Animal 0 Posté(e) le 20 avril 2008 Par: David Ruffieux Envoyé Le vendredi 18 avril 2008 Qui sont les vrais porcs Je me souviens d'un documentaire sur Canal-D, Docu-D : Durs à cuire, que j'ai vu brièvement. Il s'agit de deux restaurateurs du Québec, Martin Picard et Normand Laprise qui parlent de leur style de vie et de leur cuisine. On connaît déjà la mentalité que cultive certains chefs à l'égard des animaux qu'ils cuisinent, mais dans ce reportage il y a une scène particulièrement pathétique dans laquelle on voit un verrat se faire torturer collectivement par ces hommes de cuisine, que rien n'arrête pour satisfaire leur goût immodéré pour la chair animale. Dans cette scène, et j'ai bien l'impression que c'est au Québec qu'elle se passe, le cochon est hissé sur une table, alors qu'il commence à grogner et à se débattre. Des cordes lui sont attachées pour maintenir ses membres et sa tête en extension. Une chose, qui m'a apparu absolument répugnante, c'est la castration à vif de ce verrat d'au moins 200 kilogrammes, avec un couteau de cuisine. L'un des tortionnaires après lui avoir coupé la peau du scrotum en retire la masse testiculaire qu'il arrache d'une main. Je ne croyais pas ce que ce je venais de voir à la télévision ce dimanche soir, avec ma fille dans mes bras. Le pauvre animal hurlait d'agonie et son calvaire n'était pas fini. Un autre homme, à l'avant de la tête lui enfonça dans la gorge, à trois reprises, une longue lame de couteau de boucher, afin de couper l'artère. Un troisième individu tenait une bassine où il collectait le sang qui jaillissait du cou de l'animal en détresse. La scène est d'une violence assez difficile à supporter. Personnellement, j'ai visionné beaucoup de brutalité envers les animaux, mais cette scène de quelques secondes résume tout l'aveuglement et la barbarie des hommes, au nom des plaisirs de la bouche. Ensuite, l'un des hommes parle au journaliste et lui explique que cette pratique est un peu "sanguinolente", il le reconnaît, mais qu'elle fait partie, tenez-vous bien, du cycle de la vie. Ce que ce monsieur voulait dire, c'est que castrer et égorger à vif un verrat fait partie de l'ordre des choses. On sait d'après ces images qui du cochon ou de l'homme est le plus animal des deux. J'ai toujours trouvé ces pratiques profondément cruelles et médiévales, et je devais le signaler et écrire un paragraphe ou deux. Fasse Dieu, ou quiconque d'assez puissant, qu'un jour, ces tristes personnages de film d'horreur se retrouvent derrière des barreaux pour leurs crimes. Fins et raffinés gourmets, c'est au nom de la gastronomie que ces abominations se perpétuent ! ------------------------------------- Cette 1ière réponse de David fait suite à l'article du Devoir «Deux grands chefs sortent les canons» Fabien Deglise Édition du samedi 12 et du dimanche 13 avril 2008 http://www.ledevoir.com/2008/04/12/184815.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 20 avril 2008 A quoi reconnaît-on le Cro-Magnon ? par David Ruffieux Toute la finesse d'esprit d'un homme dans une seule phrase «Quand tu cuisines un castor, tu renoues avec la tradition, avec l'histoire, dit Martin Picard. Dans le même ordre d'idée, j'entends d'autres dire : « Quand tu persécutes un juif, tu renoues avec la tradition, avec l'histoire. » Ou bien, « Quand tu bats ta femme, tu renoues avec la tradition,... » Ou bien encore, « quand tu fouettes un nègre, tu renoues avec la tradition, avec l'histoire !» On veut encore tuer et faire souffrir de pauvres castors et de pauvres oies blanches au nom de la tradition imbécile. Ne croyez-vous pas qu'il y a assez de cadavres dans vos assiettes pour ne pas en ajouter d'autres. J'ai vu au musée d'histoire naturelle de New York des hommes repoussants, répugnants même, qui vivaient dans des grottes, il y a des milliers d'années. Ils étaient habillés de peaux de bêtes, le regard hagard, hirsute et quand je vois ou j'entends Martin Picard, je ne peux m'empêcher de penser à eux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites