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Valou011

Selon Louis, « vivre c'est tuer »...

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Je suis tombée sur « Louis » qui parle de ma lettre à Lagacé sur son blogue, et qui en profite pour nous jaser de la souffrance de la carotte, en déclarant qu'entre la souffrance d'un animal et d'un légume, il n'y a qu'une différence de perception...

Je lui ai écris (au long) ma façon de penser. Ne vous gênez pas pour faire pareil, si ça vous tente.

Autrement, je voulais juste vous partager cette info...

http://uhec.net/2008/04/07/628/#comment-11842

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bravosuper

Citation :
Pour répondre à votre question débordant d’intelligence et de pertinence, je mange des légumes, oui, mais jamais des comme vous. Des pauvres légumes comme vous, je trouve ça indigeste, idiot, prétentieux, bavard et baveux, bref ça me coupe l’appétit.



hahaMr. Green

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Vivre, c’est tuer

Tiens, ça faisait longtemps que je n’avais pas réagi à Patrick Lagacé. Faut lire son dernier billet, où il publie le texte de Valérie Fortin, qui est fâchée fâchée parce que Lagacé dénonce ce salopard de Paul Watson pour qui la vie d’un humain vaut moins que celle d’un phoque.


Voici un extrait du (long) texte de Mme. Fortin, où celle-ci tente d’expliquer en quoi nous devrions tous nous sentir coupables…

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Toute vie s’équivaut en soi, en ce sens que tout animal, humain ou non, est animé par son propre désir ou instinct de survie. Tout animal souffre sous la torture physique et psychologique, et passe sa vie à tenter d’éviter la douleur et la mort. Nous sommes tous des animaux, nous sommes tous égaux dans la souffrance et dans la mort. Suis-je une criminelle pour ça ? Suis-je coupable de haute trahison envers ma race humaine ? Va-t-on m’immoler à mon tour ?!
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Et bien, Mme. Fortin, vous mangez quoi pour survivre? Des légumes? De pauvres légumes qui sont animés par leur propre désir de survie, souffrant de la torture physique imposée par le fermier, et qui passe leur vie à chercher le rayon de soleil pour éviter la douleur et la mort… C’est ce légume que toi, CRIMINELLE, tu manges? Qu’attends-tu donc pour boycotter tous les TUEURS de légumes?

Non, désolé pour les soi-disants protecteurs des animaux mais qui sont surtout des pourfendeurs d’humains, mais vivre c’est tuer la vie. On tue la vie à chaque seconde; on tue des microbes, des bactéries - n’ont-elles pas le droit de vivre? - des insectes. On tue des légumes, des fruits. On tue des animaux. C’est ça la vie. On se nourrit du sacrifice d’une autre forme de vie pour permettre à la nôtre de persister.

Et savez-vous quoi? Entre des phoques tués à coup de pioche et un radis arraché à son sol nourricier, il n’y a qu’une question de perception. Et entre de la bonne viande sauvage, d’un animal sain et non bourré de médicaments, et toutes ces oies gavées ou poulets engraissés que Mme. Fortin ne semble pas vouloir défendre, je choisis la première option.

Nous sommes des omnivores; nous mangeons de tout. Y compris la vie, animale ou végétale. Respect pour les chasseurs de phoque, respect pour les agriculteurs, respect pour l’animal ou le végétal qui nous permettent de survivre, et respect pour tous ceux qui tentent de mieux vivre en ce bas-monde.


Réponse de Valérie:



Wow Valou! cheerstop

« M. Louis »,

Quand vous proférez des insanités comme celle-ci :
« ce salopard de Paul Watson pour qui la vie d’un humain vaut moins que celle d’un phoque. », prenez-vous seulement la peine d’aller contre-vérifier vos dires à leur source, ou vous contentez-vous de répéter la désinformation prémâchée par votre gourou Lagacé ?
Pas la peine de répondre, je connais évidemment la réponse, l’éloquence de votre niaiserie parle d’elle-même.

M. Watson n’a jamais dit que « la vie d’un humain vaut moins que celle d’un phoque », ça n’a aucun rapport, vous dites n’importe quoi, vous êtes complètement dans le champ. Vraiment, M. Louis, vous êtes pitoyable et j’ai honte pour vous.

On pourrait aussi s’attendre, se fiant à l’étalement que vous faites de votre « culture » sur votre blogue, que vous en auriez démontré un peu plus que ça au sujet du végétarisme. En ce domaine, le moins que l’on puisse dire est que vous ne jouez pas à plus intelligent que vous êtes, c’est un créneau qui, on le voit, vous échappe totalement, au point que vous croyez et écrivez les pires sottises et absurdités qui soient.

Au plus fort de votre état d’inconscience le plus exemplaire, au plus fort de votre délire schizophrène, réalisez-vous que vous poussez le mépris jusqu’à confondre la souffrance d’un animal et d’un légume, que vous poussez l’injure jusqu’à comparer la souffrance physique et psychologique d’un radis à celle d’un phoque, à déclarer qu’entre les deux n’existe qu’une « différence de perception » ?!?!
Monsieur, si vous pensez réellement les scandaleuses conneries que vous proférez, vous êtes un bon candidat pour l’asile. bravo S’il ne s’agit que d’un trouble de déficience intellectuelle, alors je me risque tout de même à vous renvoyer à votre cours de biologie 101.

laughatMais j’ose croire que vous n’êtes pas sérieux, que vous n’êtes pas débile à ce point. Puisque nous souffrons, humains, autant que les animaux non humains, vous osez donc dire que la souffrance humaine est comparable à celle — toujours hypothétique — des radis…
Vous êtes, à mes yeux, ni plus ni moins qu’un monstre pour éructer de telles énormités.

Vous demandez :
« Et bien, Mme. Fortin, vous mangez quoi pour survivre? Des légumes? De pauvres légumes qui sont animés par leur propre désir de survie, souffrant de la torture physique imposée par le fermier, et qui passe leur vie à chercher le rayon de soleil pour éviter la douleur et la mort… »

Pour répondre à votre question débordant d’intelligence et de pertinence, je mange des légumes, oui, mais jamais des comme vous. Des pauvres légumes comme vous, je trouve ça indigeste, idiot, prétentieux, bavard et baveux, bref ça me coupe l’appétit. mdr

Vous vociférez, encore une fois à travers votre chapeau :

« les soi-disants protecteurs des animaux mais qui sont surtout des pourfendeurs d’humains »,

mais sur quoi ou sur qui basez-vous donc cette grossièreet stupide généralisation ?! Connaissez-vous tous les protecteurs d’animaux de la planète, pour décréter cette vérité du haut de votre chaire sur les grandes questions de la vie et de la mort ?

Aussi, si vous aviez lu les messages suivant mon texte sur le blogue de Lagacé, vous y auriez vu plusieurs clarifications que j’y fait, notamment quant à mon engagement envers tous les animaux exploités et torturés, dont les animaux dédiés à la boucherie. En voici d’ailleurs un extrait :

« […] j’ai déjà écrit sur les animaux de boucherie et je vais sans doute continuer à le faire jusqu’à la fin de mes jours. Pour répondre à votre question, il est évident que les animaux de boucherie souffrent plus encore que les phoques, surtout ceux confinés dans les industries à viande sur pattes. Je pourrais vous décrire longtemps tous les sévices inouïs subis par ces pauvres animaux du début à la fin de leur vie, des cochons castrés à froid aux veaux enchaînés qui ne peuvent même pas se lécher aux truies réduites à des machines à saucisses en passant par les poussins mâles jetés vivants dans des sacs poubelle, les canards gavés qui vomissent du sang, les chevaux qui « pleurent » en voyant leurs congénères se faire égorger, etc., etc. Dans le cas des volailles, par exemple, plusieurs sont ébouillantées vivantes et conscientes du fait qu’elles relèvent la tête au-dessus de la cuve d’eau électrifiée ou parce que le couteau rotatif mécanisé sensé leur trancher la gorge leur ouvre plutôt la poitrine ou leur tranche le visage ou le dessus de la tête… Une étude réalisée aux États-Unis (où les procédés d’abattage sont semblables à ceux prévalant ici) estime que chaque jour, au moins 30 000 à 60 000 poulets sont plongés vivants dans le réservoir d’échaudage… Plusieurs personnes s’imaginent (même Patrick le croyait) que les animaux sont égorgés une fois morts, alors qu’ils ne sont qu’« étourdis » (sauf, notamment, pour la viande certifiée cachère ou halal, de plus en plus populaire dans le monde, pour laquelle les animaux sont traditionnellement égorgés à froid). Ils sont donc « assommés » par un pistolet à percuteur ou électrocutés — plus rarement gazés — afin que le cœur, pompant, assure l’évacuation d’un maximum de sang. Malheureusement, nombreux sont ceux qui reprennent conscience avant ou pendant la saignée.

Maintenant, le fait que les animaux de boucherie souffrent plus encore que les phoques ne nous permet pas d’abandonner ces derniers pour autant. Nous sommes plusieurs, au printemps, à focaliser sur cette chasse parce qu’elle à lieu à ce moment-là, puis à retourner ensuite militer pour les animaux de boucherie, cette fois dans l’indifférence totale de la population et des médias. Ne pas s’occuper des phoques sous prétexte que d’autres animaux souffrent plus reviendrait, pour quelqu’un d’autre, par ex., à abandonner sa mission auprès des enfants battus au profit des enfants cancéreux sous prétexte que ces derniers souffrent peut-être plus, ou à abandonner la lutte contre la déforestation sous prétexte que la lutte contre la pollution est plus importante. Je crois que toutes les causes sont importantes, du moment qu’elles ont comme objectif d’aider des individus, animaux ou humains, à moins souffrir. Jamais je ne me permettrais de juger la cause de quelqu’un, du moment qu’il fasse quelque chose de bien, sa modeste part au mieux-être du Monde. Ce n’est malheureusement pas le cas de la majorité des gens, hélas, qui se permettent de juger arbitrairement de la valeur des causes et des même de celle des vies… !!! »

Vous affirmez également que : « vivre c’est tuer la vie. »

Voici un autre extrait de mes explications sur le blogue concernant ce point :

« […] vous confondez, comme bien d’autres, les animaux aux humains sur les plans alimentaires, techniques et de conscience. Si nous commes capables, contrairement aux phoques, de manier le gourdin, c’est directement tributaire au fait que nous manions également la pensée intellectuelle et une conscience qui nous est propre (enfin, pour certains humains). Il n’est pas rare que cette conscience s’accompagne d’une sensibilité envers les autres, qu’ils soient animaux humains ou non, d’une empathie minimale ou, tout au moins, d’une compréhension de la douleur physique et psychologique que les autres ressentent lorsqu’on leur inflige de mauvais traitements ou qu’on les tue. Le lion ne peut faire autrement que de manger la gazelle pour survivre, ainsi va la dure réalité dans la savane. Mais l’Homme peut parfaitement se passer de viande pour survivre et être en excellente santé, des milliards de végétariens et de végétaliens à travers le monde le prouvent depuis des millénaires. Étant conscients que la viande n’est pas essentielle à notre survie, la torture et le meurtre annuel des 53 milliards d’animaux boucherie n’est donc pas justifiable, à mes yeux, sur le plan éthique. Nous possédons les moyens techniques et les connaissances pour transformer les industries de la viande, des œufs et du lait, en industries végétaliennes : qu’attendons-nous pour révolutionner positivement nos sociétés ? Ça bousculerait certes nos habitudes alimentaires, mais quel serait ce tourment comparé à la réduction colossale de souffrance sur Terre ?
[…] tout écologiste conséquant avec lui-même devrait être végétarien car l’industrie de la viande dévaste littéralement l’environnement. Aussi, tout humaniste conséquent avec lui-même devrait également être végétarien, puisque la consommation de viande des pays riches contribue à priver en nourriture les pays pauvres. Les « carnivores » sont donc responsables, à leur façon, de la faim dans le monde, même si plusieurs d’entre eux se disent humanistes ou écologistes… »

Maintenant, puisque vous vous affectez grandement de la souffrance du pauvre légume, puisque dans votre te-tête vous entendez le cri strident de la carotte que le cuisinier égorge sans pitié, sachez que, comme l’explique si éloquemment Mme Pelchat en intervenant sur le blogue en question : « la production d’une portion de viande de bœuf nécessite 16 fois plus de ressources agricoles et énergétiques qu’une portion d’aliment végétal. Autrement dit, si les céréales qui sont utilisées pour nourrir les bovins étaient utilisées pour nourrir directement les humains, elles nourriraient 16 fois plus de personnes. 1,3 milliard d’êtres humains pourraient être nourris avec les céréales utilisées pour engraisser le bétail des États-Unis.
La terre peut supporter un très grand nombre de végétariens, elle ne peut en revanche supporter qu’un nombre limité de mangeurs de viande. Ça ce sont des faits (je veux dire de vrais faits, pas des pseudo-faits comme il en pleut sur ce blog).

En bref, la raison principale pour laquelle il y a pénurie de nourriture est que plus de 40% de la production mondiale de céréales est utilisée pour engraisser les animaux d’élevage plutôt que pour nourrir directement les humains. Cette conversion de denrées végétales en produits d’origine animale est déficitaire car dans ce processus en moyenne 90% de la nourriture initiale est perdue sous forme d’excréments! Ça c’est du gaspillage! Le problème peut bien être retourné dans tous les sens, on peut rejeter la faute sur ceci ou sur cela, cela n’y changera rien. Puisque les ressources alimentaires sont limitées, il est tout simplement impossible de consommer aussi massivement des produits d’origine animale sans que des dizaines de millions de personnes ne meurent de faim à un endroit ou à un autre. Ce ne sont pas uniquement les animaux qui en sont les victimes, les humains aussi crèvent pour que vous puissiez manger votre steak. Chaque fois que vous mangez un repas de viande, songez seulement qu’il en aura coûté en moyenne 10 assiettes vides, 10 ventres creux qui auraient pu être rassasiés, et après quelques récidives, 10 cadavres victimes de cette folie. Si cela vous dérange trop d’y penser, il suffit de l’ignorer, ou de faire un petit don une fois par année pour vous donner bonne conscience. Si au contraire la résolution de cette crise vous semble plus importante et urgente que la satisfaction toute égoïste de vos papilles, alors vous savez ce que vous avez à faire. Avec l’avènement des agro-carburants, le drame est en voie de prendre une ampleur apocalyptique. Il est plus que temps d’agir. »

Combien de pauvres herbes souffrantes dévorez-vous à travers la chair de votre « viande sauvage » ou industrielle, monsieur Louis ?
Si moi je suis criminelle d’exister, tel que vous le déclarez, que dire de vous ?!

Aussi, sachez que je ne dénonce pas les atrocités perpétrées à l’endroit des animaux dans le simple but :
« d’expliquer en quoi nous devrions tous nous sentir coupables… »
Encore une fois, ça n’a rien à voir, nous nagez en plein délire dans vos interprétations erronées de mes propos. Je dénonce ces atrocités pour inciter les gens à des prises de conscience, pour leur donner envie de changer certains de leurs comportements et, surtout, pour inciter le débat, au Québec, sur la légitimité du traitement excessivement cruel qu’on réserve aux animaux. J’essaie seulement d’initier un questionnement, une remise en question de la nécessité réelle de tuer, notamment, 53 milliards d’animaux de boucherie par année. Vous ne voulez pas participer intelligemment au débat, vous ne voulez pas ouvrir votre esprit et remettre en question cette idée qu’il faut « tuer [des animaux] pour vivre », c’est votre affaire, vous seul vivez avec votre conscience. Mais, de grâce, ne contribuez pas vous aussi à polluer la toile de conneries indigestes et autres ragots médisants, ne participez pas comme vous le faites à la dangereuse désinformation qui prévaut présentement sur le Web, notamment.

Suite: http://uhec.net/2008/04/07/628/

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