Animal 0 Posté(e) le 15 avril 2008 Industrie du porc Une aide d'Ottawa pour l'abattage Mise à jour le mardi 15 avril 2008, 9 h 48 . Le gouvernement fédéral a décidé d'aider les producteurs de porc canadiens en difficulté, en leur permettant de réduire leur cheptel. Ottawa versera 50 millions de dollars pour l'abattage de 150 000 porcs de reproduction, c'est-à-dire 10 % du cheptel canadien, d'ici novembre prochain. Les producteurs voulant bénéficier de cette compensation financière devront se manifester d'ici la fin août. Il y a environ 10 000 producteurs de porcs au Canada, principalement au Québec, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta. Le Conseil canadien du porc a indiqué que 50 000 bêtes avaient déjà été abattues. La majorité de la viande sera jetée ou encore recyclée dans la nourriture pour animaux. L'industrie du porc redistribuera également une petite partie de la viande aux banques alimentaires. « La valeur des porcs reproducteurs sur le marché est presque nulle, en raison de l'effondrement économique de l'industrie », a expliqué un porte-parole du Conseil, Martin Rice. Les faibles prix du porc, combinés aux coûts élevés des aliments pour animaux et à la force du dollar canadien, ont beaucoup nui à l'industrie. De plus, les nouvelles règles américaines sur l'étiquetage de la viande, avec mention obligatoire du pays d'origine, créent de l'incertitude, selon Martin Rice. En effet, certaines entreprises américaines n'achètent plus de viande canadienne parce qu'ils craignent une réaction négative des consommateurs à cet étiquetage. Les producteurs sont encouragés à envoyer leurs porcs dans des abattoirs certifiés, pour éviter tout traitement cruel. http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2008/04/15/002-abattage-porcs.shtml Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 15 avril 2008 La majorité de la viande sera jetée 150 000 petits cochons J'ai pas de mots pour décrire ma hargne Les producteurs sont encouragés à envoyer leurs porcs dans des abattoirs certifiés, pour éviter tout traitement cruel. Seulement encouragés, donc les producteurs ne sont pas obligés Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 15 avril 2008 Citation :Seulement encouragés, donc les producteurs ne sont pas obligés Même dans les abattoirs certifiés, il y a de la cruauté ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 15 avril 2008 RAPPEL: Mauvaises notes pour plusieurs abattoirs québécois Fabien Deglise Édition du mercredi 31 août 2005 Près d'un tiers des abattoirs du Québec sous la responsabilité du gouvernement fédéral (= abattoirs certifiés) peinent à obtenir la note de passage en matière de salubrité mais aussi de traitement sans cruauté des animaux qui transitent dans leurs installations. Pis encore, au cours des deux dernières années, un quart d'entre eux se sont fait surprendre par les inspecteurs du gouvernement à infliger des souffrances indues au bétail, dérogeant ainsi à la Loi sur la santé animale en vigueur au pays, révèlent des documents officiels obtenus par Le Devoir en vertu de la loi fédérale sur l'accès à l'information. http://www.ledevoir.com/2005/08/31/89423.html et il me semble que les abattoirs de canards, là où de nombreux actes de cruauté ont été commis récemment, sont également certifiés.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 15 avril 2008 C'est l'enfer dans les abattoirs pour les pauvres bêtes, c'est certain que plusieurs animaux sont maltraités et brutalisés, et de plus, ils sont parfois pleinement conscients à l'abatage! Les abattages maison À la façon dont les éleveurs de porcs traitent les cochons, j'ose même pas imaginer de quelle manière brutale ils s'y prendront pour abattre les cochons sans témoins! Tout ça me dégoûte et m'écoeure Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 23 avril 2008 Les producteurs de porcs dans une situation critique L'industrie québécoise du porc vit une crise qui n'en finit plus. Et depuis un an, les choses empirent. Le prix des céréales grimpe, celui du porc chute. Le dollar canadien reste élevé. Les producteurs sont «pris à la gorge». Poursuivre la lecture ( à lire au complet ): http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080423/LAINFORMER/804230776/5891/LAINFORMER01 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 23 avril 2008 C'est ce qui arrive quand on a les yeux plus gros que la panse ! «La vie en rose» ne peut pas durer une éternité ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 30 avril 2008 Conseil canadien du porc : Le Programme de réforme des porcs reproducteurs a déjà atteint la moitié de son objectif OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 30 avril 2008) - Les producteurs de porcs canadiens ont déjà présenté des demandes qui représentent plus de la moitié de l'objectif de réduction de 10 % du cheptel reproducteur visé par le Programme de réforme. Financé par Agriculture et Agroalimentaire Canada, ce programme de 50 millions de dollars permet à l'industrie de franchir une étape indispensable pour s'adapter aux réalités actuelles du marché. Deux semaines seulement après l'entrée en vigueur du programme, les demandes couvrent plus de 75 000 porcs. "L'adhésion massive et immédiate au programme dès son lancement témoigne de l'ampleur du stress financier et des pressions du marché auxquels font face les producteurs de porcs du pays", déclare Clare Schlegel, président du Conseil canadien du porc. "L'aide du gouvernement fédéral a été bien accueillie par le secteur et cette mesure nous permet de réduire la taille du troupeau reproducteur et nous aider à rebâtir une industrie plus vigoureuse à long terme." Les demandes reçues jusqu'à maintenant révèlent que les deux tiers des animaux admissibles au programme ont été mis en marché avant la date de lancement de ce dernier. Cette situation démontre bien que les producteurs avaient déjà entrepris d'eux-mêmes des démarches pour s'ajuster au marché. La viande issue de ces animaux a été mise en marché dans les réseaux commerciaux de l'alimentation humaine. Grâce à l'aide accordée récemment par plusieurs provinces et des investisseurs privés, une grande partie de la viande issue des animaux réformés après la date du lancement, soit le 14 avril, sera donnée à des banques alimentaires. "Nous nous réjouissons qu'une bonne partie de la viande produite soit destinée aux plus démunis", signale M. Schlegel. "Les producteurs traversent une période difficile où les prix du porc sont très bas, mais cette source de protéines sera grandement appréciée par les banques alimentaires et leurs utilisateurs." Les formulaires de demande pour adhérer au Programme de réforme des porcs reproducteurs peuvent être téléchargés à partir du site Web du Conseil canadien du porc, à www.cpc-ccp.com. Les producteurs peuvent également composer le numéro sans frais 877-655-2567 pour obtenir des informations ou de l'aide concernant la demande. Le Conseil canadien du porc est le porte-parole des producteurs de porcs du Canada. Le Conseil est une fédération qui regroupe neuf associations provinciales du secteur porcin et dont les activités visent à assurer le dynamisme et la prospérité de l'industrie du porc au Canada. Pour plus d'information Martin Rice Directeur exécutif 613-236-9239 rice@cpc-ccp.com http://www.corusnouvelles.com/communique.php?id=458528002 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Valou011 0 Posté(e) le 30 avril 2008 L'ex-chum d'une amie a travaillé un bout de temps à l'abattoir Lafleur, sur la Rive-Sud de Québec (pas de lien avec les restos Lafleur, m'a-t-on déjà dit). Il travaillait debout, au froid, découpait des morceaux de porcs et subissait la pression constante des supérieurs pour aller plus vite. Paraît que c'était complètement l'enfer. Il en a fait une dépression. Aujourd'hui, à cause de cette ex-job, il a les poignets et le dos finis. Il en subit encore les séquelles, et sans doute pour toujours. Cette amie connaît personnellement 5 ou 6 autres personnes qui ont travaillé dans des abattoirs sur la rive-sud de Québec – pas nécessairement dans la section abattage comme telle, ce qui ne les empêchait pas d'entendre, je crois, les hurlements des cochons martyrisés et tués – et elles sont toutes tombées en dépression... Dans les abattoirs, les ouvriers aussi sont « torturés » physiquement et psychologiquement, au point d'en garder des séquelles à vie. On peut utiliser ça comme argument pour tenter de convaincre les « humanistes extrémistes », car c'est aussi ça, la triste réalité... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites