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Caro18

Watson paye la caution en pièces de 2 $

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Watson paye la caution en pièces de 2 $; Williams le traite de "terroriste"
Il y a 20 heures

SYDNEY, N.-E. — Le dirigeant du groupe écologiste Sea Shepherd Conservation Society, Paul Watson, a payé lundi, en partie en pièces de 2 $, la caution de 10 000 $ exigée pour la libération du capitaine et du second de son bateau, le Farley Mowat.

L'écrivain canadien Farley Mowat a fait don du montant de la caution à l'organisme, affirmant que l'arraisonnement du navire qui porte son nom est un geste totalitaire. L'homme de 86 ans s'est dit très honoré que la Sea Shepherd Conservation Society baptise son navire le Farley Mowat, mais affirme avoir eu honte du gouvernement canadien lorsque l'embarcation a été remorquée à Sydney ce week-end.

"Une grossière erreur judiciaire a été commise par le ministre des Pêches et Océans Loyola Hearn, et n'importe quel Canadien doté d'une conscience chercherait à la réparer, a dit l'animaliste depuis son domicile de Port Hope, en Ontario. J'ai un peu de conscience et un peu d'argent; j'ai donc choisi d'utiliser les deux pour rectifier une erreur."

Paul Watson a accepté le don de M. Mowat et a payé les 10 000 $ nécessaires pour la libération des deux membres de l'équipage. La moitié de cette somme a été payée en pièces de 2 $, que M. Watson a qualifiées de "doublons". Il estime que les autorités canadiennes ont agi comme des pirates, et que les pirates aiment être payés en espèces sonnantes et trébuchantes.

Alexander Cornelissen et Peter Hammarstedt sont accusés d'avoir enfreint le règlement sur les mammifères marins. Ils sont passibles d'une amende maximale de 100 000 $ et d'une peine d'emprisonnement d'un an. Le navire a été arraisonné tôt samedi matin par la Garde côtière canadienne.

M. Watson affirme que la saisie de son vaisseau de 54 mètres n'a pas modifié ses objectifs. Il estime au contraire que la publicité générée par les arrestations très médiatisées a plutôt donné une nouvelle impulsion au mouvement mondial contre la chasse aux phoques.

Selon Paul Watson, le bateau se trouvait en eaux internationales et hors de la juridiction canadienne lorsque les policiers de la GRC, habillés de noir et armés de mitraillettes, l'ont abordé samedi. La GRC nie toutefois avoir fait usage de la force.

Par ailleurs, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, a traité M. Watson de "terroriste", lundi, et a estimé qu'il ne devrait plus être le bienvenu au Canada.

M. Williams dit avoir été choqué par les propos de M. Watson, qui a déclaré que la mort de trois chasseurs des Iles-de-la-Madeleine était moins tragique que la mort de milliers de phoques.
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5jUvc9zO43xLGf3EiQSf81aGlfw8g

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