Caro18 0 Posté(e) le 9 avril 2008 Les dents de l’amer Documentaire engagé remettant en cause l’idée que le requin est le pire ennemi de l’homme. Les Seigneurs de la mer de Rob Stewart Et si le requin était finalement victime d’un délit de sale gueule ? Et si, pour de basses raisons cinématographico-commerciales, Steven Spielberg avait transformé ce poisson «timide et pacifique» en tueur assoiffé de plagistes tranquilles ? Pour Rob Stewart, c’est clair : non seulement les requins sont «les animaux les plus cools du monde», mais en plus, cette mauvaise image les dessert car personne ne veut les protéger, alors qu’ils ne sont pas au mieux. Photographe animalier, ce beau gosse canadien de 27 ans s’est donc lancé dans la réalisation de Sharkwater (en VO), pour prouver au monde entier que le requin est notre ami et qu’il doit le rester car, en tant que prédateur suprême, il gère les grands équilibres entre espèces dans les océans. Pendant près de cinq ans, Stewart a donc sillonné les mers. Son objectif initial tendait plutôt au documentaire animalier : ça donne la première partie du film, manifeste écolo sous-marin spectaculaire consacré à la réhabilitation de la bestiole. Où l’on découvre sa vie quotidienne, sa nage élégante, son importance écologique et sa modération en tout, notamment en matière d’alimentation. Car qu’on se le dise une fois pour toutes : le requin ne mange pas l’homme. Au pire, il goûte, accidentellement, un pied ou un bras mais la chair humaine, ce n’est pas sa tasse de thé. Les cinq décès constatés annuellement ne seraient dus qu’à des noyades ou des hémorragies liées à ses morsures, jamais à un déchiquetage en règle. D’ailleurs, pointe Rob Stewart, les crocodiles ont tué en un an autant que les requins en un siècle, et le croco, lui, est protégé. Bref, «on a plus de chance d’être tué par un distributeur de sodas que par un requin». Au cours de son tournage, Rob Stewart rencontre le capitaine Paul Watson, fondateur de l’association Sea Shepherd, activiste musclé et défenseur de la faune marine. Et c’est en embarquant sur son navire que Stewart donne à la deuxième partie de son film une tout autre tournure, limite polar, genre Michael Moore contre les trafiquants d’ailerons. Car Sea Shepherd traque la pêche illégale de requins, qui se font découper l’aileron sur le pont du navire et sont rejetés ainsi mutilés - et condamnés - à la mer. Là, on ne rigole plus, on passe à l’action. Le Sea Shepherd se livre à une véritable bataille navale avec des braconniers, au large du Costa Rica. Puis, à terre, les militants découvrent l’industrie clandestine du requin, filmant les toits où sèchent des milliers d’ailerons avant d’être expédiés vers l’Asie, où ils sont un mets de choix. Watson et Stewart quitteront précipitamment le pays, où ils étaient menacés de prison. N’hésitant pas à se mettre en scène, y compris sur son lit d’hôpital (il a contracté une infection à la jambe), Stewart paie de sa personne pour mettre au jour ce trafic et nous exhorter à agir, à travers un commentaire parfois un poil bavard. Les spécialistes estiment que chaque année, 100 millions de requins sont tués pour leurs ailerons, vendus jusqu’à 500 dollars le kilo. Si c’étaient des bébés phoques, ça ne se passerait pas sans doute comme ça. Cette dernière phrase n'est pas du tout nécessaire VOS RÉACTIONS http://www.liberation.fr/culture/cinema/320115.FR.php Mauvais timing pour parler de ce documentaire surtout avec le tollé entourant les propos controversés de Paul Watson Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 9 avril 2008 Citation :100 millions de requins sont tués pour leurs ailerons, vendus jusqu’à 500 dollars le kilo. Si c’étaient des bébés phoques, ça ne se passerait pas sans doute comme ça. Je crois qu'il veut dire que les gens seraient plus touchés si 100 millions de bébés phoques étaient abattus, plutôt que ces 100 millions de requins qui laissent indifférents. Mais de toute façon, dans notre pays, qu'on tue 100 millions de requins ou qu'on tuerait 100 millions de phoques ça ne dérange pas grand monde Mauvais timing pour parler de ce documentaire surtout avec le tollé entourant les propos controversés de Paul Watson Oui, même en même temps, ça prouve que Watson ne défend pas uniquement les bébés phoques, contrairement à ce que disent ses détracteurs Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
saturne1 0 Posté(e) le 9 avril 2008 Mon fils de 16 ans est un grand amateur de requin depuis qu'il est petit, a l'ecole il fesait des recherches sur cet animal et racontais combien il les aimais mais il passait pour un bizarre... Quand on se donne la peine de s'informer sur cet animal facinant, on ne peut que se mettre a l'aprécier. Mon fils m'a appris qu'il exciste une espece de requin donc la femelle peut garder le sperme du male en elle durant plusieur années si elle constate que la nourriture n'est pas asser abondante et decide d'attendre des meilleurs conditions, c'est quand meme pas rien Chaque animal a sa place et merite d'etre protegé Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 9 avril 2008 Quel beau témoignage que cet exemple de ton jeune garçon et des requins. Les animaux ont une sagesse qui fait défaut à bien des êtres humains. -Et bien sûr, on appelle ça instinct pour bien marquer la différence avec les hommes. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 9 avril 2008 Bravo à ton fils Saturne ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites