Animal 0 Posté(e) le 9 avril 2008 Le mercredi 09 avril 2008 Bob Weber Presse Canadienne Eureka De nouvelles recherches menées dans les eaux de l'Arctique suggèrent que le Canada pourrait revendiquer jusqu'au Pôle nord une étendue marine d'une superficie équivalente aux provinces des Prairies. La Russie avait fait un coup d'éclat l'année dernière en se rendant dans l'Arctique en sous-marin et en plantant symboliquement un drapeau pour revendiquer un vaste territoire. Pas si vite, clament aujourd'hui une douzaine de scientifiques canadiens installés à la station météorologique d'Eureka, dans le Nunavut, qui étudient discrètement les fonds marins de l'Arctique depuis trois ans. Alors que les changements climatiques continuent de faire fondre la banquise, une lutte s'installe entre les pays côtiers de l'Arctique pour l'exploitation des richesses naturelles du secteur. On estime que quelque mille milliards de pieds carrés de gaz naturel et des millions de barils de pétrole se trouvent sous les eaux de l'Arctique jusqu'ici considérés inaccessibles. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, signée par le Canada en 2003, régit ces revendications de territoire. En vertu des règles de la Convention, des dorsales sous-marines, soit des élévations du fond des océans, permettent d'étendre davantage ces revendications. Deux de ces dorsales sous-marines - dénommées Alpha et Lomonosov - s'étendent jusqu'en Russie. La dorsale de Lomonosov sert de justification principale à la Russie pour ses prétentions sur l'Arctique. Toutefois, les travaux de la Commission géologique du Canada (CGC) suggèrent que la dorsale de Lomonosov pourrait aussi être rattachée au Canada. Bien qu'il y ait un fossé entre la dorsale et le plateau continental, il n'est pas assez profond, selon les termes de la Convention, pour l'isoler du Canada. «Nous sommes chanceux que le fossé ne soit pas plus profond que 2500 mètres, a indiqué la scientifique Ruth Jackson. Si nous pouvons démontrer que la dorsale est rattachée géologiquement au Canada, nous avons en main ce qu'il faut pour revendiquer un vaste territoire jusqu'au Pôle Nord.» La Convention prend aussi en considération l'épaisseur des sédiments en provenance du continent, un élément qui joue aussi en faveur du Canada, selon les scientifiques. Beaucoup de données doivent être encore recueillies avant d'être en mesure de finaliser les revendications du Canada sur le territoire arctique, et respecter l'échéance de 2013. http://www.cyberpresse.ca/article/20080409/CPACTUALITES/80409214/6488/CPACTUALITES Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 12 avril 2008 Michaëlle Jean veut livrer un message d'espoir dans le Grand Nord Par Alexander Panetta, LA PRESSE CANADIENNE OTTAWA - La gouverneure générale Michaëlle Jean amorcera dimanche une tournée dans le Grand Nord canadien, sa quatrième depuis le début de son mandat. L'extrême pauvreté des nations autochtones au Canada avait été la première chose qui avait frappé l'Haïtienne d'origine à son arrivée au pays, selon ce qu'elle a confié en entrevue vendredi à Rideau Hall. Cette semaine, la gouverneure générale espère livrer un message d'espoir en allant s'enquérir des réussites, en inaugurant un centre de formation pour les commerçants et en prenant la parole au cours d'un sommet inuit sur l'éducation. Durant son voyage, elle a dit vouloir mettre l'accent sur le nouvel intérêt du Canada pour le nord, imputable, en grande partie, aux richesses naturelles bientôt accessibles en raison de la fonte des glaces. La gouverneure générale a affirmé y voir une occasion historique de corriger des erreurs du passé. Michaëlle Jean a aussi confié avoir un pincement au coeur chaque fois que des autochtones parlent d'eux-mêmes comme d'"un peuple invisible". La gouverneure générale a dit vouloir se battre contre l'indifférence. La Presse Canadienne, 2008 Publié le 2008-04-11 http://info.branchez-vous.com/Nationales/080411/N0411162AU.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
