hop 0 Posté(e) le 3 mars 2010 Résumé du message posté par Martin Balluch sur liste Freedom for austrian activistes, - recopié en bas de ce message:A l’extérieur du tribunal, ambiance de Carnaval pour l’ouverture du procès des 13 militants animalistes autrichiens avec une centaine de militants protestant devant le tribunal, percussions, musique et slogans scandés très forts. Dans la salle du tribunal , 80 personnes entassées. Toutes les chaînes de télés et une centaine de paparazzis sont présents.La veille, il y avait eu une conférence de presse de la défense : assistance nombreuse, et bonne couverture médiatique ; nombreux articles superbes dans les journaux du lendemain, en particulier dans les tabloïdes. Le procureur a ouvert le procès en faisant son possible pour donner une image très noire de Martin et des inculpés. Il a parlé des attaques de type ALF, et de Ronnie Lee, de Barry Horne, Keith Mann, etc. comme s’ils s’agissaient des pires criminels et des meilleurs amis de Martin. Puis des dommages et menaces aux magasins kleider bauer et P&C, aux vivisecteurs, chasseurs…, tout ça pendant 90 mn, entrecoupé par des « menteur« , menteur, » criés de l’extérieur - les militants étant régulièrement informés de ce qui se disait dans le tribunal.La juge a rappelé le verdict de la cour Suprême selon lequel les militants avaient été maintenus avec raison en détention provisoire. L’après-midi, les 5 avocats de la défense ont fait leurs déclarations, bonnes dans l’ensemble. Tous dirent qu’ils étaient stupéfaits que cette affaire est pu aller jusqu’au tribunal.Pas de tribunal aujourd’hui. Jeudi et vendredi déclaration et interrogatoire de Martin______________it was a carneval atmosphere today at the first trial day. about 100activists protested outside the courts with a drumming crew, loud hailermusic and loud chanting. inside the court room, 80 people filled apacked court house.never ever has there been such a media interest in any animal rightsrelated event. all tv stations were swarming about, litterally hundredsof paparazzi were chasing especially martin.yesterday, the press conference of the defence was very well attendedand very well covered in the media indeed. lots of superb articlesfilled today's newspapers. especially the tabloids reported really well.one of the biggest tabloid daily news had the trial on pages 2 and 3 infull colour. an interview with martin, a brilliant comment by ajournalist and lots of facts summed up properly.however, the state prosecutor opeing the trial tried his utmost to makemartin and the defendants look evil. he recounted hundreds of alf-likeattacks, talked of ronnie lee, barry horne, keith mann, gregg avery,heather nicholson and dave blankinsop as if they were the hardestcriminals and best friends of martin.then he spoke of ogpi and shac, of lots of criminal damage and threatsto kleider bauer and p&c, to vivisectors and hunters, arson attacks oncircuses, fur farm liberations, you name it. it took him 90 minutes toget through his statement. his talk was ever so often completelydisrupted by chants "liar!, liar!" and such from outside, well timedthrough information from inside the court room. also, at one point thewhole court room started laughing at the prosecutor and he had to stopand wait it out.the judge supported him by reading out the verdict of the supreme court,which had ruled that the defendants were rigtly put on remand in 2008.that verdict included quoting radical emails and all. lawyers commentedthat the judge has made up her mind and that this will be the guiltyverdict.then was lunch break and many journalists, who had packed the room, leftto write their story. only tomorrow will show which direction thosestories will take. much depends on whether the prosecutor managed toturn media opinion around. at the moment, public sympathy is at an alltime high!in the afternoon, all 5 defence lawyers did their statements, which weregood, by and large. all expressed utmost disbelief that such a chargecould make it to court. some of the lawyers were really funny in theirstatements and all attacked the prosecutor fully. at 3:10 pm, the courtwas adjourned. outside there was still party mood with lots of music andgood vegan food, which had been provided through dumpster diving.tomorrow there is no court date, but a lot of media appointments.thursday and friday will be filled with a statement and an interrogationof martin.if the defendants manage to keep the media and this positive atmosphere,it seems that no prison sentences can come out of this trial withoutlarge scale freak-out protests! but then, you never know. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 10 mars 2010 L'assos VGT a publié un résumé des premiers jours du procès des 13 militants. http://tinyurl.com/ygmmfpuCi-dessous, c'est pas une traduction mais un résumé …plutôt long du résumé. ______________Ouverture du procès - 2 mars Les preuves contre les employés de l’association VGT se résument à la participation à des manifestations, à la distribution de tracts, et autres activités légales d’une ONG, ainsi qu’à des opinions exprimées lors de discussions sur Internet au cours de ces 20 dernières années. L’article 278a du code pénal est utilisé pour défendre l’idée que ces activités, bien que légales, ont incité des personnes inconnues à commettre des infractions et que, par conséquent, les personnes ayant mené ces activités légales doivent être tenues responsables.Déclaration du procureurLe procureur a cité une liste de délits remontant à plus de 40 ans et dont la plupart ont été commis au Royaume-Uni, a décrit les campagnes menées par SHAC comme utilisant une double stratégie d’actions légales et illégales, et a poursuivi en disant que les accusés avaient eu des contacts avec des auteurs de délits du Royaume-Uni. Il a déclaré que l’organisation criminelle autrichienne était née du mouvement pour les droits des animaux à la fin des années 80, créée par au moins 10 personnes dans le but d’utiliser l’action directe illégale pour lutter pour les droits des animaux. Le bureau de VGT serait le QG de cette organisation, à système de commandement hiérarchisé, qui utiliserait le cryptage d’e-mails et des téléphones portables anonymes pour orchestrer des campagnes internationales comme les campagnes anti-fourrure dont celle contre Kleider Bauer. Les libérations de cochons et de poulets faisaient partie de campagnes contre les œufs et la viande. En bref, toutes les actions illégales menées avec un but "animaliste" sont attribuées à cette organisation criminelle.Tous les accusés sont inculpés d’appartenance à une organisation criminelle, mais 7 d’entre eux sont également accusés d‘avoir :- envoyé des e-mails et téléphoné à des détaillants en fourrure pour leur demander d’arrêter de vendre de la fourrure.- endommagé une pancarte pour un spectacle/expo de reptiles- fui la police lors d’une manifestation non autorisée- brisé une fenêtre à un meeting nazi- recherché le n° de plaque minéralogique d’un employé- lancé une bombe puante- libéré des visons- libéré des cochons- recherché l’adresse d’un opposant Déclarations des avocats. - Ils ont fait valoir que le ministère public était incapable de clarifier à partir de quand une personne pouvait être considérée comme faisant partie d’une organisation criminelle ( par ex; le fait d’avoir une opinion est-il passible de poursuite ?) - souligné nombre d’erreurs dans les déclarations du procureur comme le fait d’avoir cité des inculpations, en réalité abandonnées par la police depuis longtemps (comme l’incendie "criminel" qui était en fait un accident causé par un chasseur), ou exagéré le montant des dommages des cas de vandalisme ! - critiqué l’enquête partiale du ministère public : 30 demandes d’audition de témoins ignorées, refus de tenir compte de l’absence de résultats de la surveillance des inculpés comme un fait disculpant, - dénoncé les arrestations et les détentions provisoires enfreignant les droits de l’homme et le refus de donner aux inculpés l’accès aux dossiers.Un des avocats a souligné : - que le cryptage d’e-mail était légal, - que même le chef de la commission spéciale de la police avait déclaré que les actions de type ALF n’étaient pas exécutées d’une façon méthodiquement organisée et ne pouvaient donc pas être attribuées à une "organisation", - et aussi que l’objectif d’une organisation criminelle était le profit - que l’enquête n’avait pas réussi à présenter le moindre élément permettant une comparaison avec une structure de type mafia.[Le procès a été bien couvert par les journaux et la télévision. La validité de l’utilisation de l’article 278a y a été mise en doute.]2ème jour, 4 mars - Interrogatoire de Martin Balluch[ Devant le tribunal, parmi la manifestation, une personne était déguisée en Procureur Wolfgang Handler , avec un masque portant un nez allongé à la Pinocchio et un pistolet en plastique (le procureur est chasseur). Sur son dos était écrit "nous allons débarrasser les rues de la protection animale"]Martin Balluch a parlé de la supposée organisation criminelle, faisant valoir que :- le Ministère public avait cité une longue liste de délits pour donner la fausse impression que celles-ci représentaient un problème majeur et récurrent en Autriche,- 99% de ces activités étaient légales, et presque toutes avaient eu lieu en Allemagne et en Hollande,- que presque tous les incendies "criminels" cités étaient des accidents, ou des cas que l’on avait considéré comme criminels et auquel on avait attribué des motifs "animalistes" que des années plus tard - après la création de la commission spéciale (chargée d’enquêter sur le mouvement animalistes),- que durant les 25 années d’existence supposée de cette organisation criminelle, il n‘y avait eu que 4 cas d‘incendies criminels (1 en 96, 1 en 2000 et 2 en 2002)Citant des documents officiels, Martin a fait remarquer :- qu’il n’y avait eu pratiquement pas de délits motivés par les droits des animaux en 2005 et qu’en 2007, année de la formation de la commission spéciale, le nombre de ces délits avait diminué de moitié par rapport à l’année précédente, alors que le nombre d’activités animalistes légales avaient augmenté de façon significative, - que les délits contre Kleider Bauer avaient eu lieu sur une période d’un an, alors que la campagne avait duré 3 ans et demi, et qu’on en pouvait conclure que les délits avaient été commis par des individus isolés plutôt que planifiés par une structure de type mafia. Par ailleurs, Martin a parlé du fait qu’il y avait eu 35 fois plus de cas rapportés d’actes criminels à l’encontre d’animaux que de cas supposés de délits de cette supposée organisation criminelle, et a parlé ensuite des attaques brutales contre des militants animalistes perpétrées par des chasseurs, éleveurs, employés de cirques, ou casseurs "à gages" et que ces crimes n’étaient jamais pris au sérieux.Commentant l‘allégation de double stratégie, Martin a fait remarquer que :- durant les campagnes qui avaient le plus réussi, il n’y avait pas eu de cas d’actes délictuels liés à la défense de la cause animale,- dans l’art. 278a du code pénal autrichien, il n’était pas écrit qu’organiser, par ex. une conférence sur les droits des animaux était une infraction criminelle alors que l’art. 7 de la Convention européenne des droits de l’homme stipule que ce qui défini un acte illégal doit être clairement indiqué dans les livres de droit afin que les citoyens soient en mesure de savoir ce qu’est, ou n’est pas, une infraction.Une des allégations essentielles de l’accusation est que les 13 accusés travaillent en étroite collaboration pour mener à bien les objectifs de l’organisation criminelle.Martin a expliqué que les groupes dont les accusés font partie gardaient plutôt leur distances les uns des autres. L’association VGT (dont les 5 employés accusés sont, pour des raisons évidentes, régulièrement en contact) avait des contacts avec l’employé de Four Paws / Vier Pfoten - qui n’avait pas participé à la campagne contre Kleider Bauer, et aussi avec le directeur de la Austrian Vegan Society - qui ne s’était qu’à l’occasion associé à des campagnes de VGT.La juge a parlé du contenu d’emails et des contacts avec des personnes connues pour avoir commis des infractions à motivation animaliste. Interrogé sur le cas de la libération d’un dauphin par un militant anglais, Martin a dit que c’était illégal mais que c’était bien que cela soit arrivé. [Applaudissement dans la salle]. Des mails à contenu supposé radical ont été projetés sur un mur. En remettant certains des mails incriminés dans leur contexte, Martin a montré que leur contenu étaient le contraire de radical et il a rappelé que dans des discussions que l’on peut avoir via des mails, on peut être amené à exagérer un propos pour illustrer un point de vue. A partir de là, la juge s’est manifestement désintéressé des réponses de Martin. Au point que lorsque Martin a conclu une déclaration par kekchose genre "tra la la, la juge n’écoute pas". Il y a eu silence et au bout d’un moment la juge a levé la tête et demandé à Martin pourquoi il ne continuait pas. [Grands éclats de rire dans la salle].L’après-midi, l’interrogatoire a porté sur une vidéo de Martin sur les fermes d’élevage scandinaves d’animaux pour la fourrure qui, selon le ministère public, avait pour but de collecter des données pour soutenir l’organisation criminelle. Martin a expliqué la nécessité de documenter les conditions de vie de ces animaux et montré à la juge un film sur un de ces élevage. Elle a semblé bouleversée et a demandé des détails sur la façon dont les animaux y étaient traités.Ensuite elle a questionné Martin sur l’accusation du ministère public selon laquelle VGT aurait permis à l’organisation criminelle d’utiliser son matériel. Ce à quoi il a répondu que les téléphones portables et talkies-walkies étaient utilisés pour des actions de désobéissance civile et des enquêtes.3ème jour - suite de l’interrogatoire de MartinLe procureur a annoncé que, pendant la nuit du 2 mars 2010, 3 vitres d’un magazin Kleider Bauer avient été brisées. Lorsque la juge a demandé à Martin ce qu’il en pensait, il a répondu que cela prouvait son innocence puisque, jusqu’à aujourd’hui, le Ministère public avait affirmé que le fait qu’il ne soient pas commis de délits de ce type depuis que l’enquête était connue, mettait en évidence la culpabilité des inculpés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 18 mars 2010 8-11 mars 2010 - 2ème semaine du procès (résumé d'un résumé publié sur le site de VGT)Lors de la première séance de la semaine, la juge a annoncé qu’il était interdit aux accusés d’apporter leurs ordinateurs portables - ceci pour éviter qu’ils communiquent les uns avec les autres, et a précisé qu‘il était déjà exceptionnel que les avocats aient obtenu le droit d‘en avoir un. Les avocats ont expliqué en vain qu’il était possible de fournir aux accusés des ordinateurs portables à partir desquels toute communication entre eux serait impossible, que les dossiers représentaient 200 000 pages et que plusieurs accusés avaient été inculpés deux semaines seulement avant l’ouverture du procès. Tout au long de la semaine, la juge a interrompu les accusés et leurs avocats et, à de nombreuses reprises, a cité des extraits de documents erronés bien qu’elle ait été informée du fait qu’il s’agissait de documents incorrectement traduits.Suite de l'interrogatoire de Martin BalluchMartin Balluch a été longuement interrogé au sujet de contacts avec des militants étrangers, parmi lesquels des personnes reconnues coupables dans le passé d’activités criminelles liées aux droits des animaux. Il a expliqué qu’au cours des années les militants rencontraient d’autres militants lors d’activités légales, telles que des manifestations ou des sabotages de chasse et qu’il avait eu aussi des contacts avec des militants dans le cadre de son activité journalistique. Interrogé sur les raisons pour lesquelles il écrivait à des personnes détenues pour avoir commis des activités criminelles motivées par la défense des animaux, il a répondu qu’il écrivait à des prisonniers pour leur apporter un soutien dans leur isolement, indépendamment des raisons de leur détention. Il a ajouté qu’il avait longtemps correspondu, pour cette même raison, avec un détenu condamné à mort.Martin Balluch a été questionné, entre autre, sur les points suivants :> Hébergement de militants étrangers. Martin Balluch a répondu qu’il était tout à fait habituel d’accueillir des militants étrangers venus participer à des activités militantes légales.> Campagne de SHAC. Martin Balluch a expliqué que c’était une campagne, relayée dans plus de 100 pays, contre l’un des plus gros laboratoires testant sur les animaux.. Que les activités de cette campagne étaient essentiellement légales et qu’il était normal pour le mouvement animaliste de distribuer des informations sur ces actions et d’inviter les gens à y participer - bien que lui-même n’ait jamais invité les gens à le faire.> Enquêtes dans les élevages. Trouverait-il contestable le fait de pénétrer clandestinement dans un appartement, même sans y causer de dommage? A cela, Martin a répondu que ce n’était pas du tout la même chose que de pénétrer dans un élevage pour y filmer les conditions de vie des animaux dans le but d’informer le public.> Run-in. Martin a expliqué qu’il s’agissait de manifestations non déclarées, improvisées et, qu’en effet, il avait participé à une action de ce type durant laquelle les manifestants étaient entrés dans un magasin vêtus de fourrure maculées de peinture rouge.> Cryptage d'ordinateur. Il est reproché à Martin d’avoir crypté son ordinateur et ceux de VGT et d’avoir conseillé à d’autres personnes de faire de même. Martin a expliqué que si, dans un premier temps, la police n’avait pas pu avoir accès au contenu des ordinateurs de l’association, elle avait fini par découvrir une sauvegarde non cryptée et qu’elle n’y avait rien trouvé de compromettant. Un avocat est intervenu pour présenter une déclaration du secrétaire général d’Amnesty International disant que tous les ordinateurs de cette organisation étaient cryptés ainsi que des documents selon lesquels la Chambre de Commerce de Vienne recommande de crypter les ordinateurs et propose un logiciel de cryptage gratuit.> Ateliers pour la libération animale. Martin a expliqué que ces ateliers annuels, gratuits et ouverts à tous, initiaient les participants à des activités militantes exclusivement légales. Il a ajouté qu’il s’organisait aussi des rencontres animalistes fermées au public, au cours desquelles les militants débattaient des questions concernant les droits des animaux et s’entraînaient à des activités non-criminelles de désobéissance civile.> Animal Rights Radio Show. Le fait de rapporter des actes de vandalisme pendant cette émission hebdomadaire ne risquait-il pas d’inciter des auditeurs à en commettre ? Martin a objecté à cela que si c’était le cas, il serait impossible aux médias de parler d’affaires de meurtres. > Intervention sur l‘ALF. Martin a nié avoir fait une intervention sur l’ALF lors d’une rencontre animaliste aux Pays-Bas en 2007 et a présenté à l’appui un email répertoriant la liste des interventions autrichiennes qui avaient lieu pendant cet événement.Le procureur a présenté des mails contenant des informations sur des actions légales, et des photos prises lors d’une conférence en Autriche en 2004, sur lesquelles on peut voir vaguement plusieurs des accusés. Selon lui, ces documents démontrent l’existence d’une collaboration entre les accusés.Pour réfuter cette affirmation, Martin Balluch a produit des mails dont le contenu rendait compte de farouches disputes entre les accusés. Il a été question du livre de Peter Singer "In defence of animals", auquel Martin Balluch avait collaboré, afin de démontrer que celui-ci défendait l’idée que les campagnes et les méthodes de confrontations légales (y-compris les activités de désobéissance civile), sont plus à même de faire évoluer la situation des animaux que les actes de vandalisme. Selon la juge, les propos en faveur des activités légales tenus par Martin dans ce livre pourraient s‘expliquer par le fait que dès cette époque il se savait sous surveillance policière.Martin a parlé du sauvetage "à découvert" de sept poules détenues dans un élevage en batterie pour lequel il avait été inculpé et finalement déclaré non coupable, compte tenu du fait que cette action avait été menée dans l‘intérêt général. 11 mars, interrogatoire de Felix HnatLe juge a ouvert la séance en annonçant que deux activités illégales avaient eu lieu depuis le début du procès. L’une d’elle concernait la vitrine d’un magasin Kleider Bauer qui avait été brisée et l’autre une banderole déployée le long d’une autoroute portant l’inscription "Si vos nous criminalisez, nous deviendrons des criminels". Felix Hnat a dit qu’il se consacrait essentiellement à son travail pour la Vegan Society autrichienne, dont il est le président. Mais qu’en tant que membre de VGT, il lui arrivait occasionnellement d’apporter son soutien à des manifestations organisées par cette association. Il a déclaré qu’il était certain de la non-existence de l’organisation criminelle.Questionné sur des déclarations extraites de mails dont il était l’auteur, Felix Hnat a été en mesure de produire le contenu intégral de nombre de ces mails afin de montrer que, pris dans leur contexte, ses propos étaient inoffensifs. Félix a fait remarquer que les extraits de mails avaient été choisis par la police afin de le présenter sous un jour défavorable. La juge a mis alors en garde Felix sur le fait que l’on pourrait interpréter cette remarque comme une accusation. Entendant cela, deux des avocats et un des accusés se levèrent pour dire qu’effectivement la police avait menti et proposer de le démontrer.Questionné au sujet de la campagne contre Kleider Bauer, Felix Hnat a expliqué qu'elle avait été menée dans le but de convaincre les consommateurs et non de commettre des actes de vandalisme.Accusé de coercition pour avoir envoyer des lettres menaçantes à des entreprises de confection afin qu’elles cessent de vendre de la fourrure, Félix a réfuté cette accusation et expliqué que ses courriers étaient polis et conformes aux campagnes de courriers habituelles des ONG : c-a-d informant les entreprises du fait qu’une campagne sera menée contre elles si elles continuent à vendre de la fourrure.La juge a lu ensuite une liste d’atteintes à la propriété liées à la campagne anti-fourrure contre P&C. Félix a déclaré qu’il ne savait rien de ces infractions si ce n’est que pratiquement toutes avaient eu lieu à l‘étranger. Source :http://www.vgt.at/presse/news/2010/news20100310m_en.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 30 mars 2010 Voici un résumé du texte "Animal Protection Trial: Notes from Week Three and Four", publié sur VGT, le 29/03/10http://www.vgt.at/presse/news/2010/news20100329m_en.php_______________________________3ème et 2èmes semaines du procès :Interrogatoires de Jürgen Faulmann, Chris Moser, Elmar Völki, David Richter et refus de la part d’autres inculpés de coopérer> Jürgen FaulmannJürgen Faulmaan était le responsable des campagnes internationales pour Four Paws / Vier Pfoten. Il a expliqué longuement que cette association utilisait les mêmes stratégies et les mêmes types de campagne que VGT. Le fait que Four Paws n’ait pas fait l’objet d’une enquête de police montre que l’objectif du Ministère public est de détruire VGT.Jürgen Faulmann est accusé d’avoir libéré des cochons et aussi de cruauté envers les animaux -le Ministère public affirmant que ces animaux sont morts du fait de leur libération. La surveillance du téléphone mobile de Jürgen Faulmann avait indiqué sa présence aux alentours de la porcherie, brièvement durant l’après-midi. Cependant, les cochons avaient été libérés la nuit, alors que la surveillance de son téléphone indiquait qu’il était à son domicile. Faulmann et son avocat ont dit que si la police avait agi selon la loi, ce fait aurait du être considéré comme un élément disculpant.> Chris MoserLes questions ont surtout porté sur son art. Le juge a montré plusieurs exemples de son travail artistique et lui a demandé de les commenter. Chris Moser a dit que son travail, comme celui d’autres artistes, était délibérément provocateur, destiné à créer un choc. Il n’y a toutefois rien de clandestin dans son travail que tout le monde peut voir sur son site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Il a été questionné également sur les run-in et a répondu que ces manifestations n’étaient pas agressives et que les clients des magasins où elles se déroulaient ne semblaient jamais effrayés mais manifestaient plutôt de l‘intérêt.> Elmar VölklAprès avoir déclaré qu’il avait le droit à une audience laïque, Elmar Völkl a demandé qu’on retire le crucifix accroché sur le mur derrière le juge. [demande non satisfaite].Elmar Völkl a été interrogé presque exclusivement sur le fait d’avoir offert à VGT une assistance technique pour les ordinateurs et les téléphones mobiles.Il a expliqué pourquoi il était concerné par le sort des animaux. La juge l’a interrompu en disant que ce qui l’intéressait c’était ce qu’il pensait qu’il faudrait obtenir pour les animaux et quels seraient, selon lui, les moyens pour parvenir à ce résultat. Ce commentaire de la juge indique encore que l’objectif de ce procès est de criminaliser des opinions et non de résoudre des actes criminels.Völkl a parlé ensuite du fait qu’il y avait 4500 cas de vandalisme en Autriche chaque année et que, selon le Ministère public, seulement 20 de ces cas étaient reliés à la protection animale. En outre, dans les minutes de l’entretien au cours duquel la commission spéciale avait été formée, il est fait allusion au fait que la police affirmait qu’aucune relation n’existait entre les délits et VGT, mais que le ministère de l’Intérieur tenait à ce que tout soit fait pour mettre un terme aux manifestations de l’association et intensifier l’enquête.Interrogé sur les raisons pour lesquelles il avait conseillé à d’autres personnes le cryptage d’emails, Elmar Völkl a expliqué qu’en 2003, une action avait été organisée pour dénoncer un éleveur chez qui les cochons étaient illégalement maintenus enchaînés au sol et que, la veille de l’action, la police avait téléphoné pour dire qu’elle était au courant de celle-ci. Cet incident l’avait conduit à penser que le cryptage de mails était nécessaire. La juge a dit que c’était compréhensible.> David RichterL’interrogatoire de David Richter, militant de l’association VGT, s’est concentré sur sa correspondance par mails. Il n‘a pas été question d‘un contenu "radical", mais du fait d’écrire à des gens pour les inviter à des tables d’information ou à des manifestations. Ensuite, la juge l’a questionné sur l’OGPI. David Richter a expliqué qu’il s’agissait d’un site regroupant des campagnes contre la fourrure dans les pays germanophones et qu’il pensait que c’était une bonne chose que les actions de VGT y soient présentes. Le juge a lu une longue liste de sites trouvée suite à une recherche du sigle OGPI sur Google. Un avocat de la défense a alors dit qu’une recherche du nom de la juge sur Google donnait 9080 résultats. "Oui, mais sans connexion avec l’ALF, j’imagine !" a rétorqué la juge. A quoi l’avocat répondit que si, justement, une recherche du nom de la juge associé à celui de l’ALF donnait 4360 résultats ! [salle hilare]Lorsqu’on lui a demandé qui pourrait être l’auteur des actes de vandalisme et de l’utilisation de boules puantes dans les magasins de fourrure, Richter a répondu que cela n’avait certainement rien à voir avec VGT. Ces actions avaient plutôt causé des problèmes à la campagne menée par l’association contre ces magasins.> Refus de coopérationPlusieurs accusés ont refusé de répondre aux interrogatoires. A la place, ils ont fait une déclaration selon laquelle leur refus de coopérer était fondé sur le fait qu’il n’existait aucune preuve les associant à quelque crime que ce soit et que ce devrait être au Ministère public de démontrer leur culpabilité et non à eux de devoir prouver leur innocence ; tout inculpé est présumé innocent tant qu’il n’a pas été déclaré coupable.[A chacune de leurs déclarations, le public a applaudi avec enthousiasme, ce qui a fâché la juge au point qu’elle ordonne à un policier de surveiller qui, dans la salle, était responsable de ces perturbations.] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 6 avril 2010 Des nouvelles ici :/evenements-f6/solidarite-autriche-mobilisation-internationale-t13504.htm#45935 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 14 avril 2010 (Résumé de Notes from the Animal Protection Trial – Week 5 - publié sur VGT, le 12/04/10)Deux jours d’audience pour la cinquième semaine de procès. Première journée, questions à Harald Balluch, de l’association VGT.- Pourquoi cette visite chez un militant de BAT ?Un des objectifs essentiels du procès est de démontrer que les associations VGT et BAT ( Basisgruppe Tierrechte *) travaillent en collaboration. Or, durant des années, il y a eu des querelles incessantes entre ces deux groupes au point que toute idée de collaboration a depuis longtemps été abandonnée. Seulement voilà : l’amie d’Harald Balluch. est éducatrice pour chiens et l’un des inculpés de BAT a un chien, Otto, qui a des problèmes de comportement. L’amie d’Harald s’est occupée à plusieurs reprises d’Otto lorsque le militant en question devait s’absenter. Il est arrivé une fois qu’elle ne soit pas disponible et qu’elle demande à Harald de s’occuper d’Otto chez le militant de BAT, pendant l’absence de celui-ci. "Ainsi, malgré l’hostilité qui existe entre VGT et BAT, vous vous occupez d’Otto ?" a demandé la juge avec incrédulité. "Je l’ai fait pour Otto et pour aider mon amie, pas l’inculpé de BAT. Je n’ai aucun problème avec Otto, seulement avec BAT " a répondu Harald.- Pourquoi ces mails ?Le Ministère public avait affirmé que dans un mail, Harald avait demandé à d’autres personnes de mentir au tribunal. Harald a expliqué que le contenu de ce message avait été complètement déformé et qu’en fait, dans ce mail, il demandait que soient publiées sur le site de VGT des choses non seulement vraies, mais aussi crédibles et prouvables afin d’éviter des poursuites en diffamation. La juge a questionné Harald au sujet d’un second mail, envoyé sur une liste de discussion hébergée sur le serveur VGT, dans lequel était expliqué comment vandaliser ou incendier des immeubles ou autres biens. Harald a répondu qu’il s’agissait d’une liste de discussion ouverte à tous. Un des employés de VGT inscrit à cette liste recevait, comme les autres inscrits, chacun des mails envoyés sur celle-ci. Le mail incriminé se trouvait dans un dossier réservé à cette liste dans la messagerie de l’employé sur le serveur de VGT. Le mail n’avait du reste pas été lu, l’objet étant encore écrit en gras. Bien« a dit la juge, « mais pourquoi est-ce que VGT voudrait faire suivre un mail de ce genre ? » Harald a répondu que VGT ne faisait rien suivre du tout et expliqua à nouveau le principe des listes de discussion. - Pourquoi ces téléphones portables ?La juge a voulu connaître les raisons pour lesquelles VGT avait acheté 10 portables à carte prépayées et a évoqué des conversations téléphoniques et des échanges de mails relatifs à cet achat. Harald a présenté le procès-verbal d’une AG où il avait été question d’acheter des talkies-walkies pour des actions de protestation contre la chasse. Cependant, comme il arrive que les participants se retrouvent très éloignés les uns des autres durant ce type d‘action, il avait été finalement décidé d’opter pour des téléphones portables.- Pourquoi l’anglais ? La juge a voulu savoir pourquoi le site de VGT était traduit en anglais et si tout le monde y avait accès. Il lui a été répondu qu’il était normal pour une organisation de proposer une traduction de son site en anglais et que, oui, tout le monde pouvait accéder à la traduction anglaise en cliquant sur le drapeau britannique.- Des recherches sur le magasin Peek and Cloppenberg ?Harald a-t-il entrepris des recherches pour savoir si ce magasin vendait de la fourrure ? Il a répondu qu’il y était allé une fois, avait pris des photos d‘articles avec de la fourrure, et en avait acheté deux pour les faire analyser afin de savoir de quel animal il s‘agissait ; en fait, à cette époque là, Peek and Cloppenberg avait voulu poursuivre VGT en justice car PETA Allemagne affirmait que le magasin vendait de la fourrure de chiens et VGT en avait parlé sur son site. (Il s’est avéré que les articles étaient en fourrure de lapins.) 2ème journée : Bettina Bogner, Chef de la commission spéciale chargée d’enquêter sur les associations animalistesBettina Bogner a répondu aux questions en lisant des feuilles préparées à l‘avance. Lorsque des inculpés ont fait la remarque que répondre aux questions de cette façon leur avait expressément interdit, la juge leur a demandé de se taire.D’après le témoignage de Bettina Bogner, il ressort que la commission spéciale avait fait infiltrer VGT et BAT, mais pas longtemps car cela ne donnait rien. Toutefois, cette absence de résultat atteste, selon elle, de la structure conspirative de ces groupes. (*) http://www.basisgruppe-tierrechte.org/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 24 avril 2010 6ème semaine du procès des militants animalistes autrichiensRésumé de "Notes from the Animal Protection Trial – Week 6" http://www.vgt.at/presse/news/2010/news20100423m_en.phpTémoignage de l’inspecteur de police John Madigan, impliqué dans l’enquête sur l’ extrémisme animaliste au Royaume-Uni.L’inspecteur Madigan a déclaré qu’il n’y avait eu aucun contact entre les militants britanniques sur lesquels il avait enquêté et les inculpés autrichiens et qu’aucun des inculpés n’était présent au Royaume-Uni à l’époque où ont eu lieu les activités criminelles concernées. Les avocats de la défense ont alors mis en doute la pertinence de ce témoignage.La raison de la présence de ce témoin est cependant devenue claire lorsque Martin Balluch a dit avoir vécu au Royaume-Uni jusqu’en 1997. L’inspecteur a annoncé que Martin Balluch avait fait l’objet d’une condamnation en 1993 - il s’agissait d’une amende conditionnelle. Suite aux questions des avocats de la défense, il est apparu que cette condamnation était une condamnation effacée et n’avait donc pas de valeur juridique. Il est, du reste, interdit de faire état d’une condamnation effacée devant un tribunal.Martin Balluch a expliqué à la juge que cette condamnation concernait une acte de désobéissance civile entrepris pour empêcher que des lagopèdes soient tués.L’inspecteur Madigan a ensuite dit que Martin Balluch avait été recherché par la police en 1997 au sujet de dégâts causés à un chenil, mais il admit ensuite que l’enquête avait été abandonnée, les dossiers détruits et qu’il n’était au courant de cette affaire que parce qu’il avait lu une note à ce sujet sur un ordinateur. Questionné par la juge et les avocats de la défense sur le rapport entre la campagne de SHAC et l’Autriche, Madigan a répondu que :- il n’avait eu connaissance que de 4 manifestations, en février 2006. - Il n’avait été commis aucun délit dans le cadre de ces manifestations, par ailleurs légales - il ne savait pas s’il y avait eu des délits liés à la campagne de SHAC en Autriche. - SHAC avait libéré des animaux, mais pas des cochons. - les condamnations des organisateurs de SHAC ne concernaient que des délits liés à la campagne SHAC. - le coût total des dommages causés étaient de 10 millions de livres. Lorsqu’on lui a demandé s’il était arrivé, au Royaume-Uni, qu’une personne soit reconnue coupable de la totalité des infractions liées à la défense des droits des animaux, l’inspecteur a répondu que cette question n’avait aucun sens. [Cette remarque, ridiculisant involontairement le procès, a provoqué l’hilarité générale]Madigan expliqua qu’en Angleterre une personne était reconnue coupable d’un crime lorsqu’il existait des preuves que celle-ci l’avait commis. La juge répliqua que les organisateurs de SHAC n’avaient pas été condamnés parce qu’ils avaient eux-mêmes commis des actes délictueux mais parce qu’ils avaient participé à leur planification. A quoi il répondit que lorsqu’il avait pu être prouvé qu’un organisateur avait approuvé le fait qu’un délit soit commis par SHAC, il était alors coupable de conspiration et chantage et qu’en outre, certains d’entre eux avaient plaidés coupables.Bien qu’il ait enquêté sur l’extrémisme animaliste et ses connections à l’étranger, Madigan a déclaré qu’il ne connaissait ni VGT ni BAT. Plusieurs des inculpés lui ont demandé s’il avait entendu parler d’eux ; il a répondu non.Expertise linguistiqueWolfgang Schweiger, seul linguiste autorisé à effectuer des expertises pour les tribunaux en Autriche, a eu de nombreux documents à examiner pour ce procès : courriers des lecteurs, notes revendiquant la responsabilité de délits liés à la défense des animaux et textes écrits par Martin Balluch en 2008. Sa conclusion est qu’il est "presque certain " que Martin Balluch est l’auteur des notes et de la plupart des courriers de lecteurs - sinon de tous.Il avait été prouvé, après que l’expert ait communiqué ses conclusions, que plusieurs des courriers des lecteurs avaient été écrit par d’autres personnes. Les avocats de la défense avaient consulté deux autres experts linguistes et tous deux avaient fait de sérieuses critiques sur l’expertise de Schweiger, entre autre son refus de respecter les normes reconnues de la méthodologie, le fait qu’il est omis de mentionner que 2 des 3 notes ne revendiquaient pas la responsabilité de délits ainsi que sa conclusion qu’ils ont jugés désinvolte. L‘un d‘eux avait expliqué que "presque certain" désigne une certitude à 99%, et une telle conclusion est extrêmement rare. Selon lui, un étudiant qui aurait présenté le travail de Schweiger à un examen aurait échoué. La juge n’a pas accepté d’écouter les déclarations des experts mais a ordonné que Wolfgang Schweiger réponde à leurs critiques. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 10 mai 2010 Septième semaine de procès Résumé de “Notes from the Animal Protection Trial – Week 7", publié sur VGT, le 06/05/10http://www.vgt.at/presse/news/2010/news20100506m_en.phpNouvelles règles :Des policiers en uniforme sont présents à l’extérieur du tribunal, et dans la salle d’audience se trouvent entre 40 et 50 policiers stagiaires, qui occupent les places destinées au public, empêchant ainsi de nombreux sympathisants et des parents des inculpés d’assister aux séances. D'autre part, si les places réservées se retrouvent vacantes, elles ne peuvent pas être occupées par d’autres personnes.Il faut désormais montrer sa carte d’identité pour pouvoir assister au procès. Il est interdit de filmer à l’intérieur du tribunal. Jusqu’à la semaine dernière, il était permis de le faire en dehors des débats ou à l’extérieur de la salle d’audience. 1ère journée - L’expert linguisteLe juge a ouvert la séance en annonçant aux avocats de la défense qu’elle rejetait leur requête - à savoir qu’il ne soit pas tenu compte du témoignage de l’expert linguiste Schweiger. Les avocats avaient fait cette demande à cause d’une interview publiée dans un journal où il était manifeste que l’expert avait un préjugé défavorable envers les inculpés. (Ils ont réitéré leur demande, cette fois en raison d’une lettre de Schweiger destinée au Ministère public dans laquelle il disait avoir été informé par la police de l’existence de nouveaux soupçons et qu’il travaillait à les confirmer. La juge à remis sa décision à plus tard.)- Campagne contre la fourrure : P&C et FürnkranzLe directeur général du magasin de vêtements P&C a été entendu par la Cour. Il a parlé de la campagne menée pour que le magasin cesse de vendre de la fourrure, a reconnu parmi les inculpés certaines personnes qui avaient participé à des manifestations légales et a qualifié leur comportement d’amical et pacifique. Il a par la suite expliqué que le siège social de P&C, en Allemagne, avait décidé d’arrêter la vente de fourrure, peut-être, selon lui, par souci pour la sécurité personnelle de son propriétaire. La défense a produit le communiqué de presse dans lequel P&C annonçait que le magasin renonçait à la fourrure et il n’y était pas fait mention de la campagne anti-fourrure.Ensuite ce fut le témoignage du directeur du magasin Fürnkranz. Il fit référence au commencement de la campagne où il avait eu des échanges par e-mail avec l’un des inculpés qui s’était montré toujours très poli. L’entreprise avait décidé de cesser leurs commandes de manteaux de fourrure, mais pas celles concernant les vêtements avec une garniture en fourrure. Cette décision n’avait pas eu pour origine la campagne, mais le fait que les ventes de fourrure avaient chuté de 500% - les campagnes animalistes ayant “porté leurs fruits.”Les questions des inculpés et de leurs avocats se sont concentrés sur le fait que l’association Four Paws, qui n’est pas accusée, menait aussi des actions contre ces magasins. Ils ont aussi fait valoir que les campagnes n’avait pas affecté le chiffre d’affaires de P&C. La juge a tenté d’ignorer ce point mais les avocats ont dit que c’était très important puisque l’accusation de coercition reposait sur la possibilité de prouver que la décision de Fürnkranz était due à la peur d’une baisse des bénéfices suite à la campagne comme cela avait été le cas pour P&C. Ors, les avocats on montré que P&C avait prospéré durant la campagne, que les autres magasins le savaient et que l’affirmation de l’accusation selon laquelle les campagnes constituaient des menaces pour la santé économique de ces entreprises ne tenait pas.2ème journée campagne contre la fourrure :Kleider BauerLe témoin suivant fut le directeur général de Kleider Bauer. Il a expliqué que l'entreprise avait reçu en 2006 un courrier de l'association Four Paws ; elle demandait aux magasins Kleider Bauer de signer une lettre déclarant qu’ils cesseraient la vente de fourrure à une période donnée et que s'ils s’y refusait, l’association les ajouterait sur leur liste noire. Il n’avait pas répondu à Four Paws, pas plus qu’au deux mails de Felix Hnat - demandant également à l’entreprise d’arrêter la fourrure à une période donnée, ni à celle de VGT annonçant que la campagne allait commencer, son entreprise ayant décidé de ne répondre à aucune approche de la part d'organisations animalistes. Les mails envoyés par les associations - absents des dossiers, furent projetés sur le mur.- Manifestations.Questionné sur les manifestations, le directeur général de Kleider Bauer a dit que celles-ci avaient lieu les vendredis et samedis devant environ 10 magasins Kleider Bauer en Autriche - soit une centaine par an, et il a montré à la Cour des photos où l’on voyait des gens avec des banderoles, d’autres distribuant des tracts, et des photos d’animaux élevés pour la fourrure accrochées à l’extérieur du magasin. Il a ensuite prétendu que des manifestants insultaient les clients et restreignaient l’accès au magasin. Il a aussi montré des photos de marche contre la fourrure.La juge lui a demandé si les manifestations avaient changé après mai 2008, mois des arrestations. Le témoin a répondu qu’il ne pourrait pas le dire exactement mais qu’un mail d’un employé disait qu’elles étaient devenues, dans l’ensemble, pacifiques. La défense objecta que ce n’était pas l’opinion du témoin mais d’un tiers et la juge a décidé que ce type de mail ne serait lu au tribunal qu’après avoir été examiné de près.Le témoin a poursuivi en expliquant qu’il avait cherché à savoir si les manifestations appelant au boycott était légales ou non. Le bureau central de la police fédéral lui avait dit qu’il serait difficile d’interdire ces manifestations, mais l’Institut universitaire de droit constitutionnel avait conclu qu’elles étaient illégales. - actes de vandalismeLe témoin a parlé d’actes de vandalisme commis à l’encontre des magasins Kleider Baer; une vitrine brisée, avec “fourrure égale meurtre” écrit à l’entrée, d’une “attaque avec une arme “ - selon la police il s’agissait d’un trou fait dans une vitrine avec un pistolet à balle captive. Questionné sur le montant des dommages, il a répondu qu’il n’en savait rien, qu’il faudrait demander à son frère. Questionné sur la réaction de la compagnie d’assurance concernant l’incident, il a répondu aussi qu’il n’en savait rien et a poursuivi en racontant qu’il y avait des jours d’action “téléphone“ durant lesquels les lignes étaient continuellement occupées avec des appels de personnes, de sorte qu’il était impossible aux clients de joindre l’entreprise. Celle-ci continue de recevoir un énorme courrier de protestation. Il évoqua ensuite d’autres actions; un run-in, et des boules puantes lancées dans deux magasins, à Vienne et à Graz, en conséquence de quoi l’un d’eux avait dû être fermé pendant 3 semaines. Questionné par la juge sur ce que les fourrures représentaient en pourcentage de vente des magasins Kleider Bauer, il a répondu : moins d’1%. Est-ce profitable ? A-elle ensuite demandé.- Aucune importance. Cette campagne me ferait accrocher un manteau de fourrure dans la vitrine, même si c’était le dernier. - Ces manifestations ont-elles eu des conséquences sur le chiffre d’affaire ? - Les jours de manifestations, le chiffre d’affaire était moindre.Le procureur demanda s’il y avait eu d’autres actions depuis les arrestations, à quoi le témoin répondit qu’une vitrine avait été brisée et deux autres rayées.- contact avec le chef de la police Il fut rappelé que le témoin avait contacté la police en 2007 après que sa voiture ait été endommagée. Il avait téléphoné au Ministère de l’intérieur le jour suivant, qui l’avait convié à une réunion avec le directeur de la police. Comment se fait-il, a demandé un avocat de la défense, que le directeur de la police ait été impliqué presque immédiatement, alors qu’à Vienne, il y a des cas de vandalisme tout le temps ? Il rappela ensuite que le compte-rendu de cette rencontre indiquait que la police n’avait trouvé aucune relation entre les délits et les manifestations. La juge demanda au témoin s’il était au courant de ce fait. Le témoin répondit qu’il n’était pas présent à cet entretien lorsque cela avait été dit. Le procureur ajouta qu’il n’y avait pas encore eu d’enquête judiciaire de la part des services du Ministère public de Wiener Neustadt. Un inculpé précisa alors que, par contre, les services du Ministère public de Vienne enquêtaient bien avant cette rencontre. Les avocats de la défense ont mis en lumière nombre d’incohérences entre les déclarations du témoin à la police, et ce qui était mentionné dans des documents ou dans les dossiers du Ministère public. Ils ont ensuite démontré - presse professionnelle du textile à l’appui, qu’il était fort probable que le témoin savait que l’activité économique de P&C était florissante durant la campagne anti-fourrure. La juge déclara - en contradiction avec ses propos précédents sur le sujet, que cette question était très importante et qu’elle se procurerait les documents officiels pour l’examiner.A la fin de l’audience, le témoin annonça que Kleider Bauer portait plainte contre un des avocats de la défense - en raison d’une interview donnée par lui, contre son client Martin Balluch et contre un site internet, et qu’il réclamait, de chacun d‘eux, 30 000 euros de dommages et intérêts.(Lors d'une conférence de presse, qui s'est tenue cette même semaine, au sujet d’un rapport de 2009 du ministère de l’Intérieur sur le terrorisme durant ces dernières années, il a été dit que seulement trois crimes reliés à la cause animale avaient eu lieu en Autriche l’année dernière et qu’on pouvait en conclure que les leaders de “l’organisation criminelle” étaient actuellement sur le banc des accusés. Ce rapport identifie comme activités d'une organisation criminelle des activités parfaitement légales.)[center] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 31 mai 2010 Les résumés des 8ème et 9ème semaines sont publiés sur le site de L214http://www.l214.com/autriche-proces Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 3 juin 2010 Merci, hop. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 5 juin 2010 > 10ème semainehttp://www.l214.com/autriche-proces-10> 11ème semainehttp://www.l214.com/autriche-proces-11 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 16 juin 2010 Semaine d’audiences du 31 mai au 4 juin 2010Résumé de "Notes from the Animal Protection Trial: 31 May – 4 June 2010"http://www.vgt.at/presse/news/2010/news20100610m_1_en.phpLe 1er juillet, les députés autrichiens discuteront des lois antiterroristes. Johannes Jarolim, porte-parole du SPÖ (parti socialiste), a déclaré dans un communiqué de presse que son parti voulait réformer l'article 278a afin qu'il ne soit plus possible de l'utiliser abusivement contre les ONG. Johannes Jarolim espère que la loi pourra être modifiée avant que les militants inculpés ne soient déclarés coupables.- Cette semaine, témoignage d’un chasseur au sujet de l’incendie de sa cabane de chasse.Le chasseur avait déclaré à la police avoir trouvé sa cabine réduite en cendres le 13 novembre 2007 et avoir vu, près de là, deux personnes à bicyclette dont l‘une était, selon lui, un des militants aujourd’hui inculpés qu’il aurait reconnu pour l’avoir vu à la télévision. Le feu avait été découvert le 11 novembre, à 19h09, par un policier qui effectuait une ronde. Cependant, afin de pouvoir déclarer suspect le militant aperçu par le chasseur, la commission spéciale a rapporté que l’incendie avait eu lieu deux jours plus tard.Selon des experts, le feu avait probablement été causé par l’utilisation imprudente d’un poêle. Plus tard, le chasseur avait avoué à la police qu’il avait effectivement utilisé un poêle. Interrogé sur les raisons pour lesquelles il avait caché cette information, le témoin a répondu qu’il avait craint d’être tenu pour responsable de l’incendie. Il avait utilisé la cabane avec des amis chasseurs ce jour là et allumé le poêle, mais il est sûr que celui-ci était éteint lorsqu’il avait quitté la cabane. Il a reconnu également que, deux ans auparavant, la cabane avait failli brûler à cause du poêle et qu’il n’y avait jamais eu d’inspection des services d’incendie, ni de ramonage de la cheminée durant les dix années d’utilisation de cet appareil. Selon une lettre anonyme reçue par la compagnie d'assurance, le témoin faisait la fête avec d'autres chasseurs dans la cabane à la nuit tombée quand le poêle a surchauffé. Le témoin a prétendu ne rien savoir de cette lettre.La fiabilité de ce témoignage a été vivement débattue durant les audiences. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 18 juin 2010 Citation :Le chasseur avait déclaré à la police avoir trouvé sa cabine réduite en cendres le 13 novembre 2007 et avoir vu, près de là, deux personnes à bicyclette dont l‘une était, selon lui, un des militants aujourd’hui inculpés qu’il aurait reconnu pour l’avoir vu à la télévision. Quel menteur ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 16 juillet 2010 (Résumé de “Notes from the Animal Protection Trial : 14 - 17th june 2010”, publié sur le site de VGT, le 8 juillet 2010http://www.vgt.at/presse/news/2010/news20100708m_en2.php )Parmi les témoins entendus par la Cour durant ces trois journées d’audience :- Un militantFranz Josef Plank, seul militant animaliste cité comme témoin à charge. C’est un ancien président de VGT qui, après avoir fait un mauvais usage des dons reçus par l’association, n’avait pas été réélu. Il a déversé tout un flot d’accusations à l’encontre de Martin Balluch, l'actuel président, lequel était en mesure de les réfuter. Plank n’avait pourtant mentionné aucune de ces allégations lorsque, à trois reprises, il avait été interrogé par la police. - Un vivisecteurAppelé à témoigner au sujet de manifestations organisées devant son domicile et de dommages causés à sa voiture, il a déclaré qu’il s’agissait de manifestations autorisées et que, par ailleurs, il comprenait les personnes qui s'élèvent contre l'expérimentation animale, étant d'avis que dans ce domaine, tout n'était pas fait comme il faudrait. Questionné sur l’auteur des dégâts causés à sa voiture, il a répondu qu’il pensait que ce pourrait être OFT, le groupe animaliste qui avait enregistré la manifestation (et qui n’existe plus aujourd’hui), mais il a précisé que ce n’était qu‘une supposition. Dans les dossiers du Ministère public, OFT a été remplacé par VGT et la juge a demandé s’il savait quelle en était la raison. Le témoin a répondu qu’il pensait qu’il existait des rapports entres les deux groupes.- Un éleveur de poulet Les hangars de cet éleveur ont été détruits par un incendie en 2000. L’éleveur a dit qu’il soupçonnait un groupe d’étudiants venus visiter son élevage car certains d’entre eux avaient critiqué sa ferme. Il a ajouté que Plank avait pris des photos de son élevage et qu’elles avaient été publiées avec un article dans le magasine News .- Un éleveur de poules en batterieCet éleveur qui, selon le procureur, avait subi une perte de 500 000 € à cause d’une campagne contre les œufs de batterie, a expliqué qu’il n’avait eu que des contacts cordiaux avec l’inculpé organisateur de cette campagne. Il a décrit celle-ci comme une campagne légale de sensibilisation des consommateurs à la réalité de l’élevage en batterie, et a ajouté qu’elle avait conduit à la reconversion de son exploitation en élevage de poules «au sol».Il y a eu une vive discussion entre la juge et la défense : les avocats ayant souligné le fait que les inculpés n’avaient plus l’opportunité de répondre après chaque déposition de témoin, comme cela avait été le cas en début de procès. A présent, ils ne peuvent le faire qu’une fois par semaine. Les audiences sont interrompues pour permettre à la Cour de se mettre à jour dans la lecture des procès-verbaux d’audience. Elles reprendront le 19 juillet._______________L’audition parlementaire concernant un renforcement des lois anti-terroristes, dont l’article 278a, a été repoussée à l’automne prochain. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 2 octobre 2010 Le procès : juillet et septembre 2010Résumé de « Animal Protection Trial – Update September 2010 », publié sur le site de VGT le 29/09/10Un nombre croissant d’experts judiciaires et de journalistes critiquent ouvertement le procès. Ils dénoncent non seulement le recours à une loi anti-mafia contre des militants d’ONG, mais aussi la façon dont les défendeurs sont traités durant les audiences, ainsi que la longueur extravagante du procès ; celui-ci s’est ouvert en mars 2010. 50 journées d’audiences plus tard, la cour n’en est encore qu’à l’audition des témoins à charge.Les inculpés n’ont pas été en mesure de travailler depuis le début du procès et s’attendent à être ruinés par les honoraires d’avocats.JuilletLa demande présentée à la cour par l’un des inculpés, mettant en cause le fait que des élèves de la police occupent des places réservées au public, a mis la juge en colère au point qu’elle lui a demandé de quitter le tribunal. Comme il s’y refusait, elle l’a fait évacuer par la police. Du fait de la brutalité des policiers, il a dû passer la journée suivante à l’hospital.Le chef de l’unité spéciale de la police chargé de l’enquête et son second sont venus témoigner. Ils ont été incapables de produire la moindre preuve contre les inculpés et ont répondu à la plupart des questions en disant qu’ils ne se souvenaient plus et qu’il faudrait qu’ils consultent leurs dossiers. Lorsque la défense a demandé comment il se faisait qu’ils n’avaient recueilli aucune preuve après une enquête aussi approfondie, le chef de l’unité spéciale a répondu que les inculpés opéraient de façon très professionnelle.La juge a refusé aux inculpés le droit de poursuivre leurs contre-interrogatoires des témoins. La défense a demandé qu’ils soient à nouveau appelés à témoigner.Les audiences, interrompues fin juillet, ont repris début septembre.La cour a entendu le témoignage de l’expert en informatique de la police qui a déclaré n’avoir jamais eu affaire à autant de mails cryptés. Une partie d’entre eux seulement à pu être déchiffrée ainsi que certains mails supprimés. En dehors d’un mail daté du milieu des années 90, dans lequel Martin Balluch, alors en Grande-Bretagne, décrivait à son père une manifestation durant laquelle des actes de vandalisme avaient été commis, l’expert n’a trouvé aucun élément ayant un rapport avec ce procès. D’autre part, il a ajouté que les textes mentionnés par l’expert linguiste * comme ayant été écrits par Martin Balluch n’avaient pas été trouvés sur l’ordinateur de ce dernier mais sur celui de Franz Plank, ancien directeur de VGT, et qu’ils étaient antérieurs à l’arrivée de Martin Balluch en Autriche.Le procès repose en grande partie sur la capacité de l’accusation à établir qu’il existe bien une organisation criminelle structurée à l’intérieur de laquelle les inculpés coopèrent les uns avec les autres. Or, un récent rapport de l’unité spéciale de la police - qui poursuit toujours son enquête - montre qu’il n’y a pas eu de coopération entre les différents groupes auxquels appartiennent les défendeurs, mais plutôt une longue histoire de franche hostilité.Un autre expert est venu présenter des données sur la localisation des téléphones portables des inculpés au moment où des délits étaient commis par des auteurs inconnus. Ces données, comme beaucoup d’autres éléments disculpants, sont introuvables dans les dossiers de l’accusation.* voir Sixième semaine du procès (avril 2010) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 13 octobre 2010 De brefs comptes-rendus des dernières actions menées dans le cadre de la campagne Shame on Austria sont disponibles dans la section "Nouvelles" du site Honte à l'Autriche :http://www.autriche-la-honte.org/news.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 7 décembre 2010 Le procès : novembre 2010Infiltration et faux témoignageRésumé de “Animal Protection Trial : Undercover Agent within VGT confirmed”http://www.vgt.at/presse/news/2010/news20101122m_en.phppublié sur le site de VGT le 22 novembre 2010Des agents de l'unité spéciale de la police chargée de l'enquête et le procureur avaient déclaré devant la cour qu'il y avait bien eu infiltration de l'association VGT mais qu'elle avait été abandonnée en 2007, faute de résultat. Toutefois, devant les preuves apportées par VGT, la police a finalement admis que cette opération, commencée en avril 2007, s'était poursuivie jusqu'en septembre 2008, soit pendant 17 mois. Elle a cependant ajouté qu’attendu que cette opération était destinée à prévenir d’éventuels crimes, elle n’était pas soumise à autorisation.Cette affirmation est contredite par Eberhart Theuer, spécialiste en droits humains de l’université de Vienne, qui explique que les opérations d'infiltration visant à recueillir des informations afin de prévenir des crimes sont permises au titre de la loi autrichienne sur la sécurité intérieure (Sicherheitspolizeigesetz), mais qu'elles nécessitent un mandat. Quant aux infiltrations avec participation active comme cela a été le cas avec l’agent “Danielle Durant” - qui a pris part à 207 événements organisés par VGT * - elles ne sont pas autorisées.Erich Zweittler, le chef de l’unité spéciale avait, en juillet dernier, affirmé qu’il n’y avait pas eu d'infiltration hors d’Autriche. Or, il s‘avère que l’agent “Danielle Durant” a, dans le cadre de cette opération, pris part à des événements animalistes (rencontre et atelier) au Pays-Bas et en Suisse. Selon l’avocat de la défense Stefan Traxler, puisqu’il n’y a eu aucune entente avec les autorités des pays en question, des lois internationales ont également été enfreintes.La défense et l’association VGT ont annoncé qu’elles allaient porter plainte contre l’unité spéciale de la police et le procureur Wolfgang Handler, pour faux témoignages. L’agent “Danielle Durant” est appelé à venir témoigner le 13 décembre, hors de la présence du public.* Source : liste internationale anglophone Freedom for Austrian Activists Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 31 décembre 2010 Décembre : Audition de l'agent infiltréhttp://www.l214.com/autriche-proces-decembre Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 3 février 2011 Suite aux sévères critiques de décembre 2010, le ministère de la Justice avait annoncé avoir demandé au procureur un rapport afin d’examiner les derniers développements de cette affaire. De nombreuses personnes ont espéré qu’un terme allait enfin être mis à ce procès. (...)Le procès continue, avec l’aval du ministère de la Justicehttp://www.autriche-la-honte.org/news.php?article=28 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 14 février 2011 Un expert en droit intimidé pour avoir critiqué le procèshttp://www.autriche-la-honte.org/news.php?article=30 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 14 février 2011 Incroyable mais vrai ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 21 avril 2011 Dernières nouvelles :http://www.l214.com/proces-autriche-mars-avril-2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 22 avril 2011 On dirait bien qu'il va y avoir un dénouement heureux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 22 avril 2011 Oui ! Je croise les doigts jusqu'au verdict malgré tout. Cette histoire est tellement dingue que je reste méfiante. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 2 mai 2011 C'est un verdict d'acquittement !!!!!!!!!!!!!!!!!!Mail de Martin Balluch (liste freedom for austrian activists)the news is spreading fast, it was a NOT GUILTY on all counts for allaccused!!i have just briefly popped in on the way to the justice ministry! ;-)the judge said very radical things in support of her verdict:- the police lied in court- the police did illegal investigations- the police tried to cover that up by not allowing access to the files- there is no criminal organisation in animal rights- the ALF is no criminal organisation but an ideology based on equalityof humans and non humans- it is not a crime to sympathise with the ALFthe judge's statement was so radical, it was really impressive. it couldnot have been better!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 2 mai 2011 La justice s'est montrée juste malgré le reste. Bravo à ce juge ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 3 mai 2011 Il y a une dépêche en français. http://www.romandie.com/news/n/Autriche_d_energiques_defenseurs_des_animaux_blanchis020520111505.aspPlein de photos de ce dernier jour de procès ici :http://derstandard.at/1303950719705/Newalds-Photoblog-Jubel-und-Freude-bei-den-TierschuetzernAujourd'hui, dans Vienne, Martin Balluch restera enfermé 24 heure dans une cage pour truie, afin de rediriger l'attention des médias vers la question de notre traitement des animaux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 4 mai 2011 C'est un moment très opportun. Ça ne devrait pas manquer d'attirer l'attention. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 5 mai 2011 On peut voir plusieurs photos de l'évènement dans Der Standardhttp://derstandard.at/1304428470452/Protest-Aktion-Martin-Balluch-freiwillig-hinter-Gittern Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites