d'une éthique pro-vie,pense McCarthy, tout comme Vasu Murti, l'auteur de They Shall Not Hurt or Destroy (Ils ne blesseront ni ne détruiront), qui a été élevé dans une famille de Brahmanes hindous :


"Je crois qu'il y a une connexion karmique entre le meurtre d'êtres animaux et celui d'êtres humains. L'avortement, comme la guerre, est la réaction karmique au fait de tuer les animaux. Les pro-vie découvrent avec horreur comment une classe entière d'humains est systématiquement dépouillée de ses droits, exécutée et même utilisée comme instrument de recherche médicale - mais c'est ce que nous les humains avons fait aux animaux depuis des millénaires. Les pro-vie parlent de la "pente glissante", la conviction que l'acceptation de l'avortement provoque une dévaluation de la vie et ouvre la voie vers l'acceptation de l'infanticide et de l'euthanasie. J'affirme simplement que la "pente glissante" commence par ce que nous les humains font aux animaux. Pythagore a averti que "ceux-là qui tuent des animaux pour les manger seront plus prédisposés que les végétariens à torturer et tuer leurs semblables."


Ironiquement, le mouvement pour les droits animaux, largement initié par des végétariens, semble pencher vers le soutien de l'avortement légal, tandis que les mouvements pro-vie semblent indifférents au soutien des droits animaux. Mais les deux mouvements ont plus de similarités que de différences, dit Murti, l'auteur de The Liberal Case Against Abortion (La cause libérale contre l’avortement) :

Poursuivre la lecture: http://ps139.blog.tdg.ch/archive/2008/04/05/vegetariens-pro-vie.html

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