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Bull printemps 08 - ressources pour animaux labo

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Le samedi 24 mai 2008


Des recherches top secret impliquant des primates

Mathieu Perreault

La Presse

N'entre pas qui veut dans un laboratoire de primates. Gants, masque, lunettes et blouse blanche ne suffisent pas. Il faut d'abord subir un examen médical pour vérifier qu'on est en bonne santé, à la fois pour sa propre sécurité et pour protéger les animaux des pathogènes humains. Vérifier que son carnet de vaccination est à jour. Et suivre une petite formation.

Même si La Presse était disposée à respecter toutes ces exigences, aucune des quatre universités québécoises qui utilisent des singes pour leurs recherches n'a accepté qu'un photographe se rende sur les lieux. Les universités de Montréal, McGill et Laval et le Centre Armand-Frappier de l'INRS ont invoqué des motifs allant de la nécessité de protéger les primates du stress causé par la venue d'une nouvelle personne à la «sécurité» des lieux, en référence à la crainte de devenir la cible des militants des droits des animaux.

«Si on vous permet de venir, on ne pourra pas refuser les autres demandes», a expliqué la vétérinaire Lucie Côté, responsable du laboratoire de primates de l'INRS. Santé Canada, qui a une colonie à Ottawa, a aussi refusé que La Presse y envoie un photographe.

Cache-t-on des mauvais traitements? «Je ne peux l'affirmer», a répondu Kathleen Conlee, spécialiste de la recherche animale à la Humane Society des États-Unis, qui estime qu'on devrait mettre un terme à la recherche sur les primates. «Mais ces laboratoires devraient savoir que leurs refus de permettre les visites incitent le public à se demander pourquoi.»

Chose certaine, les laboratoires de primates sont étroitement surveillés. Les inspections du Conseil canadien de protection des animaux ont lieu au moins tous les trois ans, selon Claude Charbonneau, du Conseil. «Chez nous, ils viennent à deux équipes de quatre personnes et restent deux semaines», a souligné le Dr Jim Gourdon, responsable du Bureau de déontologie animale à McGill.

De plus, le Comité de protection des animaux (CPA) de chaque établissement fait une inspection au moins chaque année. Il vérifie s'il y a une façon de se passer des primates ou carrément des animaux, si on a raffiné les techniques pour diminuer le stress des animaux et si on a réduit le nombre d'animaux au minimum. Les exigences sont particulièrement élevées, selon la Dre Lucie Côté.

Selon le Dr Gourdon, les projets refusés par un conseil de protection des animaux sont très rares, parce que les chercheurs connaissent bien les exigences. Par contre, moins de 10% des projets sont acceptés sans modifications: la plupart du temps, le conseil exige que le chercheur justifie mieux qu'il utilise vraiment le nombre minimal d'animaux.

Autre limite à la recherche sur les primates: leur coût, jusqu'à 5000$ par animal, selon la vétérinaire Brigitte Dubé, responsable du laboratoire de primates à l'Université Laval. «Si une étude peut être faite avec un autre animal, c'est certain que le chercheur ne va pas demander un primate», a-t-elle dit.

Les craintes relatives à la sécurité ne sont pas futiles, non plus. «Nous n'avons pas eu de vandalisme ou de menaces, mais il y a eu des cas dans des entreprises privées montréalaises», a préciseé le Dr Gourdon, citant l'entreprise d'essais cliniques Lomir, dans l'Ouest-de-l'Île.

Un responsable de Lomir a confirmé à La Presse, lors d'une conversation téléphonique, qu'il y avait effectivement eu du vandalisme de la part de groupes animalistes l'an dernier. Cette personne n'a pas voulu donner son nom.

«Pourquoi mettre l'accent sur les primates alors que c'est une si petite proportion des animaux de laboratoire, moins de 0,5%, a déploré le Dr Gourdon. En tant que vétérinaire, j'ai un respect pour toute vie animale, autant pour les souris que pour les primates.»



LA RECHERCHE SOULÈVE DES OBJECTIONS



Voici les arguments de la Humane Society of America contre la recherche qui fait appel à des primates non humains.

- Personne n'a réévalué l'utilité de ces recherches, malgré le fait que chacune des 85 études faites sur des singes pour tester un vaccin contre le sida a échoué. D'autre part, des critiques ont été publiées sur la validité du chimpanzé comme modèle pour le sida, parce que la maladie qui le frappe n'est pas exactement la même.

- Les primates coûtent cher, jusqu'à un milliard par année.

- Le public s'inquiète de voir que des animaux auxquels il accorde un statut spécial sont utilisés dans des laboratoires.

- Ils sont très intelligents et sociables et peuvent souffrir psychologiquement.



DES RECHERCHES TOUS AZIMUTS



> À l'Université McGill, des neurologues étudient les zones du cerveau impliquées dans la mémoire, la vision et la coordination psychomotrice en surveillant quelles zones du cerveau de primates sont activées quand ils accomplissent certaines tâches sur un ordinateur. D'autres chercheurs s'intéressent à l'origine de la capacité humaine du langage. Comme il faut beaucoup de temps pour «former» les cobayes, leur taux de renouvellement est particulièrement bas.

> Au Centre Armand-Frappier de l'INRS, une chercheuse s'affaire à mettre au point un vaccin antigrippal qui serait efficace contre toutes les souches. Actuellement, il faut mettre au point un nouveau vaccin chaque année, parce que les souches évoluent; parfois, le vaccin ne donne pas les résultats escomptés parce que les souches ont évolué entre l'Asie et le Canada. Après des essais sur le furet, la chercheuse testera son vaccin sur des macaques. Si les résultats en cours sont positifs, le vaccin pourra être testé sur des humains.

> À l'Université Laval, le neurologue André Parent analyse les zones du cerveau affectées par des maladies neurodégénératives comme le parkinson, grâce à l'autopsie de primates. Il compare leur cerveau à celui d'humains qui sont morts et étaient atteints de ces maladies.

> Les primates sont très peu utilisés pour des tests sur des médicaments, selon John Miller, président de l'Association internationale pour l'évaluation et l'accréditation des soins aux animaux de laboratoire. Les principales exceptions concernent certains vaccins, notamment contre le sida.

> À l'Université de Montréal, des chercheurs étudient à l'aide de primates les processus neurochimiques liés à la dyskinésie tardive qui consiste en des mouvements involontaires anormaux, souvent buccaux. Ce trouble est associé à la prise à long terme de médicaments antipsychotiques, et contre la schizophrénie.

Des chiffres assez stablesNombre de primates non-humains utilisés en science au Canada

1975: 4728

1985: 3085

1995: 1379

2005: 3713



Nombre total d'animaux utilisés en science au Canada



1975: 2,6 millions

1985: 2,1 millions

1995: 2,0 millions

2005: 2,5 millions

Proportion des animaux de laboratoire qui servent à des tests de nouveaux médicaments (en 2006): 9,4%

Source: CCPA.

La recherche sur les primates non-humains au QuébecUniversité McGill: une cinquantaine de macaques.

Université de Montréal: une douzaine de macaques et huit capucins.

Université Laval: une soixantaine de macaques.

Institut national de la recherche scientifique, Centre Armand-Frappier (à Laval): une vingtaine de macaques.


http://www.cyberpresse.ca/article/20080524/CPSCIENCES/805240764/1020/CPSCIENCES

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Holland demo calls for Nepal tourist ban

http://stopdierproeven.org/archives2008/9mei08organon.htm

On Friday May 7 protestors of the Stichting Stop Dierproeven demonstrated in front of the Nepalese Consulate in Amsterdam. They informed tourists and locals about the planned export of rhesus monkeys to US primate research centers.

According to the protesters ' these kinds of campaigns do not benefit Nepal's reputation as a friendly holiday destination'. They note that, "[s]lowly the Nepalese government will come to realise this. We ask everyone with a heart for animals not to visit Nepal as long as the country provides monkeys to international labs. Nepal should follow the example of India which has banned the export of monkeys. It should also listen to its own population which does not appreciate torture of monkeys, considered to be sacred by many."

_________

Monkey protests at United Nations

Geneva, Switserland - Tuesday, 17th June 2008

The international campaign against the breeding of Nepalese monkeys for primate research this week reached the United Nations. A group of protesters visited the UN headquarters in Geneva, as well as the Nepalese embassy in Switserland.

In Switserland the campaign against the export of Nepalese monkeys to US research centres is supported by over twenty protesters. The group included a 'monkey' holding a playcard saying 'Stop all this Monkey Business Right Now!" The protesters visited both the UN head quarters and the Embassy, where they met with the Ambassador who said he could hardly believe his country would export sacred monkeys and promised to send a letter to his government.

The campaign against the trade of Nepalese rhesus monkeys for research is growing, with protests across Europe and in Nepal. The demonstrators have vowed to continue their protests until Nepal cancels the monkey breeding licenses. The licenses were issued after the government passed a controversial wildlife breeding act in 2003. In Europe demonstrations have been held in Holland, Belgium, France, Switserland and the UK

Some groups call for a tourism ban until the Nepal government changes its policies.

For more information:
Manoj Gautam, Roots and Shoots, rootsandshootsnepal@gmail.com
Lucia de Vries, Animal Nepal, stopmonkeybusiness@gmail.com
www.stopmonkeybusiness.org



Europe groups launch Operation Stop Monkey Business
_______________

Amsterdam/Brussels/Geneva/Cologne/Paris/London - Europe based animal rights groups this week launched the Operation Stop Monkey Business to protest against the breeding of Nepalese rhesus monkeys for biomedical research in the US. Demonstrations took place in different European cities. The campaigners have vowed to continue until Nepal bans the breeding of lab monkeys.

The 'operation' consists of different phases: targeting the Nepalese tourism industry, sending snail mail to the Prime Minister and organising a number of public demonstrations.This week thousands of emails and letters were send to the Prime Minister and representatives of the Nepalese tourism industry. Campaigners from six countries participate in the campaign.

On Monday July 14th a delegation of two Swiss animals rights organisations handed over an official letter signed by members to the attaché of the Nepalese Embassy. Embassy representative Dadhi Ram Bandhari received members of LausAnimaliste ATRA and the Collectif Antispéciste de Genève. Three weeks earlier the protestors organised a demonstration and met with the ambassador. Mr. Bandhari told the representatives that he and colleagues understand the importance of the issue.

A German animal rights group called ´Tierrechtsinitiative Koeln´ on Thursday July 17th protested in front of the Cologne Nepalese Consulate to announce their rejection of Nepal´s policy to export monkeys for animal testing. Using banners, info flyers and monkey costumes the protesters informed the public and the local media.

On Friday July 18th it was the turn of Dutch and Belgium animals lovers to protest in front of the Nepalese embassy in Brussels. 35 protesters carrying a megaphone and a number of banners informed the public about Nepal's move to allow the catching and breeding of rhesus monkeys for US labs. They discussed the issue with Deputy Chief of Mission Mrs Ambika Devi Luintel, who says the Nepal government will not export monkeys as this goes against CITES and national laws. The protesters claim rhesus monkeys are not mentioned in CITES and national laws and that there has been no such public declaration from the Nepal government. The groups says they will continue to protest until Nepal will publicly announce a ban on the breeding of lab monkeys.

More demonstations are scheduled to be held in Paris and London.
For more information:
Europe:
Robert Molenaar, Amsterdam, Holland, Anti Dierproeven Coalitie, adc.robert@gmail.com
Nepal:
Manoj Gautam, Roots and Shoots Nepal, scilab25@hotmail.com
Lucia de Vries, Animal Nepal, animalnepal@gmail.com
________________


100,000 protest mails to Nepal

July 22 - It is estimated that European and American protesters have send some 100,000 emails to Nepal. The campaign targets the Nepalese travel industry, government officials and local media. In the letters (both email and snail mail) influential people are requested to help stop the breeding of monkeys for US labs.
This week three demonstrations were held in Berlin, Germany. More protests will be held in other European cities next week. US groups plan protests in New York & Boston.
International groups launched 'Operation Stop Monkey Business' to create international awareness about Nepal's breeding programmes and to pressurize stakeholders in Nepal.

http://www.stopmonkeybusiness.org/main.html

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b]Adieu, veau, vache, cochon...[/b]

A Nouzilly (Indre-et-Loire), ovins et bovins seront sacrifiés pour sélectionner le cheptel résistant aux infections comme la maladie de la vache folle


Quel culot ! Alors que, le 9 juin, des «défenseurs de la cause animale» saccageaient, près de Carcassonne, un vulgaire abattoir à poulets. Alors que, le 30 juin, à Saint-Germain-sur-l'Arbresle (Rhône), un incendie criminel ravageait un banal élevage d'animaux de laboratoires. Alors que, partout, un Front de Libération des Animaux (en anglais : ALF) fait peser sa menace sur la recherche scientifique... Bref, alors que l'obscurantisme gagne du terrain - au point que la Gendarmerie nationale a dû mettre sur pied une cellule -, l'Inra vient, ce 8 juillet à Nouzilly (Indre-et-Loire), d'inaugurer en grande pompe, avec deux ministres en exercice, une gigantesque «animalerie sécurisée». On y sacrifiera - pour la mise au point de vaccins - de grands animaux de ferme, comme les vaches et les moutons, auxquels on aura délibérément inoculé les pires agents pathogènes, dont le prion de la vache folle. «Jamais aucun ne sortira vivant, afin de rendre impossible toute propagation des germes», précise-t-on au centre Inra de Tours. Où l'on fait visiter de spectaculaires salles de chirurgie et d'autopsie ultramodernes, conçues à la dimension des bovins. Sachant qu'il est devenu presque inconvenant de disséquer le moindre hamster, c'est de la provoc ou quoi ?

Unique en France - aussi bien par sa taille (4 120 m2) , celle de ses pensionnaires condamnés à mort et ses objectifs de recherche vétérinaire -, cette animalerie représente un investissement de 12 millions d'euros. A peine achevée et flambant neuve, elle a été inaugurée un peu prématurément - sans doute pour des raisons liées à la présidence française de l'Union européenne : les premiers animaux cobayes n'y pénétreront que début 2009. Mais alors il sera très difficile de la visiter, tant les mesures de confinement - de «niveau 3» - seront sévères : «Dans ce laboratoire, nous allons inoculer de redoutables agents pathogènes, et absolument rien d'infectieux ne doit pouvoir s'échapper», dit Pierre Le Neindre, président de ce centre expérimental. Pour cette raison, tous les accès au bâtiment se font par des sas et l'atmosphère des salles est maintenue en dépression, afin que nulle bouffée d'air ne puisse s'évacuer autrement qu'à travers des filtres stérilisants. De même, avant tout rejet vers l'extérieur, tout ce qui proviendra des animaux sera neutralisé ou incinéré - ainsi d'ailleurs que les carcasses, après analyses, dissection et autopsie. «Nous allons produire du lisier hyperpropre qui nous aura coûté très cher», résume un chercheur. Pars exemple, toutes les déjections subiront,^ en autoclave sous pression de 3 bars et température de 136 °C, une «digestion alcaline» à la soude caustique. En conséquence, la nouvelle animalerie géante de Nouzilly est une sorte d'«usine à gaz» très complexe, avec tous ses circuits pressurisés, auscultés, vérifiés, sous contrôle électronique permanent. La seule équipe de maintenance se composera de neuf techniciens. Quant aux salles de stabulation, toutes de métal nickelé, dépourvues du moindre brin de paille, exemptes de tout recoin poussiéreux, elles évoquent bien plus l'univers d'un CHU que celui d'une ferme.


Le programme de recherche va s'articuler selon trois axes : 1) Caractérisation moléculaire des agents pathogènes; 2) Analyse de leurs mécanismes d'action; 3) Modulation du système immunitaire des animaux, afin de les rendre résistants à différentes maladies - par exemple avec des vaccins, mais aussi en imaginant des mécanismes de sélection pour éliminer les gènes sensibles. Ainsi, on a déjà créé des lignées de moutons devenus résistants à la tremblante (l'équivalent ovin de la maladie de la vache folle, ou ESB). Il n'y a aucune raison de penser qu'on ne pourra pas avoir le même résultat avec les bovins, en obtenant des vaches résistantes au prion, comme le sont, pour des raisons inconnues, le chien ou le lapin, mais pas les humains, hélas ! Or, plutôt que de manipuler génétiquement les humains pour les en protéger, il semble en effet plus raisonnable de sélectionner les vaches. Via la technique du clonage, «de tels bovins, rendus inaccessibles à l'ESB par neutralisation d'un gène dit PrP, ont été obtenus», observe le professeur Louis-Marie Houdebine, de l'Inra. Par des croisements classiques, on devrait pouvoir «répandre ce génotype dans les élevages, afin de créer un cheptel durablement indemne de la maladie de la vache folle». Mais pour en être sûr, il faudra procéder à de nombreuses expériences d'«infectiologie expérimentale». C'est-à-dire injecter, directement dans le cerveau d'animaux présumés résistants, des prions récupérés sur des animaux malades. Tel est l'un des objectifs de la nouvelle animalerie tourangelle.


Mais il n'y a pas que l'ESB, et les pensionnaires à quatre pattes de Nouzilly se verront inoculer bien d'autres germes, correspondant à des affections de plus en plus variées et nombreuses. C'est que, «avec la mondialisation des échanges et le réchauffement climatique, d'innombrables maladies surgissent ou ressurgissent», constate le professeur Frédéric Lantier, coordinateur du projet européen Nadir (Network for Animal Diseases Infectiology Research). Et de citer en vrac la fièvre aphteuse, la fièvre catarrhale, la grippe aviaire, le virus West Nile ou autres brucelloses, salmonelloses, chlamydioses. Sans compter une toute nouvelle «gastroentérite transmissible du porc» et toutes sortes d'autres bactéries ou virus encore insoupçonnés qui guettent nos troupeaux. Les chercheurs ont donc de quoi s'occuper. Reste à savoir si les mouvements antispécistes et antivivisectionnistes, aux méthodes de contestation violentes, vont les laisser travailler. «C'est un risque dont nous sommes conscients, admet Dominique Mitteault, l'un des concepteurs du nouveau laboratoire. Mais nous ne sommes pas trop inquiets.» En effet, le bien-être animal a été pris en compte, conformément aux normes européennes les plus exigeantes - avec, par exemple, des fenêtres qui dispensent la lumière du jour dans les salles. Et aussi, dit Dominique Mitteault, parce que «ces amis des bêtes s'intéressent surtout aux chiens, aux chats, aux singes, aux souris blanches». Le sort des vaches, moutons, cochons semble les émouvoir beaucoup moins...



Fabien Gruhier

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2281/articles/a380371-.html

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