Caro18 0 Posté(e) le 6 juin 2008 Les chats de Pékin sont en danger A Pékin, les chats abandonnés et les chats errants capturés sont détenus dans des conditions effroyables dans les fourrières municipales avant d’y être tués. Le gouvernement veut nettoyer la ville pour les prochains Jeux olympiques. ActAsia et One Voice veulent sensibiliser les autorités pékinoises à l’importance de traiter éthiquement le problème des animaux abandonnés et errants. L’image de la ville, qui accueillera des visiteurs internationaux cet été, en dépend. Les chats errants de Pékin sont en danger. Des milliers d’entre eux sont menacés par les mesures prises par le gouvernement chinois dans le cadre du « nettoyage » de la ville pour préparer les Jeux olympiques 2008. Les chats errants sont chassés des rues et des lieux publics de Pékin. Fin 2007, la municipalité a mis en place deux fourrières pour y enfermer les chats errants et ceux abandonnés par leurs propriétaires et a incité les habitants de la ville à les y amener. En visitant ces fourrières, les défenseurs des animaux ont constaté que les chats étaient détenus dans des conditions effroyables. Beaucoup sont malades et ne reçoivent aucun traitement. Ils sont enfermés dans des cages minuscules (30 cm sur 30 cm) empilées les unes sur les autres. En janvier, l’association Lucky Cats et d’autres défenseurs des animaux ont rencontré le directeur adjoint du Centre d’inspection de la santé animale. Ils ont suggéré que la municipalité apporte des améliorations à ces structures : augmenter la taille des cages, isoler les chats malades et les faire soigner, ne pas capturer les chats des rues stérilisés et ceux qui sont identifiés. Les défenseurs des animaux ont proposé d’organiser des campagnes de stérilisation et d’identification (notamment par une marque à l’oreille) des chats des rues. Les associations de protection animale demandent que, lorsqu’un chat stérilisé est capturé, l’association à laquelle il appartient soit prévenue pour qu’elle puisse venir le chercher. Le public doit être informé sur les conditions de vie et le devenir des chats dans les fourrières de Pékin : ils sont euthanasiés au bout de 14 jours. Les autorités ont accepté d’informer les associations lorsqu’une fourrière reçoit un chat stérilisé mais celles-ci n’ont plus le droit de faire sortir d’autres chats des fourrières. Les chats des fourrières peuvent être adoptés à condition que les futurs propriétaires n’aient pas d’autres chats chez eux et le prouvent par un certificat administratif. Pour l’instant, la majorité des chats présents dans les fourrières ont été abandonnés par leurs propriétaires. Ces abandons massifs résultent de campagnes gouvernementales sur les dangers pour la santé de posséder un chat. Ces campagnes véhiculent en outre une image idyllique et fausse de la vie d’un chat dans une fourrière. Les associations tentent de contrecarrer ces campagnes en informant le public sur les terribles conditions de vie des chats dans les fourrières de Pékin et sur le sort fatal qui les y attend. Elles rétablissent la vérité scientifique - vivre avec un chat bien entretenu et soigné n’est pas dangereux – et expliquent comment prendre soin d’un chat. La municipalité de Pékin envisage maintenant d’augmenter les captures de chats errants. Il est donc urgent et nécessaire de lui faire comprendre que capturer et tuer les chats ne résoudra pas le problème des animaux errants : des propriétaires peu scrupuleux ou effrayés par de (fausses) menaces pour leur santé continueront à les abandonner en masse. Ce problème doit être traité à la racine et par une approche globale, qui inclut la stérilisation des chats et l’éducation des maîtres. Source : OneVoice 2008-06-06 14:16:00 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites