Caro18 0 Posté(e) le 11 avril 2008 Pas de SPCA : Question environnementale des chats laissés-pour-compte à 00h00 le 11 avril 2008 Marie-France Émond Avec le printemps qui se pointe, la question des chats errants réapparaît avec tous ses aspects environnementaux. Condamnés à lutter pour survivre et pourtant se multipliant à une vitesse effarante, ces chats remettent en question la responsabilité publique dans la conservation et la protection de l'environnement. Fait troublant, aucune Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) n'existe dans la région d'Edmundston. Selon les statistiques, le chat est l'animal de compagnie le plus convoité. Il inspire le respect et parfois une crainte subtile, notamment en raison de ses griffes et aussi de son caractère indépendant. Particulièrement résistant, on lui confère neuf vies, mais également une aura de mystère en raison de sa facilité de se déplacer la nuit. Bon nombre de chats errants réapparaissent au printemps comme des miraculés de l'hiver qui se cachent aux pourtours des villes et dans les vieux bâtiments de campagne. Plutôt que de les nourrir, sous prétexte de les empêcher de se propager, ils sont abandonnés à un sort cruel : affamés et malades. Selon Marie-Andrée Roy, de l'Hôpital vétérinaire à Saint-Jacques, il n'existe pas de personnel désigné pour la capture des chats en région, contrairement à la Ville d'Edmundston qui pourvoit à ce service. «J'ai beaucoup de sympathie pour ceux qui empruntent des cages afin de nettoyer leur secteur de chats abandonnés et qui nous les ramènent pour les faire endormir», affirme-t-elle. Selon cette vétérinaire, prendre soin de nos animaux de compagnie est une responsabilité publique. Évidemment, elle trouve regrettable l'absence de SPCA dans la région. À sa connaissance, deux tentatives ont été faites pour instaurer le programme dans la région qui s'est soldée par des échecs. «Une SPCA requiert plusieurs associations, beaucoup de bénévoles, de l'argent et beaucoup de passion», ajoute Marie-Andrée Roy. Pour sa part, le vétérinaire Gérard Rioux de Saint-Basile, qui a pratiqué pendant 50 ans, fait référence à quatre tentatives, pour ouvrir une société protectrice des animaux, à Saint-Basile et à Edmundston. «Les élus municipaux croyaient que c'était une source de dépenses pour la ville. Toutefois en 1984, nous avions reçu une bonne collaboration avec CJEM. Finalement, le projet a été abandonné», relate M. Giroux. Persuadé de la nécessité de soins adéquats pour les chats, dont la stérilisation, la vaccination et l'ablation des griffes, le vétérinaire relate des expériences convaincantes. Il rapporte qu'au début de sa carrière, un de ses collègues avait sombré dans le coma pendant trois mois après avoir été victime d'une morsure de chat. M. Giroux cite aussi ce cas qui résulte du contact humain avec des larves de vers d'un chat non traité. Les conséquences de la prolifération des chats errants sont sérieuses pour l'environnement. Les chiffres suivants sont à considérer. Un mâle et une femelle se reproduiront en moyenne deux fois par année en raison de six chatons chaque fois : 12 chats par année, dont 6 couples. Si on répète ce calcul, au bout de cinq ans on se retrouvera avec 15 552 chats. Autres facteurs aggravants sont le bruit occasionné la nuit par des chats qui se chamaillent ou en train de s'accoupler, ou encore le marquage urinaire et les dégâts laissés autour des sacs de poubelles. Une maladie comme la rage est transmissible aux humains et peut être transmise par un chat. Des soins immédiats sont requis pour la victime. Par contre, l'animal ne doit pas être tué afin de pouvoir établir un diagnostic. Les parasites contractés comme la teigne, les puces ou la gale peuvent trouver des solutions simples par la propreté, l'isolation de l'animal et le recours à un vétérinaire. http://www.lemadawaska.ca/culture/article/264012;culture Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 11 avril 2008 Citation :Persuadé de la nécessité de soins adéquats pour les chats, dont la stérilisation, la vaccination et l'ablation des griffes, Pourquoi donc l'ablation systématique des griffes ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites